Français:
Les 4° et 7°Corps mènent à présent une guerre indépendante pour empêcher l’ennemi de gagner le centre du pays.
Les 3° et 6° survivent comme il le peuvent.
Le 1° verrouille solidement l’accès direct à Paris.
Le 15° très affaibli est relevé par le 16°, nettement plus en forme, sur la route de Fontaineblau.
Sa Majesté elle, négocie ferme. Un armistice avec les Prussiens serait imminent.
Prussiens:
L’ennemi parvient à s’emparer d’Auxerre, mais la route de Paris lui reste fermée malgré ses derniers efforts.
Puis, l’improbable se produit: les Prussiens consentent à un armistice, puis à des négociations de paix pour lesquelles ils vont devoir faire profil bas, tenus en échec par une armée Française que l’état-major considérait avec suffisance, et surtout confronté à une situation politique complexe et imprévue avec les autres états Allemands.
Une autre improbabilité est la poursuite du régime impérial de Napoléon III, qui sort grandi de cette guerre


Les pertes: clairement, attaquer sur un front étroit a pénalisé les Prussiens. Il eut été préférable d'élargir tout de suite le front vers le sud de façon à profiter de la supériorité numérique pour imposes une guerre de mouvement, et non pas de chercher le chemin direct vers Paris en s'appuyant sur l'artillerie.

Prussiens:
163600 fantassins, 53200 cavaliers, 41 canons
Français:
122900 fantassins, 26400 cavaliers, 411 canons, 139 mitrailleuses