Le Quartier Général

The White House
Washington D.C.
06 Avril 1861


M. le Sénateur Davis,

Je souhaite par la présente vous avertir qu'une tentative de ravitaillement par mer va être
faîte en vue de soulager les hommes du Major Anderson à Fort Sumter, en baie de Charleston.
Comme je l'ai écrit au gouverneur Pickens de Caroline du Sud, un seul navire non armé va se
présenter au large de la ville dans la semaine qui vient, n'apportant que des vivres et du matériel
médical. J'ose espérer qu'aucune tentative de votre part ne sera effectuée dans le but de
contrecarrer cette opération humanitaire.
Dans le cas contraire, vous seul porterez la responsabilité d'avoir versé le premier sang dans cette
crise sans précédent dans l'Histoire de notre pays. Je vous invite une nouvelle fois à mettre de côté
les différents qui opposent nos factions respectives et à vous rendre avec une délégation représentative
des Etats sécessionnistes à Washington D.C., afin de reprendre les négociations jusqu'à présent
infructueuses de ces derniers mois.

J'en appelle à votre bon sens, à votre honneur de gentleman et à votre amour de notre Patrie. Je vous
conjure de ne point commettre d'acte irréfléchi, aux conséquences imprévisibles.


Du Président des Etats-Unis d'Amérique,
Abraham "Math" Lincoln.

Monsieur le Président,

Sans doute mal conseillé, vous adressez votre requête à l'ancien sénateur du Mississippi que j'étais il y a peu encore. Vous vous adressez aujourd'hui, cher confrère, au Président des Etats Confédérés d'Amérique.

Fort sumter se situe, comme vous l'écrivez si bien, en baie de Charleston : en terre confédérée. Nous avons à maintes reprises demandé la restitution du fort et l'évacuation de la garnison actuelle. Il n'a pas été répondu à ce jour favorablement à nos exigences.

Tout navire croisant dans nos eaux sans autorisation préalable sera considéré comme navire hostile, et sera traité comme tel. La présence de garnisons des Etats-Unis d'Amérique en plusieurs lieux des Etats Confédérés d'Amérique, dont Fort Sumter, est illégale. Ces garnisons doivent aujourd'hui hisser le drapeau blanc sous peine d'être, très rapidement, traitées en envahisseurs.

Les soldats fédéraux qui se seront ainsi rendus sans violence seront bien traités, pourront regagner l'état de leur choix, et si tel est leur volonté, se mettre au service de la Confédération.

Jefferson Davis,
Président des Etats Confédérés d'Amérique.
Montgomery, Alabama,
07 avril 1861

Monsieur,

Je vous remercie de votre confiance, le Mississippi est pour l'enfant de la Nouvelle Orléans que je suis
le plus fier symbole de la liberté de nos Etats. Je le défendrai avec tout mon cœur et tout mon être.
Nous allons apprendre à ces ventripotents du nord la valeur, le courage et l'éducation des hommes du Sud.
La masse des abrutis de la modernité viendra s'écraser contre la force et la fierté des fiers enfants du Mississippi.

Lincoln ne soumettra jamais nos braves gars...il renoncera ou nous mourrons mais nous ne nous soumettront
pas au bon vouloir du Nord.

Pour la liberté, pour le Mississippi...

Jérémy LeRenard

The White House
Washington D.C.
08 Avril 1861.


M. Davis,

Je suis attristé par l'attitude ostensiblement agressive dont vous faîte preuve à mon égard, et à l'égard de notre glorieuse Nation tout entière. Je sais de source bien informée que vous êtes manipulé et contraint d'agir par un groupe de politiciens ambitieux soucieux d'augmenter leur influence et préoccupés par la sauvegarde de leurs seuls intérêts personnels.

Je vous conjure une nouvelle fois de ne pas associer votre destin et celui de millions d'hommes et de femmes à celui de ces traîtres à notre Constitution qui nous a été léguée par les plus grands esprits humains. Car vous le savez, au plus profond de vous même, que cette rebellion contre l'autorité du gouvernement est anti-constitutionnelle et moralement injustifiable. De plus, je tiens à vous rappeler que malgré les insinuations et les calomnies, j'ai garanti lors de l'élection présidentielle que je ne toucherai en aucune façon à l'institution particulière, telle que vous la nommez, dans les Etats où elle existe. Et je renouvelle solennellement cette promesse, devant vous. Veuillez accepter ma proposition et revenez à la table des négociations.

Je vous prie donc instamment d'éviter toute effusion de sang inutile, et forcément préjudiciable dans le contexte actuel. Ne laissez pas des politiciens corrompus et malhonnêtes vous faire entrer dans l'Histoire comme le fossoyeur de cette Nation dont nous sommes les dignes représentants, héritiers de George Washington et Benjamin Franklin.


Du Président des Etas-Unis d'Amérique,
Abraham "Math" Lincoln.

Cher Président, Mon cher Ab,

Ne vous précipitez pas avec votre embarcation, il se pourrait que mes gens aient résolu le problème de Fort Sumter.

Bien cordialement à vous,

Jefferson Davis,
Président des Etats Confédérés d'Amérique
Montgomery, Alabama,
13 avril 1861

Charleston, SC
17 Avril 1861.

Président Davis,

Avec la prise de Fort Sumter et la réddition d'Anderson et de sa garnison, c'est toute la côte Est qui revient au Sud. Je recommande néanmoins de garder à l'esprit la présence dans notre dos de Fort Pickens.

Je serais à Richmond d'ici peu, mais j'ai besoin de vous pour trouver un Etat-major sur place opérationnel. Mon but sera de fixer l'armée ennemi aux alentours de Manassas avec le gros de l'armée tandis qu'un détachement secondaire aura pour tache de contourner l'ennemi et de prendre Baltimore, Annapolis et Washington DC. Nous serons à la Maison Blanche avant la fin de l'année !

Pour ce faire, je recommande le talentueux Robert E. Lee à la tête de l'armée. Il saura mener à bien la mission. Le Lieutenant-Général Beauregard, doué bien plus en grand discours qu'en stratège patenté, s'est distingué particulièrement lors de la prise du fort. Habile meneur d'homme, il a su insuffler courage et honneur à nos soldats. C'est pourquoi je recommande sa nomination à la tête de la force sudiste destiné à prendre en tenaille les forces de l'Union.

Pour préparer la logistique nécessaire à de telles marches en avant, j'aimerais que les brigadiers-généraux Gustavus T. Smith et Charles Winder soit envoyé à Winchester et à Manassas. Là-bas, ils auront pour charge de mettre en place les trains de ravitaillement, les défenses et préparer les hommes aux combats. Le détachement de Fort Sumter ses scindra en deux et ira les rejoindre le plus tôt possible.

Je tiens également à vous faire remarquer que, si nous voulons briser rapidement le moral de l'Union, nous devrons améliorer nos voies ferrées.

Full général B. B. King

Bartimeus a écrit :Que c'est il passer pendant ces jours sombres ?