
La foule emplissait le forum, puis envahissait le Gouvernement Général. Des officiers et des "activistes" patriotes algérois créaient le premier comité de salut public, et en confiait la présidence à Massu, dont les régiments par roulement assurait l'ordre dans la ville (et en l'occurence un peu le désordre aussi). le général Salan, commandant en chef des forces françaises en Algérie, dans la nuit, se faisait confirmer par téléphone les pleins pouvoirs civils et militaires par l'avant dernier président du Conseil. Toujours dans la nuit, Delebecque, envoyé de Chaban Delmas et Neuwirth, arrivent à se faire admettre au CSP d'Alger et vont retourner celui-ci en faveur du Général de Gaulle, lequel à Colombey n'approuve rien, et laisse entendre que...
En trois semaines, celui-ci apparaitra comme la seule personnalité politique pouvant éviter un coup de force militaire à Paris, combinant des régiments parachutistes d'Alger et les chars du colonel Gribius stationnés à Saint-Germain en Laye (entre autre).
http://www.ina.fr/notice/voir/CAF88025329