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USAAF : le choix d’une stratégie. :[/align]
[align=justify]Plusieurs voies de développement de la puissance aérienne s’offrent à nous. Nous devons choisir une stratégie adaptée à nos besoins et à nos moyens (car même avec la puissance des USA, il ne nous est pas possible et pas utile de développer – du moins au départ – l’ensemble des doctrines et des appareils).
Nous avons le choix entre deux voies principales :
1/ Close Air Support (CAS) & Bombardiers Tactiques (TAC)
Cette stratégie mise sur la coopération des
CAS et des
TAC.
Cette coopération est très utile sur le champ de bataille ; les appareils sont directement impliqués dans les combats.
Les CAS sont chargés des missions d’Interdiction (baisse de l’orga) et de Ground Attack (baisse de la force) sur les régions qui seront ciblées par l’offensive. Les CAS interviennent aussi sur les régions ou des combats ont lieu, pour favoriser l’avance des troupes au sol.
Dans le même temps, les TAC sont chargés des missions de destruction des installations (AA, infra, industries etc.) visant à désorganiser l’ennemi. Les TAC peuvent également effectuer des missions d’Interdiction et de Ground Attack à plus grande distance que les CAS.
Pour s’assurer de l’efficacité des missions des TAC et pour leur fournir une protection, les TAC doivent être accompagnés de chasseurs d’escortes (
ESC). Les ESC leur permettent de rester plus longtemps sur l’objectif (assurant une plus grande efficacité de destruction) et défendent les TAC en cas d’interception ennemie.
Les TAC sont également une composante de la Supériorité Aérienne :
Pendant que les chasseurs (
FTR) ou les intercepteurs (
INT) patrouillent au dessus des aéroports ennemis, les TAC sont chargés des missions d’attaque sur les aéroports (Runway Crattering). Les avions ennemis voient ainsi leur efficacité considérablement réduite, et ne peuvent plus effectuer leurs missions. Ils sont cloués au sol.
L’inconvénient d’un tel choix est que les CAS ont un rayon d’action limité. Ils doivent être fréquemment relocalisés sur une base proche du front. Il faut donc prévoir dans le plan d’attaque la construction et la reparation rapide de nouvelles pistes. En revanche, cette stratégie ne nécessite pas la production de FTR dans un premier temps.
2/ Bombardiers Tactiques (TAC) & Bombardiers Stratégiques (STR)
Cette stratégie mise sur la coopération des
TAC et des
STR.
Cette stratégie est plus adaptée pour les pays souhaitant projeter leur puissance aérienne chez l’ennemi, dans une stratégie d’usure avant combat.
Les STR sont chargés de toutes les destructions pour désorganiser les infrastructures et les installations ennemies. Ils doivent à la fois pilonner les aéroports ennemis (Runway Crattering), les batteries d’AA, les fortifications, les usines et les dépôts. Les STR doivent bien sur être escortés pas des ESC. Ils seront assistés pour la maîtrise du ciel par des FTR, dont le rayon d’action est suffisant pour les précéder.
Les TAC sont affectés aux missions d’Interdiction et de Ground Attack. Ils peuvent participer au pilonnage des aéroports ennemis si besoin est.
Les désavantages d’une telle stratégie est qu’elle coûte assez cher : il faut construire des FTR (pour la suprématie aérienne), des ESC (pour protéger les STR et TAC) et bien sur des STR et TAC en nombre suffisant).
L’USAAF, en coopération avec l’embryon d’Etat Major Interarmes des USA, a choisit d’adopter la stratégie des
TAC & STR, plus adaptés à nos besoins, notamment dans le Pacifique, où les distances sont bien trop grandes pour permettre l’utilisation des CAS.
En conséquence, la recherche et le développement des CAS est pour le moment mis de coté. La priorité des doctrines est donnée aux doctrines qui concernent les TAC
(car cela permet de débloquer à la fois les doctrines et tactiques offensives et défensives pour les INT et FTR ; cf. image)[/align]
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