1187 - 1206 : Un Calme tout relatif...
Une certaine monotonie s'installe au sein du Royaume dont les efforts se poursuivent pour renforcer nos frontières.
Le Roi
Louis Griffon a installé ses quartiers à Naples et semble y vouloir demeurer.
En effet, nos forces en Italie sont peu importantes, et le Roi qui a atteint l'age de 52 ans se plait sous le soleil napolitain.
Laisser la ville sans garnison, et remonter à travers un pays étranger et souvent hostile avec une faible escorte, est peu recommandé.
En Italie, donc nous construisons une flotte capable de rivaliser avec les navires impériaux qui croisent en Adriatique.
En France,
Galoys Comeon de Plaisians s’est installé à Marseille, devenue la place forte de nos armées au sud du Royaume. De nombreux combats ont lieu contre les Milanais qui se sont aventurés dans les campagnes envirronantes.
Au Nord, Michel Jerry s’est retranché à Bruges et repousse les incessantes incursions anglaises sur nos côtes. D’ailleurs ceux-ci, certainement lassés par les nombreux revers subis, viennent nous proposer un arrêt des hostilités que nous avons accepté avec soulagement.
Car l’ennemi principal reste et demeure les Imperiaux : Reims a subi plusieurs assauts. Heureusement la garnison sous le commandement de
Enguerran Marius de Poitevin a su brillament repousser les intentions hostiles des impériaux contre la ville.
Mais il faut constater la puissance de l’armée germanique qui s’est concentrée autour de Dijon : La reprise de la Bourgogne reste plus qu’aléatoire à court terme…
Mais nos désirs d’expansion sont toujours soutenus par le Conseil royal qui demande à ce que nous prenions la ville d’Anvers, actuellement aux mains des danois, alliés des germains.
Les danois sont restés très discrets et calmes, et selon nos rapports, la ville d’Anvers est faiblement défendue. Une proie à notre portée….
Francois Clement Bartimeus commandera nos armées pour cette mission.
Cependant lors de ces 20 années passées, nous devons pleurer la disparition de notre illustre
Cardinal Etienne Coelio Tristam.
Cycle de la vie et de la mort.
Regnault Boudi Plaisians a vu son fils
Galoys Comeon quitter le château familial de Toulouse pour rejoindre Marseille, quand sa fille Marion, 17 ans, lui présente son fiancé
Bertrand Schnick Plesseraud.
Le père donne son approbation à leur union, et si un fils s’en est allé, un gendre est arrivé.
La vie poursuivait ainsi son cours dans le Royaume de France quand la nouvelle arriva : Le pape lance une nouvelle Croisade pour prendre la ville de Tunis, actuellement aux mains des Siciliens. Ces derniers ne sont plus en odeur de Sainteté au Vatican, et leur Roi a mêm été excommunié.
Mais le Pape a une exigence particulière, il veut que la France conduise la Croisade sous le commandemant du prétendant au Trône de France ,
Gervaisot Leaz de Cleves.
Peut on aller contre la volonté du pape, et qui lui a donné une telle idée ?
De plus Gervaisot n’est plus de première jeunesse. A 49 ans, saura t il trouver la force de commander et conduire une telle expédition, de vaincre les siciliens et de prendre Tunis, et surtout à revenir vivant ?
D'ailleurs ces questions illustrent la situation problématique du Royaume de France : Le
Roi Louis Griffon est agé de 52 ans, le premier prétendant,
Gervaisot Leaz de Cleves 49 ans, et son éventuel successeur,
Germain Riwan Borain, lui même agé de 50 ans....
