Septembre / Octobre 1942. Course décisive à l’Ouest
Le front de l’Ouest
A Berlin, le débarquement allié, bien que fort modeste, est pris très au sérieux par le Führer Marseillais, qui mobilise aussitôt un quartier-général, Leeb, et un troupeau de 2.000 panzers

( 4 unités), qui s’additionnent aux 500 déjà présents en France. Au final, une masse blindée plus que considérable et capable de rejeter à la mer l’équivalent de trois fois les unités Alliées qui viennent de débarquer et manquent cruellement de moyens blindés. Mais reste encore à amener le troupeau à ses pâturages verdoyants…
De fortes pluies s’abattent sur toute l’Europe occidentale, ralentissant considérablement la marche en avant des panzers, alors que le temps presse : c’est en effet une véritable course contre la montre qui vient de s’engager entre les marseillais, qui doivent frapper au plus vite en profitant de leur force blindée pour rejeter à la mer des Dantoniens qui, eux, doivent étendre au plus vite la tête de pont et s’emparer de quelques ports afin de permettre l’acheminement de moyens blindés capables de faire obstacle au troupeau cuirassé qui s’avance à marche forcée

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Mais, alors que les pluies ralentissent l’arrivée des renforts, Balbo ne peut guère réagir : trompé par l’Opération Fortitude, le haut commandement allemand a en effet placé ses meilleures troupes dans la région du Pas de Calais, ne laissant en Bretagne que des unités de faible valeur combative et, surtout, quasi statiques, leur rôle se bornant à tenir leurs positions en restant retranchés derrière les bunkers dans la zone de l’Atlantique. Pire, même si Balbo se décidait à les déplacer néanmoins, il laisserait désert, faute de réserves, toute la côte Atlantique française ! Or, les troupes et navires amphibies alliés abondent en Angleterre…
Finalement, le Reich déverse des masses de renforts amenés par chemin de fer, Nantes est ainsi fortifiée par pas moins de deux corps d’armée, et prie tous les dieux infernaux pour que le soleil fasse son apparition. Côté Dantonien, on décide de ne pas attendre le retour du beau temps pour frapper vite et fort : sous la pluie, les fantassins Anglo-Saxons partent à l’assaut des ports, à conquérir au plus vite avant l’arrivée des panzers. Soutenus par les tirs des gros cuirassés, le général Britannique Gort prend d’assaut le port de Cherbourg, alors que son homologue américain Eisenhower, à peine débarqué, enlève Lorient après de farouches combats de rue

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L’aviation Anglo-Saxonne s’empresse de prendre position en France et un hurlement de désespoir retentit alors à Berlin : le temps, en France, passe de la pluie aux tempêtes ! Les éclairs frappent sans relâche, le vent déracine les arbres, les cieux eux-mêmes semblent déchainés et c’est dans une ambiance de fin du monde que les panzers poursuivent laborieusement leur avancée : que la ligne de front semble éloignée ! Les mers sont déchainées, les vagues près des ports atteignent des hauteurs jamais vues et menacent sans cesse d’inonder les digues, mais, contre vents, tempêtes et marées, les Indomptables Soldats Dantoniens se déversent tel un torrent en France Occupée et élargissent toujours plus la tête de pont, animés par la farouche volonté de faire triompher la Juste Cause du Dantonisme Universel

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Semaines après semaines, les tempêtes se poursuivent et les panzers se trainent. Berlin réalise alors que la course contre la montre est perdue : il n’est plus question désormais de rejeter les Alliés à la mer, mais bien de contenir la poche Normando-Bretone. Manstein quitte précipitamment le front de l’Est, à la grande joie du Camarade Dantonov

, pour rejoindre par chemin de fer la ligne de front à l’ouest, où le troupeau de panzers arrive enfin au contact. Sitôt arrivé, le meilleur général de la Werhmacht, qui rejoint Balbo et Leeb, apprend le débarquement Anglo-Saxons, par les ports conquis, des premières unités blindés américaines et Britanniques, commandées par les généraux Gort, Montgomery et Eisenhower, qui ont tous trois pris pied en France

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