
72
Vous continuez à marcher vers le groupe d'individus armés, en essayant désespérément de dissimuler votre angoisse. Manifestement, ils sont trop nombreux pour que vous puissiez espérer vous frayer un chemin à la pointe de l'épée. Surtout que vous ne vous êtes jamais battu de votre vie. Peut-être ne vous arrêteront-ils pas. Mais, quand vous arrivez à leur hauteur, un gros homme arborant un brassard tricolore et brandissant un pistolet armé vous empoigne par l'épaule.
— Où habitez-vous, citoyen ? vous demande-t-il d'un ton rogue.
Vous pouvez lui répondre que vous habitez en dehors de Paris (rendez-vous au 199), à deux pas de là (rendez-vous au 130) ou au diable vauvert, mais néanmoins dans l'enceinte de la ville (rendez-vous au 135).
Le passage est désert, mais, au bout de quelques pas, vous distinguez dans la pénombre le mur infranchissable qui en bouche l'extrémité. Allez-vous revenir sur vos pas (rendez-vous au 72) ou chercher une autre solution (rendez-vous au 250) ?
Test Diplomatie :A l'entrée du quartier général local, une sentinelle vous arrête. Elle vous demande ce qui vous amène, et vous lui racontez ce que vous avez appris. L'homme ne paraît pas disposé à vous laisser entrer et déclare qu'il transmettra votre message à qui de droit. On se croirait à la Sécu quand vous voulez faire changer votre adresse. Pour l'amener à changer d'avis, testez votre Diplomatie. Si les dés vous sont favorables, rendez-vous au 80. S'ils vous sont défavorables, rendez-vous au 46.
Nouveau test de diplomatie :De mauvaise grâce, la sentinelle vous fait entrer, et on vous conduit au bureau du capitaine. Lui aussi écoute votre récit d'une oreille sceptique. Là cette fois vous vous croyez à Paul Emploi en train de demander des sous ou une formation. Ne parlons même pas d'un boulot. Si vous voulez essayer de le convaincre de vous prêter quelques hommes pour faire des recherches, il vous faut tester à nouveau votre Diplomatie. Si les dés vous sont favorables, rendez-vous au 31. Dans le cas contraire, ou si vous renoncez à tenter l'essai, rendez-vous au 172.
Le capitaine est en partie convaincu. — D'accord, dit-il. Prenez une escouade et allez voir de quoi il retourne. J'espère pour vous, d'Auvergne, qu'il y a un fond de vérité dans les commérages de cette vieille femme. Vous espérez aussi, n'ayant pas tellement envie de finir en cour martiale.
Vous le remerciez et vous vous hâtez de rassembler quelques hommes. Dès qu'ils sont prêts à partir, vous les conduisez à l'adresse que l'on vous a indiquée. Rendez-vous au 39.
Il refuse obstinément de vous laisser passer, et vous vous retirez, découragé. Qu'allez-vous faire, maintenant ? Continuer votre patrouille (rendez-vous au 172) ou prendre la décision d'enquêter tout seul sur les révélations de la vieille femme (rendez-vous au 39)?
Oui cela fait deux fois de suite que Thrawn ment en reniant son Roi— J'habite Créteil, répondez-vous. Je suis venu à Paris parce que j'avais entendu dire que le citoyen Marat prononcerait un discours en place de Grève, mais ce n'était pas vrai. :nouvelle concession:
— Il ne faut pas écouter les racontars, citoyen, dit-il. Vous pouvez passer. Adieu.
— Vive la Révolution ! :julien dragoul: :messieurs les sans culottes vous êtes ici chez vous: répondez-vous avec aplomb en traversant le groupe armé.
Rendez-vous au 38.
+ 3.000 points au challenge Thrawn-Jolou-Reborn-Sval-Strat de la queue plate de sous préfectureSeNTEnZa a écrit :on thrawnise a mort : 72 puis 135
Paragraphe 93 pour JolouVous regardez fébrilement autour de vous. Sur la droite, une porte entrebâillée laisse échapper des relents de viande avariée. Sans prendre le temps de réfléchir, vous vous y engouffrez. Vous vous trouvez dans la cuisine d'une gargote. Une souillon lave soigneusement dans un baquet d'eau sale des écuelles de bois encroûtées de graisse figée. On se croirait un peu dans la cuisine de Bartimeus. Lorsque vous faites irruption, elle pousse un cri strident. Instinctivement, vous courez vers la porte située à l'autre extrémité de la pièce. Derrière vous, un brouhaha s'élève dans le passage. La porte donne directement dans la salle de l'auberge. Quelques consommateurs lèvent les yeux avec curiosité lorsque vous traversez celle-ci en trombe, en renversant un tabouret au passage, pour gagner la sortie. Vous franchissez la porte d'un bond et vous vous retrouvez dans la rue, cette fois derrière la bande de citoyens armés. En courant à toutes jambes, gagnez vite le 93.
Paragraphe 38 pour Thrawn et Sent'Au moment où, haletant, vous croyez avoir échappé à vos poursuivants, une exclamation retentit derrière votre dos.
— Le v'là ! crie une voix au fort accent parisien. Vous reprenez votre course en louvoyant entre les passants dont certains essayent sans succès de vous arrêter, dévalez des passages obscurs, bondissez par-dessus des monceaux de détritus qui barrent parfois près de la moitié de la chaussée. Vous sautez aussi par dessus un punk à chien breton qui cuve sa Kro. Dieu merci, aucun de vos poursuivants ne semble disposé à prendre le risque de blesser un témoin innocent en ouvrant le feu sur vous. Vous vous dites que la milice doit être commandée par Reborn. Petit à petit, les clameurs s'estompent dans le lointain, mais vous continuez à courir jusqu'à ce que vous ayez la certitude d'avoir définitivement distancé la foule lancée à vos trousses. Vous ralentissez alors l'allure et continuez à chercher la maison. Rendez-vous au 274.
Et tout le monde se retrouve...Vous sentant un peu plus en sûreté et grandement soulagé, vous vous hâtez de vous éloigner du groupe armé. Vos mensonges ne vous empêcheront pas de dormir, vous avez l'habitude. Lorsque vous avez l'impression d'avoir mis suffisamment de distance entre lui et vous, vous vous détendez et reprenez vos investigations. Rendez-vous au 274.
A première vue, rien ne distingue la maison que vous cherchez de ses voisines, mais une discrète tache de peinture sur le montant gauche de la porte vous prouve que vous ne vous trompez pas. Vous frappez conformément au code que l'on vous a indiqué :
quatre coups brefs, suivis de trois plus lents. La porte est ouverte par une jeune fille.
— Je viens de la part de M. Gascon, dites-vous.
— De Chevreuse ? demande-t-elle.
— Non, d'Orsay, répondez-vous.
- Comment est votre blanquette ?
- Ma blanquette est bonne.
— Entrez vite, dit-elle en regardant anxieusement des deux côtés de la rue.
Vous franchissez le seuil. Rendez-vous au 215.