Sept femmes au bord de la crise de nerfs
Florilège des péchés masculins qui énervent les femmes
Inadmissible : « Ce besoin perpétuel de faire en public quelques blagues douteuses, de celles qui ne font rire que lui. »
Passable : « Cette petite habitude qu’il a prise dernièrement de m’appeler “ma grande”. »
Limite : « Sa constance dans le désordre. Tous les matins, je retrouve ses chaussettes en boule au pied du lit, c’est-à-dire là où il les a retirées la veille. Le panier à linge est à 50 centimètres de là. Idem avec les assiettes : il prend soin de les déposer devant le lave-vaisselle, jamais dedans. »
Inadmissible : « Ses coquetteries capillaires. Tous les matins, lamêmescène se rejoue : face au lavabo, il plonge la tête sous le robinet, mouille ses cheveux à grands jets et se redresse d’un coup sec. Résultat ? Un miroir systématiquement arrosé au passage. Tout ça pour les avoir plaqués en arrière façon Cyril Lignac... Allez comprendre. »
Passable : « Son manque passager d’attention envers moi, ou plutôt sa faculté à faire semblant de m’écouter. Il est devant son BlackBerry, me dit oui et hoche la tête, mais ne retient pas un traître mot de ce que je lui dis. En revanche, quand il s’agit de lui, il faut que je sois en mode écoute à cent pour cent. »
Limite : « La passion qu’il a pour les maillots de foot. Sa collection prend de plus en plus de place dans le placard. Et pas question de les y laisser dormir : à chaque match, c’est le grand déballage. Si je me moque, il fustige mon manque de fantaisie... »
Inadmissible : « Sa vulgarité en voiture. Un volant entre les mains et il se transforme en bête primaire dépourvue de cerveau qui joue à “Tu me doubles, t’es mort” ».
Inadmissible : « Son aptitude à arroser le miroir de la salle de bains lorsqu’il se lave les dents. »
Limite : « Sa capacité à ne jamais répondre quand je lui pose des questions. Je dois m’y prendre à quatre fois au minimum avant d’entendre enfin quelque chose qui ressemble à “Hein ? Quoi ? Comment ?”. Horripilant. »
Inadmissible : « Sa mauvaise foi. Il a tort, il le sait, mais reste campé sur ses positions. Pire, il arrive à inverser la vapeur : c’est lui qui est fautif, mais en deux temps trois mouvements, c’est ma faute... Je me fais avoir à chaque fois. »