Mars / Avril 1943. Grosse frayeur dans le Pacifique
Un nouveau tour fort court et avec un climat épouvantable.
Le front de l’Est
Le blizzard s’éternise puis, enfin, en avril, fait place à la neige. Pourtant, contre toute attente, l’Armée Rouge ne bouge pas d’un mètre et reste enterrée sur ses positions. « Gros Lâches

! » leur hurlent les Dantoniens, juste en face.
Le front de l’Ouest
D’importants renforts terrestres et aériens sont cette fois envoyés non pas en Italie, mais bien en France, où Kesselring prend le commandement du front français, avec comme force de réaction rapide pas moins de 1.750 panzers

.
Sur mer, les Loups Gris se déchainent et s’offrent un carton au large des côtes françaises : 350.000 tonnes de convois (7 unités) sont envoyés par le fond, la production Anglaise sera réduite de 20% ce tour
La guerre du Pacifique
Sur le front de Sibérie/Manchourie, l’Armée Rouge n’arrive pas vraiment à avancer : bien que l’Armée Impériale Dantonienne se renforce, ce sont avant tout les conditions climatiques, extrêmement rigoureuses, qui font obstacle. Le climat, grand allié marseillais durant les campagnes de la Wehrmacht à l’est de 41 et 42, semble enfin abandonner le camp Soviétique, pour la plus grande joie du Dantonisme Universel qui, harcelé sur bien trop de fronts, n’arrive pas pour le moment à convoyer en Manchourie les troupes du corps expéditionnaire victorieux de Yamamoto
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Sur le front des Indes justement, les deux camps lancent à nouveau toutes leurs forces du secteur dans le golfe du Bengale et, cette fois, l’affrontement se termine par une indiscutable victoire Dantonienne : à l’issue d’une féroce bataille aéro-navale, le porte-avion Britannique Victorious est coulé et le Glorious est endommagé

! La Royal Navy, désormais dominée, évacue alors complètement la zone maritime, ce qui permet à la Marine Impériale Dantonienne d’achever sans risque aucun l’évacuation complète du corps expéditionnaire des Indes.
Sur le front du Pacifique, les opérations se révèlent bien plus laborieuses. Les Marseillais montent en effet une opération combinée audacieuse qui va connaître malheureusement un succès complet

. Les sous-marins US arrivent tout d’abord à couler les convois de ravitaillement Nippons en mer de Bismarck, malgré la présence d’une forte escorte aéro-navale, puis des centaines de bombardiers partent matraquer Kwajalein, désormais sans défense (les chasseurs Dantoniens sont cloués au sol faute de carburant).
Enfin, le général Clark et des milliers de Marines, soutenus par un déluge de tirs des gros cuirassés américains, partent à l’assaut de l’île qui fut jadis le tombeau des Marines Marseillais. Non ravitaillés et désorganisés, les fantassins Dantoniens opposent pourtant une résistance fanatique qui laisse augurer le pire aux envahisseurs marseillais si jamais, dans leur grande folie, ils venaient un jour à tenter l’invasion du Japon : l’île est certes conquise, mais au prix de pertes effroyables, malgré une puissance de feu très largement supérieure (2 pertes Us contre une garnison perdue

). Au final néanmoins, dans les Marshall, seul Majuro résiste encore et toujours à l’envahisseur

.
Mais, forts de leur succès, les Marseillais n’en restent cependant pas là : l’US Navy, forte de pas moins de 10 porte-avions, déboule soudainement dans les Mariannes avec de nouveaux navires de transport : trop faiblement défendue, la grande base navale de Truk est alors à la portée des Marines victorieux à Kwajalein

! A Tokyo, c’est la panique (tout comme ce fut jadis la panique à Washington lors du raid Dantonien contre Pearl Harbor de septembre 1942

), mais la pluie violente fait hésiter l’ennemi, qui se contente de matraquer avec succès la garnison de l’île, elle aussi non ravitaillée et avec ses nombreux chasseurs cloués au sol.
Avec tous les voyants au rouge, le Dantonisme Universel, pris de court, ne cède pour autant pas à la panique et réagit avec la force et la détermination qui le caractérisent

. Des convois sont expédiés en mer de Bismarck afin de rétablir le ravitaillement et sont lourdement escortés, pas moins de deux porte-avions conservés fort habilement en réserve au Japon, puis des renforts massifs débarquent à Truk. Les Marseillais, à leur tour pris au dépourvus, tentent une interception désespérée avec leurs sous-marins, mais ces derniers sont détectés et écrabouillés par les porte-avions Dantoniens d’escorte. La menace sur Truk est écartée

!
Pour châtier les Marseillais de cette immense frayeur, le Dantonisme Universel lance alors des raids en profondeur dans le pacifique : 4 porte-avions déboulent ainsi dans les Marshall pour tenter à leur tour de couper en représailles le ravitaillement des troupes américaines dans les Marshall, malheureusement sans succès. 50.000 tonnes de convois sont néanmoins coulés plus au sud, mais sans conséquence réelle.
Dantoniens et Marseillais face à face:
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Note de l’auteur : la trop faible garnison à Truk, surtout après la chute de Kwajalein, constitue ma deuxième très grosse erreur de la partie, heureusement sans conséquence cette fois, j’ose espérer qu’il n’y aura pas de troisième…
