Le Quartier Général

Tiens moi j'aurais plutot dis comme Boudi, c'est le maréchal toukhatchevski qui en est à l'origine non?

Les chars et les paras oui (première unité dès 1935) mais je pensais plus haut, à l'échelon... je dirais doctrinaire!

les corps blindées ?

Toujours pas

La vague humaine ? ^^

La défense du territoire en plusieurs phases ? (je ne retrouve pas le terme exact de ma pensée )

Tu veux peut-être dire la défense élastique ?

La défense en profondeur?

la guerre de mouvement (mécanisée ..... )

Le commissaire politique ? (c'est vrai que c'est assez unique tout de même, à l'époque)

Les forces spéciales?

L'artillerie réunie en division (une vraie spécialité russe, l'artillerie...)?

Sinon, pour l'utilisation de grandes forces mécanisées, l'idée était en germe dans les années 30 dans toutes les grandes nations militaires d'Europe. Les allemands l'ont mis en oeuvre avec brio les premiers en 39, mais toutes les nations, y compris la France et l'Angleterre (qui avait déjà commencé à former des divisions blindées) y réfléchissaient, et la France a utilisé une grande formation blindée, le corps de cavalerie de Prioux qui s'est battu avec succès à Hannut et Gembloux. Les seuls à être entrer en guerre sans doctrine sur le sujet sont les USA qui n'avaient même pas de formations blindées dans leur OOB en 1941.

En revanche, la formation de grandes formations parachutistes est une innovation typiquement soviétique, qui disposaient de plusieurs divisions parachutistes en 1941, il me semble.

Ca aurait pu être l'offensive mécanisée effectivement.. Bon je vous donne la réponse avant de partir en vacances et d'être privé de PC durant deux mois .
Les soviétiques, dans le cadre de la frappe en profondeur (blindés+paras)(glubokaia operatsiia) avaient développé un échelon intermédiaire entre Tactique et Stratégie: "l'art opérationnel" (operatinvoe iskusstvo). Ce qui leur apportait une souplesse opérationelle que les autres armées n'avaient pas; pour eux, par exemple, une stratégie pouvait être vaincue si l'ennemi ne l'appréhendait pas bien au niveau de l'art opérationnel: grosso modo du corps d'armée au front.
Un peu flou mon explication c'est vrai.... Si ça vous interesse je ferais un article plus poussé sur mon blog à la rentrée.
D'ici là bonnes vacances à tous!

Von Manstein a écrit : Les soviétiques, dans le cadre de la frappe en profondeur (blindés+paras)(glubokaia operatsiia) avaient développé un échelon intermédiaire entre Tactique et Stratégie: "l'art opérationnel" (operatinvoe iskusstvo). Ce qui leur apportait une souplesse opérationelle que les autres armées n'avaient pas; pour eux, par exemple, une stratégie pouvait être vaincue si l'ennemi ne l'appréhendait pas bien au niveau de l'art opérationnel: grosso modo du corps d'armée au front.

C'est pas tellement la frappe en profondeur mais plus la taille du pays qui ont conduit les penseurs militaires russes à inventer cet échelon intermédiaire qui a ensuite été repris par le pentagone dans les années 70 ( c'est Thrawn qui m'as embrouillé avec toukhatchevski )

De toute façon avec les grandes purges tout cet effort n'a servi à rien... Il a fallu les catastrphes des premières années de la guerre pour redécouvrir tout cet "art": et la note du boucher a été salée .

pour moi la dimension opérationnelle est egalement un concept allemand (et je ne tombe pas dans le classique -et faux- : les russes sont nuls en statégie, les allemands sont bon en stratégie, hein! ). Il est probable qu'elle a été pensée et théorisée des deux cotés lors des entrainements 'secrets' de la reichswher (? est ce le bon terme pour parler de l'armée de 100 000 hommes) sur le territoire russes (suite aux rapprochements effectuées meme sous le regime de Weimar!)

J'aurais repondu les paras pour ma part!

SeNTEnZa a écrit :...et je ne tombe pas dans le classique -et faux- : les russes sont nuls en stratégie, les allemands sont bon en stratégie, hein! )...

En tactique tu veut dire ? Parce que si y'a un domaine ou les allemands ont été mauvais durant les 2 GM c'est bien la stratégie !

Il veut sans doute parler de stratégie opérationnelle.