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AAR France 1419 - 1920

Posté : jeu. déc. 02, 2004 4:47 pm
par Dédé
J'ai jamais joué la France, donc c'est le moment! Je compte commencer en 1419 sous EU2 pour terminer en 1920 sous Victoria. Bien évidemment, je me reserve le droit d'interrompre la partie si je suis maitre du monde en 1421 (ou après) 8)
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1419 - 1424 - L'Anglois repoussé

1419 - L'Angleterre, la Bourgogne et la Bretagne sont en guerre contre la France, ses Vassaux et l'Ecosse. Mais laissons plutot un témoin direct des faits nous les relater :
"Moi, Connetable De Dédey, avons eu l'honneur de repousser le perfide et fourbe et vil anglois loin de notre bonne ville de Paris. Pendant qu'une partie de l'Host assiège Dijon dès le mois de may 1419, nous allons assièger les riches villes de l'Artois. Nos fidèles vassaux de l'Orléanais, d'Auvergne et de Provence portent quand à eux, la juste colère royale en Bretagne et en Aquitaine, cassant moult têtes ennemies pour la plus grande gloire de Dyeu et de notre Bon Roy charles le sixième, dit le fol :roll: . Alors que l'hiver est bien avancé, Dijon tombe entre nos mains, tandis que les bandes bourguignonnes sont partout décimées. Les ville de l'Artois tombe bientot une à une entre nos mains expertes en pillages. Les armées anglaises envoyées en secours sont unes à unes décimées. Notre Roy, Charles le Tout Maboul exulte. En décembre 1421, un messager du Roy d'Angleterre peut enfin s'exprimer devant sa majesté (le Roy ayant par megarde et dans une légère crise de panique, décapité les trois précédents, les prenants pour des antéchrists démoniaques).
L'Angleterre propose la paix et nous offre, en gage de bonne volonté, la Normandie. Un messager du Roy est immédiatement envoyé à Henry V pour signaler notre acceptation des son offre de paix (le messager anglais ayant été catapulté au dessus des remparts de Paris par sa majesté, car le Roy l'a confondu avec une pierre qui parlait, ce qui ne pouvait etre qu'une entreprise du démon).
Dijon et l'Artois sont rendus à la Bourgogne.
Une oeuvre d'administration du domaine royal est mise en place par le Chancelier Dédé de Lorraine, et de nombreux baillis sont nommés dans les provinces du royaume.
Le commerce est encouragé et les finances royales sont assainies. Nos gueux remercient leur Seigneur et Maitre pour cette période de prospérité.

Charles VI meurt bientot, en 1422, et emporte avec lui la folie qui l'habitait.
Charles VII monte sur le trone de France, il a toutes ses facultés et entend bien bouter l'infame anglois hors de France avec l'aide de ses bons alliés écossais.....

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Charles le Septième

Posté : jeu. déc. 02, 2004 5:14 pm
par Coelio
Dommage que Charles le Fou meurre si vite ca me faisait bien rire :lolmdr:

Posté : ven. déc. 03, 2004 12:22 pm
par Dédé
1424 - 1429

Sa majesté se préparait joyeusement à s'adonner à son passe temps favoris, la guerre. La perfidie anglaise allait etre durement chatiée.....! Lorsque, d'Ecosse nous vint un messager. Les écossais demandaient à son altesse d'honorer son alliance et de déclarer la guerre à l'Irlande et son allié du duché de Bretagne. Charles VII vit rapidement quel parti il pouvait tirer de cette guerre et s'empressa de déclarer la guerre à l'Irlande et aux bretons. De toute façon, l'honneur commandait d'honorer notre alliance.

30 000 chevaliers et hommes de pieds fondirent sur le duché breton. Les bretons furent défaits sous les murs de Rennes et l'Armor fut bientot conquise. Les restes des bandes bretonnes tentèrent une contre attaque mais notre chevalerie leur brisa les reins. Ce fut au tour de la province de Bretagne de tomber dans notre escarcelle. Le Duc demanda la paix, qui lui fut accordée contre les provinces d'Armor et de Bretagne. Le Duché était réduit à une seule province et ne présentait plus de danger réél. La guerre était une brillante victoire et un te Deum fut celébré à Notre Dame le 7 mars 1429.

Le lendemain fut une journée peut ordinaire. En effet, une jeune donselle se présenta au roi en armure! Elle disait s'appeler Jehanne. Elle était envoyée par Dieu pour aider le Roy de France à bouter l'anglois hors du Royaume. Le Roi doutait mais, lors de son audiance, elle le reonnut alors que sa majesté s'était dissimulée parmis les membres de la Cour. Charles l'écouta alors religieusement. Elle se montra fort convaincante...Ainsi, Dieu était du coté du roy de France! Avec un tel allié, la victoire était certaine....
Les préparatifs contre l'Angleterre et le Duché de Bourgogne pouvaient reprendre....

Posté : sam. déc. 04, 2004 3:13 pm
par Danton
Chouette début, j'attends la suite avec impatience!

Mais Charles le Tout Maboul n'aurait-il pas signé la paix un peu trop vite? L'Anglois doit être chassé de France! Charles VII va sans doute terminer le travail :D

Posté : lun. déc. 06, 2004 7:04 pm
par Dédé
1430 - 1440

Le Roy attendit l'année 1430 pour attaquer l'infame ennemi. En effet, la pucelle lorraine était arrivée en mars et, le temps de lever l'host, l'automne serait arrivé, date à laquelle les troupes prennent leurs quartiers d'hiver. De nouveaux gentilhommes vinrent se joindre à sa majesté. Notamment Gilles de Rais, nommé Maréchal de France à 25 ans.

Au printemps 1431, l'host est levé. Plusieurs troupes marchent sur Dijon, Calais et le Poitou. L'armée bourguignonne est difficilement defaite devant Dijon. Les chateaux du Poitou et Calais sont facilement assiègés car aucune bande angloise ne s'y trouve.

Dijon se rend peut avant la Noel, ce qui permet à nos hommes de passer la nuit de la nativité à Dijon après avoir pieusement saccagé la ville. Le Poitou se rend également avant janvier 1432. Les troupes marchent désormais sur la Gascogne et sur la Franche Comté.

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Etendard de Jeanne d'Arc

Calais nous nargue toujours et Jeanne d'Arc, au cour d'un assaut sur la ville, est faite prisonnière et brulée pour hérésie dans la ville. Gilles de Rais décide d'envoyer des cadavres de pestiférés au dela des remparts de la ville. Le Roy fut d'ailleurs étonné de le voir éclater de rire à chaque envoi de cadavres...cet homme est-il fou? En tout cas c'est un bon maréchal car la ville tombe fin 1432. La garnison anglaise se rend, en chemise et la corde au cou selon les exigences du Maréchal De Rais. Les hommes sont imméditaments pendus à la sortie de la ville mais la population est épargnée. Gilles de Rais marche alors sur l'Artois...tandis que la Gascogne se rend à son tour ainsi que la Franche Comté.

Sa majesté demande à ses bonnes villes de lever des milices pour aller renforcer les armées royales car le trésor royal a bien du mal a subvenir à cette longue guerre. La Franche Comté tombe en 1433 et les armées qui assiégeaient les cités de cette province vont désormais fondre sur les riches villes des flandres bourguignones...

Les peu de renforts amenés d'Angleterre sont défaits les uns après les autres. Ce ne sont guère que quelques bandes de va-nu-pieds qui écument certaines de nos provinces, semant terreur et pillages sur leurs passages. Des détachements de chevalerie de nos vassaux auvergnats, bourbons et provencaux leur donne la chasse et les passent au fil de l'épée un à un.

Les troupes de Navarre qui avaient tenté de reprendre la Gascogne de leurs alliés anglais sont défaites et se replie piteusement ver leur royaume. Mais son altesse prefere axer ses efforts sur les pays bas bourguignons. Il faut saigner le Grand duc d'Occident avant qu'il ne represente une menace trop sérieuse pour le royaume.

Au cours de l'année 1433 et 1434, les provinces bourguignonnes tombent entre nos mains. Le Roy d'Angleterre et le Duc de Bourgogne, réfugié en angleterre, demandent rapidement la paix. Calais est exigée au pleutre Roy anglais qui ne fit pratiquement rien pour défendre ses provinces et ses alliés. La Bourgogne quant à elle doit ceder la Franche Comté, l'Artois et les Flandres à sa Majesté.

Début 1435, Charles VII est le plus puissant souverrain d'Europe.

En 1436, suite aux conseils du Chancelier De DEDEY, le Roy fait envoyer quelques messagers de mauvaises augures, spécialistes des poisons et de la flasification de testaments chez nos vassaux du bourbonnais et d'Auvergne. Et, comme par miracle, les seigneurs de ces provinces meurent d'une mystèrieuse épidémie après le passage des envoyés du Roy...Une fois leurs testaments ouvert, on y découvre qu'ils déshéritent leurs descendant et que leurs possessions reviennent donc de droit à leur suzerrain, le puissant Roy de France (qui devient, du coup, encore plus puissant).

Cette politique d'éradication de la haute noblesse continue en 1437 avec le rattachement du comté de Provence au Royaume. Seul les ducs de Bretagne et de Bourgogne nous narguent encore....

Mais la guerre lasse le Roy. D'autant plus qu'il s'est lancé dans une politique de grandeur et cherche à mieux administrer son royaume. Ainsi, des baillis sont nommés dans les provinces nouvellement rattachées, la création d'une armée permanente est décidée, le commerce largement encouragé. De plus, les nombreux membres de la famille royale sont mariés aux souverrains d'Europe : Autriche, Castille, Aragon, Ecosse, Luxembourg, Lorraine.

Sa majesté envoie également de fortes sommes d'or à l'Empereur de Byzance qui éprouve de fortes difficultés face à une tribue turque infidèle qui menace régulièrement Constantinople. Sa majesté estime que Byzance est le dernire rempart contre les musulmans.

1440 voit le procès des horreurs comises par le Maréchal Gilles de Rais. Le Roy avait bien quelques doutes, mais de nombreuses preuves ont montré que cet homme n'était qu'un pervers sadiques habité par des forces maléfiques. Il fut emprisonné et accusé de crime, de sodomie et d'invocation des démons. Un tribunal ecclésiastique le condamna pour hérésie et l'excommunia. Gilles fut ensuite jugé et condamné pour meurtre par un tribunal civil et exécuté, après s'être repenti, à Nantes, le 26 octobre 1440.

Le Roy s'ennuyait quelque peu. L'heure était venue se retourner guerroyer....

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Infos sur Gilles de Rais trouvées là : http://perso.club-internet.fr/mboullic/gilles_rais.htm

Posté : lun. déc. 06, 2004 7:08 pm
par Coelio
Des Screens :P

Posté : mar. déc. 07, 2004 6:55 pm
par Dédé
1440 - 1450

Le Duc de Bretagne fut unvité par son altesse à festoyer. De nombreuses fetes s'organisèrent et, au cour d'un banquet, pris de boisson, le duc n'apprécia pas une boutade du Chancelier De Dedey et le frappa à coup de jarets de porc. Le Roi se sentit insulté et demanda immédiatement des excuses au Duc, ivre mort. Celui-ci refusa toute excuse et décida de lever le camp, péniblement il faut bien le dire. Le Chancelier était heureux malgré la perte de 8 dents : il avait créé un casus belli entre le France et la Bretagne.

L'Armée royale se rassembla sous les murs de Paris et pris le chemin du duché de Bretagne peu avant Paques 1440. Le Duc s'était retranché dans Rennes et avait rassemblé ses troupes et celles de ses vassaux, tout au plus 6 000 hommes. C'était peu face aux 35 000 hommes et chevaliers de l'armée royale. La campagne s'annoncait fraiche et joyeuse.

Un mois après s'etre mise en route, l'armée royale campait sous les murs de Rennes. L'armée bretonne dormait maitenant sous les menhirs qui jalonnent cette belle province tant convoitée par son altesse.

Les bombardes royales crachaient leurx pierres contre les puissantes murailles de la cité. Et, un beau jour d'octobre, une tour s'éffondra entrainant une partie du mur d'enceinte. Nos troupes, affaiblies par le froid, se rassemblèrent pour un ultime assaut contre la garnison affamée. En 24 heures, la messe était dite. Le duc, prisonnier, fut envoyé à la Conciergerie et son duché lui fut confisqué pour refus d'hommage à son suzerrain et rebellion.

1441 vit le Luxembourg tomber entre les mains du duc de Bourgogne par héritage. Sa majesté s'en trouva fort irritée mais l'heure n'était pas à la guerre.

Au sud du royaume, c'était la guerre, la Gascogne s'était révoltée contre Londres, le roussillon était en feu suite à sa révolte contre l'Aragon...Face au peu de réaction des souverrains concernés, les nobles de ces provinces cessèrent de faire allégeance à leurs souverrains respectifs et c'est ainsi que les provinces de Catalogne et de Gascogne virent le jour. Pas pour longtemps....

Le Roy vit là une occasion en or de s'emparer d'ancienne possessions des fourbes anglois. Le Roy envoya un messager à Jean de Gascogne pour lui demander de le reconnaitre comme seul suzerrain et maitre. Celui-ci refusa pretextant une vague soumission au roi de Navarre...un mois plus tard, l'armée royale se lancait à l'assaut de Bordeaux. La ville fut prise rapidement, et la province rattachée de facto au royaume.

Ainsi la perfide albion ne disposait plus que d'une seule province sur le continent. Il fallait eradiquer le furoncle anglais....

Pendant ce temps, la Catalogne fut écrasée par une alliance castillo-portugaise et le Roussillon devint possession portugaise.

Quelques révoltes se déclarèrent dans notre bon royaume, en Franche Comté la révolte des gueux fut écrasée et les marchands des flandres, qui provoquèrent la colère du roi en remettant en cause son autorité divine, furent pendus et les villes révoltées brulées.

Le royaume vivait en paix...:roll:

Le Roy continuait à envoyer moult argent au Basileus qui luttait avec courage contre les mahométans.

Le Roy apprit avec contentement que la Bourgogne avait rompu son alliance avec l'anglois et se tournait vers l'Empire, trouvant alliance avec Clèves. Le Roy décida de se trouver un allié au sein de l'Empire et, à la Saint Nicolas 1450, passa alliance avec le Duc de Lorraine, tout en conservant son fidèle allié écossais.

Ainsi, nous disposions d'alliés interessants et fidèles : l'Ecosse, puissante, nous servait contre l'anglais et en Irlande. La Lorraine, qui venait d'intégrer l'ex-ville libre de Strasbourg et le Sundgau avec la bén édiction de sa majesté, nous servait de tremplin pour intervenir dans l'Empire et contre la Bourgogne.

Le trésor royal se portait à merveille, l'inflation était maitrisée, l'armée royale était magnifique, le royaume était calme et laborieux.

Mais, avant d'entammer toute nouvelle campagne, le roy trouva prudent d'achever les travaux d'aménagement des fortifications lancés à Paris, en ses forts de Vendée, Provence et de Calais.
De plus, la Normandie s'était transformée en véritable chantier naval, car l'Angleterre est une ile....

Posté : mer. déc. 08, 2004 12:19 pm
par Dédé
1451 - 1460

Sa majesté était désireuse de régler le problème anglais. Cependant, conscient de la difficulté que représentait une expédition militaire et des conséquences diplomatiques qu'elle entrainerait, le roy décida d'inviter Henry d'Angleterre pour essayer de négocier. Mais celui-ci refusa sechement l'invitation du Roy, allant meme jusqu'à insulter Charles.
S'en était trop.
Les préparatifs s'accèlerèrent et fin février 1452, le Roy entrait en guerre contre l'ignoble brigand anglais. Celui-ci avait chercher aide et alliance auprès des Rois de Castille et d'Aragon. Nos fidèles alliés Eossais et Lorrains entrèrent en guerre à nos cotés.

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étendard de Charles VII

Rapidement, 20 000 hommes allèrent assièger les dernières possessions anglaises sur le continent tandis que 20 000 hommes débarquaient dans le Wessex. L'Aragon le sud de la Gascogne.

Le Poitou, peu défendu, se rendit rapidement. L'armée allait pouvoir régler leur compte aux hispaniques. En Angleterre, la situation évoluait rapidement. De nombreux renforts français se dirigèrent vers l'ile et bientot, le Kent et Londres étaient assiègés. Les troupes anglaises tentèrent bien quelques contre attaques, dont une réussit à dégager briévement Londres, mais elles furent finalement décimées et réduites à l'état de bandes de mercenaires sans fois ni loi. Leurs exactions furent si nombreuses que le peuple anglais se révolta contre son roi qui l'avait entrainé dans une guerre perdue d'avance et qui ne lui apportait que ruine et désolation. LeWessex, le Kent et Londres tombèrent rapidement entre nos mains. Nous allames assiéger la Cornouialles et les provinces du nord de Londres tandis que toutes les autres provinces anglaises étaient en proie à la rebellion.

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Archer écossais

Au sud, deux contre attaques contre les castillans se traduisirent par de cuisants échecs...Le Roy se rendit en personne sur le champ de bataille avec ses meilleurs chevaliers. 40 000 "français" attaquèrent 22 000 castillans et aragonais. La bataille fut féroce et longtemps indécise mais finallement, Charles VII fut victorieux. Notre chevalerie s'élanca à la poursuite des fuyards quasiment jusqu'à Saint Jacques de Compostelles (ou elle ne manqua pas de se recueillir), semant la mort dans les provinces traversées. Pendant ce temps, notre pietaille mettait le siège en Béarn, Cantabria et Asturies, la Lorraine assiégeait quant à elle Gérona.
Les hispanqiues réussirent à lever le siège en la province des Asturies, mais notre chevalerie repoussa l'ennemi jusqu'aux portes de Madrid. Les provinces tombèrent une à une entre nos mains.

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Charles VII

L'heure des négociations était arrivée. Sa majesté exigea le Béarn pour la France et Gérone pour la Lorraine, ce qui fut accordé par les souverrains des Castille et d'Aragon.
Le Roy d'angleterre demanda lui aussi la paix. Sa majesté décida d'annexer le Poitou, le Kent et le Wessex ainsi que la province au nord de Londres. Le Roy d'Angleterre accepta sans condition et s'en retourna matter les multiples révoltes qui couvraient son petit royaume.

Cette guerre avait duré 3 ans. Les finances royales avaient été durement mises à l'épreuve. Le roi congédia les milices des villes et ne garda que les 20 000 hommes de l'armée royale permanente : 5000 hommes en Wessex, 5000 hommes en Béarn, 5000 hommes à paris et 5000 hommes en Flandres.

Le Roy passa les années 1455, 1456 et 1457 à retablir les finances royales et à festoyer. Des ambassades furent dépéchées vers les cours d'Autriche et de Byzance pour leur apporter des messages de paix (et des sommes d'or substantielles afin d'améliorer nos relations).

L'or coulait également à flot vers nos deux fidèles alliés. Néanmoins, le roi se montra légérement attristé des deux refus essuyés auprès du duc de Lorraine : celui-ci refusait de devenir le vassal du roy de France, invoquant le fait qu'il ne pouvait remettre en cause son appartenance au Saint Empire et son allegeance à l'Empereur.

Ceci fit germer une idée dans la tete du chancelier De DEDEY : et si le roy briguait la courronne impériale? Mais pour cela, il fallait que le roi obtienne au moin une principauté impériale, car seul un détenteur de possession impériale pouvait prétendre à la courronne. De multiples petites principautés étaient des proies faciles : Clèves, Wurzburg, Mainz, d'autant plus qu'elles étaient alliées à la Bourgogne....

En ce 23 décembre 1460, la décision de Charles était prise : l'heure de la Bourgogne était venue. Mais la santé du roi déclinait rapidement...
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Les dessins ont été trouvés sur ce très bon site : http://perso.wanadoo.fr/jean-claude.colrat/index-fr.htm

Posté : mer. déc. 08, 2004 2:49 pm
par Coelio
Parti pour une conquete du monde :twisted:

Posté : mer. déc. 08, 2004 3:45 pm
par Chal
Toujours aussi somptueux tes AAR mon Dédé longue vie au Roi longue vie au Chancelier. :wink:

Posté : mer. déc. 08, 2004 5:13 pm
par Dédé
1461 - 1463

En 1458, Charles VII avait eu une plaie cancéreuse à la jambe, et fut également atteint d'une cachexie tuberculeuse. En 1461, atteint d'un grand mal de dents, il ne put plus se nourrir et mourut le 21 juillet, âgé de cinquante huit ans, mettant fin à un règne de quarante ans.

Son règne fut celui du rétablissement royal et du redressement de la France. Il terminait la période féodale et montrait la voie d'un royaume politiquement centralisé et religieusement galican.

Son fils, le pieu Louis XI allait s'empresser de terminer l'oeuvre de son glorieux père.

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Le nouveau monarque

Le nouveau monarque tient à s'affirmer et congédie les vieux conseillers de son père. Le Chancelier De DEDEY se retire au monastère des frères trappistes du Saint Calice pour y bénéficier d'une retraite méritée. Il travaillerait à l'élaboration d'un nouveau breuvage...
Le roy choisit le Duc De DEDLON comme grand chambellan, celui-ci est considéré comme l'ame grise du Roy.

Rapidement le Roi se mit aux affaires. Il reprit à son compte les projets de son défun père et se prépara à en finir avec le puissant duc de Bourgogne, Charles le Téméraire.

Le Roy pense pouvoir etre pret en 1464...
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Portrait du roi trouvé là : http://duguesclin.free.fr/LouisXI.htm

Posté : mer. déc. 08, 2004 6:41 pm
par Dédé
1464 - 1476

En mars 1464, le roy revendique la suzeraineté du Luxembourg. Le Duc de Bourgogne refuse. Le casus belli était trouvé. Immédiatement, les armées royales fondent sur la Bourgogne. 40 000 hommes attaquent Dijon, 15 000 le Luxembourg, 10 000 la Hollande tandis que 7 000 écossais débarquent en Zeelande. Les troupes lorraines nous aident en Luxembourg.

Mais la guerre n'est pas une simple partie de plaisir comme le pensait sa majesté. Le Téméraire repousse nos 40 000 hommes devant Dijon avec seulement 28 000...en Luxembourg, les troupes alliées de Clèves, Mainz et Wurzburg defont nos armées...La partie s'annonce mal engagée. Les milices citadines sont levées, des mercenaires engagés. Paris et la Chamapgne se transforment en camps. Des renforts sont envoyés en Franche Comté où s'est repliée l'armée qui devait écraser Dijon. 50 000 hommes sont rassemblés. Cette fois-ci, l'assaut est brutal et le nombre l'emporte face au courage. Le courageux duc d'occident bat en retraite. Sa capitale est assiégée.

Au Luxembourg, une contre offensive contre les alliés impériaux du duc échoue de nouveau. L'armée de 12 000 hommes qui était restée pour garder la frontière face à la Castille remonte et se joint à de nouvelles troupes rassemblées en Champagne.

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Au printemps 1465, c'est l'assaut. Les impériaux sont défaits sous les murs de Luxembourg. Les écossais quant à eux obtiennent la rédition de la Zeelande. Mais, épuisés, ils demandent à sa majesté l'autorisation de se retirer du conflit et négocient la paix avec la Bourgogne. Aussitot, une armée arrive de Paris et assiège pour le compte du roi la Zeelande. La Hollande tombe entre nos mains et peu de temps après, Dijon. Le Luxembourg, malgré divers assauts des impériaux et des troupes rescapées de Bourgogne, est toujours assiégé et doit bientot se rendre.
Début 1466, la Zeelande se rend et toute la bourgogne est occupée. Mais le Téméraire s'est réfugié chez ses alliés et attise leur haine du roy.
Sa majesté décide donc qu'il faut en finir avec ces petites principautés arrogantes.

Les armées royales marchent donc sur Mainz, Clèves et Wurzburg. Si les deux premières principautés ne posent pas de problème particuliers, nos troupes doivent attaquer trois fois Wurzburg avant de pouvoir assièger la province.

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C'est d'abord au tour de Mainz de se rendre. La principauté est annexée au royaume. Ainsi le Roy obtient une possession dans l'Empire et peut donc prétendre à sa courronne. Wurzburg et Clèves se rendent mi-1467. Le Roy exige leur vassalisation, et l'obtient.

Enfin, le duc de Bourgogne, fait prisonnier alors qu'il tentait de fuire en autriche, doit ceder la Zeelande, la Hollande et le Luxembourg à sa majesté.

La paix revient. Afin de prouver que sa majesté n'est pas rancunière, des montagnes d'or recompensent nos alliés et achètent l'amitié de nos nouveaux vassaux. De meme, des fortes sommes sont versées à l'Empereur pour le remercier de sa non intervention. Nous continuons également à alimenter le trésor de Byzance, qui en fait bon usage puisque deux provinces grecques ont été reconquises sur les ottomans.

En 1476, nous apprenons la mort du Téméraire devant Nancy au cours d'une partie de chasse alors qu'il était l'invité du duc de Lorraine.

Le roi sasit immédiatement l'occasion et réclame les restes du duché en tant que suzerrain, Charles de Bourgogne n'ayant pas de descendant male.
Fevrier 1476 voit l'entrée du Duc De DEDLON dans Dijon, mettant fin ainsi à la grande féodalité au sein du royaume de France.

Sa majesté regarde désormais vers la courronne impériale...

Posté : mar. déc. 14, 2004 4:41 pm
par Dédé
1476 - 1525

En effet, le Royaume est désormais bien tenu par la royauté. Sa majesté lorgne depuis bien longtemps sur le Saint Empire Romain Germanique. Celui-ci est une proie facile car constitué de petites principautés. Meme l'Autriche, dont le souverrain se trouve etre l'Empereur en titre, n'est qu'un bien petit état.

Certains conseillent au roi d'étendre son autorité sur l'Italie, également divisée. Mais sa majesté, très pieuse, ne veut pas intervenir dans le pré carré du Pape. De plus, le Saint Empire comprend le Royaume d'Italie qui s'étend sur les provinces du Nord de l'Italie, de loin les plus riches de la péninsule.

Le choix est donc fait : sa Majesté fera tout pour devenir Empereur. Lui seul a d'ailleurs la force militaire pour maintenir l'intégrité de l'Empire et restaurer sa puissance. En échange, celui-ci fournira or et argent au royaume et constituera un glacis protecteur à l'Est du Royaume.

Pour cela, il faut restaurer la confiance en la personne du Roy. En effet, suite aux multiples conflits passés, le Royaume a une réputation ordurière.
Il est temps d'utiliser les nombreuses ressources financières royales pour redorer le blason de Louis XI, et, à terme, acheter les voix nécessaires à son élection au trone impérial.

Pour cela, nombre de soldats sont renvoyés dans leurs foyers ou tout simplement reloués à des princes en guerre. Un coup d'arret est mis à l'essort de la flotte royale et les renforcements de fortifications sont limités aux provinces cotières.

Le trésor royal arrose désormais très largement l'Europe centrale. Des flots d'or emplissent les caisses des petites principautés impériales. Petit à petit, le crédit du roi remonte.

Malheureusement, sa santé décroit. Le 30 aout 1483, le roi meurt d'une congestion cérébrale suite à une prière trop fervente.

Son unique fils, Charles, est sacré roi à Reims sous le nom de CHarles VIII.

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Celui-ci, épris de paix et de culture, décide néanmoins de poursuivre la politique impériale de son père. L'argent continue donc à se deverser sur l'Empire ainsi que sur Byzance. L'Empire Grec, grace à -l'énorme- soutient financier de la France, reconquiert bientot toutes les possessions ottomanes sur la rive Européenne.

Charles, qui eu comme précepteur le Duc De DEDLON, était curieux de tout. Il entrepris de nombreux voyages -pacifiques- en Italie. Le Roi était captivé par l'activité intellectuelle transalpine. Il fit entrer le mouvement de la Renaissance en France et mit fin définitivement au Moyen Age.

En 1498, alors qu'il est dans sa résidence favorite, le château d'Amboise, jouant à la paume, il heurte le linteau d'une porte assez basse. Il tombe à la renverse et meurt presque aussitôt.

Louis XII succède à Charles VIII, le Pacifique.

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Sous Louis XII, le pouvoir du roi se renforce. Il fait participer des conseillers à ses décisions et se montre très soucieux de sa notoriété. Louis XII est un roi populaire et est surnommé le Père du peuple lors de l'assemblée des notables de 1506.

Il continue la politique royale d'emprise sur le Saint Empire. Malheureusement, malgré les nombreux dons et les signes de bonne volonté de ses prédécesseurs, il rate de peu l'éléction impériale.

Quelque peu échaudé par ce revers, il se détourne petit à petit de l'Europe centrale. Par contre, l'aide à Byzance est constante et porte de nouveau ses fruits : les ottomans sont défaits en Asie mineure et définitevements repoussés dans les steppes d'asie centrale. Leur sultanat est détruit et Byzance reprend de ce fait le controle des rives du Bosphore. C'est une grande victoire sur les mahométans!

Sa majesté est intriguée par la péninsule ibérique. la Castille et l'Aragon, devenu le Royaume d'Espagne, est en proie à une violente guerre civile. De son coté, le Portugal devient de plus en plus riche. Depuis plusieurs années, des bruits courent que ses marchands ont trouvé une nouvelle route des épices qui s'affranchit de la tutelle des musulmans. Certains affirment meme que les portugais ont trouvé le royaume du Pretre Jean et qu'ils ont formé alliance avec lui....Une chose est sure : il se trame quelque chose par là bas....Le Roi en est persuadé. De nombreux espions envoyés auprès de la cour portugaise le confirment : des navigateurs au service du roi du Portugal ont découvert de nouvelles routes commerciales et de nouvelles terres extremement riches....

Les nombreuses offres faites pour racheter les portulents portugais n'aboutissent pas. Il faudra donc que le royaume se débrouille par lui meme. Le roi relance donc l'activité maritime. De nombreux équipages de pecheurs basques sont embauchés dans la marine royale, ceux-ci affirmant connaitre des terres lointaines aux eaux poissonneuses et aux habitant étrangements peints...seraient-ce les Indes?

Le Roi se passionne pour ces questions. Mais le 1er janvier 1515, Dieu le rappelle à lui. Louis XII restera dans l'histoire comme un roi pacifique, aimé de son peuple. Il montra la voie de l'aventure coloniale à la France

Son Gendre, François, devient Roi de France.

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François 1er reprend à son compte les préparatifs d'éxpeditions de son beau-père. Il reste sourd aux appels à guerroyer en Italie. Il deteste la guerre et n'a de passion que pour les sciences et les arts. L'argent l'interesse egalement énormement, il en a besoin pour construire ses chateaux, entretenir sa cour et financer ses expéditions. De grosses sommes sont débloquées et les arsenaux royaux grouillent d'activité. Les forets tombent les unes après les autres, tandis que les ports se couvrent de magnifiques vaisseaux flambants neufs, prets à porter très loin les armes du royaume de France pour la plus grande gloire de son roi.

Mais le roi manque de grands capitaines, suffisamment compétents et suffisamments fous pour partir pour un voyage peut etre sans retour.

En 1523, Giovanni da Verrazano propose ses services au Roi. Celui-ci accepte et lui offre des montagnes d'or, une flotte importante et des soldats. L'expedition appareille de Dieppe, et, après une traversée difficile, découvre une terre inconnue. (il s'aventure en fait jusqu'en Floride depuis Terre Neuve). Lorqu'il revient en France, il est reçut comme un prince par François. Le Roi décide d'établir des comptoirs sur les terres de la Nouvelle France (Hudson et Saint Laurent). Sa Majesté décide également d'envoyer Verrazzano explorer les mers du sud. L'explorateur, désormais richissime, s'embarque rapidement vers les cotes mystérieuses de l'Afrique. Il atteint le Cap de bonne espérance mais est obligé de faire demi-tour, son équipage étant exténué. Il fait relache quelques temps dans le comptoir qu'il a établi au Sénégal et y installe une garnison. Puis il reprend la mer avec l'objectif de passer le fameux cap. Il réussit et remonte la cote Est au dela du Mozambique. Il tente d'y établir un comptoir mais son éxpedition est repoussée par les indigènes. Le navigateur est d'ailleurs blessé lors d'une bataille avec une tribu alors qu'il tentait de ramener quelques habitants de la cote en souvenir. Il décéde sur le chemin du retour. Il est enterré à Saint François du Sénégal.

François 1er décide de consolider ses découvertes et d'installer des colonies en Nouvelle France en priorité. Une forte garnison y est envoyée et de nombreux colons, souvent des indigents ou des filles de joies, y sont installés progressivement. Ce n'est que le début d'une longue histoire...

Posté : mar. déc. 14, 2004 5:14 pm
par Emp_Palpatine
Une chtite carte?

Posté : mar. déc. 14, 2004 5:40 pm
par Dédé
Petit point de situation :

L'Europe en 1528 :

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Niveau technique, je recherche le niveau 13 en tech terrestre et le 11 en tech navales. Je recherche le niveau 4 en infrastructures. Je n'investit pas en recherches commerciales.
Au niveau religion, je suis au taquet pour la religion catholique et un peu orthodoxe. Le reste, je suis au minimum de tolérance.

Niveau alliance militaire, je suis allié avec la Lorraine, Clèves et le Palatinat.

Voilà. Bon, je continue à jouer pour continuer l'AAR :D

Posté : mer. déc. 15, 2004 9:58 am
par Dédé
1525 - 1554

La terre est ronde! Nous en sommes sur! D'ailleurs, tous les lettrés le savaient depuis l'antiquité. La voie de la colonisation est ouverte, de nombreux soldats, commercants et indésirables sont envoyés peupler les établissements du Royaume de France aux Amériques et en Afriques. La pointe de l'Afrique est un lieu privilégié de colonisation car c'est un passage important vers les Indes, meme si leur chemin nous est encore inconnu. Une colonie et un port y sont rapidements installés. La priorité est donnée aux constructions navales. Nous sommes obligés de faire venir du bois de toutes les régions du royaume tellement la demande est forte. Les arsenaux se multiplient et les bateaux emportent régulièrement matériaux de constructions et troupes dans les colonies. Le Roi est captivé par ces découvertes et ces explorations qui commencent à porter leurs fruits.

En 1533, un certain Jacques Cartier est missionné par sa majesté pour ouvrir la route des Indes à la France et parfaire l'exploration des cotes africaines. L'explorateur quitte Saint Malo en 1534 pour rejoindre la colonie du Sénégal puis le Ciskei, point de départ véritable de son éxpedition. La pointe de l'Afrique servira de port de départ aux trois expéditions qu'il menera vers l'Orient et qui le méneront jusqu'à l'Empire Chinois et l'ile de Taiwan. Puis il retournera en France, sera anoblis et nommé Gouverneur Général de l'Afrique Australe. Il repart rapidement explorer le Golfe des Aztèques, et y fonde le comptoir de Tortuga. Il mourra en terre d'Amérique après avoir été sévérement blessé lors d'un affrontement avec des pirates dans les antilles.

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Fondation du comptoir de Tortuga

De nombreuses compagnies commerciales se créées : la Compagnie des Indes qui fondera un comptoir aux Indes à Trivandrum et échouera en Indonésie, la Compagnie des Amériques :

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Carte des colonies de Manicougan et Anticosti en Nouvelle France et Roanoke, Chesapeake et Caroline. Ainsi que les comptoirs de Santee, Catawba, Apalches, Powhatan et Tortuga aux antilles. Nos colons ont de nombreux contacts avec les tribus vivant aux abords de nos possessions. Peut etre serait il bon de leur apporter la bonne parole de l'évangile?.... :twisted:

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Village de sauvages iroquois en Amérique du nord

De plus, une éxpedition de courageux explorateurs, moines et soldats est parti dans les terres à la rencontre des sauvages et d'un chemin qui permettrait de relier nos possessions de roanoke à celles de la nouvelle France.

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La Compagnie de l'Afrique du couchant compte les colonies du Sénégal, lieu de résidence du Gouverneur, de Dakar, Gambie, Casamance et Guinée, ainsi que le comptoir de Louga.

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La Compagnie de l'Afrique Australe compte les colonies du ciskei et de Kaloo. Le représentant du Gouverneur Cartier se pépare à mener des expeditions punitives contre les indigènes du zaire qui ont osé massacrer les colons venus leur apporter la sainte parole.

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Enfin, voici la carte de l'Europe. Si sa Majesté se montre heureuse et rassurée par la victoire définitive des Byzantins sur les Ottomans, elle regarde de près l'augmentation de la puissance autrichienne tout en maintenant, grace à des aides financières substentielles, la puissance des royaumes d'Aragon et de Catalogne qui maintiennent ainsi la péninsule ibérique faible et divisée.

Diviser pour régner est la devise de notre roi!

Le Royaume vit en paix, son trésor se rempli, ses possessions coloniales s'affirment et l'Amiral Nicolas Durant de Villegagnon continue à parcourir les mers pour la plus grande gloire de Dieu et du roi de France. Aux dernière nouvelles, il aurait découvert une nouvelle nation indienne en amérique du sud, les Incas...

Posté : mer. déc. 15, 2004 10:16 am
par Emp_Palpatine
:shock: :shock:
Chapeau la Basileus...
Tu l'as aidé? (j'ai pas tout lu)

En tout cas, tu restes raisonnable, c'est bien...
L'Amérique du Sud te tente pas trop? Ah... L'or Aztèque et Inca...

Posté : mer. déc. 15, 2004 12:42 pm
par Dédé
Devenir le maitre du monde ne me tente pas trop, l'objectif était de créer un état cohérant et laisser une chance à mes futurs ennemis, sinon, le jeu devient tout de suite moins interessant. Et puis le contexte de l'époque n'était pas la domination politique et militaire de toute l'Europe par un état unifié à l'administration centralisée. Ca viendra plus tard, hein Napo? :twisted:

En ce qui concerne l'expension coloniale, j'ai moins de scrupules, je fais comme les conquisatdors, je me sers là où les vents me portent. Pas de quartiers! (meme si pour le moment, je n'ai pas encore eu de graves conflits avec les autochtones ni avec les peuples coloniaux, mais je sent que ca va venir).

En ce qui concerne Byzance, j'ai expédié des tonnes et des tonnes d'or, en fait, j'ai un poste budgétaire "Byzance", le but était de contenir les Ottomans (ils ont été détruits). Maintenant, Byzance forme un "bloc orthodoxe" avec la russie, l'ukraine et la géorgie, du coup, je vais laisser le basileus se débrouiller un peu sans mon argent, dont j'ai besoin pour entretenir ma flotte qui me coute une fortune....

Posté : jeu. déc. 16, 2004 4:05 pm
par Dédé
1547 - 1554

François 1er meurt en 1547. Il laisse un royaume prospère, en paix et en pleine expansion coloniale.

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Henri II

Il laisse dans son testament de sages conseils que son successeur, Henri II s'empresse de suivre. Ainsi, sur le plan des relations avec les autres principautés, la politique reste la meme : mariages avec les états frontaliers, cadeaux royaux aux états de l'Empire, Byzance et aux principautés ayant fait secession de l'Espagne.

Sur le plan intérieur, le roi est désireu de développer les arts et les manufactures. Une académie des beaux arts est créée à Paris tandis qu'une importante distillerie royale est implantée en Champagne.

Henri assure ainsi le rayonnement culturel et économique de la France.
Les marchands de France dominent les places marchandes de Flandres et de Champagne, ils sont bien implantés à gènes et Venise. Ces bougres de Génois interdisent d'ailleurs régulièrement l'accès de leurs foires à nos commercants, ce qui ne manque pas de faire enrager sa majesté. Mais cela ne vaut pas une guerre et les conseils de son chancellier, Dédé De NANCY, l'invitent à la sagesse.

Le chancelier préconise d'ailleurs la prudence vis-à-vis de ces diables de protestants de la Confession d'Augsburg. Le roi les embrocherait bien un à un, mais nombre d'états allemands ont adopté la nouvelle religion, créant ainsi un contre pouvoir au Saint de l'Empire. Ce qui peut affaiblir l'ambitieux Charles V de Habsbourg. Aussi, le roi décide de tolérer les protestants comme il tolère les orthodoxes. Il se ménage ainsi de futurs alliés en cas de guerre contre la très catholique Autriche.

Les plus ardents défenseurs de la cause protestante sont discrétements expédiés dans les colonies où ils fonderont de fructueux commerces, notamment de tabac, cette nouvelle plante qui fait fureur à la cour. Pour développer la main d'oeuvre, le Chancelier met en place un commerce d'esclaves entre l'Afrique et l'Amérique : "Profitez-en, c'est pas cher!".
Cette main d'oeuvre bon marché permet le développement rapide de nos colonies, des percepteurs sont installés et les fortifications des cités de Roanoke et du Sénégal sont aussi puissantes que celles de Paris!

Notre nouvelle alliance militaire avec la Lorraine, le Palatinat et Clèves nous permet de disposer de puissants petits alliés au sein de l'Empire. Car les conseillers de sa majesté voient d'un mauvais oeil l'angrandissement de l'Autriche. Ce glacis protecteur nous protège de toute expansion de Charles Quint et peut nous donner un pretexte pour intervenir dans l'Empire. De meme, sa majesté affirme etre prete à intervenir au cas où l'Empire byzantin serait menacé dans son intégrité.

Mais toute cette politique coute extremement cher : implantations coloniales, navires, fortifications, manufactures....notre armée, dispersée aux quatres coins du monde, s'en trouve dangereusement réduite, meme si il reste encore 40 000 hommes en France continentale. Une réorgansiation de l'armée s'impose...

Pendant ce temps, Henri profite de la vie, va de chateau en chateau, parcours l'Europe, marie ses filles, et se passionne pour les tournois auxquels il participe activement.

Avant de partir festoyer, le roi a fixé plusieurs objectifs à son chancelier :
- affermir nos possessions coloniales partout ou cela sera possible, installer des colons ou des comptoirs sur un maximum de terres vierges, éviter les frictions avec les royaumes indigènes. Renforcer l'autonomie des colonies : que chacune dispose d'une flotte et d'une armée capable de la défendre sans faire appel aux troupes royales de France continentale.
- créer une puissante flotte royale, la précédente n'ayant pas résisté aux multiples explorations des années passées.
- développer les manufactures royales
- renforcer les fortifications aux frontières du royaume.
- maintenir la paix à nos frontières, quite à verser de fortes sommes d'argent (nous en avons en abondance)
- renforcer le gallicanisme vis-à-vis de la papauté, en continuant à mener une politique de tolérance à l'égard des protestants.

Le chancelier promis d'appliquer les instructions royales à la lettre...

Posté : jeu. déc. 16, 2004 5:22 pm
par Emp_Palpatine
Pour ta flotte: Franchement, attaque les Mayas ou les Aztèques. C'est la porte de l'Amérique du Sud. Il s'agit d'un investissement lourd (en fric, en hommes , en stab) mais super extra méga rentable à long terme, une fois tout çà converti et aménagé. :)
Et puis tout le continent avec la Fleur de Lys... Ca en jette! :)

En tout cas j'approuve ton style de jeu, je n'aime pas non plus la World conquest (sauf dans les colonies).

Posté : jeu. déc. 16, 2004 8:12 pm
par Danton
C'est tout beau et on en redemande! :P

Mais ces montagnes d'or envoyés à Byzance (notamment), c'est comment exactement? En accordant des prêts? Mais ils doivent être remboursés... Des cadeaux royaux pour améliorer les relations et qui iraient dans les caisses du pays cible?

La technique intéresse le pieux pacifique que je suis (payer les autres pour faire la guerre à ta place, bien vu! :wink: ), mais je ne vois pas comment cela se fait... :cry:

Posté : ven. déc. 17, 2004 8:32 am
par Dédé
J'hésite encore à attaquer les Mayas, Incas et Atéques, en fait, j'hésite entre l'Amérique et les Indes puis l'Asie...d'habitude, je m'installe durablement en Aémrique, là je tenterais bien l'Asie, en fait j'hésite... :roll:

En ce qui concerne Byzance, je fournis l'argent sous forme de cadeaux royaux, ce qui fait que tous les 3 mois environ, j'envois 160 thunes et tous les mois quand Byzance est en guerre, ce qui lui permet de maintenir une bonne armée, ou, en cas de défaite, de payer un lourd tribut sans perdre nécéessairement de territoires. Mais je vais etre obligé de revoir mon soutient, maintenant que la menace ottomane est détruite, d'un autre coté, l'alliance orthodoxe peut servir de punching ball à l'autriche, en fait, j'hésite :roll: :wink:

Bon, ben j'y retrourne, la suite en cour de journée! :D

Posté : ven. déc. 17, 2004 1:10 pm
par Emp_Palpatine
L'Asie ne sera jamais de culture Française. Par contre, l'Amérique le sera à long terme avec les missionnaires et donc rapportera plus (plus de pénalités pour religion et culture).
Enfin je prêche pour ma paroisse moi... Je ne résiste jamais à l'Amérique du Sud!

Et ton inflation au fait?
En tout cas, t'as du avoir une montagne de fric pour en envoyer autant par mois!!!

Posté : ven. déc. 17, 2004 3:10 pm
par Dédé
1554 - 1560

"Majesté?"
"Moui, kia?"
SCHKILNG SCHKLING
"Majesté, je viens vous faire part de quelques recomandations concernant la politique du royaume..."
SCHKLING PAF aïeuuuu
"Ah, oui oui, entrez Monsieur De Dédé, bien que je m'entraine à l'épée, je suis tout à votre écoute"
SCHKLING SCHKLING SCHKLING svroutsch mais aïeuuu
"Majesté, je viens d'avoir un entretien avec le Connetable De PALPATINE. Nous sommes tombé d'accord sur le fait de continuer la colonisation en Nouvelle France et en Amérique du Nord, il nous faut implanter le plus rapidement possible de nouvelles colonies et de nouveaux comptoirs dans ces contrées, d'autant plus que ces vils anglois renforcent leurs implantations."
SSSCCCHHHKKKLING!
"Soite mon bon Dédé, donnez des instructions en ce sens à notre grand amiral de la marine et aux compagnies de braves commerçants, le trésor royal pourvoiera aux dépenses"
"Justement, il nous va falloir faire des choix, sa majesté à des frais de bouche importants, la colonisation nous coute très cher, et notre inflation est de 32%....je pense que nos présents aux souverrains d'europe devraient etre revues à la baisse"
"Fort bien, je...." SVROUTSCH SCKLING
".....pas passé loin celle là, je vous suis, que les dépenses coloniales soient prioritaires! l'audiance est terminée"
"Merci votre majesté."
SCKLING....SCHPLAF...AAaaarrgghh arf

De fait, l'exploration des territoires de l'Amérique du nord bas son plein, de nouveaux comptoirs sont créés, le Sire de Bruylières s'enfonce de plus en plus à l'intérieur des terres avec 26 000 hommes. De nouvelles tribues indiennes sont découvertes, comme les hurons. Nous découvrons également la présence de comptoirs anglais, probablement sources de conflits futurs.
Cartier reparts de Roanoke et, après avoir contourné l'Amérique du sud, découvre les cotes du Pérou. Il meurt lors du voyage de retour.

Cependant, si la priorité est donnée à l'Amérique du nord, un petit comptoir est installé en Amérique du sud, en dessous des possessions portugaises du Brésil. Ce comptoir servira à l'expansion du Royaume quand notre budget le permettra.

De meme, une expedition maritime est envoyée d'Afrique du sud vers la chine afin de parfaire nos cartes et avec le secret espoir de relier l'amérique. Mais elle doit faire demi tour au large de la chine car les équipages, fatigués, menacaient de se mutiner.

En 1559 se produisit un grand malheur. Le roi, friand de duels et de tournois, se fit défoncer le crane lorsque la lance de son adversaire traversa son casque et son oeil. Il mourrut dans d'atroces souffrances dix jours plus tard.

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François II

Le Roi est mort vive le Roi. Meme si le successeur du défunt, François II n'a que 15 ans....Fiancé à Marie Stuart, cette accession permet un rapprochement avec l'écosse et la signature d'une alliance militaire.
Le jeune souverrain est bien jeune. La régence est en fait assurée par Catherine de Médicis et la famille De Guise. Le conseiller De DEDE, quasiment tombé en disgrace, voit d'un très mauvais oeil la politique anti-protestants de la régente, meme si celle-ci continue l'oeuvre coloniale d'HenriII.....

Posté : ven. déc. 17, 2004 5:11 pm
par vince
edit

Posté : lun. déc. 20, 2004 3:26 pm
par Dédé
1560 - 1570

L'année 1560 commence fort mal. La noblesse des anciens pays-bas bourguignon éxige la convocation des Etats généraux. Une entrevue est organisée à Vincenne, le 12 janvier 1560, entre son Altesse et une délégation des grandes familles nobles hollandaises.

Pour le roi, il est hors de question de ceder une parcelle de son autorité alors que le royaume est de plus en plus centralisé. Mais ces provinces sont également fort importantes pour l'économie du royaume, ces sont les plus riches d'Europe. De plus, la contamination protestantes commence à atteindre certaines de nos provinces...Le Roi décide donc de ne faire aucune concession. Et pour bien affirmer son pouvoir et dissuader toute révolte, il envoit dans les pays-bas français deux troupes de 17 000 cavaliers et lansquenets chacune, commandée respectivement par Bourbon et le Duc de Guise.

Le 7 février de la meme année, la province de Hollande se révolte. Guise y est dépéché et reçoit l'ordre d'écraser avec la plus grande fermeté cette révolte contre le pouvoir royal. Les insurgés, mal organisés et mal armés, sont rapidement écrasés et noyés dans les polders. Guise peut afirmer au roi qu'il tient bien les provinces en main...

L'année se déroule dans un climat tendu, entre partis protestants et catholisuqes à la cour et plusieurs soulevements écrasés dans le sang dans les pays-bas.

L'état de santé d François II s'aggrave dès le 16 novembre. Ce jour là le roi a une syncope. Ses maux de tête deviennent très douloureux.Il meurt le 5 décembre 1560 d'une otite devenu un abcès. Une rumeur dit que le médecin, huguenot, aurait mêlé du poison aux remèdes...

Son frère Charles lui succède sur le trone. Il a dix ans.

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Portrait du nouveau souverrain

François de Guise est assassiné le 18 février 1563 par Jean de Poltrot de Méré, sans doute commandité par Gaspard de Coligny. Son fréré, Charles, le Cardinal de Lorraine, prend la tete de la Ligue. Cependant, l'assassinat de François permet à la reine de mener une politique plus tolérante vis-à-vis des protestants. Mais cela se fait dans une ambiance de paix armée...

Le 21 février, c'est au tour de La Bruysre de trouver la mort lors d'une expedition en Amérique du Nord. Attaqué puis découpé en morceaux par des sauvages, on ne retrouve de lui qu'une main portant sa chevalière. Son poeuvre demeurre puisqu'il a ouvert la voie de la colonisation à l'intérieur des terres en Amérique du Nord et en Nouvelle France.

Le 24 décembre, des troubles fomentés par des luthériens venus d'Allemagne éclatent à Mainz. L'armée d'Artois reprend la controle de la ville trois mois plus tard.

En 1562, le Roi, sur proposition de la régente Catherine de Médicis, adopte une politique plutot modérée en matière religieuse, en essayant de réconcilier les deux partis. Mais cette attitude ne plait guère aux chefs protestants, qui attendaient plus de libertés pour leur religion. Aussitot, des révoltes éclatent dans les provinces protestantes du Royaume : le Béarn, la Bourgogne, le Lyonnais, la Guyenne, le Poitou et la Vendée se révoltent.

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Scène de bataille des guerres de religion

L'armée royale, appuyée par la Ligue, recrute ses hommes et lève des troupes de mercenaires pour aller reprendre le controle de ces régions. 80 000 hommes en tout marchent sur les provinces huguenottes. Celles-ci tombent une à une, leurs populations sont passées au fil de l'épée.

En décembre 1563, toutes les provinces sont rentrées dans le giron du Roi. Le Limousin, qui n'avait pas osé se soulever, se convertit meme au catholiscisme, de peur d'avoir à subir les affres de la repression.

Le 25 janvier 1564, le grand navigateur Villegagnon meurt d'une fièvre tropicale alors qu'il revient d'une exploration qui l'aura conduit jusqu'aux cotes de Corée. Il laissera à la courronne des cartes navales très précises du chemin allant d'Afrique du sud à la Corée en passant par les Indes.

Loin des conflits qui ensagnlantes le Royaume, l'explorateur Ribaut s'enfonce à l'intérieur du continent africain et découvre les royaumes africains de Achanti, du Bénin et du Mali qui jouxte nos colonies d'Afrique du couchant (qui vont du Sénégal à la Guinée).
Parallèlement, de nouvelles colonies sont implantées dans les provinces de Micmac et de Nova Scotia en Nouvelle France.

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rencontre avec des indigènes en Nouvelle France

En janvier 1565, le Roi refusa toute concession avec le Duc de Guise et le Conseil du Sang. Sa majesté et la régente tenaient à maintenir l'unité du royaume, bien que de multiples soulevements continuent de l'ensanglanter.

Le 18 octobre 1565, le Connetable de Bourbon meurt dans d'étranges circonstances. Les nobles bataves se révoltent de nouveau et 20 000 hommes attaquent la province de Hollande.

Toutes ces révoltes coutent très cher au royaume, qui est obligé sans cesse de lever de nouvelles troupes pour imposer l'autorité royale. Cependant, cela n'arrete pas l'expansion coloniale. Ribaut découvre la province de Table en Afrique du Sud. Mais il est brutalement arrété lors de son décés, survenu lors d'affrontements avec les redoutables Zoulous.
Dès lors, la priorité n'est plus donnée à l'exploration mais à la consolidation de nos établissements coloniaux. La priorité va à l'Amérique du nord, pour les 6/10e des investissements et des colons, 3/10e pour l'Afrique et 1/10e pour la pointe sud de l'Inde, où, malgré la présence de 10 000 hommes dans les provinces de Madurai et de Pondicherry, la colonisation n'arrive pas à prendre pied, les colons étant décimés par des maladies tropicales et la fatigue de très longs voyages.

Le 25 juillet 1567, la grande Distillerie Royale en Champagne construite en 1548 brule. Les protestants accusent les catholiques qui eux meme accusent les protestants. Le Roi décide de garder son calme, fait pendre quelques gueux des alentours et faait savoir que dès que les finances royales le permettront, la manufacture sera reconstruite.

Plusieurs vagues de révoltes se succèdent, dont une qui permet aux hordes d'Artois d'assièger Paris. Le Roi est prisonnier en sa propre capitale...Heureusement l'intervention d'une armée royale de 30 000 hommes permet de réduire à néant l'armée rebelles.
Sur le plan international, le Royaume est beaucoup moins présent. Les caisses sont vides du fait des guerres de religion et de la colonisation. Cependant le Royaume est plutot apprécié de ses voisins, par les pays catholiques pour la repression des révoltes protestantes, par les pays protestants pour la politique de tolérance, en dehors des soulevements, appliquée à l'encontre des huguenots. Et par le fait que la France n'est entrée en guerre contre aucun pays européen depuis plus d'un demi siècle. (BB de 14,5 sur 41, réputation ternie).

Nos ambassadeurs nous ont signalés la naissance d'une petite principauté, vassale de la Courlande : la Prusse. Dans l'Empire, l'Autriche affirme sa prépondérance, bien que le Brandebourg étende son influence sur les principautés protestantes du nord. Byzance paie le prix fort lors de son conflit contre Venise et perd deux provinces sur la mer noire en Bulgarie. Venise controle une bonne partie de la cote Dalmate. La péninsule ibérique est toujours aussi divisée, avec la présence d'un nouvel acteur : en effet, Gueldre est présente dans le nord de la péninsule...A l'Est, la Moscovie, renommée Russie par son nouveau Tsar, affirme sa puissance et fait savoir ses prétentions sur les steppes de l'est.

En 1569, des colons particulièrements rustiques, parviennent à installer l'embryon d'un petit établissement aux Indes (véritables). Un deuxième suit : Madurai et Pondicherry deviennent des colonies de la Courronne. De nomb reux colons sont envoyés vers ces nouvelles terres, beaucoup mourront en route. Ces provinces sont difficiles à coloniser, mais la perseverence finira par payer.

En 1570, la france est relativement pacifiée, mais le feu couve sous les braises...
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En ce qui concerne la nouvelle france, j'ai trouvé la gravure là : http://www.civilization.ca/vmnf/vmnff.asp (en fait, elle représente Cartier à hochelaga).

Pour les portraits des rois de france, j'ai trouvé çà là : http://www.renaissance-amboise.com/doss ... valois.htm

Posté : mar. déc. 21, 2004 4:42 pm
par Dédé
Point de situation 1576

L'Europe en 1576 :

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On notera l'extreme division de la péninsule ibérique ou pas moins de 7 principautés (ou leurs possessions) coexistent, relativement pacifiquement : Espagne, Portugal, Aragon, Catalogne, Navarre et une possession de Gueldres et une possession de Lorraine.

L'Irlande ressemble également à un arlequin : Eire, possessions écossaises, espagnoles et anglaises.

La Scandinavie reste relativement calme. On note une lutte d'influence entre Danemark et Suède. Cette dernière à tendance à s'étendre à l'Est et à pris pieds en Estonie.

Dans les Pays Baltes, la Courlande est grignotée par la Pologne et à vue la naissance de la Prusse, ridicule petit pays sans avenir. :roll:

A l'Est, la Lituanie a été déchiquetée par la Pologne (qui se refait une santé), l'Ukraine et la Russie qui a également annexé Pskov.

Dans la Saint Empire, le Holstein et son centre de commerce ont été annexé par l'Autriche. La Suisse a déclaré son indépendance du Wurtemberg. La puissante republique de Gènes a été ingurgitée par l'ogre autrichien, qui a désormais une frontière commune avec nous.

Dans les Balkans, Venise se taille la part du lion (de Venise, ouarf! ouarf!) aux dépends de Byzance. La Moldavie renait et deux petites principautés resistent encore et toujours à l'envahisseur.

Les frontières de France sont stables depuis plusieurs dizaines d'années. Ses possessions sur les iles britanniques lui permettent d'intervenir efficacement contre l'ennemi anglais. Ses alliés (de la France hein) de Kleves et de Lorraine ainsi que sa possession de Mainz servent de tremplin pour intervenir au sein de l'Empire, tout en jouant le role d'états tampon. La Savoie a également un role primordial d'état tampon contre l'Autriche, sa survie relève donc de la plus haute importance. Tout comme la Navarre qui nous coupe du chaos ibérique.

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Cette carte de l'Amérique du Nord montre la prépondérance française. La jonction a été faite entre nos possession de l'extreme nord et du sud du nord :roll: Quelques établissements de l'ennemi héréditaire sont à signaler en Nouvelle France mais ils ne representent pas une menace. Les tribues indiennes sont pacifiques et leur annexion, un temps envisagée, n'est plus à l'ordre du jour (pour le moment). La présence espagnole en Floride est vécue comme une provocation. Si d'aventure l'Espagne venait à attaquer des tribus indiennes et donc mençait l'équilibre en Amérique du Nord, la France interviendrait pour ramener le sanguin ibérique à sa juste place... :twisted: (ce serait d'ailleurs l'occasion de mettre la main sur les possessions espagnole en Italie, Mantoue et la moitié de la Sicile, cela nous permettrait d'avoir des positions stratégiques en méditerrannée et en Italie).

Enfin, la petite carte en bas à gauche montre le monde connu par la France à cette époque.

Posté : mer. déc. 22, 2004 4:57 pm
par Dédé
1571 - 1576

Le Concile de Trente se termine le 30 décembre 1573. Convoqué à la demande de l'Empereur Charles Quint près de 40 ans plus tot, les résultats sont mitigés. Des abus sont supprimées, mais la séparation entre protestants et catholiques est définitive. La Contre Réforme catholique est en marche. Le Roi adopte néanmoins des positions prudentes, guidées par sa politique gallicane. Il n'adhère pas à la Contre Réforme, sans toutefois la désavouer.

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En juin 1574, Charles IX, rongé par la tuberculose, meurt à Vincennes, âgé de vingt-quatre ans à peine, laissant le trône à son frère Henri.
Celui-ci, actuel roi de Pologne, rentre rapidement en France. Il monte sur le trone de France et devient Henri III.

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Le nouveau roi de France, Henri III

Le 1er aout 1574, un scandale éclate à la cour. Le roi, notoirement attiré par la gente masculine, aurait fait des avances à l'ambassadeur de Navarre qui s'en montra fort irrité. Cela entraina une dégardation de nos rapports avec ce petit royaume du sud (-50).
Pendant ce temps, la colonisation continue et le renforcement de nos établissements se renforcent. Les deux colonies des Indes sont fortifiées. Des percepteurs sont installés dans les nouvelles colonies et la colonisation de la province de Table en Afrique du Sud est lancée.
A l'intérieur du royaume, si les révoltes protestantes sont sporadiques, les Pays-Bas sont en pleines révoltes. Tout cela coute cher au trésor royal qui doit maintenir dans les différentes provinces plus de 85 000 hommes. Les soulèvements alternent avec les repressions et les sièges.

Le 10 janvier 1575, le Duc de Mayenne, nouveau Gouverneur Général des Provinces des Pays Bas français, signe l'Union d'Arras et décide de baisser les impots afin de contenter la bourgoisie et les artisans de ces riches provinces. (-7 en révolte dans les provinces du Luxembourg, du Brabant, d'Artois et de Flandres). Mais le nord hollandais fait part de son refus et tente meme de créer une Union d'Utrecht, vite écrasée dans le sang, ses meneurs étant écartelés en places publiques...

Le 24 avril 1575 voit la mort de Montmorency.

En juillet, le Roi marie une de ses cousines avec un des fils de l'Empreur du Saint Empire et Duc d'Autriche. Cela renforce considérablement nos rapports avec les Habsbourgs. Ce rapprochement n'est pas dicté par un désir fou de se rapprocher de l'ogre autrichien. Mais le principe "baise la main que tu ne peux mordre" a guidé sa majesté.

Cela nous assure une certaine sécurité à nos frontières de l'Est. Car sa majesté est préoccupée par les menées espagnoles dans le nouveau monde et la montée en puissance du royaume d'Espagne. Si celui-ci devenait trop puissant, la France se trouverait menacée au Nord (Angleterre), à l'Est (Autriche) et au sud (Espagne). Après avoir il y a bien longtemps calmé les ardeurs anglaises, il est temps de calmer l'Espagnol. En ce qui concerne l'Autriche, nos bonnes relations du moment et un fort soutien financier à la Pologne, ancien royaume de sa Majesté, devrait occuper durablement les Habsbourgs.

Mais avant de se lancer dans une aventure militaire, sa majesté hésite sur la question des Pays-Bas : ne serait-il pas judicieux d'ériger la Hollande en province libre mais vassale de la France? ou cela ne constituerait-il pas un précédent nuisible à l'unité du Royaume?...
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Appel à conseils du Chancelier DEDE, dit D'Outre Mer, à ses nobles conseillers :
vous feriez quoi : indépendance des Pays Bas ou bien maintient dans le Royaume de France?

Posté : mer. déc. 22, 2004 6:17 pm
par Emp_Palpatine
...Mon coeur me dit maintien.
Ma raison me dit libération.

Ca dépend de toi. Es-tu assez en forme pour t'enchainer un bon siècle de révoltes?
Côté Role-play, il faut tout faire pour les garder en tout cas.

Posté : jeu. déc. 23, 2004 1:43 pm
par Coelio
Le Basileus Andreas II suggere a son estimé ami de DEDE de maintenir , au besoin par la force , la présence française dans les Provinces Unies , pour le bien même des populations et pour la paix de l'Europe

Posté : jeu. déc. 23, 2004 2:41 pm
par Dédé
Extrait de la lettre du Chancelier De Dédé à son Roi Henri le troisième :

".....en ce qui concerne les Pays-Bas français, nous estimons, après consultation de nos conseillés, qu'il est vital pour le royaume d'en maintenir l'unité. Si les Pays-Bas obtenaient leur indépendance, cela ouvrirait la voie à d'autres revendications, la Provence, la Bretagne et d'autres provinces encore voudraient recouvrer leur autonomie...La plus grande fermeté doit etre de mise face à ces hollandais. Aussi, avant toute intervention du Royaume en Europe, nous proposons d'augmenter les effectifs des garnsions dans les Pays-Bas du nord à 75 000 hommes. Avec pour mission de mater toute rebélion quelle qu'elle soit. Autre point abordé, l'impot de la fauche des marguerittes dans les provinces des hautes Cévennes du nord........"

Posté : ven. déc. 24, 2004 8:57 pm
par Emp_Palpatine
:2gun: Au travail!

Posté : jeu. janv. 20, 2005 4:38 pm
par Dédé
1576 - 1593

La période allant de 1576 à 1584 voit les guerres de religion ensanglanter le royaume. L'armée Royale est partout, des protestants des Cevennes aux rebelles de hollande...Parallèlement, le renforcement de nos possessions outre mer se poursuit, à un rythme plus lent car le trésor royal est très sollicité. Cependant, de nombreux comptoirs sont érigés en colonies, surtout en Amérique du Nord.

Au sein du royaume, la politique royale s'appuie donc sur l'armée, mais aussi sur les ordres religieux qui recoivent comme mission de ramener les brebis égarées du protestantisme dans la voie du salut. Ainsi, la Guyenne est convertie en 1584 tandis que de nombreux prédicateurs sont envoyées dans le Poitou, avec une forte escorte...

La meme année voit Henri III monter sur le trone. Bien que plutot modéré, le roi est prisonnier de son entourage et de la puissante ligue catholique.

Au niveau européen, l'Autriche poursuit son expansion et annexe tout le Danemark continental.

En 1585, suite à un soulévement quasi général des pays bas, la clonisation est stoppée et tous les fonds du trésor royal sont affectés aux armées du Roi.

ALors que le commerce survi difficilement, Venise nous impose un embargo en novembre 1585. Les marchands sont mécontents...
Le Royaume ne peut réagir contre Venise, toutes les armées royales étant mobilisées contre les insurgés.

En mars 1586, les provinces de Brabant, Flandres, Holland et Zeeland sont aux mains des revoltés, forts de deux armées de respectivement 37 000 et 43 000 hommes! La situation est très difficile.
30 000 hommes quittent Paris pour marcher contre 37 000 insurgés brabançons qui assiègent l'Artois.
A la suite d'une bataille particulièrement sauvage, l'Armée Royale écrase les brabançons, les survivants sont pendus. Nous troupes vont ensuite à la rencontre des 43 000 hollandais qui se sont repliés en Hollande. En aout 1586, la province est sous notre controle, les Pays Bas sont en feu et les armées insurgées se balancent aux branches des arbres, nourrissant ainsi les corbeaux affamés. Quittant les paysages buccoliques des Pays Bas, sa Majesté regagne Paris et décide d'ériger une cathédrale pour commémorer cette victoire (+ 2 en Stab, ca fait du bien..., en mai 1587, la stab sera remontée à +3).

L'année 1587 commence plus calmement que l'année passée, mais le sud est toujours le théatre de révoltes sporadiques. Les troupes royales en profitent pour recruter et se réorganiser.

En aout 1587, un scandale éclate à la cour, provoquant un froid dans nos relations avec le Wurtemberg. Il faut dire que son ambassadeur avait osé tirer le chevreuil que le roi se reservait, ce qui obligea sa Majesté à cogner avec moult violence le visage du Wurtembourgeois....

Le 28 octobre 1587, l'Artois tombe aux mains des révoltés. Une armée de 26 000 hommes marche sur Paris....mais elle est écrasée sous les murs de la ville par une armée royale de 20 000 cavaliers.

Le 30 janvier 1588, Venise annule son embargo, insufflant un nouvel élan à notre commerce, moribond. Diplomatiquement, des cadeaux royaux sont faist à nos alliés de Lorraine, Savoie et Klèves, qui constituent autant de glacis protecteurs à nos frontières de l'Est. De meme, des cadeaux royaux sont envoyés au roi de Pologne. Le but est de nous en rapprocher pour plus tard nous en faire un allié, qui peut servir en cas de conflit avec l'Autrichien. La Pologne est en effet notre nouveau champion, Byzance étant bien trop faible et gangrenée par Venise. Alors que la Pologne s'avère etre l'état le plus puissant à l'Est après l'Autriche.

C'est à ce moment que le Roi réuni ses plus proches conseillers. Le tableau était bien sombre : le pays était en révolte constante, le commerce était au plus bas, la colonisation stoppée, l'armée épuisée et le trésor royal vide...Il fallait réagir! Pour cela, il était nécessaire de se débarasser d'un poids mort, source des révoltes les plus fréquentes et les plus violentes : les Pays Bas.

Aussi, Sa Majesté rencontra en Flandres Maurice de Nassau, chef du parti Hollandais. Le Roi lui proposa l'indépendance des Pays Bas à condition que le nouvel état soit vassal de la France et entre dans son alliance.

Le 26 mars 1589, Maurice de Nassau accepta. Il devint donc le premier chef d'état des Pays Bas indépendants, formés des provinces de Holland et de Zeeland. Il intégra notre alliance militaire et les 45 000 hommes de l'armée royale qui occupaient les deux provinces purent etre redéployés dans les pays bas français. Cela eu un impact considérable en Europe où la france fut perçue comme un état protecteur des faibles. Notre prestige dans l'Empire s'accru. En France meme, les torupes ramenées des Pays Bas vinrent renforcer les garnisons des habituels lieux de révolte. Ainsi, dès qu'une révolte apparaissait, une forte garnison la réprimait presque immédiatement. Les fonds alloués à l'armée purent étre allégés, tout en restant conséquents. Cet argent fut employé à redynamiser notre diplomatie envers nos alliés, la Pologne et les états de l'Empire. La colonisation repartis doucement, dans le sud de l'Inde et en Afrique du Sud.

Le 22 avril 1588, les états de Gueldre et de Frise rejoignent les Pays Bas. Ce petit état atteint donc une taille tout à fait respectable. Du meme coup, étant notre allié et vassal, les positions françaises dans l'Empire s'en trouvent consolidées. Et l'alliance France-Lorraine-Kleves-Pays-Bas s'en trouve renforcée. Les relations de la France avec ses alliés sont excellentes (+ 200 pour chaque).

Aussi, le Roi n'a pas a regretter sa décision vis-à-vis des Pays Bas.

La question hollandaise étant réglée, une bonne nouvelle nous vient du Poitou en octobre 1588 : la province est retournée au catholiscisme! Aussitot, des régiments de moines sont envoyés en Maine pour continuer cette politique de convertions.

Le 20 aout 1589, le Roi Henri III désigne Henri de Navarre comme son successeur sur son lit de mort. Les tenants de la Ligue, refusant cette décision, sont un à un assassinés. La France en a assez de ces querelles. Les Pays est exsangues. Henri IV entre triomphalement à Paris après s'etre convertis au catholiscisme, Paris valant bien une messe. Il abandonne tout droit sur la Navarre qui conserve une entière indépendance vis-à-vis de la France. Les guerres de religion s'achèvent ainsi dans le Royaume.

Un long travail de reconstruction commence. L'économie est relancée, la colonisation dynamisée avec l'implantation de nouvelles colonies en Amérique du Nord. Des percepteurs sont nommés dans les colonies des Indes et d'Afrique, le commerce est relancé sur toutes les places importantes, une partie des troupes royales sont licenciées.

En septembre 1593, la conversion du Maine est un échec. Dernier soubresaut des guerres de religion, ce sera la dernière tentative de conversion.

Le royaume se relève. Cette rennaissance va permettre à la France de tenir son rang dans le Monde...