Re: Challenge LDVELH - L'Ombre de la Guillotine
Posté : dim. oct. 20, 2013 7:33 pm
201 - On va parlementer, la diplomatie ça me connait ! 

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Tu sais le nez, une fois qu'il est cassé...Bébert a écrit :Ha ben d'accord, je me suis pris 7 bourre-pif, en somme...
Test de diplomatie (je lance deux dés, si c'est inférieur ou égal à votre diplomatie c'est réussi, sinon c'est raté et le capitaine Vonck ne se rendra pasRésolument, vous franchissez les grilles et, d'un pas ferme, vous traversez la cour en direction des portes. Vous savez que des yeux invisibles vous observent, et vous sentez vos cheveux se hérisser sur votre tête. D'une seconde à l'autre, vous allez sûrement entendre claquer un coup de fusil et sentir une balle vous labourer atrocement les chairs. Tout étonné d'être encore en vie, vous gravissez le perron de l'armurerie. De l'intérieur, une voix vous ordonne de vous arrêter. Vous reconnaissez la voix, c'est celle d'un royaliste acharné, le fameux Capitaine Vonck, le propre frère jumeau du Lieutenant Palpat' !
— Halte-là ! Qu'est-ce qui vous amène ? N'avancez pas où je vous tire à vue comme dans mon dernier Safari au Katanga !
— Nous venons chercher les fusils, répondez-vous d'une voix claire et posée. Je sais que vous n'êtes qu'une poignée. Nous sommes des centaines. Nous autoriserez-vous à prendre possession des armes sans effusion de sang ? Je peux vous garantir qu'il ne vous sera fait aucun mal si vous vous inclinez devant la volonté du peuple. Si vous refusez...
Vous ne terminez pas votre phrase, laissant aux hommes enfermés dans l'armurerie le soin de deviner quel sort leur sera réservé s'ils refusent. Vous entendez des voix assourdies discuter derrière la porte. Apparemment, elles ne sont pas d'accord, et vous décidez d'insister un peu.
— Hâtez-vous de prendre votre décision, dites-vous. Les citoyens de Paris s'impatientent. Si vous vous rendez, je vous promets même un autographe de Léopold II !
Il se peut que vous ayez été trop loin. Pour savoir si vous avez convaincu les gardes de se rendre, testez votre Diplomatie. Si vous réussissez, rendez-vous au 74. Si vous échouez, rendez-vous au 280 pour rejoindre les griffonistes sanguinaires et y aller en force.
Estimant que discuter ne servirait à rien, vous sortez votre pistolet et tirez en l'air. Aussitôt, la foule franchit les grilles en hurlant et se rue sur les portes, que les premiers arrivés commencent à marteler de coups de gourdin et de hache. Les vantaux, qui n'ont pas été conçus pour subir un tel assaut, se fendent et cèdent. La foule vous entraîne à l'intérieur de l'édifice, où toute velléité de résistance organisée est immédiatement anéantie. Horrifié, vous voyez la populace se jeter sur les gardes sans défense et les mettre en charpie. Le corps du capitaine Vonck est désormais encore plus divisé que le Parlement Belge.
— Forcez les cadenas ! Sortez les fusils ! rugit Urial.
— Sus à la Bastille ! crie la foule.
Vous vous demandez bien pourquoi la Bastille... Elle est actuellement quasiment totalement vide. A votre connaissance, il y a juste un vieil écrivain pornocrate, le marquis de Locke, qui a été jeté là dedans après la publication de son dernier ouvrage "Léonie ou les malheurs du tentacule"...
Allez-vous suivre la populace à la Bastille pour délivrer le marquis de Locke (rendez-vous au 254) ou, écœuré par sa brutalité, considérer que ce n'est pas votre guerre et profiter de la confusion pour vous éclipser (rendez-vous au 114)?
Paragraphe 231, pour Thrawn, Palpat', Sent' et JolouL'esplanade des Invalides est jonchée de cadavres. Les portes de l'armurerie pendent, arrachées de leurs gonds, et, sous vos yeux, de la fumée commence à s'échapper de l'édifice. Vous arrivez trop tard. Vous faites signe à vos hommes de regarder s'il reste des ' survivants. En vous approchant à cheval des grilles, vous voyez un corps en uniforme remuer légèrement (enfin un morceau de corps, plus précisément). Vous mettez pied à terre et vous vous approchez de lui. Le pauvre diable gémit. Vous accroupissant à côté de lui, vous approchez votre gourde de ses lèvres. Vous retenez une larme en constatant qu'il s'agit de votre faux-compte, le capitaine Vonck. Il boit avidement, en disant, toutefois, que cela ne vaut pas une Chimay. — Vous vous êtes courageusement battu, mon ami, dites-vous. Quand les émeutiers vous ont-ils attaqués ! Et de quel côté sont-ils partis ? Faiblement, d'une voix torturée par la souffrance, il parvient à vous expliquer que la populace se dirige maintenant vers la Bastille et qu'elle n'est partie que depuis quelques minutes. L'un de vos hommes vient en courant vous informer que l'armurerie a été pillée. Comprenant que la populace, maintenant armée, a dû décider de prendre la prison d'assaut et de libérer les détenus, vous rassemblez rapidement vos hommes.
— Vous deux, restez avec ce blessé et faites ce que vous pourrez pour lui. Je vous conseille d'utiliser de la Super-Glu, ou, à défaut, de lui lire Tintin au Congo. Les autres, suivez-moi. Il faut empêcher que ce pervers de marquis de Locke soit libéré par les gueux !
Vous sautez en selle et quittez l'armurerie à la tête de votre compagnie. Rendez-vous au 231.
Suivi de près par vos hommes, vous arrivez place de la Bastille. La populace a déjà mis le siège autour de la prison, et la foule s'accroît de minute en minute, brandissant des tentacules tricolores à l'effigie du marquis. Le choix qui s'offre à vous est simple : ou bien tenter de vous frayer un passage à travers la cohue (rendez-vous au 73), ou bien vous embusquer dans l'un des immeubles donnant sur la place et prêter main-forte à la garnison encerclée par un tir de harcèlement (rendez-vous au 34).