Automne 1861
Théâtre Trans-Mississippi :
Dans le conté de Springfield, au sud du Missouri, et disposant d'une très large supériorité numérique, 30.000 hommes (6 SP) contre 15.000 (3SP), Curtis organise une nouvelle offensive contre les troupes retranchées de Price.
A pourtant 2 contre 1, les fils de la Confédération luttent avec ardeur pour repousser les agresseurs. Les vagues bleues tentent de submerger sous le nombre nos positions, mais nos soldats, abrités dans leurs retranchements, tirent juste. Les Fédéraux sont repoussés.
Il faudra plus d'un mois à Curtis pour rassembler à nouveau suffisamment de vivres et de munitions pour lancer une seconde offensive. Novembre 1861, le canon tonne à nouveau dans la campagne de Springfield.
Les deux armées n'ont pu, ni l'une ni l'autre, être renforcées, car Springfield, dépourvue de voie ferrée, est loin de tout. mais les pertes de la bataille précédente pèsent plus lourd sur l'armée plus petite de Price. Le rapport de force est maintenant de 2,5 contre 1. Les Fédéraux sont correctement approvisionnés, nous nous manquons à peu près de tout, beaucoup de nos hommes marchent et combattent sans chaussure.
C'est sans espoir. Cette fois Price doit lâcher prise et abandonner Springfiled aux Nordistes. Nous quittons le Missouri pour nous mettre en défense à Fayetteville, en Arkansas. Un peu plus au nord Curtis a entamé la poursuite, bien décidé à prendre Fayetteville. Là encore le rapport de force s'annonce désespéré.
Théâtre Est :
Cet automne tout se passe en Virginie Occidentale. Une puissante armée emmenée par Pope et partie de Wheeling contraint la cavalerie de Stuart à abandonner Grafton.
Stuart loin de se démonter (!) contourne Pope, qui tente d’intercepter Stuart mais échoue, et Stuart remonte plein nord et après une escarmouche contre la milice nordiste locale, entre dans… Wheeling !
Hélas, coupé de ses lignes, Stuart vit sur le pays, et petit à petit, ses cavaliers étant plus occupés à parcourir la campagne pour le ravitaillement qu’à tenir les rangs, ses effectifs se délitent. Wheeling est perdue, vide de troupe. Stuart ne se remettra pas en selle (!) avant le printemps 1862.
[Note de jeu] : Coupé de ses lignes, Stuart est frappé d’un marqueur « Foraging ». De plus à toutes les phases de supply il doit lancer un dé pour mesurer l’attrition de ses forces. Compte tenu des modificateurs de dés et de la valeur de Stuart, il fallait tirer un 6 pour que le seul SP de Stuart soit expulsé de la carte. Bien évidemment un 6 est sorti…
Pope a les mains libres, plus rien ne gêne ses arrières. A l’issue d’une marche forcée (carte spéciale jouée) il passe les Allegheny Mountain, atteint Staunton en Virginie, mettant en danger les arrières de Longstreet et de Johnston, menaçant le cœur de la Virginie.
Par chance Kirby Smith, présumant le danger, s’est positionné en bouchon à Staunton. Mais il ne dispose que d’une brigade et n’a pas eu le temps de se retrancher. A 1 contre 5 que faire ? Il tente de se replier, mais la manœuvre échoue lamentablement. Par chance, Pope est exécrable dans sa manière de mener ses troupes au combat, tandis que Kirby Smith se révèle excellent (jets de dé 1 pour l’Union, 6 pour la Confédération) : Pope est provisoirement arrêté aux portes de Staunton.
Théâtre Ouest :
C’est là que l’action se passe. Nos renseignements sont clairs : bientôt, à l’hiver 1862, le Kentucky basculera du côté de l’Union. L’armée confédérée prend donc les devants et met sous sa protection 3 villes du Kentucky, avant même que les Fédéraux ne puissent intervenir.
A. Johnston entre dans Columbus, Bragg occupe Bowling Green et enfin la cavalerie de Morgan s’empare de Louisville, en bordure de l’Ohio River.
Positions à l’ouverture du tour 4 :
Le tour 4 est un tour d’hiver, l’hiver 1862, le premier de cette guerre. En foi de quoi l’Union ne perçoit aucun renfort. Ceux de la Confédération sont diminués de 10 unités, si le résultat est négatif je dois rendre des unités, prélevées sur la carte.
Par chance l’effort de guerre confédéré marche à plein, grâce à la prise des 3 villes du Kentucky qui offrent chacune 3 points industriels. Mes villes m’en donnent 96, mes arsenaux 4, mes forceurs de blocus 24, et je dois retrancher 10 au titre de la maintenance. Total 123, soit 123/10=12 unités, moins la décote d’hiver de 10, je perçois 2 points de force, à placer forcément dans le théâtre Trans-Mississippi et l’est.
Miracle donc, je perçois plus de troupes que l’Union. Le différentiel se réduit à 54 unités fédérales pour… 40 unités confédérées. +35% en faveur de l’Union. Il faut mener cette guerre avec cette énorme disparité.
Grâce à son réseau ferroviaire, l’ennemi installe une puissante armée au nord du Kentucky, sous le commandement de Grant qui vient d’entrer en scène. D’autres troupes, prélevées sur le Maryland et la Virginie, garnissent le sud de l’Illinois et de l’Ohio.
Je ne peux faire autrement que de suivre la même logique. Je créé de toutes pièces une armée de 6 unités à Bowling Green, sous le commandement de l’excellent Jackson. Pour faire cela je fragilise Manassas, Longstreet et j'abandonne certains ports de forceurs de blocus (Apalachicola en Floride par exemple). Je ne peux pas être de partout, hélas.
Le théâtre Trans-Mississipi au début du tour 4, hiver 1862, sud du Missouri, nord de l’Arkansas :
Les détails des piles sont donnés dans les ellipses.
Le théâtre ouest, Illinois, Ohio et Indiana, Kentucky, Tennessee (erreur pour Grant, son ellipse est grise ai lieu d'être bleue marine) :
Le théâtre est, pour l’essentiel la Virginie :
