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Premier AAR solo

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:30 am
par Tovi7
Voici la petite histoire de Flavius Scipio :

Dernier héritier de la lignée des Scipii (petit fils de Cornelius Scipio), Flavius fut mis à l'écart de sa famille à cause de son tempérament étrange. En effet, Flavius se croit choisit des dieux et il est considéré comme complètement cinglé par toute la plebe de Capua.
La cité de Messana en Sicile est en guerre permanente avec la cité grecque de Syracuse et depuis plusieurs années une importante armée de hoplites grecques fait le siège de la ville.
Voilà donc une bonne occasion pour les Scipii de se débarasser de cet héritier génant incapable de commander une armée ou de gerer une ville (malus partout à cause de se folie).
Il maraude donc sur les terres de Syracuse avec sa garde rapprochée de 20 cavaliers.

C'est alors qu'en pleine foret il tombe sur 40 hoplites et une dizaines de pelastes.
Rapidement il sort de la foret et va se positionner en haut d'un dénivelé.
Et les dieux allaient enfin lui révéler son destin ! Galvanisé par l'idée que son destin est au bout des lances grecques il lance l'ordre de charge en dépit de l'avis de son conseillé (un vieux soldat) qui lui rappelle qu'il est suicidaire de charger une phallange de front.
Mais Flavius est déjà loin, son cheval lancé à pleine vitesse sur le mur de lances.

Le choc est terrible mais bientôt la phallange est disloquée et le sang coule de toute part. Et l'impossible se produit, avec seulement 8 morts les cavaliers de Flavius remportent leur premier combat.

Après cette bataille Flavius est considéré comme un héros à Rome (local hero+decorated soldier), il se marria quelques jours après avec une noble romaine.
Flavius est toujours aussi fou et se croit toujours bénit des dieux mais dorénavant on commence à le croire.

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Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:31 am
par Tovi7
Suite des aventures de Flavius le Fou

Après quelques années passées à s'entrainer avec ses soldats dans les environs de Syracuse la nouvelle que Flavius attendait tomba finallement : Une flotte de la famille Julii, en guerre contre Carthage, avait demandé assistance à la maison Scipii alors qu'elle était poursuivit.
La flotte romaine n'eut pas d'autre choix que d'intervenir, d'autant qu'avec cette intervention la victoire navale fut assurée. Ainsi les Scipii étaient entrés en guerre contre Carthage.

Lorsque la Sicile fut entièrement conquise Flavius eut réuni une armée de sa composition. Son but ? Attaquer Carthage, directement. Et pour celà il s'était attaché d'une troupe hétéroclite d'archers, de cavaliers vélites, de balistes, de 3 cohortes, de chiens de guerres ET de porcs...
Tous avaient ri en le voyant réunir des dizaines de porcs mais après tout n'était il pas toujours aussi fou ?
Ou alors était-ce ce transfuge carthagénois qui lui avait insufflé quelques idées trodues.
Toujours est il que le patricien scipio le laissa mener son expédition. Espèrant secrètement qu'il disparaitrait avec son armée si peu digne de la prestance romaine.
La bataille eut lieu devant Carthage, soit environ 900 contre 900 hommes (x10 pour faire réaliste).
Flavius le fou - car c'est ainsi qu'on le nommait dorénavant - disposa sa cavalerie sur le flanc droit. Au centre droit les balistes et les archers, au ecntre gauche les cohortes et les mercenaires : une phalange, des vélites et des frondeurs. Sur la gauche...les porcs. Flavius resta en arrière avec ses chiens de guerre.

L'armée de Carthage envoya le gros de son armée sur la droite. De l'infanterie libyenne,Poeni, ibérienne et de la cavalerie. Et sur la gauche des éléphants.
Alors quele flanc droit s'éparpillait en fuyant le choc, Flavius donna l'ordre d'enflammer les porcs juste avant le choc des éléphants. Ces derniers s'enfuirent et permirent au cohortes de refermer leur emprise sur l'armée ennemie en même temps que la cavalerie revenait à la charge sous le couvert des multiples projectiles alliés.

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La bataille fut remportée et ce lieu restera à jamais dans l'histoire comme l'avènement d'une nouvelle tactique contre les éléphants. Flavius le Fou démontra une fois de plus sa valeur sur le terrain en dépit du total manque de confiance de ses troupes envers lui :D

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Carthage se rendit sans combattre,car tous ses soldats étaient tombés en brave sur le champs de bataille. Mais malgré celà Flavius les fit tous massacrer. Il participa lui même au massacre (18 000 morts) et cette fois il est considéré comme un fou furieux (dangerously mad). Sa famille a l'intention de le laisser en Afrique car nulle ne sait ce qu'il est capable de faire.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:32 am
par Tovi7
La mort de Flavius


Flavius stationnait depuis quelques années à Carthage quand il fut rejoint par son jeune neveu Lentulus le Lubrique. Ce dernier avait été envoyé en Afrique à cause de ses moeurs peu conforme à l'éthique de la famille.
Mais sur le champs de bataille il faisait des merveilles et avait pris la ville de Thapsus au sud de Carthage.
Flavius s'en alla capturer Lepcis Magna en Lybie, dont la population carthgénoise venait de se libérer de l'Egypte.
Flavius prenait un risque en attaquant cette ville, qui bien que carthagènoise était revendiquée par l'Egypte. Mais n'étant pas réputé pour ses qualité de politicien il attaqua la petite cité. Sa tactique fut simple : une fois les portes enfoncées sa cavalerie dévala dans les rues de la ville en massacrant toute l'infanterie ibère qu'elle pouvait trouver. Heureusement pour lui, son capitaine des mercenaires, Herrenius Quietus, prit en main les opérations et la victoire fut emportée.
Bien qu'il fit dévorer par ses chiens quelques soldats prisonniers, étrangement il laissa la vie sauve à la population. Celle-ci eut à souffrir de sa tyrannie et pensa à se révolter. Pourtant elle aurait du se réjouir de son sort car quelques années plus tard l'armée égyptienne revint et massacra aussi bien la garnison que la plupart des habitants. Lentulus "Victor" Scipio (nommé ainsi en raison de ses nombreuses victoires, faisant oublier son ancien qualificatif de "Lubrique") allait rester en Afrique pour repousser d'énormes armées d'invasions égyptienne et s'enferma dans Cyrene dont il brisa pas moins de 3 sièges (d'armées de + de 1000 hommes).
Quant à Flavius il poursuivit sa destinée qui était selon lui de briser la civilisation carthagènoise. Il embarqua donc avec de précieuses troupes, qui auraient du servir à la défense de l'Afrique, pour les Baléares.
Après une victoire relativement facile il réduisit la population esclavage et fit prospérer ses affaires dans le traffic d'esclave quelques années dans l'île.
Il s'adonna par ailleurs à quelques atrocités avec ses esclaves personnels dont il devait changer régulièrement.

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Mais à 64 ans, il n'avait que deux filles, et il décida de faire de Herennius Quietus, son fidèle capitaine, son héritier. Et il sentit que le temps était venu d'accomplir la destiné des dieux : écraser la dernière ville de Carthage, Corduba. Il embarqua avec son armée et sa flotte s'échoua sur une plage pour débarquer les troupes.
Le vent soufflait faiblement, le soleil brillait dans le ciel. Flavius sentait que la victoire allait bientot lui sourir. Emporté dans son enthousiasme il sauta par dessus bord avec son armure, mais il perdit pied...et se noya.

Ainsi s'acheva l'aventure de Flavius le Fou, qui n'accompplit jamais son destin.
Car les dieux sont farceurs :


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[dans la photo j'ai rajouté la map. Juste pour montrer le petit territoire amazone en Russie, en haut. Je l'ai acheté à des rebelles avec un diplomate. Elle s'est révolté plein de fois et je l'ai même racheté mais au bout du compte elle s'est calmé et j'ai une petite enclave tout la haut :) ]

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:33 am
par Tovi7
Epilogue

Après la mort de Flavius, Herrenius Quintus Scipio reprit la tête des troupes d'Espagne et captura Corduba. Par la suite il poussera sa campagne militaire glorieuse dans tout l'ouest ibérien, les tribus celtibères s'étant liguées contre Rome. De jeunes généraux viendront l'assister dans cette campagne assez facile. La seule difficulté étant le nombre assez réduit de troupes à disposition.
Car les finances servent surtout à repousser le flot de l'invasion égyptienne.
Lentulus le Puissant repousse attaque sur attaques. Mais la ville de Cyrène finira par tomber au bout du sixième siège. Les rares survivants de la garnison n'ont pas vu Lentulus mourrir et certains disent qu'il se cache dans la campagne avoisinante.

Son fils Galerius prendra la tête d'une armée de reconquête. Son objectif étant de reprendre Cyrene et de retrouver son père. Il reprendra Leptis Magna au prix de plusieurs bataille victorieuse dans lesquelles il héritera du surnom de son père. Galerius le Puissant sera rejoint par son petit frère Spurius Scipio. Tous deux ils repousseront les Egyptiens jusqu'aux portes de Cyrene. Mais Spurius mourra dans une bataille héroique dans le désert Lybien.
A l'ouest la ville de Cirta, en Numidie, est prise à l'aide d'éléphants.

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Galerius le Puissant mettra le siège devant Cyrene. Hélas une énorme armée égyptienne vient au secour de la ville et sa troupe de légionnaires d'élite est prise en tenaille. Ils seront presque tous tués au cours de la bataille mais ils remporteront la victoire. Galerius mort aux portes de la ville défendu héroiquement par son père ne verra pas les scènes de pillages et de meurtres que ses soldats feront subir à la population pourtant loyale de Cyrene; Fous de douleurs de la perte de leur chef ils attendent la mort qui marche à grand pas sous la bannière d'Egypte. Mais après des semaines d'avanies un diplomate égyptien demanda à parler au chef des soudars. Ce dernier consenti à rendre la ville et à se mettre au service du Pharaon en échange de rémunération et la vie sauve. Les héros morts auront eu la chance de ne pas vivre cette trahison.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:33 am
par Tovi7
La guerre d'Egypte


Cornelius Scipio, dit l'Avare, dirigeait dorénavant la faction depuis Carthage, la nouvelle capitale. C'était le fils ainé de Lentulus et il ne supportait plus l'idée de voir sa famille décimée dans le désert Lybien. Nero Scipio, le cadet, prenait le même chemin que ses frères et que son père en venant d'échapper de justesse à la mort. Le général Placus Scipio n'eu pas cette chance et il fut le 3ème général de valeur à mourrir devant Cyrene.
Cornelius l'Avare songea à changer de stratégie. Il regrettait que Syracuse, qui produisait les plus belles armes du monde ne soit pas exploitée à sa juste mesure. De même la campagne victorieuse de Herennius en Ibérie avait rempli les coffres d'or et les marchés d'esclaves. En récompense de tant de loyauté Cornelius en avait fait l'héritier des Scipii. Geste surtout symbolique car Herennius était plus vieux que lui et il aurait tot fait de changer d'avis lorsque son propre fils serait en âge de diriger la famille. Il ne restait plus qu'une grosse place forte gauloise en Ibérie et toute la frontière nord était tenue par les Julii.
A l'ouest de Carthage la Numidie allait bientot être soumise.

Malgré tout Cornélius l'Avare était lucide et savait faire ses comptes : l'armée et la noblesse Scipio était saignée à blanc alors que la richesse et l'armée d'Egypte progressait sans cesse (malgré un léger recul récent).
Le rapport de force allait forcemment tourner en faveur du Pharaon. Et quand son frère Nero mourrait il ne resterait plus guère de général de valeur à lui opposer.

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Par ailleurs un autre général, Tiberius Scipio, errait dans le désert avec quelques survivants, pourchassés par les égyptiens.

Cornelius prit sa décision, il leva une armée de légionnaires à Syracuse et envoya la flotte vers l'est. Tandis que les légions posaient le pied en Crète, une flotte allait récupérer Tiberius, et encore une autre débarquer un espion au coeur de l'Egypte. Tibérius conquis donc la Crète avec la nouvelle armée.
Cette bonne nouvelle allait concrétiser les plans de Cornelius. Tandis que Nero allait bâtir une ligne de fortification à la frontière Lybienne, ravitaillée en troupes par les grandes routes pavées. Tiberius allait établir une base avancée en Crète à partir de laquelle il lancerait des raids dévastateurs sur Chypre et la côte égyptienne, pillant les villes peu défendues et faisant le blocus des ports.

Les nouvelles finances allaient permettre de monter une formidable flotte et les moyens d'en finir enfin avec ces monstres nécrophiles.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:34 am
par Tovi7
La prise d'Alexandrie (-182)


Herennius Quietus "Victor" Scipio allait acuerir son titre de gloire en prenant de court l'armée des Julii à Numantia. Le gros de l'armée gauloise y était retranchée (1417 x10 hommes). Une attaque conjointe avec les 12 100 hommes des Julii et les 8 870 hommes de Herennius fut lancée.

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Après cette victoire l'intégralité de l'Ibérie devint scipio.
Au sud la Numidie tomba également, ce qui permit de lancer les armées victorieuses en renfort à l'est. Une petite expédition sera toutefois lancée vers Hibernia sous le commandement de Asinius Poetelius , un jeune général arriviste en mal de conquêtes.
Quant à Herennius il chasse désormais les derniers rebelles de Numidie.

Sur le front Lybien les choses bougent : Nero Victor Scipio reprendra Cyrene, tout en esperant ne pas finir comme son père. Mais un autre général se démarque : Vibius Scipio l'Enragé.
Il se rendit célèbre au cours d'une bataille monumentale non loin de Leptus Magna ou il repoussa une imposante armée égyptienne avec très peu de pertes.
En voici le récit :

Vibius disposa ses légions au centre et ses nombreux archers derrière. Ses éléphants mercenaires (de la campagne de Numidie, car c'est lui qui vainquit la plupart des cités numides) sur le flanc gauche et sa cavalerie à droite.
L'ennemi disposait d'un tiers de chars, un tiers d'archers et un tiers de soldats du désert.
Il chargea :
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Ils furent presque tous décimés par une pluie de flèches et les chars égyptiens s'écrasèrent contre les légions. Puis les éléphants défirent la soldatesque ennemie dans une terrible boucherie. Peu d'égyptien eurent la vie sauve ce jour la.

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Après d'autres victoires Vibius fonce à présent vers Siwa.

Mais celà n'est possible que grâce à une diversion de taille. En effet Tiberius le Colérique (appellé ainsi car il passa sa fureur d'attendre les troupes de renfort en Crète sur ses soldats lors de l'entrainement) débarqua enfin en Egypte.
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Au cours d'un siège remarquable il captura la ville d'Alexandrie et son magnifique phare. Pour passer l'envie aux égyptiens de se révolter ou au cas ou il perdrait la ville plus tard il massacra presque tous les habitants, pillant et brulant la perle de l'empire du Pharaon.
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Pour l'Egypte ce fut un coup mortel et sans doute le début de la décadence. Mais rien n'est définitif et beaucoup de troupes se dirigent vers Alexandrie.
En revanche les renforts de Syracuse sont compromis car la peste qui a fait des ravages en Sicile s'est déclarée dans la flotte. La moitié de l'équipage est décimé et l'on ne sait si les renforts arriveront... ou si ils amèneront la peste avec eux.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:35 am
par Tovi7
La chute de Pharaon -176

Les renforts menés par le capitaine Gnaeus Asconius arrivèrent enfin sur les côtes lybiennes. Hélas elles étaient dévastées par la peste, ainsi que la flotte qui rentrait d'urgence à Messana en Sicile.
Gnaeus se battit à mort contre des armées égyptiennes en patrouille dans le désert à la frontière égyptienne. Pour récompenser son courage et sa loyauté malgré la maladie Cornélius l'Avare fit de Gnaeus Asconius un général et un membre de la dynastie Scipio.
Le fidèle espion Sextus Tacitus se sacrifia en contractant la peste pour aller la répandre en Egypte.
Mais Cornélius allait bientot souffrir d'un mal beaucoup plus grave à ses yeux que la peste. Son fils Publius, le futur héritier de la dynastie, qu'il avait envoyé combattre les rebelles numides pour apprendre les rudiments de la guerre, venait de tomber, pris dans une embuscade dans les montagnes rocailleuses de Mauritanie.
C'était le seul fils de Cornelius, et ses trois filles ne pouvaient le consoler de n'avoir pas sut protéger son propre fils de l'hécatombe qui frappait les descendants de Lentulus, tous morts sur le champs de bataille. De la dynastie scipio il ne restait plus que Nero, même pas encore marrié (car toujours sur les champs de bataille) et Tiberius le Colérique qui n'aurait sans doute jamais de fils.
Nero sera sans doute le prochain patricien si Herennius meurt avant Cornelius, sinon les Scipii laisseront place à la dynastie Quietus.
Et Herennius compte bien mériter sa place dans l'histoire !

De retour d'Hispanie il fonce à travers le désert accompagné de Vibius le Cruel (ou l'Enragé). Vibius remporta encore deux bataille héroiques dans la même veine de celle de Lepcis Magna mais il subit de lourdes pertes à la troisième. Celà ne l'empêcha pas de capturer Siwa et d'en massacrer la population.
Siwa
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Au nord Tiberius tente un assaut éclair sur Memphis mais il échoue et rebrousse chemin.

Memphis
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Quant à Herennius il remporte ses derniers combats (car il a 67 ans) devant Thèbes qu'il finira par capturer. Lui aussi exterminera presque toute la population pour que jamais l'Egypte ne s'en relève.

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Herennius et Vibius rentrèrent ainsi dans l'histoire comme deux généraux légendaires. Leurs victimes se comptent par dizaines de milliers.
Herennius comme vieux capitaine des mercenaires arrivé aux plus hautes fonctions par son sens de la stratégie et la confiance de ses hommes.
Vibius avec la fureur au combat et le sens du sacrifice qui caractérisent les Scipii.

Le coeur de l'Egypte est atteint et sa chute est amorcée, rien ne pourra plus la sauver dorénavant.

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Au nord Asinius Poetelius capturera Hibernia et une ville rejoint l'empire romain dans les steppes scythes (Sakae).
L'empire des Scipii semble sauvé et établit pour des siècles encore. Mais la lignée a subit de telles pertes dans la guerre, tant de valeureux guerriers morts sans descendance qu'il pourrait finir par tomber dans les mains d'une nouvelle dynastie.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:35 am
par Tovi7
La mort d'Herennius -172


Aujourd'hui tout l'empire romain est en deuil. Le grand Herennius Quietus Scipio le Puissant vient de s'éteindre. Les quelques mois passés à Thèbes n'ont pas suffit à le reposer de ses longues marches dans le désert lybien. Et c'est en route vers Petra, ravagée par la peste à cause de l'action de l'espion Sextus, près du mont Sinaî, que Herennius trouva la mort. A 70 ans il s'est éteint tranquillement dans sa tente, dans la chaleur torride de l'été égyptien.
Ses dernières pensées avant de rejoindre le royaume de Pluton furent pour son ancien maître et ami, Flavius le Fou. L'élève avait largement été à la hauteur du maître et il fut le général de confiance et avisé que Flavius n'avait jamais été.

Mais Cornelius n'avait nullement l'intention de faire du fils de Herennius, Marcus Quietus, gouverneur compétent de Lylibée en Sicile, l'héritier des Scipii.
C'est pourquoi il désigna tout naturellement son "jeune" (47 ans et toujours célibataire) frère Nero comme héritier.
Par ailleurs les Scipii dominaient totallement le Sénat à Rome tant la conquête de l'Egypte était glorieuse en regard des pauvres conquêtes des Julii en Gaule. Et Nero était sans doute le personnage le plus important de la République.
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Mais pour l'heure Nero continuait de se faire un nom. Et seul le général Vibius Scipio le Cruel pouvait lui faire de l'ombre. Ce dernier venait recemment de prendre la ville de Memphis dans le bain de sang habituel.
Il ne s'y attardera pas, préférant aller rejoindre l'armée de Herennius en mal d'un nouveau chef.
Memphis
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Après quelques batailles acharnées dans le désert du Negev, Nero allait bientot pouvoir afficher la prise de Jerusalem à son propre palmarès.

Non loin de là, le jeune général Décius Junius, à la tête de la troisème expédition maritime, captura Chypre.
Peu avant, l'autre général prometteur,Gnaeus Asconius , commandant de l'armée maudite, la pestiférée, avait été massacré avec ses hommes par une des multiples armées égyptiennes.
Quant à Tiberius le Furieux, il resterait à Alexandrie pour en faire la nouvelle base logistique de l'Egypte. C'est à Alexandrie que transiteront les renforts et que seront levées de nouvelles recrues. Au détriment de la Crète qui est momentanément délaissée mais qui reste néanmoins un port stratégique pour surveiller la Grèce des Brutii.

Quant à l'Egypte, elle agonise et joue ses dernières cartes. En réalité ses dernières troupes n'ont aucune chance contre les armées de Vibius et Nero et tout le proche-orient n'attend plus que d'être saisit par le plus ambitieux.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:36 am
par Tovi7
L'avènement de Neron le Puissant

En - 170 Cornelius Scipio meurt dans l'indifférence générale. En effet, depuis la mort de son fils tous les regards étaient désormais tournés vers son frère Nero. Désormais il dirige la maison Scipio et la place de grand Pontife à Rome, bien qu'il réside dans Jerusalem.

La prise de Jerusalem ne fut pas une partie de plaisir. Bien retranchés derrières leurs imposantes murailles les égyptiens opposèrent une résistance farouche.
Une grande tour de siège fut construite et de terribles combats eurent lieu sur les remparts.

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A côté une brèche fut ouverte et la cavalerie romaine et les mercenaires s'y engouffrèrent.

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Mais contrairement à l'usage durant cette campagne d'Egypte, Nero épargna la population et se contenta de la réduire en esclavage. Il était désormais inutile de mettre ces populations à genoux puisqu'il était improbable que les égyptiens reviennent un jour. De plus, une grande concentration de légions dans le secteur allait permettre de pousser la conquête plus en avant.

La popularité de Nero était à son Zenith à Rome, et la Plebe l'acclama en triomphateur.

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Au sud , Vibius menait les batailles titanesque dont il avait l'habitude. Il défit encore l'armée d'Egypte devant Petra et captura la ville (mise en esclavage également).
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Decius Junius débarqua à Tarsus qu'il conquit sans perdre de temps.

Tarsus
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Tel un ras de marée les légions romaines marchaient sur les débris de l'empire égyptien. Et devant les ruines encore fumantes Neron se demandait si il ne serait pas temps de se tourner vers Rome. En attendant il envoya ses nouvelles cohortes de cavalerie prétoriennes à Capoue avec les généraux Galérius Quietus (le fils de Herennius Quietus, nommé Galerius en l'honneure de Galerius Scipio) et le général Herennius Scipio (en l'honneur d'Herennius Quietus). Ces deux généraux symbolisaient l'union des Scipii et seraient parfaits pour les projets que nourrissait Nero.

Vibius le Cruel s'éteindra en - 168, à l'âge de 65 ans dans la ville de Petra. Il restera dans la mémoire des romains comme le véritable conquérant de l'Egypte et de la Numidie, comme un pur guerrier et meneur d'homme Scipio et comme un terrible boucher qui aura massacré une bonne partie de la population et de l'armée égyptienne. La route de Lybie et d'Egypte est couverte de stèles en mémoire de ses batailles héroiques.

Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:36 am
par Tovi7
La révolte des Amazones -166


Neron continua sur sa lancée jusqu'à Damas puis Palmyre. Bien que possèdant de puissantes murailles ces riches villes égyptiennes tombèrent en esclavage l'une après l'autre.

Damas
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Puis Nero s'établit quelques temps à Palmyre pour enfin se marrier, à 49 ans, avec Dryantilla, une judéenne de 31 ans rencontrée à Jerusalem. Nul doute que si un fils nait de cette union il sera l'héritier des Scipii !

Pendant ce temps Decius Junius tenait le siège d'Antioche, aussi bien sur terre que sur mer. Il ne restait plus guère d'armées égyptienne dans la région, mais ils ne devaient toutefois pas baisser la garde.

Egypte et factions romaines : puissance militaire
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Mais d'autres affaires intéressantes se déroulaient dans les contrées nordiques.
La quatrième expédition maritime croisait en mer Noire pour une destination encore inconnue. A l'ouest la guerre était déclarée avec les tribus bretonnes, déjà la flotte romaine (frappée de la peste) leur avait infligé de lourdes pertes. Un débarquement serait bientôt envisageable.
Mais la surprise provint de l'Hyperborée. Depuis de nombreuses années déjà ces tribus avaient pour la plupart prêté allégeance volontairement à Rome non sans quelques réticences et rebellions. Mais cette fois une étrange tribu menée par des femmes guerrières montées sur des chars avait littéralement massacré les partisans de Rome.

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Une guerrilla entre tribus s'installa et les Amazones furent pourchassées, violées et tuées. Mais la province n'était pas pour autant retournée au calme. Et le souvenir de ces guerrières mi-humaines mi-déesses allait encore hanter les nuits de nos virils romains.

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Posté : jeu. oct. 21, 2004 10:37 am
par Tovi7
Acte I : Les derniers jours de la République

Les choses empiraient (! :p ). La révolte des Amazones ne semblait pas terminée.
Au contraire, leur massacre avait soulevé toutes les autres tribus et de véritables hordes de ces guerrières impitoyables avaient exterminés les derniers fidèles de Rome en Hyperborée.
La province était perdue pour longtemps.

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Mais le pire allait advenir. Bien que les Scipii occupassent une position prédominante au Sénat, les pontifes de Rome, des Julii et des Brutii semblaient de plus en plus inquiets de la gloire de la maison Scipion.
Ils n'apprèciaient tout particulièrement pas les nouveaux camps militaires de gardes praetoriens au sud de Rome. Et le marriage de Nero faisait planer la menace d'une dynastie impériale.
C'est pourquoi ils se liguèrent et demandèrent à Nero de se suicider en signe d'allégence de la maison Scipio à la République.

Nero, qui venait de fêter son marriage, eut du mal à croire la nature du message qu'il venait de recevoir de Rome. Autant dire qu'un tel ultimatum était totallement inacceptable. Mais le sénat avait devancé ses plans.
Galérius Quietus et Herennius Scipio n'avaient pas encore reçu suffisament de renforts et leur position en Italie était délicate.
Il envoya malgré tout l'ordre à Galerius de marcher sur Rome.
Celui-ci rencontra l'armée du Sénat en chemin qui livra une bataille honorable... et définitive. Rome se livra sans se battre et l'armée des Scipii fut acclamée par la Plebe au nom de " Vive l'Empereur Neron !"
La République avait vécue et un empire allait naitre.
Mais celà ne se ferait pas sans mal, car les Brutii et les Julii n'allaient pas laisser les choses se dérouler ainsi et la guerre civile éclata en - 165.
Ce fut sur les mers que les choses se déroulèrent tout dabord. La quatrième expédition de mer Noire fut pratiquement anéantie mais le général Julianus Acilius eut le temps de débarquer. Il traversa l'Asie mineure jusqu'en Cappadoce ou il mit le siège à la cité de Mazaka.
En Hispanie le général Sextus Ammonius bloqua le passage aux armées Julii dans les pyrénées en bloquant les vallées par des positions fortifiées. Dès que Corduba lui aura envoyé suffisement de renforts il pourra lancer ue offensive en Gaule.

Asinius Poetelius reçu l'ordre quant à lui de soumettre l'île de Bretagne pour lancer des raids vers la Gaule. Il débarqua donc sur les côtes bretonnes et captura Deva. Mais les tribus se révoltèrent et il dut quitter la ville en catastrophe. Il passa l'hiver dans les bois nordiques et remporta une glorieuse victoire avant de s'éteindre, terrassé par la maladie et le froid. Ce dernier acte de bravoure permit à ses troupes de rentrer à Deva ou ils brulèrent la dépouille de leur général en même temps que la population de la ville.
Ceci calma les tribus bretonnes de la région mais déjà d'autres accouraient en renforts. Cette malheureuse expédition ne semble pas avoir beaucoup d'avenir.

Quant à Nero il accelera le rythme des conquêtes des dernières cités égyptiennes.

Ce fut tout dabord Antioche qui tomba grâce au général Decius Junius.

Antioche
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Puis la ville de Bostra, qui offrit une farouche résistance au général Titus Annius, qui avait repris l'armée de Vibius le Cruel.
Ce fut sans doute le siège le plus difficile de toute la campagne.
Bostra
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Puis Dumatha, en Arabie, se rendit sans combattre après un long siège.
Seule la ville de Sidon sur la côte offrait une résistance importante.
Au même moment Tiberius le Furieux s'éteignit, ce qui faisait de Nero un des rares généraux encore vivant de la campagne d'Egypte.
Mais la conquête de l'Egypte ne fut en réalité que l'évènement qui fera de lui l'empereur du monde connu...
Pour l'heure il rencontre une certaine résistance à Hatra en Syrie, dernière ville avant d'atteindre la Séleucie, aux confins de l'ancien empire égyptien.
Après quoi ses légions d'élite s'en retourneront en Italie.

A Rome, Galerius se prend des airs de grandeurs. Il joue à l'empereur sans en avoir le titre et déjà on le surnomme Galerius le Fou.
A force d'entendre les histoires de Flavius le Fou racontées par son père il a dut en avoir prit les traits. Les augures présagent qu'il aura largement l'occasion de démontrer sa valeur au combat dans le futur.
Son compagnon Herennius ne perd pas de temps et livre les premiers combats contre les Brutii.
Ce qui lui permet de capturer la vile de Croton en faisant une simple brèche dans la muraille et en lançant sa garde prétorienne dans la cité.

Croton
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Le general Marcellus Paterculus débarqua avec les renforts pour leur preter main forte. Il repoussa une importante armée Brutii en marche vers Rome.
Ces maudits Brutii tentèrent de s'approcher de Galerius pour le corrompre ou le subjuguer comme ils le firent pour les tribus de Domus (Russie). Mais le complot fut démasqué et leur agent assassiné.

Sur les mers la guerre fait rage et semble tourner en la faveur de l'Empire autour de la Sicile.

Ainsi s'achève le premier acte. Nero Scipio est proclamé empereur avec l'appui de la plebe de Rome et la guerre civile entre romain débute alors que s'achève à peine la conquête des provinces egyptiennes.
A Rome, on fête l'annonce de la naissance d'Augustus Scipio, fils de Neron, et futur héritier de l'Empire romain.

-162
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Posté : jeu. oct. 21, 2004 12:02 pm
par aheuc
Enfin un AAR sur RTW. Du tres beau boulot félicitation :ok:
On attend le suite avec impatience, surtout que ça à l'air d'etre une belle famille de psychopathe ces Scipio :lol:

Posté : jeu. oct. 21, 2004 12:19 pm
par jmlo
Et bé quel boulot ! :shock: Bravo :10/10:

Marrant les cochons emflammés et les amazomes c'est historique ça ! ? :lolmdr:

Posté : jeu. oct. 21, 2004 12:41 pm
par aheuc
les cochons enflammés oui les romains s'en sont servis au mons une fois, contre les éléphants de Pyhrrus.

Par contre les amazones :hallu: sont vraiment dans le jeu ou tu as rajouter un mod ?

Posté : jeu. oct. 21, 2004 4:03 pm
par Tovi7
Aucun Mod....

Posté : lun. nov. 01, 2004 12:14 pm
par Tovi7
Acte II : Le dernier Pharaon

Neron décida qu'il était temps d'en finir sur le front de l'Est. Ce fût Decius Junius qui mit un terme au règne des Pharaons. Alors qu'il assiègeait Sidon, le Pharaon tenta une sortie manquée au sud de la ville. Decius arriva par le nord pour porter le coup de grâce.

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La garde du pharaon se battit avec férocité

Sidon
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Mais il finit par être passé au fil du glaive par nos valeureux romains.

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Décapité,les restes l'empire égyptien se désagregèrent. Sidon fut réduite en esclavage, tandis que les syriens de Hatra prenaient le pouvoir dans la ville assiégée.
Nero ne les laissa pas savourer leur courte indépendance et mis rapidement un terme au siège. Les syriens furent impuissants face aux légions aguérries de Nero.

Hatra
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Mais de mauvaises nouvelles allaient lui parvenir avant qu'il ait eu le temps de savourer cette victoire totale sur l'Egypte. La petite troupe de cavaliers sarmate du nord fut anéantie par une forte armée brutii. Toutes les provinces du nord-est étaient définitivement perdues. Il ne restait plus qu'à prier que les Amazones résistent aux Brutii.
A Tingi (Tanger) des gladiateurs se révoltèrent et mobilisèrent des esclaves paysans dans toute la région. Leur chef est le célèbre gladiateur Bodashtart.
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Ils massacrèrent la garnison locale et prirent le contrôle de toute la Mauritanie.
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Manius Poetilius, le gouverneur de Cirta, accouru immédiatement vers la province rebelle avec seulement une petite troupe de cavaliers. En route il recruta des mercenaires (cavaliers et frondeurs). Il pourchassa les rebelles dans les plaines et finit par tuer Bodashtart. Mais Tingi résiste toujours.


Du côté de l'orient, les troupes refluent vers Alexandrie pour embarquer vers la Crète. Nero veut se tourner vers le coeur des provinces Brutii, la Grèce.
Car les Brutii affluent de plus en plus nombreux vers la péninsule italienne. Une armée importante fait le siège de Capoua. Marcellus Paterculus, qui venait de se retrancher dans la ville tenta une sortie désespérée avec ses légions et ses quelques cavaliers prétoriens. Le combat fut bref mais rude, et les Brutii furent vaincus sans trop de pertes grâce à une manoeuvre d'encerclement : les légions sortirent par le sud de la ville et la cavalerie par le nord. Marcellus sauva la cité, ancienne capitale des Scipii.

Capoue
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Le général Julianus Acilius, faisait le siège de Mazaka. Mais une puissante armée grecque s'approchait. En effet les Grecs s'étendaient de plus en plus en Asie mineure et ils lorgnaient sur la Cappadoce depuis un moment. C'est pourquoi Julianus les prit de vitesse et lança l'assaut. La nombreuse garnison offrit une vaillante résistance et les pertes romaines furent nombreuses.

Mazaka

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Pour plus de sécurité, et pour venger les morts romains, la population fut massacrée. Mais la prise de la cité eut le don d'irriter les Grecs. L'année suivante ils mirent le siège devant la ville... les Grecs rejoignaient la coalition romaine.
Les troupes remontèrent vers le nord et Nero quitta Hatra pour aller chatier les grecs.

Un peu plus à l'ouest la ville de Séleucie tomba entre les mains de Titus Anius.
Après avoir admiré les magnifiques jardins suspendus, la ville fut pillée de fond en comble pour renflouer les caisses et pacifier durablement cette lointaine province.

Séleucie (et carte du monde)
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En Italie Herennius Scipio fit le siège de Tarentum. Il ne croyait guère en ses chances de victoires car il ne disposait que de quelques cavaliers prétoriens alors que les Brutii comptaient sur une forte garnison de légionnaires. Ils eurent tôt fait de tenter une sortie pour déloger Herennius.
Mais ses cavaliers firent des ravages dans les rangs des légions qui se replièrent dans la ville après de lourdes pertes. Malheureusement pour eux une petite unité de prétoriens les avaient suivit et lancèrent une chasse impitoyable dans les rues de Tarentum.

Tarentum
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Finallement ils mirent la ville à sac et remportèrent la victoire quasiment à eux seuls. Ils furent largement récompensé lors de la répartition du butin.
Grâce à cette victoire impromptue tout le sud de l'Italie était dorénavant Scipii. ce qui allait grandement en faciliter la défense.

En cette année - 160, les choses ont peu évoluées en Italie (à part la capture de Tarentum), les Julii lancent une attaque sur les fortifications d'Hispanie. Si ils passent toute l'Ibérie leur est offerte.
Tout le nord-est est perdu et la mauritanie est toujours en révolte.
Les Grecs sont désormais de la partie...et dans le mauvais camp. De plus ils disposent d'une puissante armée, en particulier en Crète. Ils font déjà le siège de Tarsus et de Mazaka.
Mais tout le riche orient est à présent pacifié et les légions aguérries vont pouvoir repartir vers l'ouest.

Posté : lun. nov. 01, 2004 12:14 pm
par Tovi7
Acte III : La croisée des chemins


Les Grecs ne devaient pas être considérés à la légère. Ils commencèrent par envoyer deux armées coup sur coup sur Mazaka.

Armée type grecque
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A chaque fois une sortie fut tentée pour repousser l'envahisseur. D'autant que les murailles étaient en ruine.
La bataille fit rage et peu de Grecs purent raconter leur échec à leur roi.

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Un peu plus à l'est, Nero chassait les Grecs dans les montagnes d'Armenie, securisant la région en remportant victoires sur victoires et en y installant des tours de guet.

Près d'Alexandrie Marcellus Poetilius, un petit fils de Vibius le Cruel, embarquait dans la première flotte (composée de marins très expérimentés, sans doute la meilleure flotte du monde) en direction de la Crète. Le voyage serait perrilleux, une véritable armada Brutii et Grecque barrait le passage.

Quant aux Julii ils se décidèrent à passer à l'attaque. Tout dabord par un assaut massif et meurtrier sur les forts des pyrénées, défendus par Sextus Ammonius.

Fort Sextus
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Les légions julii infligèrent de grosses pertes mais ne passèrent pas. En revanche une autre armée trouva un passage par le nord. Ce qui ne changeait pas grand chose car un second assaut aurait sans doute réussit.
Ainsi, l'Ibérie, déjà au bord de la révolte généralisée, risquait maintenant de tomber aux mains des Julii.
Mais rien n'était joué et la puissante cité de Corduba pouvait encore fournir des troupes fraiches.

De l'autre côté des colonnes d'Hercules, Manius Poetilius rentra dans Tingi, fit lapider le chef rebelle et dispersa les esclaves au quatres coins de l'Empire.


En Italie, et plus précisement en Umbrie, la guerre civile passa à la vitesse supérieure. L'armée du sud, menée par Marcellus Platorius, remonta à la rencontre des forces d'invasion républicaines. Marcellus eut dabord à faire face à une forte concentration Brutii.

- 159
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Puis il rencontra deux armées Julii de taille similaire. A chaque fois il employa la même tactique : il positionna ses légions en une seule ligne en formation de la tortue pour se protéger des flèches ennemies (surtout les Julii). De chaque côté deux formations de 3 cohortes de cavalerie praétorienne. Le tout positionné en haut d'une petite colline.

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Lorsque l'ennemi attaque les légions reprennent leur formation en ligne et lancent leurs pilum. Ces premières volées refrodissent l'ardeur de l'ennemi qui voit en plus ses arrières attaquées par la cavalerie.
Puis les légions chargent dans une manoeuvre d'encerclement pour le massacre final.

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Marcellus Platorius "Le Puissant" remporta ses lauriers et sa place parmis les grands généraux Scipii. Il démontrait également que la famille Scipii était loin d'être morte et décadente. Au contraire, elle semblait pleine de vigueur sous la tutelle de l'Empereur Neron. De nombreux jeunes gouverneurs partaient prendre leurs fonctions dans les villes d'Egypte et d'Orient.

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Quant à l'autre Marcellus Poetilius (le frère de Manius à Tingi), sa flotte subit de lourdes pertes après nombres d'attaques sur les mers. Mais il réussit in extremis à débarquer en Crète. La petite garnison sur place tenait Kydonia mais toute l'île était alors ravagée et pillée par les Grecs. A peine débarqué Marcellus Poetilius livra bataille.

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A Alexandrie on murmurait beaucoup sur le compte Marcellus Poetilius. Des rumeurs couraient sur sa santé mentale. Quelques marins témoignèrent même l'avoir vu nu le corps couvert de peinture une nuit sur le pont, mais peu y croyaient vraiment. Le jour de la bataille cependant les doutes ne furent plus permis lorsqu'il déclara cette phrase mémorable :
" Ils [les Grecs] ont le peuple de la lune avec eux, mais nous avons de plus joli casques". Depuis on le nomme Marcellus le Bon à Enfermer.
Ce qui ne l'empecha pas de remporter la victoire en arrosant les hoplites grecs de flèches et de projectiles enflammés, dont l'un d'entre eux carbonisa le général adverse.

Crète
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En - 158, Decius Junius le Puissant (ce titre désignait désormais les plus glorieux généraux), lança l'offensive en Galatia contre les Grecs. Après une belle victoire, ou il employa une tactique similaire que Marcellus le Fou (pluie de flèches) il partit mettre le siège devant Ancyra.

cours forest
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Non loin, une troisème armée grecque allait mettre le siège à Mazaka mais à peine la garnison esquissa une sortie qu'ils s'enfuirent comme des femmes. Peut être commencent ils à craindre de se faire massacrer, ce qui serait normal étant donné la supériorité tactique romaine.

Toujours est il que l'Asie mineure est en voie de pacification. En Assyrie le général Titus Amnius pacifie la région et fait la chasse aux brigands.
La Bretagne est calme et la Mauritanie matée. Les forces d'invasion romaines ont été brutalement stopées en Umbrie. Seule l'Iberie donne des signes d'inquiétude.
A ce moment de la guerre civile le vent semble tourner en la faveur de l'empire. Les finances sont au beau fixe, la flotte commence à dominer la Mare Nostrum et l'armée d'Italie est enfin efficace et organisée. Les troupes sont envoyées régulièrement à Rome pour être reformées et aucune armée Brutii ou Julii ne semble pouvoir abattre ces troupes d'élites (cohortes et cavalerie prétoriennes).

L'Empire contre attaque !

Posté : lun. nov. 01, 2004 12:15 pm
par Tovi7
Acte IV : Alta sedent civilis vulnera dextrae

Les légions Julii et Brutii continuaient d'affluer en Umbrie. Marcellus Platorius Victor repoussa une attaque puis il mit le siège devant Ariminum après avoir défait une seconde armée.

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De son côté Marcellus le Bon à enfermer finissait de nettoyer la Crète des armées grecques.
Une armée grecque tenta de briser le siège d'Ancyra...en vain. Les phalanges furent laminés sous une pluie de flèches par Decius Junius.

Bataille d'Ancyra

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Le troisième Marcellus (Patercullus), s'éteignit dans Capoue, la ville qu'il avait sauvé.

L'affaire du temple de Deva : Depuis quelques années la ville de Deva, en Bretagne, était pacifiée. Les soldats romain présent dans la région y avaient fait construire un Temple en l'honneur du dieu Saturne. Par la même occasion ils avaient interdit tout autre culte celte. La population locale avait plus ou moins finit par accepter la présence du temple. Mais les druides firent appel aux tribus voisines. Ils les exhortèrent à intervenir en faveur des dieux celtes. Et celà signifiait le massacre des romains et la destruction du temple de saturne.

Temple de Deva

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Les armées bretonnes firent marche vers Deva et livrèrent bataille. Pendant un moment le combat fut indécis puis la cavalerie romaine, après s'être débarassée des frondeurs bretons, pris les guerriers en tenaille et remporta la victoire.

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Une belle leçon pour ces adorateurs de démons !
Le gouverneur de la région, Placus Galienus, tenta de parlementer avec les bretons pour un cesser-le-feu, mais les barbares refusèrent. Ne pouvant lancer de contre attaque la situation resta au status quo.

Peu après cet épisode, Ariminum tomba, une partie de la population fut mise en esclavage. Ce qui choqua un peu les romains scipii, car il s'agissait de citoyens romains. Mais la réputation de Marcellus le Puissant fit taire les contestataires.

Ariminum
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En orient, au même moment Ancyra tomba au terme d'une défense acharnée. Mais cette fois la population grecque fut massacrée pour le prix des morts romains, la ville pillée. Le butin permit de lever une nouvelle flotte sur toute la côte judéene. Decius Junius fut surnommé "le chef d'infanterie" car il était un des rares généraux à ne pas utiliser de cavalerie.


Ancyra

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En -156,Titus Anius se lança vers Suse, qu'il réduisit en esclavage après un rapide assaut.

- 156
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En Ibérie une armée Julii s'était infiltrée et était poursuivit depuis plusieurs mois par Sextus Amonius. Il l'intercepta dans une foret avec une petite troupe. Ses archers furent décimés mais il remporta la victoire. L'Hispanie était de nouveau sécurisée.

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Mais un problème surgissait au proche orient. Une partie des légions étaient parti vers Alexandrie, une autre loin vers l'Est, et la majeure partie au nord contre les Grecs. Peu de gouverneurs scipii étaient en place et les populations commençaient à se rebeller.Beaucoup se souvenaient encore des leurs réduits en esclavage au massacrés par les Romains. Des émeutes éclatèrent à Tarsus et Jerusalem donnait de graves signes d'inquiétude. Nero ne s'en souciait pas, il avait d'autres priorité , notamment le siège de Nicomedie qui prometteait d'être long en raison de la peste qui ravageait la ville. Hors de question d'y entrer sans risquer d'être infecté. En Italie Tarentum fut également frappée par la peste.

Quelques mois après les émeutes de Tarsus une rebellion importante éclata à Jerusalem menée par de nombreux gladiateurs. La garnison de la ville se retira et fut rejointe par quelques troupes en renfort.

En Italie, Ariminum dut repousser deux importantes armées Brutii coup sur coup. La même stratégie fut employée : sortie des légionnaires de front et une armée de cavalerie qui contourne l'ennemi par la gauche.


Ariminum

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De son côté Herennius Scipio tenta le siège d'Aretium. Il lança un assaut qui échoua car la tour de siège fut incendiée. Une sape ouvrit une brèche mais les légions qui s'y engouffrèrent furent décimées par les flèches ennemies. Une autre brèche fut percée à coup de catapulte. Une fois encore les légionnaires refluèrent après de lourdes pertes. Finallement Herennius leva le siège pour reformer son armée.

Arretium
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Dans la fureur des combats l'Empire avançait ses pions, lentement mais surement.
Sur les mers la bataille aussi fait rage contre les Julii entre Carthage et la Sicile, contre les Brutii et les Grecs en Crète. Une armée de renfort y débarqua après de rudes combats navals.

Posté : mer. nov. 03, 2004 10:14 pm
par aheuc
Bravo, toujours aussi passionnant à suivre ton AAR :)
Plus le dénouement approche et plus les combats deviennent épiques, on dirait !

:?: Question : apparament tu a choisi une taille d'unité grande dans les options, est-ce que ça influe beaucoup dans le jeu (Epuisement rapide du Manpower des villes) ?

Posté : dim. nov. 07, 2004 1:28 pm
par Tovi7
(non, le manpower n'est pas un vrai problème)


Acte V : La marche vers la victoire




Ainsi, après sa défaite devant Arretium, Herrenius Scipio se rendit à Rome pour reformer son armée.En chemin il rencontra deux armées Julii.

1ere armée
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2eme armée
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Eprouvé après tant de combats il entra enfin à Rome.
Il profita de ces quelques mois de repos dans la douceur du Latium et les bains romains, pour célébrer son marriage en grande pompes.

Bains romains du palais.
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Neron fut ravi de ce marriage, la lignée Scipio se perpétuait. En cadeau de marriage il fit de Herrenius l'héritier officiel de l'empire en attendant la majorité d'Augustus son fils.
Mais non loin de là, au palais, Galérius Quietus "le fou", gouverneur de Rome, nourrissait de la rancoeur vis à vis de son ancien compagnon. De plus celui-ci mettait de plus en plus son nez dans ses petites affaires louches et sa gestion désastreuse de la ville.
Il ne cessait donc de railler Herrenius sur son incompétence militaire lors de sa défaite d'Arretium. Excédé Herrenius le mit au défi de faire mieux que lui, tout en le traitant d'ivrogne au passage (mais se gardant bien de le traiter de fou, ses réaction étant trop imprévisibles). Il lui confia donc le commandement de son armée et Galerius accepta.
C'est ainsi que Herrenius se retrouva gouverneur de Rome (pour le plus grand bonheur de la plèbe), nourrissant le secret espoir que Galerius trouve la mort au combat.

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Lors d'une première escarmouche il démontra certaines qualités de tacticien mais les hommes d'Herrenius furent surpris de l'entendre dire : " Les vainqueurs seront mes chéris, à eux la soie et la dentelle !". Ce qui éveilla en eux une certaine crainte...


Au proche-orient les choses tournaient mal. La ville de Tarsus s'était soulevé après que des esclaves rebelles judéens y aient semé la seddition. Decius Junius accoura avec sa fameuse infanterie pour reprendre la cité. Il se trouvait alors en Asie mineure et la région était peu sure en raison des armées grecques en maraude. Un convoi d'armes de sièges seulement défendu par des archers fut dailleurs intercepté alors qu'il faisait route vers Nicomedie. Le raid grec fut repoussé mais le matériel était unitilisable.

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Pour contrer les nombreux raids de Grecs sur Mazaka un fort fut construit au nord de la ville.

Du côté de Jerusalem les troupes se reformaient sous le commandement de Neron Ammonius.

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Une bataille eut enfin lieu en Judée. Quelques hommes se démarquèrent particulièrement au cours de cette bataille, à 36 ils tuèrent à eux seuls 201 gladiateurs rebelles. Il s'agit des Arcanii, une société secrète qui tenait le pouvoir à Jerusalem et qui en avait été expulsé par la rebellion. Ils tenaient enfin l'occasion de se venger et de reprendre leur place dans la grande cité. Leur détermination était telle qu'ils remportèrent la bataille quasiment à eux seuls.

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Jerusalem fut reprise lors d'une deuxième bataille. Mais la région était toujours agitée, notemment à Sidon et Damas. Les nouveaux gouverneurs allaient y mettre bon ordre.


De son côté, en Venetia, Marcellus le Puissant n'allait pas s'arreter en si bon chemin. Il vainquit une enième armée brutii et mit le siège devant Patavium (au même moment Galerius arrivait devant Arretium).

Bataille de venetia
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Rapidement il se lança à l'assaut de Patavium, mais les choses allaient se compliquer. Le tunnel de sape fut détruit et tout reposait sur la réussite de la tour de siège (car il manquait d'onagres). Sur les remparts la bataille fut rude et Cnaeus Brutus, le général ennemi, lui donnait le change.

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Finallement les portes de la cité furent ouvertes et la cavalerie prétorienne s'y engouffra. Ce jour là les pertes furent terrible, presque la moitié des hommes furent tués.

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Une fois la ville prise il s'empressa de recruter des troupes parmis la population locale pour reformer ses troupes car une autre armée brutii approchait.
De plus en plus les romains brutii étaient appelés les greco-romains (ou l'empire romain d'orient) en raison de leur amitié avec les Grecs mais surtout parceque depuis quelques années ils ne possèdaient plus que des villes grecques, et leurs armées n'étaient composées que de greco-romains, formant de plus en plus une culture différente de la péninsule italienne.
Pour l'heure ils goutèrent à l'une de leur plus humiliante défaite devant les imposants murs de Patavium. Pris en tenaille, ils furent taillés en pièce, ce fut une véritable boucherie. Et Marcellus le Puissant commençait à entrer dans la légende des grands généraux Scipii.

Patavium
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Galerius le Fou allait lui aussi avoir l'occasion d'inscrire son nom autrement que dans l'infamie des orgies romaines. Il se lança à l'assaut d'Arretium avec une stratégie parfaite. Les tours des murailles furent neutralisés à la catapulte, puis la tour de siège déversa les légions sur les murs pour y faire le ménage. Une brèche fut creusée dans le mur et la cavalerie d'élite (formée par Herrenius)s'engouffra dans la brèche.

Arretium
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Enfin, la cavalerie prit le reste de l'armée Julii en tenaille au centre de la cité. Arretium tombait enfin et Galerius le fou en retirait toute la gloire. A Rome, Herrenius se félicita de savoir Galerius bloqué pour un moment dans Arretium.

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A l'Est Decius Junius monta tranquillement sur les murs de Tarsus à l'aide d'échelles, ce qui lui permit de reprendre la ville sans en abimer les murs. En revanche il dispersa la moitié de la population à travers l'Empire.

Tarsus
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En -154 la péninsule italienne était en passe d'être totallement conquise et l'orient était pacifié. La flotte scipii semblait enfin prendre le dessus sur les mers mais l'île de Crète était toujours difficilement accessible. Pourtant une importante armée y stationnait, attendant de se lancer à l'assaut de la Grèce.

-154
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Posté : lun. nov. 08, 2004 4:23 pm
par Tovi7
Acte VI : Le triomphe de l'empereur Neron


Marcellus Platorius le Puissant, accomplissait son devoir de bon général romain. Enfermé dans Patavium, en Venetia, il repoussait attaques sur attaques. Mais qui pourrait vaincre cet extraordinaire homme de guerre ?

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De son côté Herennius Scipio quittait Rome avec quelques hommes, direction : la frontière nord. Il ne voulait pas être ridiculisé toute sa vie durant par ce fou de Galérius. Il lui rendit donc une petite visite à Arretium. La réunion fut assez glaciale et Galerius ne manqua pas de narrer en détail avec quel brio il captura Arretium. Enfin, quand Galerius se lassa et qu'il retourna à ses orgies d'ivrogne, Herennius profita de la nuit pour réunir ses fidèles soldats et quitter la ville. Il laissa donc Galerius avec une petite garnison car il avait besoin de ses braves légionnaires pour prendre Ségeste en Ligurie, et personne ne serait de trop dans cette aventure.
Quelques jours plus tard ils arrivèrent devant Ségeste.

Arretium
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Quant à Rome c'est le gouverneur Sextus Casenius qui la reprit en main. Il arrivait directement de Capoue, qu'il avait fuit en raison d'une terrible peste.

L'Orient donnait toujours des signes d'inquiétude, Antioche menaçait de se révolter et des émeutes éclatèrent à Tarse.

L'Ibérie était toujours aussi fragile. En Gallecie des rebelles massacrèrent une patrouille romaine (qui se défendit vaillament) et des Julii s'infiltraient par le nord des Pyrénées.

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En revanche l'armée de Crète menée par Marcellus le Bon à enfermer put enfin embarquer pour la Grèce. Malgré d'importante flotte greco-romaines il mit pied à terre et encercla la cité de Sparte.

Pendant ce temps là, Patavium subissait une nouvelle attaque. Seul fait notable, cette fois ce fut l'infanterie seule qui mit en déroute l'ennemi.

Patavium
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Les Brutii se consolèrent de cette nouvelle catastrophe en prenant définitivement le contrôle du pays Goth et en matant la révolte amazone d'Hyperborée.

Cette année là il y eu encore deux batailles d'importance :
La bataille devant Segeste, sous le commandement du général Herennius Scipio et la bataille menée par l'infanterie de Decius Junius contre les mercenaires du grec Dmetor.
Il est vrai que l'armée grecque avait été saignée à blanc mais qu'ils disposaient encore d'une fortune colossale ( :) ) .

Bataille de Segeste
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Dmetor et ses mercenaires
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Dmetor prit la fuite après quelques pertes puis fut vaincu une seconde fois devant Sardes. Decius poursuivit sa pression dans la province en assiégeant Sardes.

L'année suivante Herennius captura Segeste sans trop de difficulté.

Segeste
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Neron de son côté mettait un terme au siège de Nicomédie. Il massacra la population et pilla la cité déjà fortement éprouvée par les épidémies. Le royaume grec fut coupé en deux.

Nicomedie
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Mais une armée grecque approchait deja de la ville. Neron sortit avec sa cavalerie, composée d'éléments provenant de tout l'empire : Elephants de la campagne de Numidie, Dromadaires arabes, cavaliers sarmates, et bien entendu les fidèles romains.

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Les phalanges grecques prisent en étau avec l'infanterie romaine fuyèrent assez rapidement. La cavalerie se lança à leur poursuite et un groupe d' hoplites fit brusquement volte face. Les cavaliers sarmates et les éléphants s'écrasèrent sur leurs lourdes piques. Malgré ces pertes imprévues la bataille fut gagnée, et si les cavaliers sarmates furent exterminés il restait encore la moitié des éléphants.

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Passablement irrité par ces pertes, Nero envoya à Marcellus Platorius l'ordre de faire marche immédiatement sur Mediolanum. Cette cité était la dernière possession des Julii en Italie, sa capture serait hautement symbolique...

Marcellus prit ses meilleurs hommes plus quelques troupes envoyées par Herennius. Il ne prit pas le temps de préparer un long siège car l'empereur avait bien pris soin de préciser l'urgence de cette capture. Hélas les quelques onagres ne purent que faire une simple brèche dans les murs. Les légions de Marcellus s'y engouffrèrent mais la résistance des Julii fut acharnée. Les troupes de Marcellus tinrent toutefois une partie des murailles et de la ville durant tout l'hiver.

Mediolanum
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La situation resta figée quelques mois puis Marcellus reprit l'offensive en lançant toute sa cavalerie à l'assaut. Telle la marée des mers nordiques les chevaux se répandaient dans les rues de Mediolanum. La vile fut prise au printemps.

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Cette chevauchée épique marqua la fin de la présence Julii en Italie. Désormais ils n'étaient plus considérés comme de vrais romains. Ils formèrent une nouvelle nation : les Gallo-romains. Si la culture celte avait en partie disparue de leurs terres leur apparence physique et leurs origines n'avaient plus rien d'italiennes.
Tous les romains reconnaissaient la domination des Scipii et l'Empereur Neron. La capitale fut déplacée de Carthage à Rome (bien que la ville la plus peuplée soit Alexandrie avec 47 800 habitants).

Les Bretons ne seront jamais un vrai menace et les riches grecs une proie facile pour les armées d'élite de Neron, Decius et Galerius le bon à enfermer. Les Brutii possèdent une bonne armée mais ils ne pourront plus jamais revenir en Italie, leur empire s'étend désormais de la Grèce à la Russie, formant eux aussi une culture à part. La puissante Thrace et les Scythes se sont toujours montrés neutres jusqu'à ce jour, peut être pourront ils devenir de futurs sujets de l'empire romain.

En -152 la domination des Scipii était donc incontestable et le triomphe de l'empereur Neron, total.

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Pertes

Posté : mar. nov. 16, 2004 5:07 pm
par LeRenard
C'est normal que tu aies toujours aussi peu de pertes.....???

Non parce que c'est limite réaliste.....39 tués pour 1200 a presque toutes les batailles.....

Posté : jeu. nov. 25, 2004 3:14 pm
par Tovi7
C'est normal dans le sens ou à nombre à peu près égal les miennes surclasse l'IA en qualité (prétoriens) et en expérience. Et aussi parceque j'ai un cerveau et pas l'ordi :)
C'est aussi très facile de tirer à l'arc sur des troupes lourdes.

Par contre j'ai déjà eu plus de difficulté en jouant d'autre faction que Rome. Et encore là je ne me suis pas battu contre les Scythes par exemple. Je pense qu'ils m'auraient fait pas mal de dégat (en plaine).