Aucune option n'est écartée, mais celle là est loin d'être la plus facile
Le front de l’Est
Une fois de plus, comme toujours, les tempêtes ou le blizzard sont la règle sur 85% du front, rendant impossible toute offensive (8 mois que cela dure…

) mais, au sud, une brève éclaircie et, aussitôt, les Dantoniens bondissent et lancent une charge violente, exactement là où ils ont déjà frappés en juillet 1941 ! Guderian, à la tête d’un troupeau de 1.500 panzers rapidement concentré, s’élance en effet, malgré l’échec de la Luftwaffe, au sud de Dnepropetrovsk et le succès est au rendez-vous : 500 T-34 sont pulvérisés, les panzers exploitent la brèche et écrabouillent des centaines de batteries d’artillerie Soviétiques trop peu défendues (écrasement après percée), les faubourgs de Stalino sont atteints, c’est tout le front de l’extrême-sud marseillais qui est enfoncé, l’offensive Guderian est un succès complet

.
L’histoire malheureusement est parfois un éternel recommencement : exactement comme en 1941, Moscou va réagir à cette percée par une contre-offensive massive. Sous la neige qui a fait son retour, Yeremenko et des hordes de T-34 se précipitent avec rage et détermination contre les panzers pour refermer la brèche. Le fil du destin suit alors, enfin, un autre chemin : la Luftwaffe, contrairement à ce qui s’était passé en 41, arrive à apporter un appui feu défensif grâce à des bombardiers à long rayon d’action et ce soutien va permettre d’éviter le pire. Les panzers sont sévèrement étrillés et retournent en Allemagne pour une réorganisation complète (blitz, pas de perte mais retour des précieux blindés en Allemagne, bien loin du front

, pour le début du mois de mai)
Malgré les lourdes pertes infligées à l’ennemi

, il s’agit d’un nouveau coup dans l’eau, la contre-attaque marseillaise a permis à Moscou de récupérer la majeure partie du terrain perdu. Berlin note cependant avec intérêt que cette contre-offensive a fortement affaibli les positions Soviétiques sur la rive orientale du Dniepr, de nombreuses unités ayant été engagées dans l’extrême-sud en soutien de Yeremenko. Certes, tout assaut serait périlleux, il neige et il y a un grand fleuve à franchir, mais les chances de succès sont rapidement estimées à un bon 65% !
Le 12 avril 1942, ni une ni deux, les hordes Dantoniennes fanatisées se lancent à l’assaut du mur du Dniepr, menées par Manstein : elles traversent sous la neige le grand fleuve et se heurtent avec violence à des unités Soviétiques équipées pour les combats sous la neige ! Nul ne songe à reculer, l’obstacle doit être franchi

! Après des heures de combats acharnés, Manstein met fin à l’assaut, des dizaines de milliers de fantassins ont été fauchés en vain, le mur du Dniepr tient toujours (saleté de dés : 6 sur 2D10

).
Maigre consolation, la Wehrmacht achève la conquête de la Crimée, Sébastopol excepté, mais la forteresse est assiégée.
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