Déjà, que l'on me sorte une source qui contredit ce que raconte le Peter Kleist cité plus haut, ce serait déjà pas mal

Le probléme c'est qu'on est là dans la supposition sur ce qu'aurait pu faire Hitler si l'avenir avait été différent. Le fait que des négociateurs comme Schulenburg ou Kleist aient tenté des négociations s'expliquent aussi par leur indéniable russophilie. Mais le vrai pouvoir reste bien entendu détenu par Hitler, dont Mein Kampf donne déjà une vision de ce que doit être, pour lui, le sort des territoires (et des habitants) de l'est (et qui prend toute sa signification dés le début avec l'envoi des Einzastgruppen)Bébert a écrit :Qu'Hitler ait compté en juin 41 sur un effondrement de l'URSS rapide à la suite d'une guerre éclair, nous sommes d'accord. Qu'il ait compté à nouveau sur cet effondrement en mai 42 par la mise en euvre du plan bleu, la prise de Stalingrad et des puits de pétrole de Bakou, peut-être, mais en juillet 43, la situation est diféfrente. D'après le bouquin de Kleist, il y aurait déjà eu des contacts à Stockohlm l'année précédente, et la guerre ne peut être gagnée en juillet 43, en tout cas pas de la manière espérée en juin 41. Donc que la bataille de Kursk ait visé non pas un effondrement global d'une armée rouge mais un affaiblissement suffisant de celle-ci pour permettre éventuellement la réouverture de négociation ne me semble pas déraisonnable.
Déjà, que l'on me sorte une source qui contredit ce que raconte le Peter Kleist cité plus haut, ce serait déjà pas mal.
On suppose aussi que ce serait le gros Goëring qui aurait affirmé que l'aviation suffisait à elle seule pour terminer l'affaire. Au final on ne le saura sans doute jamais, et ça peut être une conjonction de plusieurs facteurs.Boudi a écrit :Le motif du Halt Befeld de Dunkerque est encore un mystère aujourd'hui. On ne saura sans doute jamais. D'aucuns disent que c'était pour permettre à l'infanterie de rejoindre la pointe blindée, qui risquait d'être coupée de ses lignes par une éventuelle contre-attaque. D'autres estiment que la pointe blindée devait ravitailler. J'ai même lu que ça pouvait être imputable à ue querelle de généraux au plus haut niveau. Comme tu dis l'idée de ménager l'Angleterre est aussi évoqué.
I am Welcomed in the Home of Ravens and Other Scavengers in the Wake of Warriors, I am Friend to Carrion Crows and Wolves. I am Carry Me and Kill with Me, and Die with Me Where the Road Ends. I am not the Honeyed Promise of Length of Life in Years to Come, I am the Iron Promise of Never Being a Slave.
Ba non justement je ne pense pasLeaz a écrit :Et alors, quelle contradictions entre le jusqu'au boutisme d'Hitler et la paix a l'Est ?
Il aurait très bien pus vouloir une paix largement favorable pour l'Allemagne, lui garantissant de large pans de territoire russe, largement de quoi réaliser son délire de "Liebensraüm". Pourquoi forcément la guerre totale ? Rien que le territoire entre les frontières du Reich et le Don doit faire le double de l'Allemagne, pourquoi serait-il aller chercher plus loin, toujours plus loin ?
Je pense que Hitler était peut être dangereusement raciste et anti-sémite il n'en était pas pour autant idiot, l'échec devant Moscou en 41 et l'échec devant Stalingrad en 42 marquent clairement la fin de l'espoir d'une paix favorable a l'Allemagne, c'est a partir de ce moment que la guerre devient totale et sans condition de capitulation, avant ce n'est encore qu'une guerre "classique". C'est le reflux des troupes soviétiques qui vont faire connaitre les atrocités commises par les Einsatzgruppen, c'est a partir de ce moment que l'opinion publique comprend vraiment ce qu'il se passe a l'Est, avant cela ce n'est qu'une guerre comme une autre.
Pari risqué, certes, c'est pour ça que c'était un véritable coup de massue en 1939 pour les alliés, mais qui reprend en compte les grandes craintes de 14-18 : la peur du double front et de devoir dilapider trop de troupes d'un côté ou de 'lautre, au risque de faire s'effondrer tout l'édifice (bref, ce qu'on sait déjà) Qui plus est, une fois la France en guerre (apaprement les historiens laissent supposer qu'Hitler ne s'attendait pas une vraie réaction anglo-française face à l'attaque de la Pologne) cela permet de s'occuper d'elle avec un seul front, toujours (et en application, toujours, de Mein kampf, qui situait les Français comme peuple à abattre car, de maniére presque atavique, entiérement anti-allemand)Leaz a écrit :Je ne pensais pas Hitler aussi viscéralement anti-communistes, aprés tout son régime est bien plus proche de l'URSS que des démocraties occidentale (même si l'idéologie de propagande est antagoniste les fait ne mentent pas).
Mais alors quid du pacte Molotov-Ribentrop de 1939 ? Pourquoi laisser autant de territoires a l'URSS si l’objectif final est de l’anéantir ? Ca me semble un paris risqué, même pour sécuriser le front est le temps de finir l'ouest. Le principal atout de l'URSS est son espace, lui en donner encore plus c'est se tirer une balle dans le pied..
Tu négliges un aspect : l'armée françaiseLeaz a écrit : Mais alors quid du pacte Molotov-Ribentrop de 1939 ? Pourquoi laisser autant de territoires a l'URSS si l’objectif final est de l’anéantir ? Ca me semble un paris risqué, même pour sécuriser le front est le temps de finir l'ouest. Le principal atout de l'URSS est son espace, lui en donner encore plus c'est se tirer une balle dans le pied..
Pas vraiment.Marco70 a écrit :
Tu négliges un aspect : l'armée française
Avant la débâcle du printemps 40, elle est considérée comme la meilleure du monde. L'objectif des allemands est de détruire cet adversaire en priorité. De plus, d'un point de vue politique, Hitler, dans Mein Kampf, n'a jamais caché son mépris et sa volonté de revanche sur l'armistice de 1918.