


Jmlo est éliminéL'épée de votre adversaire vous transperce le cœur, et vous basculez en vous embrochant sur la lame. C'est ici que se termine votre aventure.
Paragraphe 251 pour Thrawn, Jolou et Sent'Bien que les nouvelles de Paris soient mauvaises (tant que les nouvelles du front de l'Est sont bonnes...), vous n'y prêtez guère attention, sachant que l'on vous rappellera quand on aura besoin de vous. Un matin, une estafette vous apporte vos nouvelles consignes. Vous devez rejoindre Paris immédiatement et vous présenter au colonel Bébert, toujours fidèle au poste. Après avoir fait vos adieux à votre mère (moins morte que celle de Reborn au moins), vous accompagnez l'estafette jusqu'aux faubourgs de la capitale, mais vous vous présentez seul aux portes de Paris. Rendez-vous au 251.
Paragraphe 67 pour Thrawn, Jolou et Sent'Dès que vous avez franchi les portes de Paris, vous constatez que la populace est devenue à la fois plus puissante et plus arrogante. Vous pensez que Jmlo avait raison : cela pue terriblement, presque comme à Marseille. Votre uniforme vous désignant comme un suppôt des haïssables aristos, vous êtes bombardé d'injures et de projectiles divers. Vous recevez même un canard sur la tête. Vous le signalez à la modération mais Jag refuse d'intervenir. Vous contraignant à rester calme, vous parvenez à traverser sans encombre l'obstacle de la rue et galopez vers le Palais de Justice. A la grille, où la sentinelle avait l'habitude de vous présenter les armes, un soldat mal rasé (il vous rappelle un peu le défunt sergent Mad) vous barre la route tandis que d'autres vous surveillent à proximité.
— Qu'est-ce que vous voulez ? vous demande le soldat.
En lui tendant votre ordre de mission, vous remarquez, à ses épaulettes, qu'il fait partie de la Garde nationale, le régiment qui a abandonné le roi pour se mettre au service du redoutable Comité de salut public.
— On ne salue plus les officiers supérieurs ? rétorquez-vous sans vous démonter. (Oui il arrive que vous causiez viril, quand le jeu ne vous donne pas le choix)
L'homme crache par terre aux pieds de votre cheval et ne tient aucun compte de votre remarque. Il fait semblant d'examiner vos papiers d'une manière insultante, bien qu'il ne sache probablement pas lire (Non ce n'est pas Moradim, Moradim a déja été palpatisé. Vous êtes franchement de mauvaises langues), et finit par daigner parler.
— Le Palais de Justice est maintenant occupé par l'Assemblée du peuple, vous déclare-t-il. Vous trouverez les autres chouchouteurs d'aristos aux Tuileries.
Contrarié par cette nouvelle, vous faites faire demi-tour à votre monture et vous vous rendez à l'endroit indiqué. En arrivant aux Tuileries, vous vous heurtez à un autre soldat de la Garde nationale, mais, cette fois, il vous laisse passer sans poser de question. Au moment où vous entrez dans le palais, vous remarquez qu'une foule de petites gens commence à s'amasser devant les grilles. Rendez-vous au 67.
Paragraphe 47 pour Thrawn, Jolou et Sent'Lorsque vous traversez le quartier à cheval, les compagnies sont rassemblées pour l'appel. Impassibles, les soldats n'ont pas l'air de se rendre compte que, de l'autre côté des murs de la caserne, la populace fait la loi. Vous vous dirigez vers le bâtiment de l'état-major, où l'on vous introduit dans le bureau du colonel. Le colonel Bébert est en train d'empaqueter ses tourne-disques, ses cravates et ses cigarillos.
— D'Auvergne, vous déclare-t-il, vous arrivez à un mauvais moment. L'Assemblée nationale vient de me donner l'ordre d'arrêter tous ceux de mes officiers ayant des sympathies royalistes. Si l'on vous reconnaît, je ne pourrai pas faire grand-chose pour vous. Il faut que vous fuyiez immédiatement. Ici, nous sommes sous surveillance. Je n'aime pas ca mais vous savez, j'ai une formation d'avocat donc défendre mes employeurs contre ma conscience, je sais ce que c'est....
— Mais j'ai franchi les portes de la ville sans la moindre difficulté, protestez-vous,
— Ça ne m'étonne pas, ricane-t-il. La plupart des aristos sont déjà arrêtés et emprisonnés. Le jeune comte Dandy est à l'heure actuelle en cours de castration. C'est le sort qui vous attend, mon ami, si vous ne partez pas sur l'heure !
Il vous serre la main pour un dernier adieu et ajoute :
— Il vaut mieux que vous retiriez votre uniforme. Il suffirait à vous faire mettre en pièces par la populace. Rendez-vous maintenant au 47.
Cela risque de se corser maintenant, vous ne pourrez pas éternellement jouer les queues-platesVous suivez les conseils du colonel et retirez votre uniforme avant de quitter la caserne. Où pourriez-vous aller, maintenant ? D'après ce qu'il vous a dit, il semble que la capitale tout entière vous soit hostile, et cela uniquement à cause d'un incident remontant à votre naissance : le fait que vous soyez né aristocrate ! Manquerait plus que vous soyez franconaute...Ces révolutionnaires devraient plutôt aller se couper les cheveux... En conduisant votre cheval vers la porte de la caserne, vous constatez que la foule qui commençait à s'amasser à votre arrivée s'est transformée en cohue. On se croirait dans le forum travian de la grande époque. D'ailleurs c'est à peu près le même niveau intellectuel. Néanmoins, vous ne pouvez rien faire d'autre que payer de toupet, en espérant que la populace ne s'en prendra pas à vous. Lorsque vous arrivez à la porte, la sentinelle qui vous a laissé entrer quelques instants auparavant vous barre la route et vous demande :
— Vous êtes un aristocrate, m'sieur ? Si vous voulez essayer de convaincre le soldat de vous laisser passer, rendez-vous au 55. Si vous préférez éperonner votre monture et tenter de forcer le passage, rendez-vous au 15. Si vous décidez de dégainer votre arme et de vous battre, rendez-vous au 168.
Paragraphe 26 pour Reborn, Aheuc, Strat et GriffonVos agresseurs gisent à vos pieds, morts. Impossible de rester là si vous ne voulez pas être arrêté. Ceci dit, vu la forme que vous tenez, vous êtes probablement capable de buter toute la ville. Hâtivement, vous rassemblez vos affaires et sautez à cheval pour regagner Paris. Peut-être pourrez-vous vous y perdre dans la foule ? Au pire de toute façon, vous êtes probablement de taille à détruire à vous seuls l'armée des Emigrés. Le trajet ne présente pas de difficulté, mais vous êtes continuellement obsédé par la pensée que des poursuivants furieux pourraient être lancés à vos trousses. Rendez-vous au 26.
Paragraphe 105 pour Reborn, Aheuc, Strat et GriffonEn arrivant à Paris, vous constatez que les portes de la capitale sont désormais gardées par des révolutionnaires placés directement sous les ordres de l'Assemblée. Bien des drames se sont déroulés depuis votre départ, notamment la tentative de fuite du roi Louis XVI pour gagner l'Autriche. Sans la vigilance des citoyens engagés — les gens du peuple —, le souverain n'aurait pas été arrêté avant d'avoir pu franchir la frontière. Paris — ainsi, d'ailleurs, qu'une grande partie de la France — est maintenant surveillé de près par le comité directeur de l'Assemblée. Depuis la tentative d'évasion du roi félon (l'auteur estime que ce texte est un peu orienté :palpat':), le contrôle des portes a été renforcé, et les gardes ont ordre d'arrêter tout aristocrate qui tenterait de quitter la ville. Un gros homme, en pull, barbe et accent belge, monté sur un chariot, harangue d'une voix tonnante la foule qui s'amasse autour de lui.
— Citoyens ! La patrie a un besoin urgent de votre aide. Le Comité de salut public m'a chargé de faire appel à vous. Il nous faut des citoyens loyaux et fidèles pour grossir les rangs des armées de la Révolution. Y a-t-il, parmi vous, des hommes désireux de servir leur patrie ? Sinon, vous pouvez aussi payer la facture annuelle d'hébergement. Non Griffon, pas toi.
De nombreux hommes s'avancent et sont chaleureusement accueillis par le recruteur. La foule les acclame, et leurs poitrines se gonflent d'orgueil lorsqu'ils sont acceptés. Ému par ce spectacle, vous vous dirigez vers le chariot et proposez également vos services. Quel autre métier pourriez-vous exercer? Si vous ne vous engagez pas dans l'armée des révolutionnaires, vous risquez fort de crever de faim dans le ruisseau. Comme votre mère en gros. On vous conduit dans la caserne provisoire de la Garde nationale, où l'on vous remet un brassard indiquant que vous êtes sous les ordres du Comité de salut public. Griffon a une érection. Aheuc s'en fout il veut tuer quelqu'un. Reborn et Strat se pissent dessus. Rendez-vous au 105.
Et oui Reborn, va falloir sortir ses burnesA Paris, les choses commencent à s'organiser. Les citoyens assument maintenant une bonne part des tâches naguère dévolues à l'armée loyaliste, dont bon nombre d'officiers supérieurs ont été révoqués. Le colonel Bébert a été jeté au cachot. Il y a retrouvé pas mal d'anciens confrères et pas mal d'anciens clients. Apparemment, des groupes armés sont libres de faire la loi comme ils l'entendent dans tous les quartiers de Paris sans que les soldats du roi interviennent. Bien des militaires de la Garde nationale se sont même déjà engagés dans la nouvelle armée populaire chargée de refouler les envahisseurs étrangers appelés à la rescousse par le traître Louis XVI (Palpat not approve this). Un matin, votre compagnie est chargée de trouver un moyen pour libérer certains des activistes politiques injustement incarcérés dans une prison des faubourgs de la ville. Un couple originaire de Saint-Etienne, par exemple, aurait assassiné de sang froid, mais pour le bien des ouvriers, une centaine de bourgeois de la ville, pour permettre la libération du lumpenprolétariat. C'est plein d'une vertueuse indignation à l'idée que d'aussi loyaux partisans de la Révolution puissent être emprisonnés que vous vous mettez en route avec vos camarades. La prison paraît mal défendue. Une maigre garnison s'élève contre votre intrusion, mais vous passez dédaigneusement outre. Les détenus sont fous de joie d'être libérés, ils décident d'aller fêter cela en allant voir In the Mood for Love ; seulement, quand il s'agit de ressortir de la forteresse, vous vous apercevez que les grilles sont gardées par un détachement de hussards requis par un messager de la garnison. Vous devez vous battre contre ces cavaliers. Le fait d'être à pied est un désavantage, mais ils sont seulement armés de sabres alors que vous avez toujours votre pistolet. Deux cavaliers vous attaquent, les hussards Greyhunter et Sinydoc et vous avez tout juste le temps de décharger votre pistolet sur l'un d'eux avant de dégainer votre épée. Lancez les dés. Si un chiffre inférieur ou égal à votre total d'Adresse, vous faites perdre 2 points d'Endurance à l'un des deux hussards (à votre choix). Il vous faut ensuite les combattre à l'épée.
HUSSARD GREYHUNTER 7 4
HUSSARD SINYDOC 6 3
Vos adversaires étant à cheval, augmentez de 1 point les chiffres que vous attribuent les dés, ce qui les rend plus difficiles à atteindre. Si vous êtes vainqueur, rendez-vous au 206. Si vous êtes vaincu, rendez-vous au 17.
On se retrouve dans 30 ans les amisDes mains rugueuses vous empoignent et vous traînent sans ménagement devant le magistrat local. Votre Diplomatie ne vous sera ici d'aucun secours, et le tribunal est décidé à faire un exemple. Le juge Buzz trépigne d'excitation, il commençait à en avoir marre de régler les conflits de baux ruraux.
— N'étaient votre famille et votre bonne conduite antérieure, le meurtre abject que vous avez commis m'obligerait à vous condamner à mort, déclare le juge. Compte tenu des circonstances, je vous condamne à trente ans de prison. Vous serez transféré à Paris dans le courant de la semaine.
Le voyage jusqu'à Paris est probablement le plus pénible de toute votre existence, mais ce n'est rien à côté des atrocités qui vous attendent dans la petite prison des faubourgs de la capitale. Les conditions d'incarcération y sont positivement indescriptibles.
Jour après jour, vous croupissez dans vos propres excréments, pratiquement sans manger et sans boire. Vous avez une pensée émue pour Jag, qui se serait probablement beaucoup plu ici.
Pour ne pas mourir complètement de faim, vous devez disputer quelques détritus aux rats qui infestent votre cellule, et le bruit de leurs constants trottinements hante vos cauchemars. Vous n'êtes bientôt plus qu'une épave émaciée, se cramponnant à un infime souffle de vie, avec bien peu d'espoir, si ce n'est aucun, d'un avenir meilleur. Un jour, un nouveau détenu vient partager votre cellule. Il vous tend la main et une savonette et se présente :"Salut, je m'appelle Samara, je vais te montrer pourquoi la civilisation occidentale va s'effondrer". Putain, 30 ans... Rendez-vous au 87.