Les soviétiques ont réalisé que la situation est en train de leur échapper dans les environs de Moscou.
Prenant acte de cette situation, ils reconnaissent la République de Sibérie et leur proposent même une alliance contre nous !
La Russie est assiégée !
C'est un gouffre idéologique qui sépare les deux alliés, écart renforcé par la dissolution de l'assemblée sibérienne et la prise contrôle de la région par le général Avksentyev.
Avec la perte provisoire de l'ouest et de l'est du pays, la puissance économique du pays est divisée par trois par rapport à l'année 1935.
Mais les territoires encore sous notre contrôle sont peuplés de russes fidèles et loyaux. C'est l'élite de la nation qui sont sous nos ordres !
La guerre continue dans le Nord. Vytegra est perdu, l'espoir d'une avancée rapide vers Petrograd s'éloigne.
Les soviétiques semblent avoir mis le paquet pour défendre la région, nous allons passer à la défensive comme prévu par le plan du grand maréchal Wrangel.
D'autant plus qu'il nous faut d'urgence des troupes à transférer vers le nouveau front de Sibérie.
12 divisions d'infanterie sont prélevés dans les fronts du Nord et de Koursk. Nous allons faire passer l'envie de sécession aux sibériens ...

Mais la Sibérie est grande et la reconquête sera très longue. Il faut écraser immédiatement les soviétiques.
C'est d'autant plus urgent qu'un congrès de la Troisième Internationale s'est tenu à Paris durant le mois de mai. A Kazan, on craint l'intervention directe des dictatures syndicalistes occidentales.
Le 25 mai, une offensive générale est déclenchée en direction de Moscou. Il faut prendre la ville avant fin juin !
Effectifs au 1er juin 1936
Évaluation des pertes au 1er juin 1936
