03 juin 1943, tour 103
Le Front de Leningrad est scindé en deux. Deux armées remontent au nord, libérant l'isthme entre les lacs Ladoga et Onega, fonçant vers les frontières finlandaises les plus septentrionales. Aucun ennemi ne vient bloquer notre route, l'avance se fait fusil à l'épaule. Nous supposons que les Finlandais ont du bâtir une ligne fortifié à l'endroit le plus étroit, sur Janisjarvi.
L'autre moitié du Front de Leningrad accompagne les Front du Nord-Ouest et du Volkov. les trois Fronts atteignent la rive orientale de la Volhov, Volkhov sur laquelle une ligne fortifiée a été installée pour nous arrêter. Néanmoins, un peu au nord de Novgorod, les bunkers ennemis ont déjà sauté, créant ainsi un point faible sur la ligne.
Entre les rives du lac Ilmen, l'avance est difficile pour les Front du Volkhov (violet) et Kalinin (marron). Il y a là pas mal d'unités d'élites allemandes bien retranchées. Il faut ferrailler dur pour franchir la Polist et la Lovat, ce qui est fait malgré tout en plusieurs endroits.
Gloire au Maréchal Semion Mikhaïlovitch Boudienny, qui avec son Front de la steppe s'empare de Mogilev ! Juste au nord de la Ville le Dniepr est également franchi, ainsi que plus au sud par le Front de Bryansk (rose).
C'est une marée humaine et blindée qui est entrée dans Mogilev :
[Note : à cet égard, que les Allemands n'encaissent que 300 pertes sur 22.000 hommes semble un peu n'importe quoi, on va supposer que l'ennemi s'est retiré de la ville...

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Les Allemands se sont bien retranchés dans Kiev et tiennent toujours la capitale ukrainienne. Qu'importe, l'important ici comme ailleurs est de franchir le Dniepr, pas de prendre des ruines. Cet objectif est réalisé en plusieurs endroits, même si nous savons que certaines têtes de pont, trop fragiles, seront rejetées derrière le fleuve.
Entre Kiev et Dnipropetrovsk le grand fleuve est franchi en plusieurs endroits. Une percée est même tentée sur la route de Kirovgrad, mais cela risque fort de se transformer en encerclement de notre corps blindé.
Nous avançons à l'ouest de Dnipropetrovsk, le Dniepr est maintenant loin derrière nous. mais ce n'est pas une chevauchée, il faut faire sauter les verrous à chaque fois.
Un peu plus au sud nous enfermons 2 divisions italiennes dans Zaporojié, mais le verrou est un peu léger, nous avons eu du mal à installer des troupes suffisantes en nombre pour condamner à coup sûr les italiens.
