Dans le grand ouest les nouvelles ne sont pas mirobolantes. Des raiders infiltrés sur sur nos arrières (Illinois, Indiana) ne cessent de bruler nos dépôts, de saccager nos voies ferrées. Cela va à terme nous poser un grave problème de supply, celui-ci ne sera plus distribué correctement. Ici l'exemple d'un raid à Salem, avec la vue réglée sur la distribution du supply :

Des milices sont bien placées sur les dépôts mais l'expérience récente montre qu'elles ne suffisent pas à repousser les raids de cavalerie. Le souci c'est que nous n'arrivons pas à intercepter ces raiders avec notre propre cavalerie, leur capacité d'évasion semble sans limite.
Pour l'instant il va falloir réparer les dégâts, reconstruire les dépôts et les sécuriser avec quelque chose de plus costaud que de la milice.
Cependant le souci majeur reste l'équilibre des forces sur le front du Kentucky. Force est de reconnaître que l'armée de Grant, que nous pensions capable de surclasser toute armée rebelle depuis la reprise de Saint-Louis, est maintenant bloquée par aussi puissant qu'elle.
Grant et ses corps totalisent 7.400 points de combats dans la campagne du Kentucky. Pope tente de rejoindre avec 600 points supplémentaires. Mais en face les deux armées rebelles, celles de Lee et de Johnston, se sont retranchées à Bowling Green. il y a 5.000 points de combat retranchés en face de nous, plus les points qu'est capable de ramener Lee à Bowling Green en quelques jours, soit avant nous, puisque les rebelles contrôlent le réseau ferré. Au vu des lumières vertes ornant la base de l'icône de l'armée de Lee, celui-ci dispose d'une force globale équivalente à la nôtre, bien commandée, bien retranchée.

Ici et pour l'instant, c'est l'impasse. il va falloir mener une guerre de mouvement pour obliger les rebelles à sortir de leurs fortifications. Mais Nashville, ce n'est pas pour tout de suite. Je préfère temporiser et éviter, si possible, une grave défaite. Les enjeux sur ce théâtre c'est ni plus ni moins que la conservation du potentiel guerrier d'une armée de 100.000 hommes.
Mais l'essentiel est ailleurs.
Benjamin Franklin Butler à la tête d'une nouvelle armée, dite "armée du James" a embarqué dans la flotte de l'Amiral Faragut à Fort Monroe. Dans le plus grand secret (enfin, on espère) la flotte et son chargement appareillent pour les Caraïbes. La cible finale ? La Nouvelle-Orléans, nouvelle capitale rebelle ! Si l'opération réussissait, ce serait un coup important porté à la rébellion.
Après un long voyage la flotte et l'armée d'invasion ne sont plus qu'à 4 jours de la Nouvelle-Orléans :

Bien sûr, il ne nous a pas échappé que 2 forts protègent l'embouchure du Mississippi. C'est pourquoi nous avons choisi Faragut pour mener la flotte : il possède le trait "forceur de fort".
D'ailleurs les forts tirent autant de salves qu'ils le peuvent. Peine perdue ça passe.

Trop confiants dans leurs forts, les rebelles n'ont laissé qu'une maigre milice en défense à la Nouvelle-Orléans. Celle-ci est balayée.

C'est la surprise totale pour les rebelles. Ils n'ont pas eu le temps d'évacuer leur gouvernement : leur capitale est prise. Un bémol Davis reste introuvable, sans doute terré dans une cave comme un rat.

Le moral de l'Union s'envole à 108 points, le moral sudiste s'effondre à 95 points.
15 jours plus tard Davis n'est toujours pas réapparu. cette fouine au du réussir à s'enfuir, certainement déguisé en vieille femme. où est sa nouvelle capitale ? Nul ne le sait. Une étude minutieuse de la carte, villes objectifs, villes stratégiques, ne laisse apparaître aucun symbole d'un capitole, témoignage d'une capitale... Davis s'est-il enfuit dans un campement Cherokee, en bordure du monde civilisé ???









