31 Décembre 44.
Ayé c'est terminé.
La victoire était acquise en fait depuis l'été 43, depuis la prise de Stalingrad et surtout la défaite infligée aux Soviets devant cette même ville qui a saigné l'Armée Rouge. Conjuguée avec les prises d'Arkhangelsk et Téhéran, quasi simultanément, il ne restait plus rien. Je me suis avancé jusqu'aux montagnes de l'Oural, et puis plus rien.
Par contre la conquête de l'Angleterre a été laborieuse. Griffon, en bon fanatique des AA s'est placé dans et autour de Londres, et les côtes étaient remplies de troupes, impossible de sauter sur Londres, impossible de débarquer, sauf en des points isolés. Ce que j'ai fait, grâce à la surpuissance aérienne de l'Axe. Peut-être que si je m'étais acharné à taper l'AA de Londres j'aurai fini par pouvoir le détruire, mais je n'ai pas voulu tenter le coup. Je jugeai la conquête terrestre plus sûre, même si plus lente.
Dans cette partie, jusqu'à Barbarossa, tout se passe bien, mais le tour de l'invasion de l'Union Soviétique est vraiment capital. Je m'étais mal positionné au Sud, et quasiment toutes les troupes ennemies avaient pu se replier tranquillou derrière le Dnepr. J'y suis resté coincé logntemps ayant donné la priorité au front Nord. Heureusement Griffon m'a fait des cadeaux dont il ne connaissait pas le prix : Tallinn, Narva vides de troupes, Leningrad évacuée après qu'elle fut menacée. C'était pain béni à l'approche des premières neiges. D'autant plus qu'une fois Leningrad prise, les productions de la Scandinavie augmentent, un lien ferroviaire étant établi.
42 a été une année mitigée, avec pour objectif principal Moscou. Si la capitale est prise, elle le fut durement, au prix très élevé de la dispartion de la Panzerwaffe.
43 heureusement nous a ouvert les portes de la gloire éternelle avec la destruction d'une bonne partie de l'Armée Rouge dans une bataille d'encerclement. Il n'y a qu'en Russie du Sud (et en Ukraine) que l'on peut voir ça. Sans ce coup de faux magique, Stalingrad aurait été encore plus dévastateur pour moi que Moscou. A ce moment là je redoutais une invasion anglo-américaine quelquepart. Je commençais seulement un timide ré-armement à l'Ouest.
Sur le théâtre méditerranéen, mon approche a été très prudente, l'allié ayant le mauvais goût de pouvoir faire très mal. J'ai eu mal pour Griffon quand il a perdu 3 Fighters aux confins du désert jordano-irakien, incapables de retourner dans leur verte contrée, ayant perdu tous leurs ravitaillo. Le genre d'erreur que l'on ne reproduit pas.
Quelques erreurs de trop dans la guerre navale et aérienne, surtout dans les premières années ; peut-être un peu trop de dispersion (Anglais ET Américains en Perse, avec chacun leur QG ?) velléités d'invasion de la Norvège, du Portugal ? Ou même de l'Egypte en 44, je ne sais pas si c'était du bluff, mais il n'y avait aucune chance que ça marche. Il est vrai que l'allié est dans une situation d'attente pendant trèèèèèès longtemps, et l'envie de passer à l'attaque, de prendre l'initiative pousse le joueur à entreprendre des actions prématurées, j'en sais quelquechose
Félicitations Griffon pour ton obstination, et merci, je crois que c'est la première fois que je finis une campagne (tous opus confondus).
