
Tout le monde n'aura pas mon talent.

/ TGXLe forgeron vous assène un terrible coup de masse sur l'épaule. Une douleur fulgurante vous paralyse tout le corps. Avant que vous n'ayez pu faire un geste, le second coup vous écrase le crâne. C'est ici que se termine votre aventure.
Coelio a écrit :TGX (Hab 7 / End 6)
Paragraphe 96 pour Reborn et RoomLe forgeron brandit sa masse une fois de trop. Vous vous fendez adroitement, et sa parade désespérée ne vous empêche pas de l'embrocher. Il tombe à genoux, et vous l'achevez d'un coup de pointe à la gorge. Vous enfourchez le cheval et piquez des deux en direction de la grand-route et de Calais. Rendez-vous au 96.
Vous couvrez la distance en un temps record, sans égard pour la santé de votre monture, qui est couverte d'écume. Sans vous arrêter un instant, vous galopez jusqu'à ce que vous finissiez par apercevoir un écriteau indiquant que Calais n'est plus qu'à un kilomètre environ. Le moment est venu de prendre une décision. Irez-vous directement à l'auberge Pécheront pour essayer d'y découvrir une piste (rendez-vous au 33) ou solliciterez-vous l'aide de la gendarmerie locale après lui avoir exposé l'affaire (rendez-vous au 124)?
Le fermier vous a expliqué que l'homme que vous devez rencontrer à Calais est propriétaire d'une petite taverne sur les quais. Vous trouvez celle-ci sans difficulté et vous y entrez. En commandant à boire, vous prononcez la phrase convenue. A votre profonde horreur, le tenancier n'a pas la moindre réaction ! Il vous répond qu'il n'a pas de blanquette et que tous les allemands ne sont pas des nazis. Vous connaissez cette théorie. Réprimant une violente envie de prendre la fuite, vous emportez votre verre à une table proche du comptoir et écoutez les conversations. Un consommateur bavarde avec le cabaretier, et, à ce qu'ils se disent, vous comprenez que ce dernier a repris l'établissement depuis peu. Il vous faut découvrir ce qu'est devenu le précédent propriétaire, et le seul moyen d'y parvenir est de causer avec le nouveau. Vous quittez votre table et allez vous accouder au comptoir. Allez-vous simplement demander ce qu'est devenu l'ancien propriétaire (rendez-vous au 5) ou prétendre être un parent de celui-ci pour obtenir le renseignement dont vous avez besoin (rendez-vous au 156)?
En arrivant aux portes de la ville, vous constatez que ce sont deux gardes civils qui en assurent la surveillance. Vous descendez de cheval et leur présentez vos papiers ainsi que votre ordre de mission.
— Où se trouve votre quartier général ? demandez-vous. Il faut que je voie vos supérieurs.
— Vers le milieu de la grand-rue, sur la gauche. C'est la maison sur laquelle flotte le drapeau tricolore, répond l'un des gardes.
Vous remontez en selle, éperonnez votre monture et partez au petit galop. Quand vous mettez pied à terre devant le quartier général, un garde vous salue et prend les rênes de votre cheval. Vous entrez dans le bâtiment et demandez à parler au commandant de la place. Celui-ci est un colonel bedonnant qui frise la soixantaine. Vous le reconnaissez brusquement : c'est le colonel Bébert, votre ancien supérieur hiérarchique, celui qui s'est pris une beigne ! Il semble s'être rallié bon gré mal gré aux républicains mais avoir subi une mutation à la bienvenue chez les Chtis... Il se précipite vers vous en rajustant fébrilement sa tenue.
— Bienvenue à Calais, lieutenant. Que puis-je faire pour vous ? demande-t-il.
— J'ai poursuivi un groupe d'aristos jusqu'à votre ville, mon colonel, et je connais l'endroit où ils doivent retrouver leurs complices. Si nous voulons les arrêter, nous n'avons probablement pas beaucoup de temps devant nous. Pouvez-vous prendre des mesures immédiates ?
— Bien entendu, répond-il. Sergent, rassemblez une escouade devant la porte dans cinq minutes. Soulagé, vous acceptez un verre de vin et laissez les gardes se préparer. Allez-vous les accompagner (rendez-vous au 187) ou préférez-vous leur laisser le soin de régler l'affaire (rendez-vous au 208) ?