Generaux
Posté : jeu. mars 24, 2011 11:13 am
A partir de quelle bataille selon vous les généraux des armées ont cessé d'être en premiére ligne avec leurs troupes a la tête de leur régiment .Mais plus a l'arriere avec leur état major ?
Non je ne pense pas car durant la guerre de secession il y avait déja des QG assez éloigné du front .Je pense plutot a la bataille aprés celle du pont d'arcole .jagermeister a écrit :1870 ?
Ou plutôt 14-18.
Sous le premier empire les généraux de cavalerie chargeaient avec les autres, Lasalle en est mort à Wagram.Moradim a écrit :
Non je ne pense pas car durant la guerre de secession il y avait déja des QG assez éloigné du front .Je pense plutot a la bataille aprés celle du pont d'Arcole .
C'est pour ça que maintenant on tente d'avoir des gradés les plus anonymes possible sur le terrain il me semble. Dans des zones riches en snipers ça peut aller jusqu'à retirer tous les marquages de grade et à l'interdiction formelle de saluer les officiers.Emp_Palpatine a écrit :De nombreux généraux se sont fait tuer pendant la guerre de sécession. 1870 se débrouille aussi.
Il me semble qu'en valeur relative, on a plus de chances de se faire dégommer pendant pas mal de conflits, y compris 14-18 quand on porte des galons ou des étoiles que rien du tout.
C'était déjà le cas durant la seconde guerre mondiale. A Stalingrad les officiers allemands avaient tendance à retirer les épaulettes.Greyhunter a écrit : C'est pour ça que maintenant on tente d'avoir des gradés les plus anonymes possible...
Marco70 a écrit :Cela dépend peut être ce que l'on appelle "tué au feu". Je pensais tombé en chargeant à la tête de ses hommes.
Auguste n'était pas un lâche, c'était un malade chronique.Leaz a écrit :Les généraux de l'armée romaine des claudio-flaviens (2e siècle) n'avaient pas pour habitude d'être directement au front, par contre dans leur formation ils devaient impérativement passer par une phase où ils étaient en première ligne.
Aprés ça dépend du caractère de chaque homme aussi, Auguste était lâche et avait peur de la violence il préférait rester sagement en arrière, alors que d'autres sont plus portés sur les arts de la guerre.
Oui, par maintenant je voulais dire à partir des guerres du XXème siècle. Durant la bataille de Normandie les tireurs embusqués allemands étaient aussi la phobie des officiers, et ça a recommencé au Viet-Nam qui a été un summum dans l'emploi de tactiques vouées à faire craquer les nerfs de l'ennemi.Boudi a écrit :C'était déjà le cas durant la seconde guerre mondiale. A Stalingrad les officiers allemands avaient tendance à retirer les épaulettes.Greyhunter a écrit : C'est pour ça que maintenant on tente d'avoir des gradés les plus anonymes possible...Les Américains lors des débarquements de Normandie et dans le Pacifique avaient aussi compris la leçon, tirée des premiers débarquements. Les deux barres blanches sur le casque indiquant la présence d'un capitaine étaient du plus mauvais effet pour la survie du bonhomme.
Clint Eastwood dans son film Lettres d'Iwo Jima prétend aussi que les infirmiers portant croix rouge sur le casque étaient particulièrement visés par les Japonais, j'ai tendance à le croire.
Merci griffongriffon a écrit :ce topic évoque les officiers généraux
l'espérance de vie d'un officier subalterne américain
ne dépassait pas 15 jours dans les combats
d'Octobre 44 à Février 45 contre les allemands
cela tout le monde le sait
mais ce n'est pas le sujet
http://histoiremilitaria2.discutforum.com/t1736-les-generaux-francais-morts-au-combat-1914-1918 a écrit :
41 généraux français ont été tué au feu entre 1914 et 1918 et tous ces généraux, sauf 3, sont des généraux de brigade.
Proportionnellement le plus grand nombre de ces généraux a été tué en 1914. Numériquement cela donne:
-19 généraux ont été tués en 1914 (dont 5 en aout et 8 en septembre)
-7 en 1915
-7 en 1916
-5 en 1918
Généraux tués en 1914:
-Diou, le 21 aout (lieu ?)
-Rondony, le 22 aout en Belgique ( à St Vincent belle fontaine)
-Raffend, le 22 aout au même endroit
-Deffontaine, le 26 aout à l'hopital de Reims
-Plessier, le 27 aout à l'hopital de Lyon (balles au pied et dans le colonne vertebrale)
-Roques, le 6 septembre à Bar-le-Duc (balle en pleine tête)
-Dupuis, le 8 septembre (lieu ?)
-Bataille, le 8 septembre au col du bonhomme
-Marquet, le 10 septembre à Varennes-en-Argonne
-Barbade, le 10 septembre à Sempuis
-Rousseau, le 20 septembre à Cormicy
-Grand d'Esnon, le 21 septembre à Vigneulles-les-Hattonchatel
-Sibille, le 27 septembre à Beaumont
-Marcot (général de division), le 4 octobreà les Essarts-les-Buquoy
-Arrivet, le 29 octobre à Crouy
-Durand, le 18 novembre à l'hopital de la Rochelle (il avait été blessé à Craonne le 15 septembre )
-Caudrelier, le 30 novembre à Miraucourt
-Reymond, le 25 décembre à Massiges
-Battesti, le 25 décembre à Reims
Généraux tués en 1915:
-loizeau de Grandmaison, le 17 mars à l'hopital de Soissons
-Barbot, le 10 mai à Berthonval
-Stirn, le 12 mai à Berthonval (élevé au grade de général la veille)
-Delarue, le 20 mai à Mesnil-les-Hurlus
-Moussy, le 30 mai à Grenay
-Ganeval, le 7 juin dans les Dardanelles
-Masnou, le 17 juillet dans le bateau qui le ramenait blessé des Dardanelles
Généraux tués en 1916:
-Serret, le 6 janvier à l'Hartmannswillerkopf
-Largeau, le 27 mars à l'hopital de Froides
-trumelet-Faber, le 11 avril à Paris des suites de ses blessures
-Krien, le 9 mai à l'hopital de Commercy des suites d'une trepanation
-Anselin, le 24 octobre (Fleury) Il est enterré au cimetière de Douaumont au milieu de ses soldats.
-Aime, le 6 septembre à Souville (Meuse)
-Girodon, le 25 septembre (lieu ?)
Généraux tués en 1917:
-Riperbray, le 11 septembre à Verdun
-Challe, le 11 octobre (lieu ?)
-Collin, le 30 décembre à Vardar (front de Salonique)
Généraux tués en 1918:
-Lize, le 5 janvier à Galliera en Italie
-Grosseti (général de division), le 30 mai, mort de maladie sur le front d'Orient
-Des Vallières, le 28 mai (lieu?)
-Guignaboudet (général de division), le 30 mai (lieu?)
-Vanvaetermeulen, le 10 juillet (lieu ?) par eclats d'obus
A cette macabre liste je rajoute les noms de deux amiraux tués pendant la guerre:
-L'amiral SENES mort à bord du Léon Gambetta lors de son torpillage le 27.04.1915 en mer Adriatique
-L'amiral BIARD mort le 29.09.1917 à Corfou Italie suite à un accident sur son navire
ps : il y a eu d'autres généraux morts des suites de la guerre apres 1918.
Pour la petite histoire, Stirn était le successeur de Barbot à la 77éme DI après la mort de celui ci, blessé au ventre par un éclat d'obus.
Un soldat le ramena sur son dos au poste de secours ou il décéda.
Deux jour plus tard, le Général Stirn, donc, eu la carotide tranchée par un éclat d'obus alors qu'il prenait son déjeuner.
Un monument est érigé à la mémoire de Barbot à Souchez, à coté de la colline de Lorette, ou Barbot est enterré, sobrement, ayant la même tombe qu'un soldat.
Au sujet de la mort du Général Pierre des Vallières, voici quelques informations supplémentaires concernant les faits.
Au cours de l'offensive allemande de mai 1918 contre Chemin des Dames, la 151eme Division d'Infanterie, que commandait le général des Vallières, tenait un front d'une douzaine de kilomètres entre Margival et le mont des Tombes aux environs de Chavignon.
Le 28 mai, depuis son PC situé dans une creute de Juvigny, le général des Vallières ne cesse de parcourir le front de sa division.
En fin d'après-midi, de retour de Clamecy, où un bataillon du 5ème Régiment de Cuirassiers à Pied, venu en renfort, avait réussi à arreter l'avance allemande; le général arrive par la route de Leury au carrefour de Juvigny.
Il ignore que des troupes allemandes sont déjà aux abords de Juvigny.
A l'instant où sa voiture aborde le carrefour, une mitrailleuse, cachée à proximité, ouvre le feu et le blesse mortellement.
Son chauffeur et l'officier Richard qui l'accompagnent, parviennent à transporter son corps, dans un ancien boyau où ils sont contraints de l'abandonner.
En fin de journée, un groupe d'hommes parvient à revenir sur place et ramène le corps du général des Vallières.
A l'endroit où fut tué le général des Vallières, un monument a été élevé par ses anciens soldats de la 151eme DI.
Il se situe dans le département de l'Aisne sur la commune de Terny-Sorny.
le général Paul DIOU qui tomba dans le bois de Mûhlwald
Le 20 août 1914 à 4 heures du matin, par une forte brume, les forces du 16e corps d'armée sous les ordres du général Taverna s'apprêtent à lancer l'offensive vers Bénestroff, mais au même moment, les troupes ennemies venant de Cutting, Loudrefing et Mittersheim lancent leur attaque ; c'est à la tête de la 63e brigade de Narbonne que le général Diou, donnant l'exemple, le fusil à la main, tombe mortellement frappé au bois de Mühlwald : il est aussitôt remplacé par le commandant Jacques, tué lui aussi au combat (voir Jacques Didier, LORRAINE 1914, Guide des lieux de mémoire - Morhange et le Grand Couronné de Nancy. Ysec 2004.)
Le général Diou est enterré au cimetière militaire du village de Cutting. En 1922, la municipalité et la section du Souvenir Français de Saint-Julien-lès-Metz font apposer une plaque sur sa maison natale. Son nom sera donné à l'un des trois forts du mont Saint-Quentin
mea culpa !Emp_Palpatine a écrit :Puisqu'on te dit qu'il n'y a pas eu de généraux tués pendant la grande guerre.
Surtout la perte du regretté Gueli Alekseï, ça a été un coup dur pour le pouvoir tsariste par la suite - lui seul aurait pu sauver Moscou, au lieu de la laisser brûler pour chasser les Français.GA_Thrawn a écrit :Oui enfin si on exclu le début de la guerre ils sont quand même restés bien planqués le reste du conflit.
Pour comparer j'ai lu le chiffre de 49 généraux tués/blessés dans la seule bataille de la moskova.
C'est bien le gros désavantage d'une armée de citoyens, en cas de défaite c'est la mort de la cité au sens propremad a écrit :
Pour revoir le gratin d'une nation tomber en une seule journée, il suffit de se replonger dans Cannae (certes, ça date) : sénateurs, consuls, membres de l'ordre équestre, magistrats et les enfants les plus prometteurs, c'est toute une nation qui aurait pu s'effondrer ce jour là tant la saignée fut prodigieuse
sur ce point de vue Leaz j'ai un avis complètement différent de toi ( pour la période du moins )Leaz a écrit :C'est bien le gros désavantage d'une armée de citoyens, en cas de défaite c'est la mort de la cité au sens propremad a écrit :
Pour revoir le gratin d'une nation tomber en une seule journée, il suffit de se replonger dans Cannae (certes, ça date) : sénateurs, consuls, membres de l'ordre équestre, magistrats et les enfants les plus prometteurs, c'est toute une nation qui aurait pu s'effondrer ce jour là tant la saignée fut prodigieuse![]()
Oui, Hérodote nous parle de plus d'un million de Perse qui auraient envahis la Grèce lors de la première guerre du péloponèse, en réalité on serait plus proche des 100 000 soldats ce qui est déjà pour l'époque une prouesse et qui ne sera plus égalé en réalité avant longtemps !Emp_Palpatine a écrit :Les estimations chinoises me font toujours doucement sourire. Elles sont aussi peu crédibles que celles des historiens occidentaux antiques. Il faut sans doute les diviser par dix au bas mot pour arriver à un semblant de vérité.
Des effectifs bien sûr plus élevés, démographie oblige, que ce qui se faisait à la même époque dans le bassin méditerranéen, mais déjà un peu plus probables.
von Aasen a écrit :Sans compter la démographie, la population en Europe est restée relativement constante jusqu'au XVIIIe, ce n'est qu'a partir de là que la population a littéralement explosé et conduit aux chiffres que l'on connait de nos jours. Je ne connais pas l'évolution en Asie mais j'imaginerais bien qu'elle ait eté similaire au vu des technologies similaires dans les domaines concernés (hygiène, médecine, processus d'industrialisation ...).
von Aasen a écrit : Ce qui se passe aujourd'hui, c'est une histoire complètement différente et pas du tout comparable similaire
crimson a écrit :Griffon : Non, vas y j'écoute ta théorie ^^
Comme Crimson, je suis en terminale et dans mon manuel de géographie sur les cartes de la Chine il y a généralement écrit Beijing et à coté Pékin entre parenthèses. Au sud Guangzhou sans que Canton soit nommé. Le deuxième cas ne me dérange pas tant que ca, mais pour Beijing on le voit partout (et dans les manuels scolaires doncmad a écrit :Sur les noms des villes ... Pekin, c'est le nom français, là ou le vrai nom est effectivement Beijing (utilisé ainsi par les Anglais) - ça ne me choque pas particulièrement, et limite on peut comprendre cette volonté de se réapproprier le nom (et donc l'histoire ) de leurs propres villes, un peu comme Bombay rebaptisé Mumbai (histoire de se débarasser d'une derniére main-mise lexicale issue du colonialisme)
Pas seulement des nomades, des chasseurs-cueilleurs.mad a écrit :Sinon je viens de voir l'article sur les Mandchous, sans aller jusqu'à le dénigrer totalement, c'est vrai qu'il est particulièrement creux (on a en 3 lignes : un peuple de nomade, qui fait un peu d'agriculture, et PAF ! Ils envahissent la Chine. Et puis ils commettent des massacres. Bien ...)
Ce genre de raccourci (au mieux...) est plus à reprocher au systéme de wikipedia qu'autre chose - quand tout le monde se targue de pouvoir pondre un article, voilà ce que ça donne