Aaah, cette bonne vieille affaire du Gange

, à nouveau ressortie (une fois de plus). Soit, le Mal vous a présenté sa version, voici donc la mienne

. Ce Gros Félon a donc déclaré la guerre au Bengale sans me prévenir (le faire un an ou deux avant, vu la vitesse à EU2, c’est me mettre devant le fait accompli

) et en profitant perfidement de notre alliance. Sans cette dernière, de fait, il n’aurait pas pu tenter le coup, étant incapable de résister aux armadas Ibériques. A l’inverse, l’Angleterre Dantonienne, même seule, avait les moyens de tenter le coup.
Je me suis ainsi retrouvé escroqué par ce Fourbe qui part à l’assaut d’un cot richissime imprenable sans ma protection… Sans aucune concertation avec son allié

. J’ai immédiatement exprimé mon mécontentement, sa réponse, en gros, fut « Je suis le premier, donc ce cot me revient car nous n’avons jamais rien négocié à ce sujet. Toi, tu te tais, tu me protèges et moi je rafle la mise »

. De fait, les Ibériques ont voulu réagir mais ont renoncés devant l’armada Dantonienne présente en Asie, comme ils ne l’ont pas cachés post gpo. Dupé, trahi, le Danton a ensuite regardé avec effarement les suites de l’affaire du Bengale en cours : débacle Marseillaise (contre l’IA

), qui laissait craindre une intervention Ibérique pour le prendre de vitesse, et rush des mêmes Ibériques contre le riche cot du Japon. Embourbé au Bengale, la France marseillaise m’a communiqué son refus d’intervenir

.
Je me suis alors deux fois plus senti dupé : mon « allié » s’empare d’un cot sans me prévenir mais en usant de ma protection, mes ennemis s’emparent d’un autre cot sans que je puisse réagir car mon « allié » est déjà embourbé et non préparé à un conflit de grande envergure. D’une bonté frisant l’infini, je mobilise alors et expédie des troupes pour suppléer mon sournois et incapable allié

, le but étant de sécuriser au plus vite le cot du Gange. Ce dernier tombe entre mes justes mains. Si j’avais suivi la logique marseillaise, j’aurais alors déclamé « Ben je suis le premier au final et ce cot n’a jamais été négocié, donc il est à moi

».
La logique Dantonienne étant tout autre, j’ai communiqué que je le gardais pour moi mais aussitôt proposer à marseillais d’en négocier son contrôle, c’est-à-dire que je le conserverais 50 ans puis le lui cèderais pour les grosso modo 150 ans qu’il resterait encore à jouer. Accord fort généreux convenons (pas autant qu’il peut y paraître cependant : le contrôler 50 premières années était plus important, d’où le partage largement en sa faveur pour équilibrer). Réponse sauvage sur un coup de sang: rupture de l’alliance et annonce d’un état de guerre permanent entre les royaumes marseillais et Dantoniens (qui persiste encore à ce jour

)
Les Ibériques Vince et Leaz se sont frottés les mains et ont ris dans l'ombre toute la Gpo
Des années plus tard, dupé encore de très nombreuses fois par marseillais (si vous vous alliez un jour avec lui, n’oubliez JAMAIS que, pour lui, tout ce qui n’est pas précisé dans un traité est autorisé pour lui… Mais interdit pour les autres

), j’en suis venu à la conclusion que l’affaire du Bengale fut avant tout la révélation de deux philosophies de jeux bien différentes. A EU2, je privilégie la guerre et la gestion, je m’allie donc à quelqu’un pour mener une guerre commune, ou une protection commune, je n’essaye pas, jamais, d’arracher quelque chose à mon allié en échange de ma protection et le défend de toutes mes forces avec loyauté et abnégation

. Si une victoire commune est obtenue, c’est la situation militaire qui permet de déterminer les gains, ainsi que les moyens financiers engagés (aspect gestion)
Marseillais, lui, aux aspects gestion et militaire, rajoute le plan « diplomatique ». Dans son esprit, arracher des concessions à un allié avant de signer un traité, négocier des zones d’influence avec des zones blanches béantes qui dans son esprit lui reviennent de droit (puisque non revendiquées par son interlocuteur lors des négociations. Par défaut, tout ce qui n’est pas cité lui revient, même si cela concerne au final la moitié du monde

, alors que de mon côté je ne négocie pas, surtout quand j'étais encore jeune et naïf, sur des zones encore inatteignables) est aussi important que les deux autres aspects : duper un allié parce qu’il a été plus diplomate (selon ses mots…. Plus fourbe selon les miens

), comme il l’a fait sur le Ganges (Ibériques neutralisés par l’alliance française avec l’Angleterre… Et cette dernière neutralisée par la même alliance et obligation de protéger son félon allié) fait partie du jeu.
Cela se retrouve lors des négociations de paix : je me base sur la situation militaire et donc négocie peu (dans les deux sens, vainqueur ou vaincu), alors que pour lui c’est l’ultime épreuve (diplomatique) de la guerre, le plus fourbe pouvant remporter bien plus que le vrai gagnant militaire.
Je m’allie bien plus facilement avec des joueurs droits et rectiligne comme l’Honorable Vince

ou moi-même qu’avec des joueurs louvoyants et sournois comme marseillais. Quant à m’allier avec quelqu’un qui propose en gros son alliance et sa protection contre cession immédiate de 60% des gains visés par le pays tiers menaçant, c’est hors de question, pour moi c’est du racket le plus abject, je ne m’allie pas avec pareil cloporte (référence à un certain Aedan pour ceux qui ne le connaissent pas. Même avec des objectifs communs à 150% nous ne sommes jamais arrivés à nous entendre tant nos conceptions d’une alliance diffèrent)
Aaah, Eu2, que de bons souvenirs
Bien, à présent, marseillais ingrat, fait ton mea culpa et avoue que tu as voulu me VOLER le Gange
Revenons en à présent à Wif voulez-vous
Je me demande pourquoi, tout en appréciant EU2, je le trouve si fade comparé à Wif... Peut-être parce que l'aspect diplomatie n'existe pas

(sans surprise, le démon marseillais s'est déjà plaint de cette absence)