Maréchal Joukov a écrit :
Citoyenneté pleine et entière en échange de l'acceptation du code civil. Presque personne n'a sauté le pas. De Gaulle a dit par la suite que seule la politique de Napoléon III aurait pu changer la donne. Elle est abandonnée dès la IIIe République, qui supprime aussi les bureaux arabes... Mais naturalise les Juifs par le décret Crémieux.
Tout avis de Zohra sur les affaires algériennes est loin de ce que l'on peut considérer comme un avis objectif et de bonne foi.
Ensuite, le senatus-consulte de 1865 et l'affaire du Royaume Arabe sont l'illustration parfaite, par leur contradiction, de l'incohérence de la politique algérienne de Napoléon III. Tiens, un précurseur du gaullisme... comme par hasard...
D'un côté, il veut promouvoir un Etat associé, de l'autre, il fait miroiter une lointaine assimilation.
Quoi qu'il en soit, cette politique velléitaire a surtout eu comme conséquence l'arrêt de la colonisation de peuplement avec les conséquences ultérieures que l'on sait.
Si l'Algérie était un nid de républicains (hormis le fait que, comme d'habitude plus généreuse

que les monarchies dès qu'il s'agit de verser le sang des français qui la défient, la république y exila ceux des révolutionnaires de Juin 1848 qu'elle n'avait pas massacré ) et si Alger fut bien la seule ville française où il y eut une révolution en 1870, ce n'est pas pour rien.