Le Quartier Général

Tss, des défaitistes dans les rangs, qui osent contester la sagacité de notre génial Président bienaimé ?

Eh bien le grand plan de grignotage triomphera ; les Sudistes, s'ils ne remportent pas une énorme victoire sur l'un des théâtres, ne sont pas prêts de prendre l'initiative... et nous verrons qui des Cassandre ou de Lincoln aura raison. Nous ne connaissons qu'un seul maître, le Peuple souverain !
Bon, c'est vrai que pour l'instant, le MN n'est qu'à 81...



du 16 au 31 décembre 1861



Fronts de Virginie

Nous nous cassons encore les dents sur Winchester, et perdons encore deux points de moral national, à 79..... guère fameux :(
Cette fois-ci c'est Mc Dowell qui se plante, bien qu'en supériorité numérique. Il faudra songer à purger l'Etat-Major un jour....

image non uploadée.




Fronts de l'Ouest et du Kentucky

RAS






Fronts du Texas et de la Louisiane
Hourra, après avoir passé sans encombre les forts de la bouche du Mississippi (Faragut est réputé bon forceur de forts), seule une maigre milice de puissance "34" garde la deuxième plus grande ville confédérée ! Nous allons donc, car en seulement cinq jours, le Rebelle aura bien du mal à ramener des forces, engager le combat à sans doute plus de 11 contre 1 ! Sans compter l'appui de notre flotte en bombardement !




Au Texas, nos forces reposées ont l'ordre de commencer à creuser des tranchées au cas où Bragg chercherait à les attaquer. Butler va en prendre le commandement. Un peu moins de troupes - quoique nous alignons au Texas au moins 6 000 hommes de plus que Bragg - ne nuira pas à notre Etat-Major limité, qui attend l'arrivée dans un moins d'un QG d'armée pour renforcer son potentiel...






Ministère de la Guerre


Tout pour les remplacements ! Nous aurons bien assez de moyens, en janvier, pour faire appel à des volontaires. C'est d'hommes dont nous manquons le plus....

BONNE ANNEE, PRESIDENT !



1er au 15 janvier 1862


Un début d'année extrêmement bon avec rien moins que la capture d'une ville-clef, quatre victoires fédérales et la capture de trois ironclads ! Lincoln et les citoyens Yankees exultent et reprennent un peu confiance dans notre conduite de cette guerre....



Capture de la Nouvelle-Orléans


Nos vaillantes troupes, menées par Milroy, s'emparent de la Nouvelle-Orléans le 5 janvier 1862, et capturent au passage plusieurs centaines de prisonniers. L'absence de commandement et de troupes dignes de ce nom nous confirment que les Confédérés s'attendaient à tout sauf à cet audacieux débarquement....
Au passage, trois ironclads en construction dans l'arsenal de la ville, pratiquement terminés par ailleurs, passent sous notre contrôle. Les Rebs doivent être verts de rage... il y en a bien au moins pour 75 000 dollars et 75 fournitures de guerre !




Quelques jours plus tard, un Ironclad Confédéré croisant devant la Nouvelle-Orléans est pratiquement détruit par la flotte de Faragut.



Au total, nous regagnons 5 points de MN (2 pour les batailles, 3 pour la capture de la ville-objectif) !


La situation en Louisiane n'est pas mauvaise. Par rapport au ravitaillement, les Confédérés n'ont pas eu le temps de faire sauter le dépôt, et nous disposons de près de 450 points de ravitaillement et 190 pts de munitions. La ville produit par tour autant de ravitaillement général que Milroy et ses 16 000 hommes en consomment.
Pour la suite, des renforts conséquents en provenance du Nord-Est arriveront dans un peu plus d'un mois (deux tours en plus de celui-ci). La flotte de Faragut va prendre un peu de repos et les marins vont pouvoir faire le tour des saloons, des femmes et autres joyeuseries de la ville. Utilisant notre "téléportation" gratuite du tour, nous envoyons un ingénieur naval dans la ville.

Une brigade est prise sur les troupes texanes pour prendre le port de Berwick. Avec le contrôle du chemin de fer de Berwick à la Nouvelle-Orléans, nous pourrons très facilement acheminer des renforts et du ravitaillement sans avoir à passer par les forts, que nous ne réduirons qu'après avoir sécurisé la Nouvelle-Orléans, car nous nous attendons à une réaction sévère de la part des Confédérés. Au pire, nous pourrons y retraiter si leurs capacités de réaction sont plus fortes que prévu.







Fronts de Virginie


La situation est un peu complexe. Nous allons relancer une troisième attaque sur Winchester avec Mc Dowell, peu inspiré depuis le début de cette guerre. Après tout, avec notre supériorité numérique, nous avons peut-être une chance.
Surtout, nous ne voulons absolument pas que les Confédérés prennent l'initiative sur ce théâtre : notre plus grande crainte étant qu'ils contournent Mc Clellan par Loudon pour fondre sur Washington, peu défendue depuis que la brigade de réserve a reçu l'ordre d'embarquer de Wilmington, Delaware, pour renforcer le front de Louisiane.

Donc la division de Ashbot a pour ordre de s'assurer du contrôle plein et entier de Loudon, afin éventuellement de ralentir les troupes confédérés si celles-ci passent à l'attaque.
Dans le cas où elles parvenaient à contourner Mc Clellan, défaire Ashbot, et marcher vers Washington, nous pensons avoir le temps de déplacer notre capitale vers New York....





Fronts de l'Ouest


De manière surprenante, Johnston passe à l'attaque, et perd la bataille. On ne sait quel fol espoir a dû porter à la tête du commandement sudiste...




Lyon a quitté Rolla pour marcher vers Springfield. Affaibli par les rigueurs de l'hiver, il prévoit de construire un dépôt devant Springfield et d'y passer le reste de l'hiver tout en gardant un oeil sur Price...








Front du Texas


RAS - Butler et Bragg se font face paisiblement. Qui osera attaquer les retranchements de l'autre ?






Front du Centre

RAS - D'ailleurs ça nous inquiète un peu de ne pas savoir ce que fait Ruggles... Porter va descendre un peu réparer quelques lignes, et nous envoyons une cavalerie reconnaître les environs de Bowling Green.




Ministère de la Guerre


Voici la situation générale. Si des combats ont été sanglants, le total des pertes n'est pas encore très élevé. Notre MN est somme toute assez faible et nous empêchera sans doute de procéder à une conscription immédiatement. Le nombre de villes-objectifs contrôlées est satisfaisant depuis la prise de la Nouvelle-Orléans, mais beaucoup reste à faire. 44 villes stratégiques sont contrôlées, bien que trois soient doivent être décomptées du fait de la loi martiale. Ce n'est pas trop mal.




Afin d'apprendre à vivre aux Sudistes, la loi martiale est en cours au Texas et en Lousiane, ceux, jusqu'à ce qu'ils aient compris qu'on est les gentils (soit 30 à 40 % de loyauté dans les villes stratégiques). Elle porte ses fruits à Matadorga et à Galveston, avec 21 % de loyauté... Quant à la campagne, ça....




En matière économique, nous sommes inquiets des gros efforts de mobilisation du Sud, qui décrète encore une conscription partielle, lance un gros emprunt et manoeuvre en faisant le blocus du coton dans le but de faire intervenir les Européens à son côté...
Nous répondons par un blocus total (40 % actuellement en blocus éloigné), des emprunts à 8 %, mais un appel aux volontaires (payés chers cette fois) plutôt qu'une conscription, trop coûteuse en popularité en ces temps de légère défiance.
Afin de disposer du plus de ravitaillement et de munitions possible directement sur place, l'industrialisation du Texas et de la Louisiane est vivement encouragée...
Pour ce qui est des commandes, un gros investissement en gatlings (mitrailleuses défensives) est réalisé pour l'Est, tandis que de l'artillerie est des brigades sont levées pour le Centre. Enfin, deux grosses brigades seront disponibles en réserve, soit pour l'Est, soit pour l'appui ou de nouvelles opérations amphibies...

Je ne suis pas forcément d'accord avec toutes tes opérations , mais je suis ça avec intérêt car il me semble qu'il y ait plusieurs stratégies valables

Ca me donne une furieuse envie de m'y remettre

Tant mieux que ça redonne envie de jouer à d'autres. D'ailleurs, si d'aucuns veulent disputer une partie, envoyez-moi un petit PM.
Quant aux critiques concernant la tactique, n'hésitez pas à en communiquer. Pour l'instant les plus sceptiques remarquaient les stratégies aboutissant à dégarnir à ce point le Centre et ne disposer de troupes qu'en quantités passables pour garder l'Est n'étaient guère très orthodoxes...


16 au 31 janvier 1862




Fronts de Virginie


Purée ! Le Rebs avait dû sentir la chose venir et a réussi à faire arriver une division entière à Winchester (triplant la force de Jackson) avant que ne commence l'attaque de Mc Dowell. Résultat, troisième attaque, troisième défaite cinglante !
Ca suffit comme ça pour ce front-ci. Pas d'attaque avant longtemps, ha mais !




Nous renforçons Washington, et à présent nous disposons de pratiquement 18 000 hommes bien retranchés devant la capitale. Sans compter l'Armée de Banks nouvellement formée, prenant ses quartiers à l'intérieur même de Washington et disposant de 4 000 hommes.

La division d'Ashbot n'a finalement pas intercepté l'Armée Beauregard en grande manœuvre par Loudon, aussi, sentant qu'il risque en revanche de se rabattre sur Alexandria et Mac Clellan affaibli par l'absence de Ashbot, nous ordonnons à ce dernier de rejoindre l'Armée du Potomac dès que possible. La voie ferrée de Loudon sera réparée par une milice locale.






Front de Louisiane


Nos troupes victorieuses de la Nouvelle Orléans, qui se retranchaient devant la ville, restées en attitude offensive (nous souhaitions bouter une milice, ce qui fut le cas), ont été attaquées par les Sudistes de Holmes pourtant en infériorité.

Bien que très fatiguées de la beuverie consécutive à la prise de la grande ville, nos troupes ont tenu le choc vaille que vaille, et c'est heureux car nous aurions dû franchir le Mississippi pour retraiter.






Essuyant des pertes à peu près égales, nous nous satisfaisons néanmoins que le Sudiste n'ait pas pu envoyer plus de troupes, ce qui devrait nous permettre de saboter quelques rails un peu au Nord de la ville, le temps que Milroy, bientôt remplacé par Thomas à la tête des troupes de Louisiane, puisse se retrancher convenablement et recevoir des renforts ainsi que des remplacements.
Par ailleurs, si les hommes sont rares pour le Nord, ils le sont encore plus pour le Sud. Alors que nous pouvons compter sur environ 60 compagnies de conscrits par tour grâce à la présence judicieuse d'officiers recruteurs à Philadelphie, Washington et Boston (resp. Burside, Mc Clernand et Banks), nous estimons cette ressource à pas plus de la moitié pour l'ennemi, bien que nous nous attendons à le voir bientôt mettre sur pied au moins trois divisions suite à sa conscription partielle du début du mois...

Seuls bémols et non des moindres :
nos troupes sont épuisées à pas plus de 20 % de cohésion, et doivent cependant rester en dehors de la ville pour continuer à se retrancher (pour l'instant elles n'en sont qu'au niveau 1), ce qui ne les repose pas assez vite à notre goût. Surtout, si elles disposent de ravitaillement à profusion grâce au dépôt de la Nouvelle Orléans et la capacité productive intrinsèque de cette grande ville, avec six batailles dans le mois (marine de Faragut inclue), les munitions sont très rares et nous ne pourrons pas tenir plus d'une bataille.... En effet, pour une consommation par bataille de 74 munitions, Milroy n'en dispose que de 46 et la ville de la Nouvelle Orléans n'en produit que 26 par tour.
La capture du port de Berwick avec la construction d'un dépôt, ainsi que le contrôle de la ligne de chemin de fer Berwick-Nouvelle Orléans est une urgence vitale, mais il y en a pour deux à trois tours.. Pourvu que les Sudistes ne concentrent pas leurs forces pour mener une série d'attaques soutenues, nous serions anéantis ! Encore faut-il qu'ils le sachent après tout ; et qu'ils en aient les moyens, et ça pas question de les leur laisser (voir plus loin) !






Fronts de l'Ouest


Nous réservons une petite surprise aux Sudistes : afin de détourner leur attention de la Lousiane où en clair nous avons besoin d'un peu de répit pendant un ou deux tours minimum, nous allons directement menacer Memphis en nous rapprochant du Mississippi où nous ferons face à la ville. Si Johnston nous attaque, nous comptons sur le génie de Grant et notre contrôle du terrain pour emporter une victoire défensive. S'il attaque notre dépôt, nous attaquerons Madison le tour suivant. Nous allons les forcer à prélever des troupes potentiellement dangereuses pour la Nouvelle-Orléans simplement dans le seul but de protéger Memphis que nous n'escomptons pas attaquer. Si le plan se déroule comme prévu, nous n'aimerions vraiment pas être à leur place...





Devant Springfield, rien de nouveau si ce n'est que Sumner vient de gagner sa troisième étoile en n'ayant rien fait. Ah ! la politique... Du coup, peut-être ne sera-t-il pas indispensable de ramener cette arque-buse de Frémont, à qui nous avons eu la faiblesse d'offrir le commandement d'une armée pour que ses amis politiques nous fichent la paix...






Fronts du Texas et du Centre


Rien à signaler à part que le filtre du ravitaillement de l'armée confédérée qui stationne à Houston vient de passer dans le rouge et qu'à Bowling Green, les Sudistes continuent de camper avec deux divisions pleines.





Ministère de la Guerre


L'industrialisation de la Lousiane (de facto, de la ville de la Nouvelle-Orléans, est une haute priorité : il faut parvenir coûte que coûte à augmenter notre production de munitions en attendant que le réseau de dépôt Berwick-Nouvelle Orléans soit opérationnel !
Quant aux commandes, elles sont plutôt axées sur des unités de soutien en particulier médical (ce qui compensera les effets néfastes d'un moral national assez médiocre), un petit coup de garrot supplémentaire au commerce confédéré (3 flottilles de blocus en plus), enfin, deux unités d'artillerie de siège et une belle brigade du Massachusetts.

Miam, miam, on a faim ! La suite, par pitié, de grâce !

PS : Je t'ai envoyé un MP sur ta proposition de partie, tu n'as rien reçu ?

Voilà la suite... cet AAR a plusieurs tours de retard sur la partie (qui en est à fin juillet), mais je ne trahirai pas le suspense !

1er au 15 février 1862




Fronts de Virginie


Beauregard, comme prévu, nous a attaqué ! Après un début de bataille un peu brouillon, nous lui avons fait payer cher sa témérité !





Petit succès défensif à Harper's Ferry également :




Après notre victoire importante à Alexandria, et les deux divisions arrivant en renfort à l'armée du Potomac, la situation face à Washington s'améliore sensiblement et nous ne désespérons pas de repousser Beauregard dans Manassas !





Fronts du Texas et de la Lousiane


Au Texas, Butler devrait sans peine massacrer les 10 et quelques mille hommes de Forney qui sont en train de mourir de faim devant nos entrepôts regorgeant de vivres de Galveston. Nous sommes surpris de ce que les Confédérés n'aient pas développé à temps une ligne de ravitaillement pour subvenir aux besoins de troupes importantes au Texas. Organisation, OR-GA-NI-SA-TION ! (sur l'air de "FRA-TER-NI-TE !"). C'est le maître mot de toute guerre rondement menée !
Il faut dire que nous l'avons privé de ses ports, et que ça lui fait effectivement très mal...




En Louisiane, la situation est un peu moins tendue que la quinzaine précédente, avec des troupes qui, bien protégées par le dépôt de la Nouvelle Orléans, tiendront la dragée haute à des Sudistes vraiment peu nombreux...
Berwick passant sous notre contrôle, une ligne de ravitaillement direct va pouvoir assurer une certaine aisance matérielle aux hommes de Thomas.




Faragut envoie par le fond six canonnières sudistes, c'est toujours ça que les esclavagistes n'auront plus !




Fronts de l'Ouest


Polk est parti de Columbus... serait-il en route à toute vitesse pour la Louisiane.. ou pour Memphis ? En tout cas, pas un instant à perdre, emparons-nous de Columbus !




Un peu plus au Sud, Grant a pris position devant Memphis... c'est dans ce genre de situation que le Confédéré doit se sentir bien démuni. Mais un assaut sur Memphis, avec le franchissement du Mississippi, la division de Polk en route vers on ne sait où, et surtout des Rebs en nombre dans la région... une sage défensive s'impose !
Histoire d'accroître un peu plus la pression, la flotte d'une demi-douzaine d'ironclads de Foote viendra bloquer tout passage du fleuve afin de consolider la position de Grant.






Ministère de la Guerre

Quelques unités de soutien, une belle brigade de Nouvelle-Angleterre, bref, la routine.

Très intéressant. Tu es plus offensif que moi. J'apprends pas mal de chose au passage.

- Construction de dépôts en rase campagne et non en ville (souhaitable, pas souhaitable ?)
- Offensive en Arkansas, alors que je jugeais la chose difficile à cause d'un terrain pourri (je préfèrais m'emparer des forts Henry & Donelson puis descendre sur Memphis), mais la destruction totale de l'armée de Grant piégée sans pouvoir reculer a sonné le glas de mes espoir,
- Utilisation maximum des débarquement, ce que j'hésite encore à faire après y avoir laissé une armée affamée puis massacrée, lors d'une précédente partie.

Boudi a écrit :Très intéressant. Tu es plus offensif que moi. J'apprends pas mal de chose au passage.

- Construction de dépôts en rase campagne et non en ville (souhaitable, pas souhaitable ?)
- Offensive en Arkansas, alors que je jugeais la chose difficile à cause d'un terrain pourri (je préfèrais m'emparer des forts Henry & Donelson puis descendre sur Memphis), mais la destruction totale de l'armée de Grant piégée sans pouvoir reculer a sonné le glas de mes espoir,
- Utilisation maximum des débarquement, ce que j'hésite encore à faire après y avoir laissé une armée affamée puis massacrée, lors d'une précédente partie.

Pour les dépôts en rase campagne, c'est indispensable dans l'Est du Missouri car l'hiver avec la neige, les lignes de ravitaillement sont très sensibles aux aléas climatiques, et il ne devrait pas y avoir plus de deux régions entre deux dépôts. Après, il faut toujours veiller à bien les garder. Une brigade moyenne de 1500-1700 hommes suffit si le front est bien couvert.

C'est la première fois que je tente une double offensive en Arkansas. Il est vrai que le terrain, l'absence de chemin de fer, et de dépôts pré-établis ont pour conséquence de nombreuses pertes de temps. Qui plus est dans cette partie, Gil-Galaad a particulièrement bien réagi en envoyant Johnston à temps, ce qui m'a conduit à devoir passer l'hiver encore assez loin de Little Rock...

Oui, pour les débarquements, il faut absolument prévoir un ravitaillement conséquent. La grosse difficulté étant d'éviter le plus possible de tomber sur une armée ou corps adverse bien constitué au débarquement ; les conséquences peuvent alors être dramatiques...

16 au 28 février 1862



Fronts de Virginie


Victoire ! Beauregard est repoussé et Washington est sécurisée. Malheureusement, cette victoire, si nous n'avions pas disposé de pratiquement le double des recrues du Sudiste, aurait pu être "à la Pyrrhus" tant nos pertes sont élevées.






Fronts du Missouri et de l'Arkansas


Johnston, qui devait miser sur une attaque de Memphis par Grant, attaque nos positions près du Mississippi (il devait penser que, battu par Polk qui gardait solidement Memphis, Grant, privé de lieu de retraite par l'avance de Johnston, se serait gentiment laissé exterminé sur les rives du fleuve).
Bien avisé, Grant resté tranquillement sur la défensive, repousse l'assaut. Comme Johnston ne peut retraiter à temps de la région d'Edmund, Grant l'attaquera immédiatement. La victoire devrait nous être acquise...




Sur le Mississippi, notre belle flotte d'ironclads met en déroute ce qu'il reste de marine fluviale sudiste, commandée par Buchannan, dans une bataille à près de 6 contre 1.




Cette victoire navale nous permet de contrôler le fleuve devant Memphis et ainsi d'empêcher Polk de renforcer Johnston.
Devant Madison, le dilemme sudiste est simple : ou bien prendre d'assaut notre dépôt gardé par une brigade de 2 500 hommes, et risquer de perdre Madison juste après, ou bien ne rien faire, mais il doit lui apparaître clair qu'à chaque mois notre pression sur cette région se fait de plus en plus forte...



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Plus au Nord-Ouest, dans le Missouri, Price et Sumner continuent de se faire face devant Springfield. Nos gars attendent le dégel avant de repartir en conquérants...



Fronts du Kentucky


Notre assaut sur Columbus se plante misérablement : bien qu'inférieurs en nombre, les Gris de Forrest nous ont rossés à la traversée du Mississippi. Une retraite s'impose...




Pour une fois, la cavalerie yankee donne du fil à retordre à son homologue sudiste ! Hourrah !






Fronts du Texas et de la Louisiane


Notre garnison de Tucson refroidit les velléités sécessionnistes en Arizona :




A Galveston, Butler inflige une défaite sévère à Forney, dont les troupes meurent de faim. Mais ce n'est pas non plus le massacre escompté..




Inspiré par sa victoire, Butler prévoit, pour la troisième fois, de s'emparer de Houston. C'est le moment idéal : bien que les Sudistes soient aussi nombreux que nous, le moral des Texans de Forney doit être dans les chaussettes et surtout, privés de tout ravitaillement, ils ne devraient plus être en mesure d'opposer une réelle résistance !




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En Louisiance, en l'absence de réaction digne de ce nom, Thomas ira continuer de gagner ses galons et de sécuriser l'approvisionnement de la Nouvelle Orléans - quoique auto-suffisante- par la capture de Fort Pike, pendant que Milroy gardera la ville et que la division de Blenker assurera le contrôle de la voie ferrée Berwik-Nouvelle Orléans.







Ministère de la Guerre

Maudits journaux, qui nous obligent à devoir prévoir une offensive sur le théâtre le plus difficile et le mieux défendu qui soit : la Virginie. Si nous ne parvenons pas à faire camper au moins 10 unités à deux régions maximum de Richmond la capitale sudiste, alors nous perdrons 10 points de Moral National.
Hors de question ! Nous décrétons une mobilisation monstrueuse de forces, pour un coût de 9 points de moral national, 5 % d'inflation supplémentaire et 75 PV.
Cette nouvelle déferlante alors que le Sudiste est en train de chanceler devrait donner le coup de grâce à la Confédération, estime notre bienaimé président.
Une armée de débarquement sera confiée à Banks avec pour mission de s'approcher de Richmond à revers (Faragut conduira la flotte de débarquement pour forcer le passage des Hampton, contrôlé par Fort Monroe aux mains des rebelles), perturber la défense confédérée solidement établie sur la ligne Winchester-Manassas-Fredericksburg, et faire preuve d'opportunisme.
Outre plus, il est grand temps de nous emparer du Kentucky. 40 % environ de cette mobilisation générale grossiront une armée commandée par Frémont (cette buse), mais dont les corps seront confiés à Grant, Kerny et Dix, autrement plus compétents.


TREMBLEZ MAUDITS SUDISTES, LA VAGUE BLEUE SE PREPARE !