Effectivement, Bourane était équipée d'une système de pilote automatique assez poussé pour faire un vol dans sa totalité,
c'est d'ailleurs ce qui s'est passé durant le premier et unique vol de la navette, elle a décollé avec son lanceur Energia, fait toute seule deux fois le tour de la Terre puis s'est posée sans faute, toujours en pilote automatique et malgré de mauvaises conditions météo.
Visiblement les soviétiques voulaient faire un engin sûr, Bourane embarque aussi des sièges éjectables (servant surtout en cas de problème au décollage ou dans les dernière phases de l'atterrissage ; si l'équipage aurait peut être survécu à un accident comme celui de Challenger, ils n'auraient servis à rien en cas de pépin comme celui de la navette Columbia).