Le Quartier Général

LIBERTY ROADS - LES VOIES DE LA LIBERTEE

Alors voila, l'excellent Guernica, en outre de jouer les bleus dans notre partie commune de Britannia, m'a proposé de jouer à un bon vieux wargame, sous Cyberboard. J'ai opté pour Liberty Roads, un jeu qui me titille depuis un moment.
Nous avons fait un très court scénario d'introduction de manière a ce que j’apprenne à utiliser Cyberboard. Puis Guernica m'a tres gentiment proposé de passer à la campagne complète, en me laissant les alliés, or je trouve que c'est probablement le camp le plus interressant. Qu'il en soit ici remercié.

Malheureusement pour lui, Guernica n'aura pas le droit de lire cet AAR avant un bon moment. La campagne est longue, et par le biais de Cyberboard ca peut prendre un peu de temps.

PRESENTATION



Si vous avez un tant soit peu d'attraits pour les belles cartes, celle ci devrait vous faire saliver.

Le principe est simple: les joueurs manipulent des divisions ou des QG, ainsi que des pions supports qui permettent tout un tas d'actions ( déluge d'artillerie, raid aérien, partisans, FFI, Tigres ou Nebelwerfer, Général, etc) qui donnent le sel de ce jeu.
Le but du jeu: s'emparer de 7 villes majeures en Allemagne. La destruction d'unités ennemies n'est pas un objectif, juste un moyen.
Il n'y a pas de Zoc, rendant, à priori, le jeu et le mouvement très fluide.

Le joueur allié à le droit d'effectuer deux débarquements, a 10 semaines d'écart. Et l'un d'eux peux (mais ce n'est pas obligatoire) avoir lieu en Méditerrané.

Soon, la suite

OPTIONS DE DEBARQUEMENT

Bien, le débarquement allié est "libre" de placement. Le premier de mes deux débarquements, je ne me vois pas l'effectuer en Méditerranée : trop peu de troupes d'assaut autorisées, trop peu de troupes de suivi, ou de supports spéciaux "D-Day" utilisables uniquement en assaut amphibie.

Observons donc les différentes zones envisageables (découpage arbitraire de ma part). Sur le continent, vous pourrez observer les zones d'armée allemandes avec leurs effectifs initiaux.





ZONE A : LA HOLLANDE

Cette zone est la plus proche de mes objectifs. Il y a de superbes ports majeurs qui peuvent assurer le ravitaillement, l'arrivée des renforts et des soutiens. Mais c'est tout d'abord trop proches de la zone d'arrivée des renforts allemands. C'est également un terrain sur lequel l'attaquant peut s'embourber aisément et etre coincé par le défenseur. On oublie, donc.

ZONE B : NORD ET PAS DE CALAIS

Cette zone est défendue par la XVe armée allemande, qui a des effectifs assez intimidants, et placés très proches des cotes ou des ports objectifs. Les plages sont bien mieux défendues et garnies de fortins qu'ailleurs.
B1: Le pas de Calais et les Flandres Des ports comme Calais ou Anvers sont des ports très intéressants, mais très bien défendus. Et une offensive dans cette région devrait se flanc-garder de tout les cotés.
B2: Le pays de Caux. Dans cette zone, il y à Dieppe, port mineur au souvenir amers pour les canadiens, et Le Havre, qui nécessite le contrôle de l'estuaire de la Seine pour en bénéficier. Si l'estuaire de la Seine est bien plus petit que celui de l'Escaut, franchir la Seine ne serait pas chose aisée.

En résumé, je ne suis pas tres chaud pour débarquer en zone XVe armée. Et ce d'autant plus que Fortitude (pris en compte dans ce jeu) réduit la mobilité des unités allemandes attachées à des armées hors zone de débarquement.

... To be continued

Excellent début

J'éviterais complètement les zones B et A, trop de monde en face, sans parler des renforts qui vont affluer.

Sud de la France, trop éloigné (aviation alliée inopérante), je serais tenté de viser en priorité Cherbourg ou Saint-Nazaire, deux ports majeurs. Brest tombera comme un fruit mûr dès que le port sera isolé.

Saint-Nazaire semble plus éloigné des divisions blindées... Je me tâte

Diantre, déja un compliment de Danton. J'espère que tu ne tentes pas de m'acheter pour Britannia ?

C : L'ouest de la France
La VIIe armée qui défend cette zone est moins pourvue en troupes que la XVe, mais c'est un peu trompeur puisque malgré l'opération Fortitude, une partie des troupes allemandes peut se liberer petit à petit pour contrer mon invasion.

C1: La Normandie

L'avantage de cette zone, c'est tout d'abord des plages moins défendues, en tout cas ua niveau de l'Atlantikwall. Il y a 3 Pz à proximité immédiate capable de réagir. Cherbourg est un port majeur, et ô avantage incomparable par rapport à d'autres: il n'a pas d'estuaire à controler !
Gros soucis: le bocage qui se trouve juste au débouché des hypothétiques plages.

C2 : Le Cotentin occidental ; cette cote est nettement moins bien défendue que la zone précédente, SAUF que le nombre d'unité pouvant débarquer est bien plus restreint (représentant la présence de batteries cotières sur les iles Anglo-normandes). Une contre attaque pourrait donc faire tres mal. Avantage: on est proche de la porte de Bretagne....

C3: Le nord de la Bretagne
Cette zone, également modérément défendue sur les plages (niveau 3), me pose un problème. Brest, Port majeur, se trouve à l'extrémité ouest de cette péninsule. Débarquer à proximité de Brest, c'est être contraint de progresser tout le long de celle-ci vers l'Est. En comparaison de Cherbourg, qui est à 13 hexagone de Paris, Brest est à 21 hexagones !
Au contraire, si je veux couper la péninsule d'entrée de jeu, aux alentours de Saint Malo, par exemple, il va falloir diviser mes forces entre celles investissant et capturant le port, et celles faisant face à la contre-attaque allemande. Pour "briser" une forteresse allemande (le camp allemand peut déclarer des ports en Festung, accordant ravitaillement et avantages tactiques monstrueux aux unités qui s'y enferment) il me faudrait beaucoup d'efforts, qui se retrouveraient éloignés du front "actif"....
Gros dilemne donc.


D : LA COTE ATLANTIQUE

La côte atlantique représente un désavantage: éloignée des bases aériennes en Angleterre, elle ne peut bénéficier des supports aériens pour le débarquement, ou même pour la campagne ! Elle ne peut également pas permettre le débarquement d'autant d'unités d'assauts ou de suivis que plus au nord. Enfin, les ports majeurs ne comptent que pour moitié dans l'attribution des supports sans lesquels on ne peut pas faire grand chose.

D1: Le sud Finistère
On est à proximité de Brest , mais aussi de Lorient, un autre port majeur, mais qui souffre donc des limitations décrites plus haut.
Seul avantage: Lorient est une base de sous-marin, si je la capture, je détériore l'humeur versatile du Fuhrer, aggravant les problèmes du joueur allemand.

D2: Le Morbihan
Les zones de débarquement sont bien défendues, et de plus, les ports de la zone sont peu intéréssants; Nantes à même un vaste estuaire à contrôler pour pouvoir l'utiliser. Seul avantage: on s'approche de la "sortie" de la péninsule pour manœuvrer

D3: Les côtes de Vendée
C'est une zone tres peu défendue ! le niveau le plus bas d'Atlantikwall. En revanche, pas un seul port à se mettre sous la dent. Les marais qui bordent la zone pourraient tout autant proteger mes flancs que proteger ceux des allemands. Nantes reste toujours difficile à dégager. Au sud, La Rochelle est protegée par ces mêmes marais. Dommage !

D4 : Saintonge et Aquitaine
La Rochelle est un port mineur. Le port majeur de la zone, c'est Bordeaux. Mais alors là, on trouve le plus grand estuaire de France à controler si je veux pouvoir utiliser Bordeaux !! La Garonne, la Dordogne, sont des obstacles assez marqués qui peuvent aisément entraver une conquete.
Enfin, si les côtes sont peu défendues, pour parvenir en Allemagne, le chemin est bien plus long qu'en débarquant plus au nord. Quant aux troupes allemandes, elles pourront établir un front cohérent, et retraiter sans avoir à se soucier d'etre tournées ou "en retard"


QUEL SECTEUR CHOISIR POUR LA RECONQUETE DE L'EUROPE OCCIDENTALE ?

Je vous avouerais que j'hésite encore, à tel point que je n'ai pas encore envoyé le feu vert à Guernica pour lancer le jeu

Aucune allusion au fait que les plages devraient être, aussi, à portée opérationnelle de l'aviation alliée basée en Angleterre ? Ce qui élimine les côtes Atlantique.

Je tâte Danton aussi!

Saint Nazaire me semble très tentant: Possibilité de couper la bretagne et prise d'un port de sous marin
La garnison de la facade atlantique sud fera pas grand mal.

ensuite j'oblique vers le Anger Mans Orléans

Et je débarque à Dieppe (voir plus au nord), au nord de la seine, pour contourner ses défenses et couper les renforts qui viendrons du pas de calais et de belgique..

Quelle est la signification des ligne rouge le long de cotes parfois en trait plein et parfois en pointillé?
Les ports artificiels (type arromanches) jouent un role de grand port momentanés?

Boudi a écrit :Aucune allusion au fait que les plages devraient être, aussi, à portée opérationnelle de l'aviation alliée basée en Angleterre ? Ce qui élimine les côtes Atlantique.

Si c'est dit: il y a un malus mais pas une exclusion automatique.

Le malus fortitude est "mécanique" ou un peu nuancé type: plus tu débarques au sud, plus les allemands mettrons du temps à voir que ce n'est pas une diversion?

Oui c'est évoqué en préambule du D, j'ai lu trop vite.

ça m' a l'air bon tout ça
pourquoi, j' ai po d' images ?

Eisenhower et le GQG allié ont passé 2 ans à choisir l'endroit .

Ce choix fut le fruit d'un calcul rationnel pour trouver

le coin à plus hautes probabilités de succes

en fonction de l'examen d'un paquet de critères

(distance maritime , la distance à la Ruhr et au Rhin , le potentiel d'expoitation apres la percée

ports de grande capacités ,rayon de couverture aérienne qui limitait déja ce choix

à la Haute Normandie , le Pas de Calais et la Basse Normandie )

Certains de ces critères sont purement géographiques

les autres sont simulés si le jeu est bon

Pourquoi tenter un what if si le déterminisme historique

s'y oppose ?

Quand je lis tous les désavantages sur la côte Atlantique, je laisse aussitôt tomber Saint-Nazaire

Manque d'originalité, j'en conviens, mais, bocage ou non, je trouve que la zone de Cherbourg est la plus adéquate: le port majeur tombera sans soucis aucun et la première grosse difficulté majeure sera ainsi remplie.

Avec l'aviation alliée à portée, le bocage sautera, comme il a sauté jadis

De plus, il pourrait freiner la contre-attaque des panzers, non?


Normandie! Normandie!

La distance maritime est toute aussi importante

que le rayon de couverture aérienne .

plus elle est courte , mieux c'est !

Un liberty ship peut certes tout aussi bien aller en Vendée qu'en Normandie

mais à quoi bon si la Noria de navires chargés du tube logistique

met 24 heures pour un aller retour alors qu'un aller retour Omaha Southampton se fait dans la nuit ?

le problème du choix aux critères est que la zone désignée ainsi comme la plus favorable

sera le secteur le plus défendu (le Pas de Calais ) c'est presque mathematique comme ouverture !

Je vois qu'il y a ici une bonne bande de pucelles...je suis personnellement un adepte du débarquement dans le pas de calais, en balançant les anglais sur un port. La satisfaction est garantie: soit je prends un port majeur d'entrée de jeu, soit je tue beaucoup d'anglais . Balls or not . Jusqu'ici, j'ai raté deux fois le massacre des anglais...
Sinon, le bocage favorise en fait l'allié en le préservant des contre attaque de panzer. Ce que j'aime dans le jeu c'est que chaque zone a ses avantages et inconvénients....bon globalement la bretagne est en fait une mauvaise idée si vous n'êtes pas un Patton dans l'âme, mais je préfére ne pas verser dans le technique pour vous laisser vous plonger dans ce CR qui s'annonce trés interessant et bien présenté

Je tiens aussi à prevenir qu'on peut vraiment faire des choses avec l'allemand, guernica peut en attester, mais pas sur ce fil

Je tenterais de prendre le Havre pour isoler tres vite Cherbourg. C'est pertinent ou y a plein de truc que je ne capte pas?

je vous laisse une soirée, et hop, je me retrouve avec 12 réponses et 200 lectures

Quant à Griffon, il a carrément bouffé l'essentiel du suspens.
Notez que Geronimo à de bonnes analyses aussi.
Et ça ne résoud pas mon dilemme, je vais vous le faire rapide: Bretagne, ou Normandie ? Etant plus Monty que Patton, les folles cavalcades m’effraient, je préfère les progressions sures et méthodiques. Avec çà, allez choisir !

Faut que je retrouve un point de règles (peut être dans la FAQ de 100 pages sur Stratégikon, va falloir fouiller) et je serais a peu près pret.
Merci de votre attention.
Comme pour mon AAR de Britannia, je dois m'évertuer à abandonner toute prétention de "fin-stratège-brillant-joueur-meilleur-général-plus-grosse-b...", pour me concentrer sur la qualité du compte rendu.

Je vous remercie de votre attention, et comme dirait Pépédéha, vous pouvez reprendre une activité normale

Maximus a écrit :
Quelle est la signification des ligne rouge le long de cotes parfois en trait plein et parfois en pointillé?
Les ports artificiels (type arromanches) jouent un role de grand port momentanés?

alors, les cotes en rouge sont d'un niveau de défense 5 : 5 marqueurs Atlantikwall pour l'allemand, qu'il peut en outre choisir!
En rouge pointillé, les zones de niveau 4: 4 marqueurs Atlantikwall pour l'allemand, pris au hasard.
En orange: niveau 3 (et tirage aléatoire); en vert: niveau 2; en blanc, niveau 1

Les Tetes de pont ( plages où un assaut amphibie à réussi) ne se comportent que comme des ports mineurs: source de ravitaillement (ouf ! ) , capable de recevoir une unité par tour, mais la table d'attribution des supports est faiblarde pour les ports mineurs. Par ailleurs, la capture du 1er port majeur par l'allié "offre" 1 point de transport maritime de plus (pour 3 au départ).
Bon, en déroulant ma campagne toout ceci devrait finir par apparaitre

Maximus a écrit :
Le malus fortitude est "mécanique" ou un peu nuancé type: plus tu débarques au sud, plus les allemands mettrons du temps à voir que ce n'est pas une diversion?

Fortitude est à la fois aléatoire, nuancé, et progressif: chaque tour le joueur allemand tire avec un dé le nombre d'unité pouvant etre "relâché" de sa zone d'armée (et il y a fort à parier que l'allemand va relâcher en premier ses chars). Au bout d'un moment, toute la Wermacht est libre de ses mouvements....

griffon a écrit :
Pourquoi tenter un what if si le déterminisme historique s'y oppose ?

Alors tout d'abord ca pourrait être tout l'interet d'un What-if !
Ensuite il n'y a aucune interdiction, juste des contraintes: le joueur les accepte t'il ou pas ?

Danton a écrit : Avec l'aviation alliée à portée, le bocage sautera, comme il a sauté jadis

De plus, il pourrait freiner la contre-attaque des panzers, non?

Tout à fait, ca rentre même en partie dans mes critères de choix...

rooom a écrit :Je tenterais de prendre le Havre pour isoler tres vite Cherbourg. C'est pertinent ou y a plein de truc que je ne capte pas?

Tout dépend par où tu viens.
Si tu débarque en zone 15e armée, tu as droit à des plages bien défendues, une 15e armée au grand complet libre de ses mouvements, et tu dois franchir la Seine pour liberer l'estuaire afin que Le Havre soit opérationnel. Cherbourg n'en sera pas isolé pour autant.
Si tu débarques en zone 7e armée, tu dois malgré tout franchir la Seine, rentrer en zone 15e armée (et la rendre libre de ses mouvements), et Cherbourg n'est toujours pas isolé (enfin, ca dépend comment tu t'y prends);

POINT DE VUE SUR LES PLAGES

Allez, suite de mes réfléxions stratégiques.



Avec cette carte, je vous propose de repérer les plages vides de monde. Mais auparavant jetez un coup d’œil sur les icônes et indicateurs sur la carte: vous pouvez ainsi voir que l'aviation alliée ne porte que jusqu'à proximité de Brest, mais pas tout à fait.
Un rapide coup d’œil vous montre aussi que le nombre d'unités disponibles pour l'assaut est plus restreint en Atlantique (4 unités d'assaut pour l'ensemble du débarquement).

Bien, je vous ai indiqué les 3 ports majeurs de la zone, et vous pouvez constater que les plages de Bretagne sont plus souvent vides de troupes ennemies qu'en Normandie. Un port majeur permet de recevoir chaque tour la totalité des transports maritimes, alors qu'un port mineur ne peut recevoir qu'une unité par tour. De plus, le premier port majeur opérationnel (ce qui sous entend réparé par une unité du génie) octroi un point de transport maritime supplémentaire pour l'allié....euh, quoi que modifié selon la façade maritime (1/2 en Atlantique et Méditerranée)

Mais....un port peut être donc transformé en Festung par l'Allemand: ravitaillement automatique, pas de recul obligatoire, et défense multiplié par 3.
Pour briser un tel bastion, l'utilisation de supports puissants (appui aérien, ou mieux "tapis de bombe") est nécessaire...
Or pour les placer, il faut être dans le rayon de Pluto (allez, hop, cherchez le sur la carte), à savoir....3 hexagones.
Ce Pluto est un indicateur de l'axe principal d'effort allié, et est posé dans la foulée d'un assaut amphibie réussit (quel que soit le nombre de plages tenues).
Et malheureusement, en Bretagne, comme expliqué précédemment, si je veux garder Pluto à portée de Brest, il faudrait que je débarque à proximité de Morlaix. Alors que si je débarque à proximité de Saint-Malo , afin de déboucher rapidement de la péninsule de Bretagne, Pluto serait placé hors de rayon à la fois de mes unités et du front qui devra faire face aux contre-attaques des Panzers.

Voyez donc, qu'encore une fois, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte pour se décider...

superbe ce compte rendu

Mais j ai hate de connaitre ta decision

hismagil a écrit :superbe ce compte rendu

Mais j ai hâte de connaitre ta décision

Elle n'est pas encore prise. J'ai des préférences.
MAIS ! Guernica doit m'envoyer le fichier de démarrage incessamment, donc vous finirez bien par savoir
La, voyez, on est dimanche, il fait enfin beau, et en plus on vote: je prends l'air ce jour.
A plus tard, chers lecteurs.

Avec cette histoire de pion "pluto" ça restreint énormement le choix et le porte tout naturellement sur la zone de débarquement historique.

Depuis la case de Carenta tu touche a la fois Cherbourg et toute la zone de bocage avec ton pion pluto, c'est donc tout vus..

Je possède le jeu également, mais n'ai jamais pris le temps ni eu l'opportunité de l'essayer ... je vais donc suivre cette partie avec grand intérêt !!

Bonne chance et bon courage pour la partie et l'AAR !! Dehors les Boches !!

et la cote ouest de la normandie?

Elle me semble moins défendue, et l'accès vers avranche ET Caen t'ouvre plus de perspective, non?
Quel est l'impact des iles anglo normande (batterie cotière, non?)

C'est pas que je veux éviter absolument la normandie, mais c'est plus marrant d'essayer autre chose...

Mesdames et messieurs, le commandement allié ayant reçu de la famille ces derniers temps à (honteusement, cela va de soi) différé son assaut. J'espère m'y mettre rapidement, d'autant plus que Gerd Von Guernistedt m'a envoyé les différents fichiers CB pour commencer.
Notez qu'il commence sa psy-war dans ses mails, en me recommandant de faire bien attention à ne pas foirer mon débarquement

Maximus a écrit :et la cote ouest de la normandie?

Elle me semble moins défendue, et l'accès vers avranche ET Caen t'ouvre plus de perspective, non?
Quel est l'impact des iles anglo normande (batterie cotière, non?)

C'est pas que je veux éviter absolument la normandie, mais c'est plus marrant d'essayer autre chose...

J'avoue etre partagé entre l'idée de tenter autre chose, et rechercher le meilleur coin.
Concernant ton idée de me poser sur la cote occidentale du cotentin: regarde les indicateurs de la zone: il ne m'est pas permis de poser plus de 3 unités d'assaut toutes plages confondues, pour 6 sur la cote orientale. Le double, mine de rien ! Pareil pour les marqueurs D-Day: j'aurais droit au double sur la cote orientale du cotentin.


Bien, pour faire un peu de suspens (et essayer de dédramatiser la situation) je vous annonce 3 options de débarquement. 3 plans différents: (que je tenterais de développer ce soir, mais en ce moment je cherches le temps de jouer )

- Le plan DRACCAR !!
- Le plan GALERE
- Le plan CARAVEL

.......


Débarquement Ridicule Amenant une Campagne Chaotique Anormalement Retardé
Gros Arrivage Légèrement Energique Rencontrant l'Ennemi
Chaotique Arrivage-Réaction Allemande Vindicative-Evolution Limitée

Quelqu'un est il fort en calcul de proba ? J'suis pas tres doué sur ce point.

Admettons 17 marqueurs (Atlantikwall allemands pour etre précis), tirés aléatoirement. Soit 5,8% de tirer un marqueur (je vais arrondir à 6%). Certains marqueurs existent en plusieurs exemplaires, mais ne peuvent cumuler leur effet. (en gros, un second marqueur identique au premier perd son interet mais reste pioché).

Pour un tirage de 3 marqueurs, quelle probabilité d'avoir une combinaison x/y/z ?
Serait-ce 6% de 17 marqueurs, puis 6,25% de 16 puis 6,6% de 15 ?
Soit x (arrive pas à calculer) de 17x16x15 possibilité ??

(je sais pas si je suis tres clair là dans ma recherche)

De ce que je me souviens,(dans une urne il y a 17 boule noires et 6 boules blanches... (que de souvenirs)

tu as 6/17*5/16*4/15 (soit 3%) de chance de tirer sur un cumul de trois atlantik wall à la même place

Mais je sais pas si c'est ce que tu veux calculer...

En revanche la proba que tu ais au moins un atlantique wall dans les trois tirages successif et dépendants...
je sais plus comment on calcule... (pasque 6/17*6/16*6/15 (5%) ca me semble pas valide...

hmmm, pas sur que ce soit ca.
Il y a un "pool" de 17 marqueurs Atlantikwall. L'allemand tire au hasard un marqueur par niveau de défense de plage. Donc admettons que je me jette sur une plage de niveau 3, il aura 3 marqueurs.
Parmi ces marqueurs, il y a entre autres 3 blochaus, 3 flack, 2 reserves, 2 milices, 2 mines, 2 herissons .
Mais il ne lui sert à rien d'avoir 2 marqueurs blochaus, à part qu'il ne choisit pas.

Donc, si je cherche à calculer la probabilité qu'il ait une combinaison particuliere (disons tout à fait au pif : blockaus,flak; herissons)...à chaque fois qu'il pioche un marqueur , il y a 1 de moins dans la poche....

C'est pour cela que j'avais défini au départ 1 chance sur 17 (soit 5,8%), puis 1 chance sur 16 (6,2%) et 1 chance sur 15 (6,6%) .
A part que je viens de réaliser qu'en fait il a d'abord 3 chances sur 17 d'avoir un blockaus, puis 3 chances sur 16 d'avoir une flak, puis 2 chances sur 15 d'avoir un herisson

Je me demande si je vais pas laisser tomber les probas et le faire au feeling

sachant qu'il y a aussi les cas où il tire d'abors le hérisson (2/17) puis le blockhaus (3/16)

donc ca devient très compliqué...
pour la combi blockhaus/Flack/hérisson (ordre indifférent) je ferais (3 x 3 x 2) / (17 x 16 x 15) soit 0.44%
et encore c'est pou la première plage, après ca dépends des coups tirés avant qui impacte le numérateur de manière variable et le dénominateur de manière invariable....
mouais, je suis pas si sur de mon coup, et je le ferais aussi au feeling ....

De toute facons, ca t'avance pas beaucoup d'avoir ces probas, si?
Ya pas de reco aérienne possible? ca a été une des clés du succès de Overlord

Maximus a écrit :sachant qu'il y a aussi les cas où il tire d'abors le hérisson (2/17) puis le blockhaus (3/16)

donc ca devient très compliqué...
pour la combi blockhaus/Flack/hérisson (ordre indifférent) je ferais (3 x 3 x 2) / (17 x 16 x 15) soit 0.44%
et encore c'est pou la première plage, après ca dépends des coups tirés avant qui impacte le numérateur de manière variable et le dénominateur de manière invariable....
mouais, je suis pas si sur de mon coup, et je le ferais aussi au feeling ....

argh j'oubliais les autres plages entrant dans le calcul

ca aurait pu m'aider afin de définir quels moyens allouer à quelles plages....et de là, d'en déduire un rapport de force, et donc une probabilité de réussir (avec ou sans pertes alliés) un débarquement. Pour éventuellement ajuster. Bon, et M.....

Maximus a écrit :
Ya pas de reco aérienne possible? ca a été une des clés du succès de Overlord

Y'a pas. Pas à ce niveau stratégique du jeu.
Bon, allez, il va quand même pas réussir à massacrer 3 paras et n troupes d'assaut....hein ?

Merci quand même

Pas le temps ce soir de lancer des opérations.
Je vous ai préparé un carte rapide, avec les 3 options dont je vous ai parlé:
Draccar, Galere ou Caravel !
J'espère que les DZ sont visibles. Ces DZ ne sont pas figées: la beauté du jeu veut que l'on effectue ses parachutages les uns apres les autres, donnant la possibilité d'ajuster en cas de carnage plantage légers problèmes.

On reviendra dessus un peu plus tard, j'espère réellement pouvoir me lancer d'ici peu.

La Bretagne c'est pas bon pour débarquer, tu forme déjà un front linéaire dés le débarquement. Alors que la Normandie met l'ouest de la France en "front refusé"..

Leaz a écrit :La Bretagne c'est pas bon pour débarquer, tu forme déjà un front linéaire dés le débarquement. Alors que la Normandie met l'ouest de la France en "front refusé"..

La Bretagne, c'est justement bon pour DEBARQUER; pas pour envisager une campagne efficace.
Ceci dit débarquer correctement serait un bon début pour une campagne.
Apres, c'est plus délicat pour l'assaut amphibie sur les autres options (Galere ou Caravel), mais comment ca tournera apres .

Bon, allez, à moins d'un coup de mou au moral de dernière minute, je vous annonce un scoop: ce ne sera pas l'option Draccar.....

Pour débarquer dans la baie de Saint-Brieuc c'est nickel...dans la réalité il n'y avait que quelques blockaus éparpillés qui n'auraient pas fait grand mal aux troupes d'assauts. Le plus problématiques c'est le ravitaillement car il n'y a pas de ports en eaux profondes et la mer se retire très très très loin à marée basse.

Un débarquement en Bretagne permet de concentrer la défense, non? S'il t'arrête avant la fin de la péninsule, tu risques d'avoir du mal à percer...

Et puis faut pas trop compter sur les résistants breton pour préparer le terrain, trop bourrés, ils vont dynamiter n'importe quoi

La dernière fois qu'un commentaire comme ça a été fait, y a 83 bretons qui sont venus quoter le message parigo-bobo-raciste

Leaz a écrit :Et puis faut pas trop compter sur les résistants breton pour préparer le terrain, trop bourrés, ils vont dynamiter n'importe quoi

Alors, le fil blanc sur le bouton bleu; le fil vert sur le bouton rouge

Et puis faut pas oublier que la résistance bretonne, ça tenais plus de l'anomalie statistique qu'autre chose...


...

Je tiens à préciser que je n'ai rien à voir avec ça


Le lobby breton est puissant, vous verrez, vous verrez

C'est parti................................

Il y a un petit doute sur le démarrage technique du jeu (je suis moyennement à l'aise avec CyberBoard), donc j'attends le retour de Guernica pour savoir si y'a pas de problemes.....

Stay tuned , Liberty Road will be back soon

Bonne chance à toi pour le débarquement.
Passe par la Bretagne, on fera boire nos petits alambic maison dans les fermes aux tetons

Et attention aux autres pour les commentaires médisant sur la résistance bretonne, va y avoir un carnage sinon

LA NUIT DES MORTS-VIVANTS

Comment çà je me suis trompé de scène ? Pas trop non....Les paras sont des morts en sursis.

La grande offensive est lancé. Dans le ciel noir d'encre, des centaines, des milliers de moteurs vrombissent, propulsant avions et planeurs. Dakota, Anson, Avro , il y a de tout ce soir au dessus de la Manche. Le commandement allié à donné son feu vert.
Et dans chaque appareil, le chef de stick attend de donner le sien pour envoyer dans le noir le groupes d'hommes qui s'entasse dans l'avion.

Dire que le parachutage fut une partie de plaisir, non , vraiment. (en tout cas pas pour les Paras. Moi ca va, merci).
Éparpillés, largués au dessus de la mer, abattus par la Flak, noyés dans les marais, pendus aux arbres, surpris par les patrouilles allemandes, dispersés aux 4 vents....tragique destins que celui de ces hommes.
Et pourtant....pourtant, la mission est une réussite.
Malgré des chances plus hasardeuses, les 3 "paradrops" ont réussis....et les 3 divisions ont eu de la casse
(il y a deux pas de pertes pour la plupart des divisions. Les tres faibles n'en ont qu'un....et on reviendra plus tard sur les Panzer et les Infanteries d'élites allemands...)



Bon, j'en vois qui vont se demander: pourquoi sur les plages ? Pourquoi pas plus profondément dans les terres ?
A cela, plusieurs raisons. Tout d'abord, on ne peut se parachuter que sur la plage ou 1 hex à l'intérieur des terres. Ensuite, parce que les Paras, avec leur joli marqueur paradrop, n'ont aucune influence sur le ravitaillement ou le mouvement des unités ennemies qui leur sont adjacantes. De plus, les phases de débarquement ne testent pas le ravitaillement des défenseurs.
Enfin, un para qui parvient à survivre à son "drop" et qui se trouve sur une plage retire 1 marqueur Atlantikwall à l'allemand (faudra que je vous les décrive rapidos, j'essayerais demain).
Et pour finir, une fois l'assaut amphibie terminé, s'il a succédé, les unités qui ont débarqués ET les unités de suivis peuvent (s'il y a possibilité, ou envie) pénétrer d'un hex dans les terres. Donc pas besoin de paras pour faire çà.

.....

Il n'y a pas d'aerotransporté anglais dans le scénario?

Les vaillants soiffards du Nord soutiennent nos valeureux compagnons de beuveries que sont nos amis bretons.
Ils ne boivent que pour se donner du courage face à l'envahisseur et oppresseur.

Vavan a écrit :Il n'y a pas d'aerotransporté anglais dans le scénario?

aérotransportés, parachutés, héliportés, lachés, ça vient du ciel, c'est tout traité de la même manière dans le jeu...


BILAN DU PARACHUTAGE

Bien, je vous rajoute une petite carte pour vous montrer un chouilla mieux mes parachutages.
Vous noterez donc qu'ils sont tous réduits (bande blanche au milieux du pion)

QUEL MUR DE L'ATLANTIQUE ?

L'assaut amphibie sur les plages se résous entre autre avec le jeu de marqueurs. Tandis que le joueur allié choisit ses marqueurs, l'allemand les pioche au hasard (sauf plage de niveau 5). La plupart des marqueurs ont d'ailleurs leur antithèse, leur némésis. Cela ressemble donc à du caillou/papier/ciseaux pour savoir à quelle sauce on va être mangé ( ca doit être la même chose pour l'allemand).

Les marqueurs ont des effets assez variables: décalage de colonne (en rouge, les bombardement naval ou aérien), bonus au dé (en bleu, rangers ou commandos), ou réduction des pertes (Dupleix Drive, les chars amphibies).
Un marqueur allemand consiste à jouer une reserve, d'infanterie ou motorisée, dans un rayon de 5 hex d'une plage, en la posant sur la plage. Il n'y a pas de déplacement, c'est juste l'ennemi qui est là où on ne l'attendait pas. Seul solution pour empecher cela: les partisans. Mais la Milice peut invalider ces partisans....

A L'ASSAUT !

Le jeu est pas mal fait, et Guernica est assez débrouillard pour avoir rajouté dans la gamebox de CyberBoard l'aide de jeu prévu pour le débarquement. Vous pourrez donc repérer les plages entre autre en fonction des unités de paras.
Vous pourrez voir que la présence de chaque para réduit le nombre de marqueurs Atlantikwall (encore cachés pour le moment); que chaque plage peut avoir 3 unités d'assaut maximum; la 1ere des plages est donc attaqué par 3 divisions d'infanterie US; en face, il y a l'unité de défense intrinsèque d'une valeur égale au noveau de plage, et la 352e DI allemande. D'ici peu je placerais mes marqueurs DDay.....

ASSAUT : REVELATION DES MARQUEURS

OUF , pour l'essentiel, les marqueurs allemands sont contrés !
Je vous laisse regarder ?
J'ai opté pour 4 soutiens sur la plage la plus à l'Est, à Bayeux, là où est présente la 352e DI allemande, de manière à soutenir au mieux mes 3 divisions US.
Au centre, la seule 1st DI aurait pu tomber sur une unité de reserve allemande, mais j'ai eu la bonne idée de placer des partisans. Le bombardement naval suffira, j'espère , à assurer le succès de l'assaut.
Enfin au nord à Sainte Mere Eglise chez les britanniques je n'ai quasiment aucune opposition; cela tombe bien, je comptais les voir arriver en bonne état, espérant ainsi m'attaquer le plus rapidement possible à Cherbourg....

LA BATAILLE DES PLAGES

A Bayeux (on va pas chipoter , c'est la ville indiquée sur la carte; après, savoir si je me suis posé à Omaha, Colleville sur Mer ou Saint Laurent sur Mer, y'a des chances), Plage n°1 , 3 DI US se ruent sur les plages. Les canons de marine ont eu beau tonner toute la matinée, les imposants Blockhaus allemands ont encaissés les coups les uns apres les autres, au grand désappointement des assaillants. Quant aux chars amphibies, un bon nombre a sombré dans la manche...les autres restent coincés à l'orée des plages par les imposants tétraèdres et hérissons en acier, devenant vulnérables aux tirs des antichars disséminés le long de la cote. Par chance, l'appui aérien n'a pas à souffrir de la Flak, celle-ci étant absente. Tout ce qui bouge est copieusement straffé ou bombardé.
Enfin, les bataillons de Rangers s'élancent à l'assaut des batteries les plus menaçantes, les emportant dans de furieux assauts.
Au final, c'est un succès qui se profile: aucune perte notable parmi les 2nd, 4th et 28e DI US. La 352e DI allemande, matraquée, est contrainte au retrait, et se replie sur Saint Lo.

Et ce succès se répète sur l'ensemble du front. Au nord, à Carentan, la Big Red One, appuyé par les survivants de la 101e Screaming Eagles, aurait pu avoir la sale surprise d'affronter des unités de réserve. Il n'en est rien, grâce à l'action des partisans. L'appui naval permet aux fantassins US de prendre pied sur les plages.

Plage 3 enfin, les britanniques ont assommés les défenseurs sous une pluie d'obus de marine; les chars spéciaux du général Hobbart, les "funnies", sont parvenus à ouvrir la voie au milieu des obstacles. Du coup, 3e et 15e DI UK se retrouvent sur le pied de guerre aisément.

EN CLAIR, LE DEBARQUEMENT EST UN BEAU SUCCES

Progression. ;
Le système accorde désormais à l'allié la possibilité à la fois de débarquer des troupes de suivi, et de progresser d'un hex.
Un HQ est amené pour chaque armée. Possibilité est donné d'amener une DB par plage maximum.
Chez les britanniques, la 11e DB est positionné face à Cherbourg. La 43e DI progresse au nord ouest: ainsi j'empeche l'allemand de réagir en se positionnant dans le bocage, et je me garde la possibilité d'assaillir le port de plusieurs endroits.
2 autres DI progressent au sud-ouest, coupant la péninsule du Cotentin en deux, et protégeant la plage britannique.
Au centre , le HQ US est protégé de la principale menace allemande à l'Est. Il n'est en revanche pas possible d'avancer plus avant dans les terres.
A l'Est : pas moins de 4 DI US ont progresses au sud-est, cherchant à isoler Saint-Lô (c'est pas encore fait !!) et menaçant Caen. Dans le bocage, leur défense est multipliée par deux, l'attaque des blindées est divisée par deux. En revanche, pour faire face à l'Est (là où se situe la 716e DI allemande, le long de la cote), une DB US est appuyée par 2 DI, en espérant pouvoir encaisser une hypothétique contre-attaque des Panzers.

Au total, le dispositif allié compte 4 DI UK+ 1DB + 1 Para réduit + 1 HQ
8 DI US + 1 DB + 2 Paras réduits + 1 HQ

Pourquoi les Britanniques au nord ? J'ai toujours voulu savoir si le placement optimal du débarquement n'aurait pas été l'armée US à l'Est. Avec Liberty Roads, la justification n'est pas tellement sur la puissance ou les supports, qui peuvent être attribués librement par le joueur allié à l'une ou l'autre armée. C'est plutôt que les points de remplacements, destinés à combler les pertes, sont plus nombreux pour les américains. Qu'est ce que cela donnera ???

Et PLUTO ? Vous le trouvez un peu trop proche de mes plages, pas assez avancé à l'intérieur des terres ? Pour l'instant, son placement va me suffire à affronter les unités adverses dans le bocage. Il est à portée de Cherbourg, et suffisament proche pour faciliter (encore une fois, rien de sûr) la remise en état du port une fois que je l'aurais capturé : plus loin est PLUTO, plus difficile le jet de dès de réparation, ou le cout en Points Supports....



Désormais, l'allemand va bénéficier d'une phase de réaction, puis de sa phase de jeu, avant de commencer un tour "normal".

Surtout , ne joues pas tes cartes "Carpet Bombing" trop tot !

Pluto ?

Leaz a écrit :
Depuis la case de Carentan tu touche a la fois Cherbourg et toute la zone de bocage avec ton pion pluto, c'est donc tout vus..

Parfait !

Leaz a écrit :Pluto ?

Leaz a écrit :
Depuis la case de Carentan tu touche a la fois Cherbourg et toute la zone de bocage avec ton pion pluto, c'est donc tout vus..

Parfait !

j'adore, il s'auto-cite

on est d'accord depuis le départ: à Carentan, PLUTO peut servir dans un bon rayon.


Tiens, j'arrive pas à citer Griffon ???

Griffon, la Carpet Bombing étant un support , peut etre tiré au hasard. Il a des contraintes d'utilisation, certes, mais sa sortie aléatoire pourrait m'inciter à l'utiliser rapidement. Bon, on est d'accord, on va pas le gaspiller contre deux ou trois unités allemandes déjà amochées, ou isolées, etc. En revanche, pour "casser" une Festung allemande, par exemple celle qui ne devrait pas tarder à apparaitre sur Cherbourg, ca pourrait être bien utile. (rappel: une Festung multiplie par 3 le facteur défense des unités en dessous, qui sont automatiquement ravitaillées et n'appliquent pas les résultats de recul ou retrait).

Pour ce soir, peu de chance d'avoir une suite: même si Guernica envoie un échange, Madame Gladiatt à très envie de sortir voir un spectacle sur la mythologie,

gladiatt a écrit :C'est parti................................

Il y a un petit doute sur le démarrage technique du jeu (je suis moyennement à l'aise avec CyberBoard), donc j'attends le retour de Guernica pour savoir si y'a pas de problemes.....

Stay tuned , Liberty Road will be back soon

Vous devriez jouer sous vassal, bien plus pratique à utiliser que cyberboard qui est une véritable horreur.
En tout cas tout ca est très agréable à lire!

GA_Thrawn a écrit :
En tout cas tout ca est très agréable à lire!

merci , j'essaye


REACTION ALLEMANDE

Bien, avant toute chose, empetré que j'étais dans ma logistique, à qui débarquer du bacon, à qui débarquer du porridge, où vont les obus de 76, qui à commandé du fuel, etc, je n'ai pas vu que je m'étais un tantinet merdé dans mes empilements. Guernica a gentiment remis de l'ordre la dedans (non, non, aucune blague vaseuse ici). Donc, j'ai une unité US de moins, et comme le fait remarquer mon adversaire, la tete de pont US est pleine comme un oeuf !!

Avant même que l'on commence le tour de jeu allemand, celui-ci a droit à une "réaction". Les dès lui ont été plutot favorable: 8 unités ont pu bouger. Et comme de bien entendu, la toute première a bouger fut la division à l'ouest de Cherbourg, la 243e, qui est venu rejoindre le port normand.
Quant au reste......
Depuis les bords de la Loire aux berges de la Seine, partout sur les routes, les Français ont été assourdis par le vacarme de centaines d'engins, et le cliquetement sinistre des chenilles de dizaines et dizaines de blindés gris sombre ! Et ces engins convergent vers le front.
Je vous laisse jeter un coup d'oeil: édifiant !

la "Lehr" est déja dans le secteur de Caen ?
la "HJ" également ?

et le 21ème Panzer aussi ?

Oui, ça me semble super rapide comme redéploiement !
La bataille s'annonce très rude pour les déloger de Normandie
Joli AAR et bon courage pour la suite !

dans cette variante c'est l'armée US

qui va etre "clouée" pendant deux mois

devant le verrou pivot de Caen .

Va donc falloir compter sur l'intiative

de "Monty" pour obtenir une percée !

Touchons du bois

griffon a écrit : Va donc falloir compter sur l'initiative de "Monty" pour obtenir une percée !

Si Griffon a raison, et si mes souvenirs historiques sont corrects, t'es pas prêt de sortir de Normandie ! Ou alors faut d'abord parachuter des troupes de vrais croyants à Lourdes

En tout cas ce jeu a l'air très intéressant, surtout dans son aspect "conception de plan personnelle"

griffon a écrit :la "Lehr" est déja dans le secteur de Caen ?
la "HJ" également ?

et le 21ème Panzer aussi ?

en effet, vous pouvez oublier la tirade de Curd Jurgens dans "Le Jour le plus Long" qui annonce "non, on ne peut pas réclamer les panzer ! le Fuhrer dort!"

Bolger a écrit :

griffon a écrit : Va donc falloir compter sur l'initiative de "Monty" pour obtenir une percée !

Si Griffon a raison, et si mes souvenirs historiques sont corrects, t'es pas prêt de sortir de Normandie ! Ou alors faut d'abord parachuter des troupes de vrais croyants à Lourdes

En tout cas ce jeu a l'air très intéressant, surtout dans son aspect "conception de plan personnelle"

Alors tout d'abord, rassurez vous, Monty fait plus ou moins ce que je dis . En revanche, un support "MONTY" existe qui m'impose certaines actions pour préserver l'égo du marechal.
Concernant l'armée US paralysée....on va voir. Comme je vous l'ai dit, je compte surtout sur les capacités de recomplétements US pour encaisser au mieux la lutte contre la Wermacht. Ces capacités de toutes manière sont inexistantes pour les alliés avant le tour 3.
Vous savez, aussi bien, je vais me faire scotcher trop longtemps en Normandie pour remporter la partie ?
On verra bien....ce qui est peut etre dommage pour le lecteur c'est que pour l'instant, à part cette inversion de position US/UK, je n'ai pas un plan radicalement différent de l'historique.
D'ou le fait que j'essaye de compenser par un bel AAR.
A ce sujet, si vous desirez quelque chose d'autre dans cet AAR ? Analyse, carte, que sais-je ?

L'ALLEMAND MONTE AU FRONT

Dès l'annonce d'un débarquement allié en Normandie, et malgré la probabilité qu'il s'agisse d'une diversion, le Fuhrer commence à s'enerver ! Ses généraux vont sentir peser sur eux tout le poids de son mécontentement, qui se traduira avec le temps, espérons le, par un nombre toujours plus élevé de handicaps !

Rapidement, les troupes allemandes convergent vers le front. De Bretagne, 3e FJ, 353e DI et 266e marchent en direction d'Avranches.
La 91e Air Division qui couvrait l'Ouest de Saint Lo vient défendre la petite ville normande, tandis que la 352e DI réduite se replie à l'abri sur la cote occidentale du Cotentin.
Sur le front US, la 21e panzer glisse sur la cote.
Quant à Cherbourg: cela ne manque pas, le port se transforme en Festung....ce qui renfrogne un peu plus Hitler. Et accessoirement fait grimper la piste des FFI ( vous montrerai plus tard).

3 Divisions apparaissent en renfort: celles ci sont éxemptés de tout effet de Fortitude. Deux d'entre elles prennent le train, la 6e FJ arrive à Saint Malo, la 363e qui part de Karlsruhe arrive au sud-est de Caen.

ET Ô SURPRISE , l'Allemand n'initie aucun combat. C'est probablement du à la belle réussite de mon débarquement, qui m'a permis d'amener tres rapidement du monde sur place.

Dernier point, il faut determiner d'ici combien de temps les moyens aéroportées seront disponibles: Guernica, prévenant, se charge du tirage de dès, et je l'en remercie: avec SES tirages, j'ai du bol ! Deux transport aériens seront disponibles au tour 6, et 1 au tour 4 !!

Ces malus consistent en quoi, concrètement?

Vonck a écrit :Ces malus consistent en quoi, concrètement?

Et bien regarde la piste : PR représente les points de remplacement par tour. Sup représente le nombre de supports disponibles (et stockable dans une certaine mesure) par tour.
Il faut savoir que l'humeur de Hitler se dégrade régulierement, chaque tour; c'est aggravé selon les victoires alliés. Cela peut etre amélioré lors de contre-attaques de panzer (2 divisions minimum, et quel que soit le résultat). Si la piste atteint 0, il y a limogeage du Chef Supreme à l'Ouest; ce qui entraine paralysie partielle des troupes allemandes, refus de fournir des remplacements et si peu de supports. Bref, les généraux allemands se battent sur deux fronts: les alliés à l'Ouest, le Fuhrer à l'Est !!


DEBUT DU TOUR 2

Je vous laisse jeter un coup d'oeil à ce screen que j'ai retravaillé un petit peu. Vous y verrez la forteresse de Cherbourg, la montée au front des troupes allemandes, le repli de la 352e DI sur la cote occidentale du Cotentin....et à l'épaisseur des tas vus devinerez que la tete de pont alliée est saturée.

TOUR 2 - UN ENTHOUSIASME NAIF

La météo du tour est maussade: un temps passable, qui me permet d'avoir un support aérien gratuit. Le tirage des supports m'en donne un de plus.
Avec mes transports maritimes, je peux amener 3 unités en France. Malheureusement, les plages US sont saturées: je ne peut amener aucune unité de combat; et il va donc falloir que j'élargisse ma tête de pont. Du coup, sont amenés 1 HQ de plus coté US et 1 unité du génie en prévision de la chute de Cherbourg.
Enfin, seuls les britanniques reçoivent une unité de combat: la 51e ID qui débarque à Sainte Mere Eglise marche aussitôt au nord ouest.
1- Assaut sur Cherbourg
Grace à mon soutien d'aviation, je me lance à l'assaut de Cherbourg avec pas moins de 3 divisions d'infanterie, la 11e Armored, et même la 1st Airborne réduite. Il faut dire que Cherbourg est un sacré morceau: 27 points de force.
Malheureusement, j'ai été un peu trop optimiste et naif: je pensais pouvoir emporter le morceau. Mais voila, les 243e et 709e DI allemandes encaissent mais ne rompent pas ! Je prends une perte, les allemands 2 (une sur chaque unité).
Il me faut donc espérer que le tour prochain ne verra pas arriver une tempete susceptible de ravager et détruire les tetes de ponts, et qui me priverait de supports....

2- Chute de Saint-Lô
Avec l'appui de l'artillerie lourde (2 colonnes), je suis en mesure de lancer une attaque concentrique, depuis le nord (Carentan) et le sud-Est, sur la 91e Air Division allemande bien esseulée dans Saint Lo. A 5 contre 1, le résultat aurait pu être meilleur (5 au dès) mais
me permet au moins de refouler les allemands hors de Saint-Lô !! Et en causant une perte à la division allemande.
1er et 29e DI US s'avancent dans la ville, laissant la 30e DI et les restes de la 101e couvrir les plages: les marécages devraient aider à me défendre au cas peu probable ou les plages seraient sous le feu allemand.

3-Ouistreham
A l'est de Bayeux, le long de la cote au nord de Caen, deux DI US (les 8e et 9e DI), profitant du support d'artillerie (un support peu donner son bonus a autant de combat que voulut dans son rayon d'action, sauf précision contraire du jeu), attaquent les 21e Pz et 716e DI; le terrain est dégagé, cela facilite le combat. Les allemands encaissent une perte et doivent reculer....




EDIT : bon, j'ai oublié l'élite de la 21e Pz qui permet à Guernica de modifier son résultat tactique: il recule sans pertes....Donc je vais désormais me creuser la tete à décider si j'avance ou pas....

T2 ALLEMAND - LE FRONT SE RENFORCE

Bien que Hitler soit bougon, il accorde 2 supports à Guerd Von Guernistedt. Celui-ci ne les place pas pour du combat, que mijote t-il ?

Et à l'Etat-Major de l'OB West, que pense t'on de l'assaut allié ? Les avis sont mitigés , les généraux se résolvent donc à relâcher 5 divisions hors zone VIIe Armée. Fortitude fonctionne encore , mais pour combien de temps ?
En zone 7e Armée, 6e et 3e FJ se concentrent au sud de Saint-Lô, formant un barrage solide dans le bocage. La 91e Air div se décale à l'Est. D'autres divisions d'infanterie convergent vers la Normandie: la 266e quitte Lannion, la 353e quitte Saint Brieuc pour défendre Coutances (l'hexagone de plaine au nord d'Avranches).
Hors zone 7e Armée c'est la grondement des moteurs des chars allemands qui mènent la danse !
Fortitude a relaché 5 unités de leurs zone d'Armée, et Guerd Von Guernica n'hésite pas à mobiliser toutes les unités lourdes de France et de Belgique !!
De Amiens, la 2e Panzer roule sur les routes picardes; la 17e panzergrenadier Goetz Von Berlinchingen (GvB) quitte sa zone de garnison des environs de Poitiers et franchit la Loire. Et la zone 1ere Armée continue à se vider ! La 2e SS Das Reich quite ses casernements de Montauban, s’arrêtant à Brive la Gaillarde....pas très loin sur sa route se trouve Oradour....Par bonheur ce jeu ne revient pas sur ces détails. La 11e Panzer part de Bordeaux. Et Bruxelles se vide des différents détachements constituants la Leibstandardt (1ere LS).

Comme le dit Guernica, il devient "gras". Bein si c'est que çà, je peut lui conseiller un régime, j'ai perdu 30 kg en un an !

PAS DE COMBATS ! . Guernica confesse que le bocage ne l'incite pas à attaquer. C'est bien vu, c'est un sacré element pour se proteger des panzers qui ne rèvent que de me renvoyer à la mer.

DES RENFORTS ;
En vous reportant à un précédent Post, vous pourrez voir les renforts allemands de ce tour 2: rien moins que les 9e Hohenstauffen et 10e Frundsberg Panzer SS Divizionen. Profitant de sa maitrise du réseau ferré européen, Hitler et Jodl font partir la 9e SS par train jusqu'au Mans, (consommant 2 points de train, une panzer c'est lourd à transbaluter !!);

Enfin, la 352e DI se recomplète, effaçant ses pertes; et la Das Reich reçoit son ordre de bataille complet, percevant hommes et materiels, au cout d'un PR (Point de remplacement) et d'un Support.

TOUR 3 - CA TRAINE , MAIS.....

La Météo. Elle influence les opérations. Elle impose le rythme des missions aériennes, elle facilite le mouvement des navires et les opérations logistiques. Ce tour, elle est mitigée. Cela me permet encore une fois d'avoir un appui aérien gratuit.
En revanche .....

ENFER ET NATATION !! AUCUN SUPPORT ! . Une belle météo où un grand nombre de ports aurait pu éviter un tel résultat.
C'est pour cela qu'il me faut un port majeur, vite : si jamais la météo tourne mal, une tempete pourrait foutre en l'air mes têtes de pont, me priver de ravitaillement, m’empêcher de débarquer des renforts.

Pour toutes ces raisons, je repart à l'attaque de Cherbourg, avec mon seul appui, le support aérien gratuit.

Grace à mon transport maritime, j'amène la 53e DI directement à Sainte Mere Eglise, et dans le même temps la 1st Airborne est réambarquée pour l'Angleterre. Chez les américains, la 28e DI débarque à Carentan, et marche sur Saint Lo. A Bayeux, la 35e DI US remplace la 82e All Americans, qui elle aussi gagne son billet de retour pour aller trainer dans les pubs londoniens.

Cherbourg est attaquée par pas moins de 5 divisions, dont la 11e Armored "Taurus Pursuant". Avec l'appui aérien, mes troupes peuvent investir le fort du Roule, les pattés de maisons transformés en fortins, et finalement l'ensemble de la ville. Avec un joli 10 au dès, il y a deux pertes allemandes sans perte allié.
ENFIN CHERBOURG est à moi. Il faudra desormais amener dans un futur tour une unité du génie et tenter une réparation. En attendant, j'ai une base logistique sûre.
Quant à Hitler, apprendre qu'un port vient de tomber lui gâche son déjeuner: il perd 3 points de satisfactions.
Enfin, les FFI sont prêts à se lever sur une bonne partie de la Normandie: la piste FFL a grimpée de 4 points, arrivants à 10: je glisse une "division FFL" tiré au hasard dans le pool des supports alliés: désormais elle peut m'arriver comme n'importe quel support.




Plus au sud, le bocage me gène. Pas moins de 6 divisions d'infanterie sont nécessaires pour attaquer 91e et 77e DI allemandes. Sans support, cela réduit vite la supériorité de mes troupes. Le résultat n'est pas mauvais: 2 pertes allemandes pour une alliée. La 77e DI allemande est détruite (mais reconstructible, contrairement aux divisions isolées à Cherbourg). La 91e se replie vers les collines de Normandie. J'hésite....Il y a un "troupeau de panzers" ( expression à la Danton ) à proximité.
Si j'avance 3 DI dans ce coin, je pourrais peut être contenir une contre-attaque, mais mes hexagones de départ seront vidés et là l'allemand pourra frapper et éventuellement m'isoler. Au contraire si je n'envoie qu'une division, pour protéger mes lignes de départ, alors ce sera cette avancée qui risque d’être balayée par moult panzers.....
Finalement je décline cette avancée. Avec un peu de chance, une météo plus clémente, une arrivée de supports plus grande, me permettra d’entamer une progression plus sure. Par ailleurs, les forces britanniques vont pouvoir se tourner au sud.....

Recompletement: Seules les unités britanniques peuvent profiter de recompletement; bien qu'ayant une unité américaine esquintée à Saint Lo, la présence d'unité ennemies adjacentes interdit les recompletements.

T3- Tour Allemand - PREMIERE CONTRE ATTAQUE DES PANZERS

A-Les supports
Face à l'attentisme avoué par Guernistedt lui même , Hitler décide de supprimer ce tour-ci tout soutient, comme si ca pouvait aider ses troupes à se motiver !
Mais Guernica à stocké un support au tour précédent, et il l'attribue à la 21e Panzer: il s'agit d'un support "Fuel & Munition" qui, en plus d'assurer le ravitaillement à une unité en difficulté (ce qui n'est pas le cas pour le moment), permet surtout à une unité d'élite de bénéficier de son bonus d'élite même en cas de météo mitigé ou belle.

Fortitude se poursuit, il n'y a que 3 unités hors zone 7e Armée autorisés à bouger, alors le haut-état major allemand se concentre sur ses unités lourdes. La Das Reich quitte Brive-la Gaillarde, embarque sur des dizaines et des dizaines de wagons de la SNCF, et file droit au nord; elle transite par Paris, avant de filer à l'ouest, tandis que les gares défilent les unes apres les autres: Chartres, Le Mans, Rennes. La 10e Panzer profite elle aussi du réseau ferrée, et file depuis Saarbrucken jusqu'au Mans.

LES PLAGES ATTAQUEES
A l'est de Bayeux, l'allemand a constitué un Panzerfist: 21e Panzer, 12e HJ et la Lehr. A Caen se concentrent d'autres troupes: 116e pz, 2e pz, et 363e DI.
Probablement plus pour satisfaire au Fuhrer que pour obtenir un résultat décisif, la concentration de chars allemands le long de la cote normande se lance à l'assaut des positions américaines. Privé de soutien offensif, l'attaque ne peut espérer l'emporter: c'est un assaut à 1/1. L'offensive tourne court, mes unités, bien retranchées, stoppent l'assaut. Quelques dizaines de chars allemands brulent dans les champs , mais l'essentiel des forces germaniques se replient en bon ordre. Ce n'est pas pour tout de suite qu'une tête de pont sera reprise par la Wermacht.
( et on a pour le moment une interprétation différentes sur les pertes alliées, je vous tiendrai au courant).




edit: bon, bein Guernica a avoué son besoin d'aller consulter un ophtalmo . Donc aucune perte allié dans la tentative allemande de contre-attaquer mes plages américaines.

T3 - LA WERMACHT POURSUIT SES CONTRE-ATTAQUES....EN VAIN

Pour assaillir le point sud-est de mon dispositif, la Wermacht concentre d'importants moyens: 352e et 353e DI à l'Ouest, 346e DI, 3e FJ, 9e Hohenstauffen au sud. Et depuis Caen, 2e Pz, 116e Pz réduite et 363e DI. Pas moins de 8 divisions contre 3 divisions d'infanterie US. Le bocage est mon allié ! La force, la puissance, la mobilité des panzers, l'agressivité des unités d'élite allemandes, fallschirmjager ou panzergrenadier, est bridé par ces chemins creux et ces haies qui découpent le paysage. (rappel: la force d'une unité blindé est divisée par deux en attaque en bocage).
Mais l'OB West n'a pas plus de supports qu'en début de tour pour appuyer ses efforts. Une telle concentration de moyen n'atteint que tout juste un rapport de 1/1. Les assaut s'eternisent, d'abord modérés, puis montant en intensité ( résultat "Eng" qui rajoute un jet d'attrition). Au final, il y a une perte dans chaque camp.





Si la contre-attaque n'a pas refoulé mes troupes, tout du moins a t'elle satisfait le Fuhrer....de manière éphémère puisque son humeur s'assombrit en début de chaque phase de renfort.
Concernant les renforts....Hitler doit se préoccuper d'autres front que le front Ouest ! Et pour l'heure c'est l'Italie qui l'inquiete. Aussi décide t'il de transferer la 19e Luftwaffe Field Divizion qui défendait l'estuaire de l'Escaut en direction de Rome.

T4 - Fin juin 44 - LE FRONT ALLEMAND BOUSCULE MAIS PAS FRACTURE

Tour mitigé....comme la météo ! Bon sang de bon soir, à quand un grand beau temps capable de me donner un bonus à l'attribution des supports ?

Le ravitaillement ? OK

Les supports ? J'en ai 2. Plus mon support aérien gratuit, ouf !

Transport maritime ? 3 points toujours, Cherbourg n'est pas encore opérationnel.

Mouvement: Je met en place une rotation des unités endommagées: 5e et 28e DI US quittent la ligne de front, se retirant vers Carentan, et la 79e DI "Cross of Lorraine" ainsi que la 30e DI "Old Hickory" montent en ligne.

Puis on passe à l'attaque !

Sur la cote occidentale du Cotentin, les britanniques, profitant d'un appui aérien massif, parviennent à matraquer la 5e FJ allemande.
L'unité est désintégrée sous le choc. Malheureusement, le bocage ne me permet pas de profiter de la victoire, le terrain empéchant toute exploitation. Avranches est en vue.....



Au sud de Saint-Lô, pas moins de 6 divisions se frottent durement aux 352e et 353e divisions allemandes. Encore une fois, c'est l'appui aérien qui me permet de l'emporter, sinon le rapport de force aurait été de 1 contre 1 ! Le résultat est mitigé, la 352e division est amoindrie, et l'ensemble des unités allemandes préfèrent se replier plutôt que de subir plus de pertes (choix du défenseur). 1st DI et 29e DI US progressent ainsi un peu plus au sud.



Enfin un 3eme coup de boutoir est asséné, toujours par les britanniques, entre les deux précédents assauts. La 43e "Wessex", la 3e DI, et surtout la 15e "Scottish", se coltinent avec 6e FJ et 91e amoindrie. Toujours profitant de l'appui aérien qui assomme les cibles sous son rayon d'action, ces troupes alliés remportent elles aussi un succès tactique réel: la 91e est repoussée. Quant à la 6e FJ, matraquée, elle devrait disparaitre. C'est sans compter sur la robustesse des unités d'élite allemandes: elles ont la capacité de subsister sous la forme de Kampfgruppen. C'est le cas pour cette unité allemande.



Le front allemand a fortement reculé...les troupes allemandes ont étés sévèrement étrillés. Mais le front n'est pas rompu (et ce d'autant plus que le tour allemand va suivre).



REPARATION DE PORT
Il s'agit donc maintenant de "transformer l'essai" de la prise de Charbourg. Les troupes du génie sont à pied d'oeuvre, "reste plus qu'a", comme on dit. Avec l'éloignement réduit du marqueur Pluto vis à vis du port (rappel, Pluto est sous Carentan) , il n'y a qu'une chance sur 6 de subir un échec. Ce taux pourrait etre réduit à rien en dépensant un support. Je tente le coup sans.
.........
Comment dire ?
........
J'aurais pas du 1 au dé, ratage. J'en connais un qui va rigoler...

RENFORTS ET REMPLACEMENTS
Pas de renforts au tour 4.
Remplacements, et bien les 5e et 28e DI US sont déja recomplétées, j'espère que cela fera grincer des dents à Guernica....

On va se croiser quelques temps avec Guernica, lorsque je reviens, il part, et quand il revient je pars un peu, restez patients

Tour 4- Allemand- Les Panzers contre attaquent !

Rapidement, Guerd Von Guernisdedt dresse le bilan du ravitaillement de ses unités, c'est tout bon pour lui. Puis il détermine si Fortitude est encore en effet...de peu, mais c'est encore le cas.

Festung. ; préparant une hypothétique avancée de mes forces alliées, Guernica déclare deux Festung: Saint-Malo (avec la 266e DI) ainsi que Saint-Nazaire (avec la 275e DI). A chaque fois, même motif, même punition...ou plutot absence de punition: le Fuhrer n'en a cure ! Pas de perte de satisfaction. Allons bon.

Mouvement
Même avec Fortitude en action, quelques unités allemandes sont malgré tout libres de leurs mouvements. La 89e DI prend ainsi le train depuis Saarbrucken pour se rendre à Rennes. Et la 1ere Liebstandarte quitte Arras pour la même destination de Rennes: il semble que Guernica ne soit pas disposé à abandonner l'ouest de son dispositif...
Par ailleurs, tandis que la 11e Pz quitte Tours pour remonter au nord, la 10e SS Frundsberg quitte les environs du Mans pour se rendre à Caen et participer à la contre-attaque allemande.

La contre-attaque
Profitant de ses positions concentriques autour de mes unités américaines à l'Est de mon dispositif, l'allemand mobilise pas moins de 9 divisions pour se porter avec violence contre 3 divisions d'infanterie US. Si le bocage double la défense de mes unités, la présence de Nebelwerfer (en support) permet à la Wermacht d'obtenir un rapport de force de 3/1.
Non seulement je prend une perte d'entrée de jeu, mais je me retrouve avec un choix à faire: encaisser une perte de plus ou reculer pour éviter cette perte. Ayant 3 divisions d'infanterie complètes à l'arrière, je me permet d'encaisser les coups , et ce d'autant plus qu'il n'y a pas d'exploitation allemande.....



La satisfaction de "l'excité du bras droit" selon la propre expression de Guernica grimpe aussitôt l'attaque blindée déclarée, mais pour redescendre aussitôt en phase de renfort, comme à chaque tour.
Il n'y a aucun renforts allemands, en revanche celui-ci parvient à reconstituer un embryon de la 243e DI allemande à Nantes, sous le nouvel emplacement du QG de la VIIe armée.

Les tours simulent combien de temps? Une semaine?

Bébert a écrit :Les tours simulent combien de temps? Une semaine?

c'est variable. Il y a 3 tours par mois pour les mois de juin, juillet et aout, puis , simulant une baisse d'intensité des opérations, 2 tours par mois jusqu'à la fin du jeu.

TOUR 5 - JUILLET 44 - ALLIES

Mauvais temps !!
Ca veut dire malus aux dès pour determiner le nombre de supports, pas de supports aérien gratuit, pas de support aérien plaçable; les unités d'élite allemandes ont la possibilité de faire jouer leur qualification élite en attaque.
Guernica est tout content (et je le comprends) mais moi pas: je n'ai pas eu un tour de beau temps franc et massif depuis le débarquement .

Support: entre le malus de mauvais temps et le fait que je n'ai pas de port majeur, j'obtiens un seul support...inutilisable sur la carte pour l'heure....

Combat

Sans support, ca devient casse gueule de lancer un assaut contre des positions solides. Ne rien faire ? Je ne peux m'y résoudre.

Profitant d'un leger avantage numérique sur le flanc occidental de mon front, mes troupes britanniques s'élancent en direction d'Avranches. En face, deux grosses unités SS ( ouh ouh, ici du Panzerporn bien frais, ouh ou ) forment un gros bouchon, une noix plutot dur à casser. Je n'imagine pas obtenir de gros résultats, aussi la 7e Armored tout juste débarquée est gardée en reserve à Sainte Mere Eglise. La 11e Armored du Gal Robert ouvrira la voie aux 5 divisions d'infanterie engagées dans l'assaut.
Que n'ais je inclus une deuxieme formation blindée ?
Sous la pluie, privée de soutien aérien, dépourvu du feu roulant d'une artillerie de corps ou d'armée, les britanniques donnent le meilleur d'eux-même !! (Peut etre le climat les as t'ils mis à l'aise ? )
Au prix d'une perte (encaissée par une division d'infanterie), les deux unités blindés allemandes sont violemment repoussées avec pertes et fracas !! Deux pertes pour l'allemand, et recul de ces unités.
Je disais: que n'ais je inclus une deuxieme formation blindée ?? Si ca avait été le cas, j'aurais arrachée un résultat d'exploitation, et j'aurais pu commencer à tourner les flancs allemands......
Las ,cette erreur va certainement me couter cher.



Quant au reste du front .... impossible de passer à l'assaut sur les solides positions allemandes sur mon flanc Est sans support capable de décaler les rapports de force.

Cherbourg est réparé !
Cette fois, je n'hésite pas à "claquer" un support plutôt que de risquer d’être aussi désabusé que le tour précédent. Avec une profusion de ravitaillement, d'engins de terrassement, les unités du génie réparent ce port. ENFIN !!!

Quant à mes renforts, le plus interressant est l'arrivée de Patton en support disponible immédiatement au tour 6. Encore faut il l'utiliser à bon escient, et avec les bons supports....

En attendant, les Allemands ne vont pas tarder à réagir ......

EDIT : hmm, hmm Guernica m'a fait remarquer (chacun son tour, hein) que j'ai mal lu la table d'arrivée des renforts.
Patton, c'est à la fin du tour 6 qu'il arrive, pas à la fin du tour 5 .

Le tour allemand est en cours, et la contre-attaque est balaise, restez branchés

T5 ALLEMAND - MI JUILLET 44 - NOUVELLE CONTRE-ATTAQUE SS !!

Dixit Guernica lui même, malgré "sa Kolossal colère", Hitler accorde un support au chef suprème de l'OB West.

FORTITUDE TOMBE ! . Il fallait s'y attendre, mais c'est pas bon. Les unités allemandes étant enfin relachées de leurs contraintes, les DI se mettent en route pour le front de Normandie.
Par exemple, le cas de la 276e DI qui prend le train depuis Bayonne pour remonter sur Rennes.



Depuis Dunkerque, la 18e Luftwaffe Divizion est convoyée vers Caen. La 344e DI vient du Boulonnais et se rend au Mans. La 331e DI part des champs de tulipes hollandais pour rejoindre le bocage normand.
De Mortain, 91e et 352e DI qui défendaient la place refluent plus à l'ouest, remplacées par la 9e Hohenstauffen réduite et la 353e DI.
La 12e HitlerJugend qui défendaient l'est de Bayeux se porte au sud-ouest de Caen, et Panzer Lehr et 116e Pz réduite quittent aussi ces positions sur la cote.

Les panzers contre attaquent
A Avranches, la Wermacht concentre ses moyens: 5 panzers divizions (réduites) et 2 DI montent à l'assaut de mes 3 unités britanniques qui viennent de s'emparer de la ville. Les unités d'élite allemandes font merveille. Mes 3 unités sont malmenées, étrillées, matraquées. Les britanniques tiennent les positions , en payant le prix fort.

Ouch, ça cogne dur. Tu as une opportunité de percer quelque part? Sinon si tu dois te battre sur un front continu ça risque de mettre du temps avant que Paris ne se libère d'elle-même

ca suffit toi !!

En effet, j'ai du mal à percer. Deux tours de mauvais temps depuis le début de la partie ont réduits mon appui aérien (puisque pas jouable en mauvais temps); une météo mitigée (et ca continue ) n'aide pas à l'obtention de nombreux supports; le "Tapis de bombe" n'est pas encore sorti (puisque les supports sont aléatoires).
Tout cela ne sent pas vraiment la victoire fulgurante, on est d'accord.
Mais rien n'est fini.....

T6 ALLIE - JUILLET 44 - UNE OFFENSIVE QUI PIÉTINE

La météo: : Guernica a des sorciers pas trop mauvais; car de nouveau la météo est mitigée: pas de beau temps pour améliorer mes jets d'attribution de supports !

Supports: : 2 ce tour ci, plus le support aérien gratuit. Heureusement que j'ai celui la, sinon je serais encore agrippé aux plages.

Transport: Grâce à la réparation de Cherbourg, je dispose d'un 4e point de transport maritime. Aussi ce tour ce sont pas moins de 3 unités britanniques et une américaine qui franchissent la Manche pour arriver en Normandie, et bouchonner derrière les autres en attendant la rupture, qui ne vient pas.

UNE TENTATIVE D'ENCERCLEMENT QUI ECHOUE

Dépité par son manque de soutien, incapable d'imaginer une manoeuvre géniale, le commandement allié se cherche. Un coup d'oeil sur la carte, une mauvaise estimation des chances de réussites: on pense pouvoir provoquer un encerclement du flanc sud du dispositif allemand, entre Mortain et Caen.
Le premier choc est provoqué par les britanniques depuis Avranches. Les unités qui ont encaissées la contre-attaque allemande ont étés repliées vers l'arriere, laissant la place à des troupes fraiches. Grâce à un soutien aérien massif cet assaut dispose de suffisament de puissance pour bousculer les unités blindées de la SS qui lui font face. La 17e Pzgr fond dans les combats....pour subsister sous la forme d'un KG blindé relativement solide !





Le KG évoqué



L'autre "pince" se trouve à l'Est, dépendant des américains. C'est au sud-ouest de Caen que l'effort se concentre, contre de puissantes unités qui s'accrochent au bocage : le bocage, qui par essence même empêche toute exploitation.
Pour arracher une supériorité et un rapport de force de 3/1, il me faut concentrer 6 DI US appuyées par l'artillerie lourde, et usant de la capacité d'élite de la Big Red One.
L'assaut parvient à réduire la 3e FJ Div. La qualité des troupes US permet d'aggraver les pertes allemandes....mais la qualité des troupes allemandes leur permet de se replier en évitant cette perte !!




Désormais, mes troupes sont en vue de la plaine au sud de Caen, mais sans avoir suffisamment bousculé les troupes de la Wermacht pour espérer créer une poche. Par ailleurs, un "troupeau" (selon l'expression dantonienne ) de panzer veille, prêt à contre-attaquer et à menacer mes flancs ( à voir d'ailleurs, dans la phase allemande tour).



Enfin, sur les collines de Mortain, la 4e Armored canadienne emmène la 59e et la 50e DI britannique (cette dernière d'élite, et impliquant son facteur d'élite) . En face, la 9e Hohenstauffen réduite, la 353e DI et un KG d'infanterie.
C'est encore et toujours mon appui aérien qui me permet de l'emporter. En face, désireux de preserver ses blindés, Guernica décline d'engager le facteur élite de ses blindés.
(rappel: une unité d'élite peut utiliser cette capacité, lui donnant ainsi la possibilité de modifier partiellement les résultats tactiques d'un combat, mais au prix de la première perte si perte il y a au résultat).
Les resultats permettent de réduire la 353e DI et de refouler les unités allemandes. Un choix difficile se présente pour le joueur allié: placer une unité en exploitation; ou aggraver les pertes allemandes de 1. Une longue analyse de la situation finit par faire opter pour l'aggravation des pertes: sans appui aérien ( mal placé par le crétin qui joue allié), et avec pas assez d'unité en exploitation ce tour, le resultat risque d'entrainer plus de pertes alliés qu'autre chose. Donc: on aggrave les pertes allemandes, le KG d'infanterie est détruit.

Mais d'encerclement (mineur ou majeur), point ! La Wermacht nous tient en échec...




Renforts et remplacements: bon, c'est ce tour ci que Patton rejoint le stock des supports disponibles (et donc jouables au début du tour 7). Las, sans les bons supports, il ne pourra pas faire grand chose.

Avec plus de discernement et d'anticipation, les alliés auraient peut être pu hériter d'une meilleure situation à la fin du tour 6.
Attendons désormais le tour allemand....

une seule solution

le "carpet bombing" !

griffon a écrit :une seule solution

le "carpet bombing" !

le tirage étant aléatoire, c'est assez.....aléatoire !

encore le boulet ... ou trouve t'on ce jeu ( je vais peut-être bien me laisser tenter si je sasi ou le trouver donc j'airaos pt besoin d'un opposant de faible niveau durant les vacs mais on verra)

Aar qui donne vraiment envie de tester le jeu ;p

allez un petit debarquement en hollande et on s'enfonce en allemagne ( tu as bien encore un deuxieme debarquement si mes souvenirs sont bon ??? )

Manix a écrit : encore le boulet ... ou trouve t'on ce jeu ( je vais peut-être bien me laisser tenter si je sasi ou le trouver donc j'airaos pt besoin d'un opposant de faible niveau durant les vacs mais on verra)

Disponible chez l'editeur Hexasim (je me demande d'ailleurs s'il est pas en rupture de stock).
Mais tu trouves aussi le module sous Vassal et Cyberboard...sans les regles ni les charts cependant;

Manix a écrit : Aar qui donne vraiment envie de tester le jeu ;p

Merci
J'essaye de rendre le récit attractif tout en expliquant un peu le jeu.
Mais ne te fie pas aux compétences plus que réduites (voire même minables) du joueur allié.

Manix a écrit :
allez un petit debarquement en hollande et on s'enfonce en allemagne ( tu as bien encore un deuxieme debarquement si mes souvenirs sont bon ??? )

Tout a fait. A partir du tour 7 si je ne m'abuse (faudra que je vérifie à ma prochaine session de jeu ) le joueur allié dispose pour 4 tours de la possibilité d'effectuer un deuxieme débarquement.
Je vous ferais d'ailleurs un topo sur les opportunités stratégiques qu'il ouvre (ou pas).

T6 - JUILLET - AXE - UNE CONTRE ATTAQUE DE PLUS

A l'OKW , la décision est prise: Lorient est une nouvelle Festung recommandée. Au QG de Rastenburg, Hitler ne bronche pas: qui ne dit mot consent....

La Wermacht en mouvement
Désormais libérée depuis le tour précédent de Fortitude, la Wermacht fait monter ses divisions d'infanterie vers le front, mais avec parcimonie !! Probablement par crainte d'un deuxième débarquement....(on y reviendra).
Ainsi, la 326e DI qui stationne sur l'Oise prend le train pour Bourgbarré au sud de Rennes sur la Vilaine.
La 11e PZ qui défendait le flanc ouest du dispositif allemand retraite vers Rennes.
La 89e DI, dans le bocage breton , part à l'ouest.
La 1ere Leibstandarte, réduite, glisse maintenant au sud de Mortain.
La 344e DI, au Mans, marche jusqu'a Bourgbarré.
Au nord-est de Caen, le long du littoral, 716e et 711e DI qui défendaient la rive droite de l'Orne, refluent vers l'Est.
C'est pour laisser la place à la 116e Pz et la Panzer Lehr, qui montent en ligne....

A L'ASSAUT
Cherchant à retarder les troupes alliés, tout autant qu'a satisfaire le maitre du Reich, l'OKW lance un assaut conjugué depuis l'embouchure de l'Orne et depuis Caen. C'est une "exploitation blindée"....La 116e panzer subit des pertes.
En face, le dispositif allié compte 2 DI: la 8e DI US Pathfinder du general McMahon, et la 9e DI US Octofoil du Gal Eddy; mais aussi la 4e Armored US, présente au sein du dispositif pour le renforcer. Le choc est violent, et laisse un choix au défenseur: encaisser une perte et reculer, ou encaisser deux pertes sans reculer. Alors on s'accroche au terrain, on se bat rudement. Les deux DI US sont réduites...En face le résultat de l'axe comporte l'exploitation pour deux blindées .....



Exploitation
....moment de suspens....que vont faire les blindés allemands qui bousculent mes troupes ? Rien. En tout cas rien d'offensif: soit qu'ils ne disposent plus d'assez de puissance pour attaquer mes lignes (soit sur le même point, soit une autre partie de mon dispositif), soit par volonté délibéré de se mettre à l'abri, la 116e Pz réduite et la Pz Lehr glissent au sud de l'Orne, au sud-est de Caen.

Les renforts continuent d'arriver
Deux DI arrivent en Allemagne de l'Ouest: la 64e DI "hure de sanglier", regroupée à Saarbrucken, est transférée par train jusque sur les rives de la Vilaine. La 59e DI " à l'épée" quitte Mannheim elle aussi par voie ferrée , et se rend au Mans.
Enfin, du matériel parvient à l’arrière, et la DAS REICH est recomplétée.....

ANVIL ?



Si vous avez de bons yeux, vous verrez que le calendrier avance....
En effet, le camp allié à la possibilité d'effectuer un second débarquement.

Mais la "fenetre de tir" est réduite: jusqu'à la mi-septembre uniquement.
Il faut par ailleurs composer avec des contraintes météo: aucun débarquement ne peut avoir lieu par mauvais temps ou tempete.

Ce débarquement se passera comme le premier: choix de plages, choix des supports pour le joueur allié, nombre de supports dépendant des zones, unités de suivis, etc....

Alors, quelles options ?

UN SECOND DEBARQUEMENT SUR LA FACADE ATLANTIQUE
On va tres vite retomber sur les reflexions du premier débarquement, hormis que les troupes allemandes sont déja engagées sur le front Normand. Néanmoins, l'on peut noter:
- Guernica n'a pas réduit la garnison de la XVe Armée dans le Pas de Calais; un second débarquement ne serait donc pas plus facile qu'auparavent.
- La Bretagne commence a etre bétonnée par des Festungs qui ne faciliteront pas la capture des ports. Débarquer en Bretagne ne met pas la Wermacht dans une situation plus difficile qu'actuellement.
- Si la cote atlantique n'est plus défendue, elle ne représente pas une opportunité stratégique réellement viable pour tourner les troupes allemandes.
-Enfin, important: les troupes alliées en Méditerranée devraient etre rapatriées vers la facade atlantique. Hors mes capacités navales ne sont pas illimitées (4 points par tour jusqu'à la capture d'Anvers). Et le transfert d'une unité du front méditérranéen vers l'atlantique coute cher (1,5 points naval) et prend du temps (impossible de passer directement d'Afrique du Nord à un port de l'Atlantique), tout en réduisant le tonnage disponible pour amener le reste de l'OOB présent en Angleterre.

- Par contre, il faut bien reconnaitre que cela permettrait la concentration de moyens (supports, renforts, etc), et rapprocherait l'essentiel des effectifs d'objectifs importants: Ports majeurs (voir les premiers post concernant les ports de Méditerranée ne comptant que pour 1/2 pour l'attribution des supports), base de U-Boat; sites de V1, ligne Sigfried....

UN SECOND DÉBARQUEMENT MAIS EN MÉDITERRANÉE



Positif
-l'OOB allemand est assez réduit et étiré.
- bien que les distances soient assez grandes, cela tourne le dispositif allemand dans le nord de la France. Et cela divise les efforts ennemis.
- contrairement à l'option de ramener les troupes sur la façade Atlantique, cette option à l'avantage d'optimiser le transport maritime et l'arrivée des troupes sur le front.
- il y a deux ports majeurs proches l'un de l'autre, susceptibles d'etre capturés, remis en etat, et de servir, sinon de "distributeur" de supports, à tout le moins de source de ravitaillement. Puisque les tetes de ponts sont toujours susceptibles d'etre détruites par l'ennemi ou par une tempete.

Négatif
- Les deux forces d'invasions ne peuvent se secourir l'une l'autre.
- les supports devront être partagés entre chacun des deux fronts.
- la distance avec le coeur de l'Allemagne.

Enfin, dans les deux cas, l'OKW pourra déclarer l'abandon de la France.
Cette déclaration permet à l'allemand de récuperer chaque tour des points de remplacements (utilisables uniquement pour recompleter des unités d'infanterie, m'enfin bon, quand meme quoi). Le Sudenwall et l'Atlantikwall sont démantelés.
Et la perte d'objectifs en France affectera bien moins l'humeur du Fuhrer, réduisant les risques de paralysie de l'armée allemande.
Mais il y a des conditions: le niveau de satisfaction du Fuhrer doit etre supérieur à 4. L'idéal serait donc pour moi d'amener l'ennemi à un niveau inférieur à ce stade pour l'empecher de déclarer cet abandon pour un moment.


EN ATTENDANT , JE SUIS EN COLERE:
Guernica a determiné aléatoirement la météo du tour 7: MAUVAIS TEMPS, ENCORE !!!!!!

gladiatt a écrit : EN ATTENDANT , JE SUIS EN COLERE:
Guernica a determiné aléatoirement la météo du tour 7: MAUVAIS TEMPS, ENCORE !!!!!!

Eh bien, pour un peu, on croirait que le jeu se déroule cette année avec son avalanche de mauvais.

En tous cas, bravo pour cet AAR très plaisant à lire. Vivement la suite !

faut il débarquer avant la percée en Normandie ou apres ?

that is the question ! (plus que ou débarquer , de toutes façons il n'y a pas d'autres options réalistes que la Provence)

griffon a écrit :faut il débarquer avant la percée en Normandie ou apres ?

that is the question ! (plus que ou débarquer , de toutes façons il n'y a pas d'autres options réalistes que la Provence)

La question risque de ne pas se poser ainsi: si le mauvais temps continue, j'ai peu de chance de percer. Si le mauvais temps perdure, je risque aussi de ne pas débarquer du tout.
Pour le tour 7 , la question ne se pose pas: pas de débarquement

désolé, ce soir je n'avance pas plus le jeu: je suis sensé avoir une session Britannia avec mes comparses.

BIELORUSSIE - DECEMBRE 1942

Les soldats allemands le maudissaient, mais se faisaient à l'idée qu'il n'étaient que la personnification d'un phénomène climatique exécré et qui favorisait l'ennemi autochtone.
Les généraux regrettaient son existance.
Certains savants du Reich, eux, en savaient bien plus....



Le General Hiver, car c'est de lui qu'il s'agit....
Plus qu'un phénomène climatique, il s'agissait d'une réelle entité psychique, la fusion à l'unisson de dizaines, de centaines d'esprits, tous arcboutés sur un seul but: contrôler le temps !!
D'abord moqué lors du déclenchement de l'invasion de l'URSS, les sorciers de Hitler avaient vite déchantées lorsque vint le premier hiver. Ils avaient alors lancé une grande traque à travers les contrées occupées, tentant de mettre la main sur sorciers, shamans, thaumaturges, tout ceux qui pouvaient aider à controler le temps.
Et voici que cette unité spéciale travaillant pour le compte de la Wetterspezialestudentkanzler mettait la main sur un transfuge russe.
Moqué par ses confreres, rejettés, dénigré, il cherchait à se venger, et proposait aux troupes de la Wermacht de trouver d'autres shaman capable de controler le temps....

NORMANDIE - JUILLET 1944

- Alors, "Ivan", pourquoi vos petits "camarades" ne parviennent-ils pas à produire de la neige, comme nous le demandons depuis 6 semaines ?
- Herr General, vous devriez être satisfait: il pleut sans cesse sur ce petit bout de France. Si il ne neige pas, c'est que la température n'est pas assez basse ici. Et puis on est en été, malgré tout.
- Ya, Ya, c'est vrai. Eh bien, si il ne neige pas, tout du moins voila encore quelques jours sans que cette satanée aviation alliée ne vienne nous pourrir la vie.....

Je sens quelqu'un au bord de la crise de nerfs Courage, il ne pleuvra pas éternellement!

oui, après c'est la saison du gel pendant quelques tours et après de nouveau la boue

Vonck a écrit :Je sens quelqu'un au bord de la crise de nerfs Courage, il ne pleuvra pas éternellement!

Maximus a écrit :oui, après c'est la saison du gel pendant quelques tours et après de nouveau la boue

non mais, une fois la saison de la boue passée, je compte bien m'emparer de Paris au printemps 1945

Bonsoir chers lecteurs.
Avant de résumer le tour 7, je demande votre opinion et avis, quitte à griller le suspens.

Voici: Guernica vient de terminer son tour, et de définir la météo. Je confirme qu'il a des sorciers à son compte: il vient de determiner la météo du tour 8, et de "pondre" une TEMPETE !!
si , si, tel qu'on vous le dit.
Guernica me propose très gentiment (oui, je l'ai toujours dit, ce type est sympa) de déterminer de nouveau la météo du tour 8 au motif que , je cite : " la ça fait vraiment beaucoup".
Quel est votre avis ?
J'ai déja le miens, mais j'aimerais savoir ce qu'en pensent les qgéens.

Merci d'avance

Il faut accepter le résultat des dés!

Mattheus a écrit :Il faut accepter le résultat des dés!

Merci Mattheus pour ton opinion.
Si d'autres qgéens veulent s'exprimer .....je suis de mon coté en pourpaler avec Guernica.
En attendant, voici le tour 7


TOUR 7 - ALLIES - DEBUT AOUT 1944

Bien, comme la météo est mauvaise , cela implique l'absence du support aérien gratuit

Et pour le tirage des supports, eh bien il y a un malus....J'aurais pu avoir 4 supports, je n'en reçois que 2. Et des pourraves en plus: ni artillerie, ni aviation que j'aurais pu stocker en attendant un tour de beau temps, ni "tapis de bombe"....

PLUTO
Bon, prévoyant un déplacement du front, j'utilise un des supports pour décaler PLUTO d'un hex au sud....



TRANSPORT MARITIME
Avec mes 4 points, je transfère 2 Armored Div US et une division d'infanterie britannique, ainsi qu'un HQ.

MOUVEMENT
Dans le saillant crée par le retrait allemand, les britanniques tentent de s'infiltrer ....mais en restant méfiant vis à vis des possibles contre-attaques allemandes: il reste pas mal de grosses unités lourdes ennemies sur le front.

LES AMERICAINS PIETINNENT
L'absence de tout support exploitable en combat me pénalise, et même me paralyse. En face de l'armée US, il y a le gros des troupes allemandes, mais aussi de très bonnes positions défensives. Dont la principale n'est autre que Caen. Impossible de se lancer à l'assaut sur ce gros morceau. On se contente donc de retirer du front les 2 divisions d'infanterie qui ont étés amoindries par la contre attaque allemande du tour précédent, afin de les envoyer au repos. 2 autres divisions d'infanterie US montent au front à leur place....

LES BRITANNIQUES PATINENT
Et voila....eu égard à l'absence de supports, ce sont les Britanniques qui parviennent à engranger de maigres succès. Est-ce, encore une fois, le temps maussade qui les inspire ?

Au sud de Saint Malo, la 89e DI allemande est ainsi volatilisée dans le bocage breton, pour une perte britannique. Mais la porte de Bretagne n'est pas encore ouverte.

Au sud de Mortain, il s'agit de se prémunir contre de trop puissantes contre-attaques: mon avance se fait bien groupée, bien concentrée. L'on tente de réduire 9e Hohenstauffen et 1ere Leibstandarte. Pas moins de 3 divisions blindées britanniques engagent les unités blindées allemandes, sur un terrain bien plus ouvert que le bocage.
Mais la défense allemande est coriace, les "Feldgrau" sont bien résolus à tenir le terrain sans céder !! ( résultat: aucune perte de part et d'autres). C'est sans compter les vieux briscards de la 50e DI, qui s’entêtent, et poursuivent le combat ( ma qualité d'élite me permet de modifier partiellement le résultat tactique, et se présente à moi l'occasion de relancer le combat pour les résultats d'attrition, à défaut d’espérer une percée et une exploitation). Au final, ce seront 2 pertes pour les unités allemandes....




Renforts et remplacements: une DI US parvient en Grande-Bretagne, puisque sur ce front au moins le débarquement à réussi.
Puisque mes supports sont "nazes", j'en profite pour compléter la 1st Airborne Britannique...sait-on jamais.

Les unités allemandes détruites: une maigre moisson



Mais, avant même d'apprendre pour la météo du tour 8, la partie s'annonce sous de mauvais augures.....

Je suis favorable à un appel à la clémence de Zeus ... un peu de temps "correct" et conforme à la saison n'en serait que profitable à l'intérêt de la partie.

Pareil, l'important c'est que les deux joueurs s'amusent, si ton adversaire est d'accord, ça ne pose pas de problèmes.

GA_Thrawn a écrit :Pareil, l'important c'est que les deux joueurs s'amusent

Ceci dit, certains trichent plus que d'autres et n'ont jamais de problèmes de "mauvais" dés, quand même ... c'est aussi à noter ...

Il ne faut pas ruiner ta partie, qu'il te laisse utiliser ton plein potentiel. Ca reste très bien d'ailleurs.

Je suis d'accord : éclatez vous. Laissez pas une suite de dés vous pourrir la partie.

Et puis "une maigre moisson", je vois la Hohenstaufen dans les pertes !

Pareil que les derniers avis.

Interressant de noter que les américain patinent (à glace?) devant Caen. Comme Monty IRL...
Sauf que ca a permis au US de percer de l'autre coté

griffon a écrit :dans cette variante c'est l'armée US

qui va etre "clouée" pendant deux mois

devant le verrou pivot de Caen .

Va donc falloir compter sur l'intiative

de "Monty" pour obtenir une percée !

Touchons du bois

Mattheus a écrit :Il faut accepter le résultat des dés!

Et bien j'ai opté pour cette solution !!
Je sais je suis un grand malade. Je me dis que le destin veut me transmettre un message, ou que les dieux des wargames (ca existe ça, comme dieux ??) sont contre moi, ou que peut etre il est temps de prier pour la paix dans le monde (mode miss monde "on").
Bref, c'est pas possible que la malchance s'acharne sur moi ?! Non ??? Si ???
Constatant donc que je ne suis pas encore en Septembre, et qu'il me restera (notez le futur) encore 2 tours de soutien aérien gratuit, j'opte donc pour l'adversité et le masochisme !!

griffon a écrit :

griffon a écrit :dans cette variante c'est l'armée US
qui va etre "clouée" pendant deux mois
devant le verrou pivot de Caen .
Va donc falloir compter sur l'intiative
de "Monty" pour obtenir une percée !

Touchons du bois

Eh bien Griffon, tu as un coup d'oeil stratégique supérieur au mien, que veut tu que je te dise ?
J'espérais avoir assez de beau temps, d'appuis aériens, de supports, pour briser Caen.
L'optique de mettre les Britanniques à l'Ouest est donc une mauvaise idée: l'armée US, légèrement plus mobile et légèrement plus puissante, aurait pu exploiter plus aisément la percée.
Je ne peux pas revenir en arriere, donc j'assume ma connerie et ma nullité, NA !

bon, l'AAR à pris du retard, désolé: j'ai passé 7 heures hier aux Urgences (qui portent donc TRES mal leur nom) pour accompagner ma moitié. Du coup j'ai eu beaucoup de mal à recoller mes idées dans un sens cohérent, que ce soit vis à vis de Guernica (j'espère qu'il va comprendre ce que je lui ai écrit ) et vis à vis de ce compte rendu.

T7 - ALLEMAND : LE REPLI COMMENCE

Tour rapide a résumer.

Support: Hitler accorde encore un peu de soutien à son Général: 1 support....il n'est pas placé sur la carte par Guernica.

Festung : Brest, à l'autre bout de la péninsule bretonne, est déclarée en Festung ; avec ces 2 petites unités, la défense de la place sera malgré tout de 15 points de force.
De son coté, Hitler continu à ne pas broncher lors de ces déclaration. Tu parles d'un colérique, mon oeil oui....




MOUVEMENT
La wermacht, malgré le mauvais temps qui la protège (pas mal tout de meme) ne lance pas de contre-attaque.
Au contraire de cela, les unités allemandes se retirent....en bon ordre. Fa va être dur de le courser. Mais avec les supports qui vont bien, peut-etre le tour suivant me permettra de le trucider ??? Hein, hein ?? ( c'est çà, tu parles , maintenant qu'on sait comment va être la météo du tour suivant ).

L'ensemble du front AVANT le retrait allemand : Edit: désolé, j'sais pas où j'ai mis le bon screenshot....



RENFORTS
Et en plus du reste, la Wermacht perçoit bon nombre de renforts: 3 divisions, un HQ, et le support Model, qui permet de considérer toutes les unités allemandes dans son rayon de commandement ( ça peut monter à 9 hex selon le QG sélectionné) comme élite en défense.



Maintenant que l'allemand se repli, peut être va t'on enfin pouvoir percer ????
(Tu parles )


EDIT Non, bougez pas, y'a erreur sur le screenshot du front, faut que je modifie tout (quand je vous dis que je suis largué)

rien de grave our les urgences ?

hismagil a écrit :

rien de grave our les urgences ?

rien de grave, que du pénible. Une belle entorse, projets de balades et de festivals estivaux tres contrariés, des semaines de Kiné prévues (ca tombe bien, j'avais rien à faire d'autre qu'accompagner ma femme à ses séances ).
On a essayé de relativiser avec mon épouse: son "abonnement Gold hospitalisation" allait être périmé si elle ne l'utilisait pas .

Merci de t’enquérir de nous ,
(oui, paske aussi "vénèr" je puis être d'un sale résultat au jeu, ca reste secondaire puiske la chose, la personne, la plus importante au monde à mes yeux, c'est ma moitié).

T8 - ALLIES - FIN AOUT

ATTERMOIEMENTS BRITANNIQUES - STUPEFACTION AMERICAINE

METEO on va pas revenir dessus, je vous renvoi aventageusement aux post précédents

Tempete, ca veut dire pas d'appui aérien du tout (gratuit ou tiré au hasard). Pas de second débarquement...
Mais aussi risque pour les ports artificiels....Apres 3 test aux dès, aucune tete de pont n'est détruite....

Mieux encore, je parviens malgré le mauvais temps à me voir attribué 3 supports ; à tel point que je dois me défausser d'un que j'ai en reserve....( pas plus de 6 supports dans la main d'un joueur).

Anticipant sur les futures manœuvres des tours prochains, PLUTO est décalé vers le sud d'un tout petit hex

Transport maritime :
Peu à peu, l'Angleterre se vide de troupes, destination le front de Normandie. Le retard du second débarquement à ceci de positif qu'il n'y aura plus grand chose à transferer sur le front atlantique .
1 HQ britannique, 1 génie (en prévision de la chute hypothétique d'un grand port), et deux divisions blindées ( 1st Polish Armored, les Hussards noirs du général Maczek; et 2nd US Armored, Hells on Wheels ) sont amenés à Cherbourg et filent aussitot vers le front.

LE FRONT

A Rennes, la Wermacht a fait monter au front la 344e DI au grand complet, espérant freiner la progression alliée pendant que le reste des troupes se replie au sud, vers la Loire.
Mauvaise idée, 6 divisions britanniques encerclent la ville, privant la division de ravitaillement . L'assaut est donné dans la foulée, et l'unité allemande est héradiquée.



Hitler est au bord de l'apoplexie....



LA MAYENNE est atteinte par 6 divisions (dont 3 blindées). Làs, sans appuis, impossible de percer ce front....
(jetez un coup d'oeil à la carte plus bas).
Au sud, deux divisions d'infanterie représentent le point le plus faible. Un peu plus au nord, la Das Reich, renforcé d'un Kampfgruppe et des restes de la 243e DI sont un morceaux encore plus dur à casser.
Tourner le tout ? Mon mouvement est trop lent pour y arriver....

Quelle suite à donner ?
Les ports majeurs sont encore loins (ici en bleu sur la carte).



Pour progresser, les britanniques doivent faire sauter le verrou de Saint Malo (en B 0 ici) : les QG sont rivés aux axes routiers pour assurer leurs fonctions logistiques, et la seule route du secteur passe par ici. Saint Malo étant forteresse, il ne me suffira pas de l'encercler pour la faire tomber. Hors, pour l'heure Saint Malo est hors du rayon de PLUTO !
Par la suite, ou progresser ?
B1 , droit au sud sur la Loire, me permet de me rapprocher de Saint Nazaire, et de couper la Bretagne du reste des forces allemandes, ce qui au final n'a pas des masses d'interet: toutes les unités allemandes sont en Forteresses, incapables d'en sortir, mais ravitaillées !
B2 vers Brest : ce port majeur compte pour 1 (au lieu de 1/2 Saint Nazaire) pour l'attribution des supports, mais il est loin. Il faudrait compter au bas mot 4 supports à dépenser pour bouger PLUTO à portée de Brest. En effet, les 15 points en défense nécessiteraient pas moins de 6 divisions d'infanterie pour attaquer à 3/1, avec pertes assurée pour l'assaillant et au minimum deux tours pour prendre le port. Puis 4 supports de plus pour ramener PLUTO vers l'Est. Et pendant ce temps, tant que PLUTO sera en Bretagne, impossible de percer vers la Seine.....

LES AMERICAINS FACE A CAEN

Au sud de Caen, la défense allemande sur la Mayenne (M1 sur la carte) est ZOLITEUH ! La 10e Frundsberg et deux résidus de divisions d'infanterie, protégés par la rivière, sont difficilement abordables.

A Caen, un appui aérien aurait pu être projeté au delà des lignes alliées. Attaquer le long du littoral (en C1 ) ou au sud de Caen (en C2) aurait permis d'encercler la ville, de l'asphixier....à condition de réduire également le cordon ombilical placé derriere la ville.....En terrain clair, avec des avions, ca aurait pu se faire, depuis le temps...MAIS LE DESTIN S'ACHARNE CONTRE LE DANTONISME UNIVERSEL ; euh..... Qu'est ce que je raconte moi ?
Bref, ne reste, avec mon artillerie lourde, qu'un seule option: attaquer de manière concentrique sur la ville (en C2) : aucune finesse de manœuvre.
Par chance, la resistance parvient à coordonner les efforts des partisans: ceux-ci étranglent le ravitaillement de la 2e Panzer (défense divisée par deux).
L'attaque se déclenche, à 4/1. Probablement désireux de preserver leur élite et leurs blindés, les allemands déclinent l'utilisation de cette qualification.
SURPRISE ! La ville permettrait à la Wermacht de s'accrocher aux ruines, pour le cout de 3 "step" de pertes...Il semble que Guernistedt cherche réellement à preserver ses blindés: la Wermacht décroche de la ville !! La Big Red One, qui a menée l'assaut en tete, est réduite coté américain. CAEN EST TOMBE !

A Rastenburg, Hitler pique une crise ! Guernistedt est limogé sur le champ. De l'aveu même du feld marshall, il est remplacé par Guernicassthoffen !!



L'impact d'un limogeage ?
- Perte de tout les supports en stock; bon, cela fait ni chaud ni froid au nouveau maitre de la Wermacht, il n'en avait pas.
En revanche, il ne pourra toucher qu'un seul support maximum au prochain tour.
- pas de remplacements lors de la prochaine phase de renforts
- mouvement divisé par deux et mouvement stratégique interdit
- le marqueur "colère" est remis à zéro

Espérons que cela paralysera un peu l'ennemi.

REMPLACEMENTS
Les américains ont toujours droit à deux points de remplacement, mais le peu de pertes encaissées ce tour, et la présence en ligne de la 1st DI US font qu'aucune unité n'est recompletée.
Les britanniques en revanche recomplètent la 3e DI UK à Rennes.

RENFORTS
La 17e Airborne est affectée au front de Méditerranée. Si Guernicassthoffen avait encore un doute sur l'axe de mon prochain débarquement, c'est fini. Par ailleurs, la 95e DI US ( de piètre qualité) est également affectée au front méditerranéen.

Ne reste plus qu'a esperer que la météo permettra de débarquer !
(non mais si jamais c'est pas possible, je crois que je re-négocierais avec Guernica son offre précédente ).

petit complément que j'avais zappé....en attendant le tour de Guernicassthoffen

L'attaque américaine sur Caen :

T 8 - AXE - LA WERMACHT PARALYSEE

Comme on pouvait s'y attendre, le changement de commandement perturbe mouvements et décisions des forces allemandes.
Ordre, contre-ordres, attentisme, concourrent à l'immobilisme de la Wermacht.

Depuis Arcachon, la 159 e DI allemande quitte la cote, se dirigeant lentement vers Bordeaux



La 245e DI quitte Dieppe (où elle est relevée par la 348e DI) pour venir défendre Rouen (jusque là vide de troupes)



La 272e DI prend le train à Perpignan et vient se positionner à Nimes



Le Front de la Mayenne évolue. Toutes les Panzers glissent vers l'Ouest pour garnir les lignes le long de la riviere, jusqu'à la Sarthe au sud.



Caen
Malgré la chute de la ville, les troupes allemandes s'accrochent à l'Orne, ou aux crêtes de Bourguébus, protégeant la plaine au sud-Est.
En revanche, Falaise est évacuée , la défense se reportant sur Alençon.



Croyez le ou non, le nouveau dispositif allemand ne m'arrange pas vraiment: aucune position faible apte à subir le déchainement de puissance allié....si tant est que déchainement il puisse y avoir......(tout dépendant de la météo et du tirage aléatoire des supports).
Je vais désormais réfléchir un moment à ma future offensive....

Ah oui, pour ceux qui doutent, la partie est déja pliée depuis longtemps. C'est pas une raison pour que je facilite la vie à Guernica, hein....

et bien cela devient tres intéressant !

Bravo , tu vois quand tu veux .....

En prime ton adversaire t'offre une belle oportunité !

Ton adversaire s'accroche alors qu'il devrait

examiner les conséquences de ta percée !

Peut etre pas retourner fissa sur la ligne Siegfried

mais au moins sur la Seine ou la Somme !

gladiatt a écrit : Ah oui, pour ceux qui doutent, la partie est déja pliée depuis longtemps. C'est pas une raison pour que je facilite la vie à Guernica, hein....

Vraiment?pourquoi?
ca va ceder comme dans un barrage: ca resiste au début mais ensuite c'est la débandade...

griffon a écrit :et bien cela devient tres intéressant !
Bravo , tu vois quand tu veux .....

Quand je veux quoi ???

Pour le coté intéressant, j'essaye depuis le début de rendre l'AAR intéressant (d'ailleurs je rappelle à mes lecteurs que s'ils désirent un focus sur un point particulier, ils peuvent demander ). En revanche le déroulement de la partie suit des objectifs d'efficacité (toute relative me concernant ).

Maximus a écrit :

gladiatt a écrit : Ah oui, pour ceux qui doutent, la partie est déja pliée depuis longtemps. C'est pas une raison pour que je facilite la vie à Guernica, hein....

Vraiment?pourquoi?
ça va céder comme dans un barrage: ça résiste au début mais ensuite c'est la débandade...

Pour remporter la partie, il faudrait que je capture 7 villes allemandes ET que je sorte 2 HQ et une quinzaine d'unités par le coté Est de la carte. Autant dire que je n'y crois guère.
La preuve en image: c'est encore loin !




Bien, en attendant, un petit plaisir sadique de ma part:
La météo du tour 9

Parfait, tu vas préparer ton 2e débarquement ?

M'est avis que rien n'est perdu.
Comme toujours, l'Allemagne résiste farouchement pendant presque les 3/4 du jeu avant de s'écrouler comme une vieille ruine et de tout perdre dans les derniers tours.
Tous les jeux que j'ai pratiqué ont le même timing...

Alors courage et "écrase-moi tous ces enf... de p...!" comme l'aurait très bien dit Patton.
Moi, sur ce forum, je ne peux pas, vous comprendrez aisément
(Enfants de Prusse, bien évidement )

Mouais, la ligne allemande finira pas céder mais trop tard pour que gladiatt puisse remplir ses objectifs.

A sa place, je tenterai de débarquer aux alentours de Dieppe ou sur la côte belge.

Perdu pour perdu, autant prendre des risques.

Aghora a écrit :Parfait, tu vas préparer ton 2e débarquement ?

j'ai intérêt, l'horloge tourne, et bientôt je n'aurais plus le droit de débarquer.
Du coup, je me jette...maintenant !

stratcom a écrit :Mouais, la ligne allemande finira pas céder mais trop tard pour que gladiatt puisse remplir ses objectifs.

Si j'étais lui, je tenterai de débarquer aux alentours de Dieppe ou sur la côte belge.

Perdu pour perdu, autant prendre des risques.

Las, je n'ai pas les moyens pour ça ! Il ne me reste plus rien en Angleterre pour débarquer. Et il est impossible de rapatrier les troupes du front méditerranéen d'un coup de cuiller à pot.
Le mauvais temps (et probablement aussi de mauvais choix de ma part, je ne vais pas me leurrer ) m'ont fait prendre un retard effroyable.
Ce qui est sur c'est que si d'aventure je recommence une partie coté allié, je ne choisirais plus ces zones de débarquement !

Quoiqu'il en soit, je lis ça avec plaisir, et ça m'a donné envie de jouer au jeu.

Tout a fait d'accord avec Thrawn

tu penses que ton choix des plages aété impactant?
ou aurais tu débarquer sinon?

GA_Thrawn a écrit :Quoiqu'il en soit, je lis ça avec plaisir, et ça m'a donné envie de jouer au jeu.

Maximus a écrit :Tout a fait d'accord avec Thrawn

Merci

Maximus a écrit :
tu penses que ton choix des plages a été impactant?

Oui et non. Je reste persuadé que 4 tours de mauvais temps m'ont sacrément plombé !
Mais je me demandes dans quelle mesure un débarquement au nord de la Seine (voire de la Somme ?) pourrait gagner du temps.

En revanche, un tel débarquement autant au nord réclamerait ( 1°- de ce que j'en ai lu des 4 CR sur Strategikon et 2°- du peu d'expérience que j'ai désormais sur le jeu) un beau temps assez marqué, car à mon avis, briser les contre-offensives allemandes nécessiteraient une avion omni-présente. Par contre, contre-partie d'une position délicate, il y aurait bien plus de cibles "génératrice" d'insatisfaction hitlérienne.

La je suis sur des charbons ardents, j'attends le retour de Guernicasthoffen de mon premier combat du tour

TEASER : COBRA EN COURS !
JE REPETE : COBRA EN COURS !!!

techniquement cobra tu l'a déja fait en dépassant avranches...

mais on va passer sur cette erreur de jeune padawan

griffon a écrit :

tu m'etonnes

Maximus a écrit :techniquement cobra tu l'a déja fait en dépassant avranches...

mais on va passer sur cette erreur de jeune padawan

faudrait voir quel age tu as, histoire de savoir qui serait le Padawan

Bon, quand je criais COBRA , c'est que je vais peut etre creer un gros TROU !

A voir, car je suis over booké en ce moment. Je vous tiendrais au courant dès que possible

Guernica venant de partir une semaine en congé, je suis de nouveau en train de me morfondre.
Désolé pour le retard dans l'AAR.
Par chance il y'a d'autres AAR à lire en ce moment

bon, bien, eh bien Guernica se laisse distraire, de son propre aveux, par le soleil et la farniente, d'où un tour partiellement décousu.
En voici une premiere partie.....


T9 ALLIE - LA PERCEE

Météo eh bien comme nous l'avons vu il y a de cela quelques temps, la météo est ENFIN BONNE

Supports pas trop mal, la chance m'en attribue 3.... en plus de mon support aérien gratuit....c'est le dernier tour où il m'est accordé, il va falloir en profiter.

Transport maritime . La 3e DI canadienne est débarquée à Carentan, la 1st Canadian Army HQ à Saint Mere, la 80e DI US à Cherbourg, en même temps, COCORICO que la 2e DB de Leclerc.

Mouvement.
Coté britannique , le front de la Mayenne reste trop dur à briser sans une débauche de supports...
En revanche, Saint Malo est cerné...l'assaut est imminent.

COMBAT

a Saint Malo, 7 divisions britanniques se concentrent à l'assaut du petit port breton. 49e DI, 53e DI, 3e Canadienne fraichement débarquée, 3e DI, 51e DI, 7e Armored des Deserts Rats, et la 11e Armored Taurus Pursuant réduite.
La 266e DI allemande se défend durement, et les combats de rue sont durs; les britanniques encaissent une perte, les allemands sont anéantis.
L'humeur de Hitler en est contrarié (passage de 9 à 8).

LA PERCEE

Coté US, c'est la débauche de moyens. Patton, qui piaffait et rongeait son frein depuis un mois, est enfin "laché". Il prend la tête d'un groupe d'unités blindées, telles que la 2e Armored Hells on Wheels ou la 3e Armored Spearhead.
D'autres unités, gardées en réserve en attendant une opportunité, sont tenues juste en retrait des lignes (5e et 6e Armored).

L'ENFER SE DECHAINE
Le long de l'Orne, les positions allemandes sont écrasées, pulvérisées. Vague après vague, des centaines de bombardiers lâchent
des tonnes de bombes sur les 3 divisions allemandes qui pensaient pouvoir tenir la ligne de front.
Patton est aux anges, il est radieux. Le TROU est fait. Ses 4 divisions blindées se jouent du terrain labouré de cratères de bombes.
La 363e DI allemande est pulvérisée.



La première perte allemande



A l'embouchure de l'Orne, les 3 divisions allemandes qui défendent cette portion du front sont isolées et privées de ravitaillment. D'un coup, la valeur combative de la 2e Pz s'en trouve bien amoindrie. Appuyé par une forte artillerie, 5 divisions US dont la puissante 4e Armored franchissent la rivière, bousculent les défenseurs et les refoulent. La 716e DI et la 711e DI sont réduites, la 2e Panzer Divisions parvient néanmoins à orchestrer un recul....coté allié, la 2e DI US souffre de pertes, mais en revanche la 4e Armored pourra bénéficier d'exploitation.....




L'attaque à été trop violente: le reflux allemand laisse l'opportunité à Guernicasthoffen d'éviter l'encerclement !!!



Dans la Foret des Andaines, à la Ferté-Macé, bref sur les cretes au Nord-ouest d'Alençon, les positions allemandes sont tenues par la 346e DI et la 3e FJ réduite.
Pour assaillir leurs positions, ce sont pas moins de 6 divisions US qui concertent leurs efforts et se font appuyer par des nuées de chasseurs-bombardiers, les "Jabos" qui instillent la peur et le doute chez les fantassins allemands.
Les positions allemandes ne rompent pas, mais s'affaiblissent pourtant. La 346e DI allemande perd un step, tandis que les deux divisions allemandes , étrillées, se replient plus au sud. Sur sa lancée, la 35e DI poursuit son avance, prete à exploiter...


L' EXPLOITATION
A la tête de ses chars, Patton exulte. Tout son monde se précipite dans la brèche, mené par le cow-boy aux colts à crosse de nacre !
La 2e Panzer est ignorée: là où elle est, à proximité d'Honfleur, elle ne peut être ravitaillée depuis Rouen: les patrouilles alliées surveillent la foret de Brotonne (regles des LdR bloquées).
Contournant ces éléments, Patton plonge droit au sud, il cavale, il exulte. Sur sa route, il trouve les débris de la 116e Panzer et de la 331e DI, repliés entre Orbec et Breteuil.




4 divisions blindées américaines sont, ce jour, suffisantes pour pulvériser le bouchon qui se dressait devant les Shermans ( un 12 aux dès, ca aide !!). La 4e Armored trinque, perd du monde (réduite) mais les effectifs allemands sont désintégrés....hormis un résidus de troupes qui s’entêtent à combattre (KG blindé crée mais réduit d'entrée de jeu).



Afin d'élargir la brèche, et pour profiter de l'appui aérien dans son rayon d'action, les blindés gardés en reserve se précipitent, et de concert avec la 2e DB du général Leclerc, s'attaquent aux crètes de Bourguébus: un terrain difficile, défendus par 2 unités blindées allemandes. Mais de celle-ci, la puissante Lehr ne peut combattre à pleine puissance: les partisans s'en prennent à ses patrouilles, à ses convois de ravitaillement.
Le reste, ce sont les sempiternels chasseurs bombardiers qui s'en chargent. Chaque position allemande est matraquée, chaque véhicule pris à parti et assailli. Et encore une fois, les blindés alliés s'en donnent à cœur joie (nouveau 12 aux dès, et sous entendus tendancieux de Guernica quand à d'hypothétique cornes sur ma tête ).



La Lehr est la 21e Panzer sont anéanties
Quelques blindés réchappent du massacre, et se portent sur Dreux ....ce en quoi Guernicasthoffen à raison: il a compris que cette position deviendra prochainement cruciale...

En foret des Andaines , la 35e DI poursuit ses attaques contre 346e DI et 3e FJ; a elle seule, cette division serait à 1/2 à cause du terrain. L'aviation lui permet de l'emporter sur ses adversaires (en passant à 3/1). La 346e DI finit par disparaitre de l'ordre de bataille allemand, éprouvée par trop de pertes. La 3e FJ se replie, toujours plus au sud...

Le résultat





Perspectives

La 2e Panzer ne représente plus une menace pour l'instant. Privée de ravitaillement, elle ne peut (sauf diablerie de Guernicasthoffen) en espérer même au début du tour 9 allemand !! Mais de là à la briser....il y a encore loin pour cela.
Aux alentours de l'Eure, va probablement se jouer la prochaine bataille (Dreux ou Chartres).
Plus à l'Ouest, les Britanniques ont bien du mal dans leurs progressions, privés régulierement des supports que je dispense largement aux américains. Et ces troupes restent sur l'expectative quant à leurs prochains objectifs, qui dépendront de l'évolution de la situation.

Mais le tour n'est pas fini: je me suis fait un petit plaisir en relançant mon AAR, mais il reste encore une partie du tour allié à jouer.... Et ce sera ANVIL


édité, remis un peu d'ordre dans les images....

c'est la tout l'intéret de notre Hobby !

vivre quelques tours passionants

apres des jours et des semaines de frustration !

Bien,alors on continue un peu le tour totalement anarchique dans la régularité



T9 - ALLIES - FIN AOUT 1944 -

ANVIL

- Parachutage
La phase de parachutage se fait apres les mouvements, mais avant les combats. Par soucis de clarté, j'ai regroupé tout ce qui concernait ce second débarquement.
Les objectifs: idem que en Normandie, faciliter l'assaut sur les plages en réduisant l'opposition ennemie.

1- Un premier objectif, à l'Ouest de Toulon, vise les zones proches du Castelet ou la plaine du Bausset. La 11e Airborne saute dans le noir. A la réception, des sections s'éparpillent dans les Alpilles, il y a des jambes cassées, des chevilles tordues, et quelques colonnes brisées. Mais surtout les bataillons allemands sont mordants. Bref, il y a de la casse. Néanmoins le laché est un succès.



2- Un second objectif concerne, à l'Est de Toulon, la plaine du Muy et de l'Argens, au sud de Draguignan.
La aussi, vol éparpillés, stick désorganisés, lachage catastrophique au dessus de la Méditerranée, et patrouilles allemandes occasionnent des pertes à la 17e Airborne. Mais là aussi, le parachutage est un succès.



Si les pertes ne sont pas négligeables, l'essentiel est que l'ensemble des parachutage sont des succès, qui ont toutes les chances d'assurer le succès du débarquement.....

L'ASSAUT
A l'Ouest, la 1ere armée française à pour objectif des plages réparties entre Saint-Cyr sur Mer et La Ciotat. Son objectif avoué: la cité phocéenne !
A l'Est, la 6e armée US a prévu de débarquer à Frejus-Juan les Pins, et au Dramont.
Au centre, coupant les deux tetes de pont, Toulon, défendu par la 242e DI allemande.

Le dispositif:



A l'Ouest, 2e et 3e DIM de l'armée De Lattre sont appuyés par une débauche de moyens et de soutiens. A l'Est, 3e et 36e DI US n'ont pas autant de soutiens (et encore !! la marine et l'aviation, rien que çà), car la résistance attendue semble négligeable.
Dans les deux cas, les partisans ne sont pas sollicités: au contraire, si d'aventure une unité allemande venait se faire massacrer sur les plages, je n'aurais pas à lui courir après. Mais cela va me jouer un sale tour....



La Ciotat sur ces plages, l'ensemble des moyens alliés se déchaine: tir de l'artillerie de marine, pilonnage aérien, commandos sur les batteries allemandes repérées à l'avance, et chars amphibies. De son coté, la Wermacht parvient à faire jouer une reserve mobile. Dans ce cas précis c'est en fait la 338e DI, stationnée jusque là sur l'étang de Berre, qui rejoint le front.





Le rapport de force, grâce à mon soutien, passe à 5/1, même contre une DI allemande renforcée par les unités statiques de défense.
Après quelques heures de combat, les unités d'assaut pénètrent dans les terres. La 338e DI est refoulée , et parvient, sans casse, à se réfugier à Toulon. Cela augure d'une forteresse dure à casser à l'avenir !



Frejus
Que dire: une véritable promenade de santé ! Pour les GI's. Car l'aviation elle, n'a pas été à la fête, opposée à une Flak intense et aguerrie, qui défend les abords de Toulon. Mais à la fin de la journée, le débarquement est une réussite...Dès le lendemain, la 45e DI US, unité de suivi, longe la croisette à Cannes !

ANVIL EST UN SUCCES



La 6e armée US installe son QG sur la croisette ("awwww, joly poupées, vin wosé bien fwais, c'est le bel vie ici, naon ?").
Elle compte 3 DI, en plus des paras de la 17e et d'une unité de génie en prévision de la prise d'un port....même si Toulon semble bien difficilement atteignable ( parce que d'ici peu, je sens qu'une Festung va bientôt pousser ici...)
La 1ere Armée Française a installé son QG à la Ciotat. Et ses éléments poussent en avant. Aubagne est atteint en 3 jours, par les avants-gardes des DIM qui refoulent des éléments allemands désorganisés. La 1ere DB française les y rejoints , abordant les faubourgs de Marseille.

PLUTO symbolise les futurs efforts: avancer au Nord tant que possible....mais pour l'heure en restant à proximité des deux ports tout proches, et dont on va avoir besoin rapidement: comme en Normandie, obtenir un port en "dur" mettrait les forces alliés à l'abri d'un impondérable climatique et météorologique.



Par la suite ?
Comme au tour 1, il va y avoir une réaction allemande déterminée par un jet de dé, puis le tour allemand en lui même.
D'ailleurs je me rends compte qu'on a oublié de jouer la satisfaction du Fuhrer: 1 point par tete de pont...donc ca va glisser vers 6 çà, hein ?

A suivre.

C'est reparti !

rhaaa un nouveau debarquement ^^

joli coup !

tu n'est plus loin de paris bravo ! quand tu y sera la guerre sera fini ^^ (ben au dessus de paris y a rien si ?

Ouais!
En plus je suis passés sur ces plages la en vancances!

La ligne noir qui remonte de Cannes vers Grace c'est une route mineure ou un chemin de fer?
Ca impacte tes déplacements?

stratcom a écrit :C'est reparti !

oui, euh, en même temps , vous emballez pas...Guernica est assez hiératique dans ses séances en ce moment (sans reproche de ma part, hein ), et à la fin de la semaine je prends enfin des congés pour 10 jours....va falloir patienter un peu !

Urial a écrit :rhaaa un nouveau debarquement ^^

joli coup !

tu n'est plus loin de paris bravo ! quand tu y sera la guerre sera fini ^^ (ben au dessus de paris y a rien si ?

D'autant que j'ai un objectif...mes lecteurs l'auront probablement deviné en suivant les péripéties du tour

Maximus a écrit :Ouais!
En plus je suis passés sur ces plages la en vancances!

La ligne noir qui remonte de Cannes vers Grace c'est une route mineure ou un chemin de fer?
Ca impacte tes déplacements?

C'est une route, sans voie de chemin de fer. La fameuse route Napoléon (que j'ai du emprunter déja 40 fois depuis que je suis gosse ). Elle facilite le déplacement ET le ravitaillement. Reste à voir si la 148e DI qui occupe Nice (et la maison de ma grand-mere, exactement comme IRL ) en profiteras pour se carapater par là.

Bon, faut pas non plus que je m'emballe: il est primordial que je capture au minimum un port en "dur", et les Festungs sont en général assez dures à casser.

En tout cas merci votre intérêt à tous

Bon bein nous voila de nouveau lancés sur les rails, Guernica et moi, après une treve longuette


T9 ALLEMAND - UN RETOURNEMENT DE SITUATION MAGISTRAL

Alors là, je dois dire que suite au tour allemand, je suis mais que je me dois de devant mon partenaire :
Guernicasthoffen a fait preuve d'une maitrise de l'art de la guerre qui force le respect (et me met dans la m.... par la même occasion )

Ravitaillement
On ne peut pas dire que la situation allemande était reluisante au début du tour : a l'orient du front allemand, la 2e Panzer, la 716e DI et la 711e DI étaient privés de ravitaillement. A Alençon, les poussées US avaient mis dans la même situation 3 divisions de la Luftwaffe (dont la 2e FJ d'élite).




Sur la cote méditerranéenne, la 148e DI défendant Nice se retrouvait coupée de tout l'ordre de bataille allemand (oui, on ne passe pas par l'Italie, on s'en fout de l'Italie, ça compte pas, non mais). Et à Toulon, 338e et 242e DI , prise en étau entre la tête de pont US à l'Est, et tête de pont française à l'Ouest, étaient elles aussi en manque de tout.

GUERNICSTHOFFEN REAGIT !

La première décision du nouveau Feldmarshall , c'est d'aller arracher une difficile décision auprès de son Fuhrer : l'abandon de la France. La réunion n'est pas houleuse, c'est un déchainement de rage, de colère, de menaces. Le Feldmarshall passe un sale moment



Le niveau de satisfaction chute brutalement de 3 points...
Cependant c'est une sage décision pour l'Axe, car les avantages sont nombreux.



Tout d'abord, le démantèlement des forts sur les plages permet à la Wermacht de récupérer 1 PR (point de remplacement) par tour, et ce indépendamment de la satisfaction de Hitler. Évidement, les plages de France ne pourront plus s'opposer à un débarquement, mais comme l'allié n'en a plus .

Par ailleurs, la perte de villes et ports mineur ne heurtera plus le maitre du Reich. Seules les chutes de ports majeurs français le fera grincer des dents ( mais moins qu'avant l'abandon), et il y a fort à parier que la perte de Paris ne passera pas bien. En résumé, un mal pour un bien.

Des Festungs supplémentaires.
Il fallait s'y attendre, les Festungs continuent à pousser comme des champignons, sans heurter Hitler (il a tellement hurlé contre son Haut Etat Major qu'il ne devait plus avoir de voix quand Guernisthoffen lui a susurré que "au juste, pendant qu'on y est, on s'enferme dans 3 ports de plus" ). Les poches sont les ports les plus menacés par ma progression: Toulon et Marseille au sud ( résolvant du même coup le ravitaillement des unités piégées à Toulon ), et Le Havre sur l'estuaire de la Seine.

UN BALLET ACROBATIQUE POUR UN RETABLISSEMENT INATTENDU

Afin de mener à bien l'ensemble de mouvement massif dont il a besoin, Guernisthoffen n'hésite pas à craquer un Support: il se donne ainsi la possibilité de conduire autant de mouvements stratégiques qu'il le désire. Et autant dire que ça bouge !
La totalité des capacités ferroviaires allemandes est mobilisé ce tour ci.
Le front méditerranéen est, hormis les Festungs qui me contestent l'utilisation des ports, littéralement abandonné :



277e DI, 271e, 272e ont quittés le sud de la France. La vallée du Rhône est vide ! La première position tenue pour le moment, c'est Lyon, où le HQ de la 19e Armée concentre les moyens de la 9e Pz et de la 272e DI. Le recul n'est pas idiot: il va falloir du temps à la 1ere armée française pour poursuivre les troupes allemandes: Ports à capturer, pions de Soutiens à accumuler afin de pouvoir déplacer le marqueur Pluto....

Chartres et l'Eure, un instant dégarnis, se trouvent promptement défendus par les unités venant tout autant du sud de la France, que de l'Est ou du nord.
Au même moment, la Wermacht lâche la Mayenne et file plein Est à toute vitesse, chaque unité se précipitant aussi loin qu'elle le peut. Déception pour Guernisthoffen, la présence de la 35e DI US en coin dans son dispositif empêche quelques mouvements stratégiques. La Sarthe devient une nouvelle ligne de front, mais qui semble bien plus fragile que la précédente. Éparpillées le long de la route qui part du Mans, les Panzers SS affluent en nombre vers Chartres, bien décidés à s'ouvrir la voie par la force s'il le faut.




LE CONTRE DE GUERNISTHOFFEN

Sur les bords de Seine, la 2e Panzer, amoindrie par son manque de ravitaillement, n’inquiète plus Patton, qui fonce vers l'Eure suite à sa percée. La pointe blindée US se pense à l'abri sur ses flancs .....
Et c'est là que Guernisthoffen frappe. Franchissant la Seine en provenance de Rouen, 245e et 47e DI rejoignent la 2e Panzer pourtant réduite par son manque de ravitaillement , et frappent la 4e Armored US réduite et amoindrie par les combats. La contre attaque est une surprise (pour de vrai, je ne m'y attendais mais alors pas du tout ), et le succès est au rendez vous
pour les allemands. La 4e Armored US, détruite, est la première perte sèche alliée de la campagne !





La contre-attaque allemande isole alors TOUTE LA POINTE BLINDEE ALLIEE menée par Patton !!!
Poursuivant son avantage, Guernisthoffen pousse ses unités toujours plus: profitant du résultat précédent et des capacités d'Exploitation ainsi obtenus , 2e Panzer et 245e DI se précipitent sur la 7e Armored (dont la puissance est réduite de moitié par privation de ravitaillement) , et la bousculent durement



Les pertes allemandes sont dérisoires (c.a.d nulles au niveau du jeu). Les pertes alliées, tactiquement, sont relatives.
Cependant, la manœuvre allemande est une réussite : Isolé en avant des unités alliés, Patton ne craint certes aucune frappe brutale des SS (faut pas déconner, j'avais bien calculé le mouvement envisageable des Pz SS) , en revanche il ne peut plus poursuivre sa lancée. L'enveloppement des unités allemandes par l'aile marchante US est avortée........

tu es un excellent narrateur

le sais tu ?

griffon a écrit :tu es un excellent narrateur

Je confirme!
Je tremble pour la libération de la France!

griffon a écrit :tu es un excellent narrateur

le sais tu ?

Maximus a écrit :

griffon a écrit :tu es un excellent narrateur

Je confirme!
Je tremble pour la libération de la France!

Je vous remercie

(Faudrait que vous arriviez à en persuader les éditeurs que j'ai démarché )

C'est le but de la manoeuvre, et c'est un exercice de style assez exigeant, mais c'est là tout l'interet (pour moi, et je l'espère pour mes lecteurs) de cet AAR.
C'est en effet pas le brio de ma stratégie qui va vous emballer .
Au moment où je pensais pieger Guernica, hop, celui-ci me sort une contre-attaque de derriere les fagots qui me coupe tout mon élan pour moults tours....
Et je me dois de lui rendre hommage pour çà.

Bref, je vais tenter de conserver le même niveau rédactionnel pour les épisodes suivants (dès que Guernica m'aura envoyé son fichier )

T10 ALLIE - DEBUT SEPTEMBRE 1944

Météo Il fait mitigé ! cela peut me suffire ....et sera bienvenu.

Ravitaillement
Alors là ça fait carrément mal: ma pointe blindée est inopérante, Patton, isolé par la manœuvre de Guernisthoffen, est en panne sèche.



L'Etat major allié est consterné. La percée de Patton semblait promettre un joli coup de faucille, et, avec un peu de chance, la création d'une poche qui aurait été refermé aux alentours de Chartres. Cet espoir est définitivement envolé.

Support Ca s'annonce bien, j'engrange 3 supports. Je m'attendais à voir apparaitre des divisions de FFL ( à jouer obligatoirement si elles apparaissent), vu le nombre qui sont dans le pool (peut etre 2 maintenant), mais non.
En fait, celui qui arrive (à jouer obligatoirement également), c'est Bernard Leigh. Probablement jaloux de l'attention que son rival Patton à accaparé un moment, il voudrait lui aussi jouer les stars. Un jet de dès détermine son action. Cela pourrait s’avérer désastreux (lancé de paras et tous les supports concentrés sur lui) ....mais il n'en est rien.
Au contraire, une blindée britannique recomplète un step de perte (probablement en fusionnant des brigades indépendantes non représentées dans le jeu). C'est la 11e Armored, Taurus Pursuant du Général Roberts qui en bénéficie.

En revanche les difficultés logistiques s'annoncent rudes....PLUTO Front nord traine loin derrière le front. Ma percée à consommé l'essentiel de mes supports, me projetant loin à l'Est. Pour un moment fugace. Car désormais, ramener PLUTO sur le front me couterais au bas mot 4 supports. Et comme je n'en ai plus qu'un en stock, ce ne sera pas pour tout de suite.
Par ailleurs, il faudra aussi bouger PLUTO Provence. Recompleter des unités blindés amochées. Et placer des supports de combat.
En un mot, la campagne va encore être sacrément longue;

Mouvement naval. La 95e DI US débarque à Cannes pour étoffer l'effectif de la 6e US Army; la 5e DB Française rejoint la 1ere armée de De Lattre. En Normandie, la 26e DI US et la 9e Armored s'empressent de rejoindre le front.

[b]MOUVEMENT [/b]
Suite à la manœuvre allemande, il semble désormais impossible de couper la route aux unités allemandes, qui soit dit en passant, s'accrochent à chaque bout de relief susceptible d'aider à former une ligne d’arrêt. La déception est grande chez moi.
Alors, les mouvements alliés prennent une autre tournure, se rabattant sur des objectifs moindres : il s'agit de tailler des croupières à la Wermacht en reflux.
Cependant, un nouvel objectif permettrait de compliquer le retrait allemand (sans l’empêcher, j'en ai bien peur)

A L'Ouest , l'armée Britannique change de cap.
Initialement j'avais prévu d'aller capturer Brest. Superbe port majeur, il aurait contribué à la logistique allié ( plus l'allié à de ports majeurs, et meilleurs sont ses chances d'avoir de nombreux supports), mais aussi aurait contribué à provoquer la colère du Fuhrer : port majeur et base de U-Boat, çà représente 2 points de satisfaction.
Hélas, le chef allié (euh...donc moi ) est tête en l'air. Il réalise subitement que la réparation du port sera impossible: la distance avec PLUTO ne peut excéder 6 hex... Il faut donc changer d'objectif, car perdre 4 tours (aller-retour) pour un port pas réparable, ca ne vaut pas le coup.
L'atout que je gardais en réserve pour l'occasion....me servira ailleurs.

Alors, Monty en tête, les Britanniques profitent du retrait allemand sur la Loire. Un poing blindé de 3 divisions se précipite sur Angers abandonné par l'ennemi. Sur l'estuaire du grand fleuve, la 3e DI Canadienne atteint Nantes. Le port cependant ne peut servir: tout l'estuaire n'est pas libre, les Allemands tiennent Saint Nazaire.
En revanche, la Bretagne est désormais isolée de l'armée allemande.

Monty entre à Angers :



A l'EST , il s'agit de réouvrir la voie vers Patton. Une seule division allemande bloque toute ma progression. On se précipite sur elle, on longe la foret de Brotonne (au sud de Rouen sur la carte) qui abrite la 2e Panzer, et on vient même border la Seine.
Mais l'Eure semble désormais si loin.....

La ligne de front avant les combats :




COMBATS

LA PROVENCE
Marseille est la cible de la totalité de la 1ere armée française: c'est un objectif important, un port en dur au débouché du delta du Rhône. Aussi l'aviation alliée de la méditerranée est-elle sollicitée ( coup de chance, j'ai un appui aérien), et placée de manière à pouvoir participer aux combats autant à Marseille qu'à Toulon....
Les combats sont rudes. De rudes combats, autour de Notre Dame de la Garde entre autre, coutent du monde à la 4e DIM. La cité phocéenne ne tombe pas sans coup férir, mais finalement la 244e DI est anéantie autour de la Canebiere.



Tandis que Hitler pique une colère de plus, les FFL de la ville fêtent leur libération.

Il me faut désormais atteindre mon objectif....L'atout que je gardais dans ma manche pour Brest va me servir maintenant.
Car Toulon est un gros morceau, avec ses deux divisions enfermées dans leurs forts.
Mais la totale maitrise de la guerre de l'ombre et du renseignement à livré aux alliés les clefs d' Enigma. Et avec cet atout, discerner dans les messages des défenseurs les points faibles et mal armés est plus aisé ! (en clair: plus de Festung....et en dessous, Toulon n'est pas une grande ville susceptible de fournir une défense).
L'ensemble de la 6e armée US, 4 divisions, concentre ses efforts sur la capture de la base navale, appuyé par un déluge de bombes d'avion. Malgré tout, la 95e DI US encaisse des pertes.
Quant aux défenseurs, contraints de se replier, acculés à la mer, ils finissent par capituler.



Enfin ! Non seulement les deux ports majeurs du sud sont tombés, mais est aussi atteint la paralysie de l'armée allemande !
En effet , Hitler, de nouveau, s'étrangle de colère. Cette fois, le Feldmarshall ne peut éviter la disgrâce .



Aussitôt, les supports allemands en stock sont retirés. Les mouvements du tour allemand seront réduits, les recompletements ignorés pour le tour ( à l'exception du point de remplacement obtenus en abandonnant la France). Et le niveau de satisfaction maximal du Fuhrer ne pourra plus jamais atteindre son apogée.


LES BRITANNIQUES FRANCHISSENT LA MAYENNE

A l'extrémité Ouest du dispositif allié, Monty, depuis Angers, cherche à enfoncer la ligne de défense de la Mayenne. En face de ses blindés, il n'y a qu'un KG blindé esseulé. Le cours d'eau ne le protégera pas longtemps: écrasé par le poids 4 divisions blindé, il se volatilise, et l'avancée de Monty engendre même une exploitation (un comble pour cet homme la )
Plus au nord, la 91e aéroportée allemande subit les foudres de 5 divisions britanniques, sans pouvoir bénéficier de la Mayenne comme abri: tourné par le sud, elle finit par se désintégrer sous les assauts. Enfin !
Toujours plus au nord, proche de Lassay, la 352e DI, quant a elle tournée par le nord , est assaillie par la 7e Armored des Desert Rats, la 50e DI, la 43e DI et la 15e DI. Les vétérans de 12 semaines de combats finissent par trépasser ou se rendre en masse (au prix d'un step britannique)



LES AMERICAINS PIÉTINENT.....DE NOUVEAU

Sur la route de Caen a Chartres, la 47e DI est, pour le tour, la plus importante unité du dispositif allemand. C'est cette unité qui coupe le ravitaillement de Patton, qui me restreint dans mes mouvements et m’empêche de couper la voie de replie de la 7e Armée.
Cette unité est attaquée par pas moins de 3 DI et 3 Blindées. L'idée est d'obtenir une exploitation importante, pour impliquer un maximum d'unité blindée dans la phase d'exploitation. La 47e est anéantie en quelques heures, mais les choses ne se passent pas sans mal, la 9e Armored est amoindrie.



Quant à la Seine, elle est atteinte par 3 divisions US qui viennent border le fleuve, en aval de la Seine. Profitant de l'etat déplorable des lignes allemandes, tenues uniquement par la 711e DI réduite et en manque d'approvisionnement, une attaque est déclenchée à proximité de Jumieges

l'abbaye de Jumieges.



la manœuvre sur la Seine



La 4e DI franchit la Seine, et pulvérise les défenses allemandes. La 711e est éradiquée. La Seine est franchie ...MAIS
Je sais parfaitement que l'unité sera non ravitaillée si attaquée (un fleuve coupe le ravitaillement). Mais l'idée est de la protéger en l'abritant dans les bois, et de contraindre la Wermacht à réagir pour conserver le front sur le fleuve, abandonnant pour cela d'autres parties du front.




Sur la Sarthe, les américains franchissent eux aussi la rivière, à l'instar des britanniques.
Au sud d'Alençon, 3 divisions de la Luftwaffe, privés de ravitaillement sont attaquées par les 83e, 90e et 29e DI US sur la rivière, et les 5e Armored réduite et 7e armored réduite et hors ravitaillement sur les flancs. La 83e US est réduite, pour 2 steps allemands.



Le retrait des allemands :




L'EXPLOITATION

Trop exposées à une possible contre attaque des Panzers de la 1ere Leibstandarte, ma 6e Armored remonte au nord, et vient preter main forte à l'attaque sur la foret de Brotonne, où la 245e DI allemande et la 2e Panzer représentent une force avec qui compter, et susceptible de surcroit de contre attaquer ma 4e DI aventurée au nord de la Seine.
Malgré un rapport de force tendancieux (1 contre 1), ma supériorité numérique m'incite à tenter l'attaque. Progressant depuis le sud , la 30e DI US subit des pertes dans les bois, bien qu'étant appuyée par les chars de la division de Leclerc.
Pourtant, le résultat est au dela de mes espérances (un 12 aux dès, ca aide ), les 2 unités allemandes sont amoindries.
Pourtant, encore une fois, l'Etat Major allemand montre son professionnalisme : le repli des 2 unités est orchestré pour les amener en face de ma tete de pont, prêtes à contre-attaquer....



Quant aux Britanniques, malgré le débordement mené par Monty, ils ne disposent guère d'axes de débouchés et d'exploitation.
Aussi, ils se concentrent, peut être abusivement, sur le démantèlement de la 64e DI. Sous les coups de boutoir des blindés britanniques, l'unité allemande se délite en quelques jours de combat (et un nouveau 12 aux dès ).



Voici le front de Normandie à la fin de mon tour:




Remplacements

Tandis que la 15e DI UK recomplete ses effectifs, ainsi que la 83e DI US, je profite de ma capacité à reconstruire pour un cout réduit (un Point de Remplacement standard) pour aligner la 4e Armored tout juste détruite, en Angleterre. Dans quelques tours, elle pourra être recompletée à pleine force et ré-expédiée sur le continent.



Renforts
Sur cette capture, vous pouvez voir les 3 unités alliés de renforts....et les 5 DI allemandes prévues le même tour (ainsi qu'un support et la transformation d'une unité).



Un coup d’œil sur la carte générale vous montrera l'état de l'armée allemande après 10 tours de campagne.



La Bretagne est enfin coupée de l'armée allemande; les 4 DI qui se terrent dans les Festungs dans les ports seraient immédiatement hors ravitaillement si elles les quittaient.
Dans le Poitou, 4 unités faiblardes trainent pour rejoindre le gros de l'armée allemande....à moins que Guernica n'ait un plan machiavélique pour ces unités.
Dans le sud de la France, l'effectif allemand est plus que réduit, mais cela suffit pour l'heure: il va me falloir un temps fou pour déplacer PLUTO le long de la vallée du Rhône
Le corps de bataille allemand, bien que encore conséquent, à beaucoup souffert ( je n'ai fait que compter les unités, sans indiquer leur état). Peu à peu, la Panzerwaffe a été étrillée et réduite. Mais les 4 unités SS restent intacts, puissantes, et à ne surtout pas sous-estimer.
Les réserves allemandes peuvent sembler restreintes.....Cependant, il s'agit bien des renforts à venir qui grèvent mes chances de victoire. Additionnés aux recompletements allemands (aléatoires, et dépendant de la satisfaction de Hitler), ils permettent à la Wermacht d'encaisser et de résister à mes coups de boutoir. Et probablement de se ressaisir à la moindre occasion.

Prospectives
En attendant le tour 10 allemand, quelques réflexions:
- Guernisthoffen, en coupant le ravitaillement des blindés de Patton, à coupé mon élan suffisamment longtemps pour m’empêcher d'aller donner un coup de faucille le long de l'Eure et isoler le corps de bataille allemand de ses sources de ravitaillement.
- Le franchissement de la Seine ne sera pas aisé, et ce malgré la fragile tête de pont gagnée en aval de Rouen: je considère celle-ci comme condamnée, même si j'ai fait ce que j'ai pu pour en réduire les risques

- le déplacement des PLUTO va me prendre du temps: il va me falloir 4 supports pour chacun. Or, au vu du nombre de ports majeurs dont je dispose (désormais 2, puisque les ports majeurs en Méditerranée comptent pour 1/2 chacun), il va me falloir au minimum 2 tours, et plus probablement 4 tours, pour accumuler le nombre de supports voulus. Je ne peux d'ailleurs pas stocker plus de 6 supports. Une fois les PLUTO déplacés ( par exemple sur la Seine et sur Lyon), il me faudra encore obtenir et utiliser des supports offensifs.
Or l'apparition de divisions FFL va grever l'utilisation de mes supports ( plus je libère des villes, plus la chance que je tire un support FFL est grande).
Autant dire que l'allemand aura certainement le temps de se replier sur une position défensive et de recompleter ses effectifs.
Le nombre d'unités de renforts allemands reflète bien la résistance que peut avoir une armée, alors que l'ensemble des pertes que j'ai infligé à la Wermacht sont "effrayantes" (21 unités). Ces pertes suffiront elles pour malgré tout briser la résistance allemande ?

mais encore ?

Que dois je comprendre ?

Qu'il voudrait bien la suite. La touche F5 permet de rafraichir une page internet, en espérant une mise à jour.

ok, désolé je n'avais pas saisi le message

En revanche, pour ma défense, je suis pas le seul responsable. Le VRAI coupable, c'est Guernica

Bon, pour être honnête, on n'est pas top synchro en ce moment, mais on progresse peu à peu

bon, je vais contenter Stratcom, mais brièvement
voici une modeste mise à jour

T 10 ALLEMAND

L'OB WEST , suite à la crise de colère du Fuhrer, se voit dotée d'un nouveau chef: Guernirian (et encore une fois je ne fais que traduire sincèrement la pensée de Guernica )

Le ravitaillement de la Wermacht s'améliore (à part la 148e DI isolée à Nice, toutes ses unités sont ravitaillées )

Support : suite au limogeage, la Wermacht ne perçoit qu'un support, que Guernirian stocke en attendant une opportunité qui, j'en suis sur, me fera bien mal.


MOUVEMENTS
La Wermacht se retrouve, une fois de plus, paralysée par l'indécision du haut commandement pendant ces difficiles périodes de transition de commandement.
La 159e DI, proche de Bordeaux, marche vers Royans. Dans quelques jours une Festung va pousser sur ce port de l'Atlantique.
La 157e Gebirgs quitte Grenoble (ahhhh, ca y est, ma ville est libre ) pour venir renforcer la défense de Lyon:



Si la paralysie touche l'ordre de bataille allemand, la voie ferrée reste un moyen de transport sûr (mais que fait mon aviation tactique ??? ). Ainsi, la 15e Armée , à Amiens, se renforce de 3 solides unités dont la 12e HJ, véhiculées par train



Quant au reste des troupes, le retrait allemand vers l'Est se poursuit. Les grosses unités blindées parviennent en région Parisienne.
L'ambition que j'avais de piéger le gros des Panzers à l'ouest de la Seine s'envole définitivement...
Les troupes les plus à l'Ouest ne peuvent cependant parcourir la distance qui les sépare de l'abri de la Seine. Un faible rideau de troupes tente encore de défendre Le Mans; les 17e et 18e Luftwaffenfeld-divizionen viennent border le Loir pour se prémunir de l'arrivée des blindés de Monty. Les 243e et 3e FJ réduites s'enferment dans Le Mans.



COMBATS
Vous pensiez que, paralysée, privée de supports, et en retraite générale, la Wermacht se cantonnerait à un rôle défensif ?
Avant même d'arriver à Paris à son QG (euh, oui, La Roche-Guyon, désormais, c'est trop près du front, même en étant sur la rive septentrionale du fleuve), Guernirian passe des coups de fils déterminés !

Le château de la Roche-Guyon, surplombé par l'antique donjon médiéval :



La tête de pont de la 4e DI US sur le fleuve doit être contre attaqué avec la plus grande vigueur. Pourtant, les moyens manquent.
4 divisions allemandes concentrent leurs efforts: la 2e panzer amochée, la 245e DI réduite, mais aussi 2 unités défendant Rouen, la 85e et la 348e DI. En face, la 4e DI US manque de ravitaillement, j'en était conscient. Pour compenser, elle s’appuie sur un terrain défensif de foret. L'assaut se fait à 2/1. Cela représente 4 chances sur 11 que je sois rejeté au delà du fleuve. Et bien mieux que tout, Guernirian obtient le meilleur résultat possible: la 4e DI US est anéantie, sans pertes coté allemand !!
Mes efforts pour franchir le fleuve sont vains.




RENFORTS ET REMPLACEMENTS
Suite au limogeage, un seul PR est disponible pour l'OB West, celui dû à l'abandon de la France, qui permet à Guernirian de reconstituer un embryon de 6e FJ.
Quant à la 148e DI, à Nice, un ample recompletement en effectif et matériel lui fait changer de statut, d'Ersartz-divizion, en division de ligne. Mais toujours privé de ravitaillement. Bein oui, le ravitaillement ne passe pas par l'Italie, mais personnels et matériels oui. Etonnant non ?



LE FRONT : voici un aperçu de front suite au tour allemand:

T11 ALLIE - SUCCES TACTIQUES ET ECHEC STRATEGIQUE -

Météo: il pleut !!! Finalement, pas sur que l'automne soit clément....

Supports: Le mauvais temps me file un malus, et au final, je n'ai que 2 supports....Dont la 27e DIM des FFL, formée à Rennes.

Transport maritime : En Provence, la 1ere armée française continue à se renforcer, avec la 1ere DFL.
Et en Normandie, la 10e Armored, 104e DI US et le HQ SHAEF arrivent sur le continent.

MOUVEMENTS
Dès sa formation, la 27e DIM se rue sur Vannes, s'emparant du petit port mineur breton par un mouvement stratégique rendu possible par l'absence d'unités ennemies.




La Provence
Dans le sud de la France, point de troupes allemandes, hormis à Nice, pour freiner les alliés. Tandis que la 7e Army US remonte la route Napoléon (Digne, Sisteron, Serres), la 1ere Armée française déboule le long de la vallée du Rhone, s'emparant de Avignon, Montélimar, Valence, Romans sur Isere, et s'arretant au pied de la plaine de la Bievre.
Sur le littoral, la 4e DIM s'empare du port mineur de Sete apres avoir libéré Nimes, et parvient jusqu'a Narbonne.



FRONT NORMAND

Les Britanniques, plutôt que de foncer droit dans le tas, entament un mouvement tournant, bordant la Loire qui leur sert de flanc-garde, et venant libérer Tours.



Les américains progressent vers l'Eure, au nord de Dreux.
Mais également à l'Ouest de Chartres, coupant en deux le dispositif allemand, et formant une poche autour du Mans.

De leur coté, les blindés britanniques débordent sur le Loir, afin de refermer la poche en question. 4 divisions allemandes amoindries et un KG sont coupées du gros de leur force, privées de ravitaillement....




COMBATS

Sur l'Eure, Chartres est attaqué de manière concentrique, depuis le Nord et l'Ouest, de manière à déstabiliser la défense et à tourner le Loir. Depuis Dreux, Leclerc, à la tête de sa 2e DB, mène son unité jusqu'au centre de Chartres, la 59e DI allemande étant amoindrie dans les combats.



Sur l'Eure, à Ivry-la-Bataille (la bien nommée ! ), 6 divisions américaines franchissent en force la rivière, débordant les défenseurs des 271e et 277e DI. Même sans supports, ma supériorité numérique me permet d'enfoncer les lignes ennemies: les deux divisions allemandes sont désintégrées sous le choc ! La 6e Armored US est esquintée, puisqu'elle mene la charge...MAIS en vain, car l'attaque blindée que j'ai déclarée va tourner court.....




Quant à la 2e FJ, ma manœuvre sur Chartres est parvenue à l'isoler dans les collines du Perche au nord de Chartres. S'accrochant au terrain, cette unité disparait en quelques jours non sans avoir causé des pertes à la 80e DI US.




Enfin, sur la Seine, au diable les hésitations, la 2e Panzer amoindrie qui défend le fleuve excite ma convoitise....
Dans un seul but d'attrition, je lance un assaut mené par la 10e Armored, et 3 divisions d'infanterie, en espérant que mon nombre d'unité me permettra d'encaisser les éventuelles pertes....
Et là, petit miracle (un de plus, je commence à avoir salement honte ), malgré la capacité de cette unité blindée, les rudes combats me permettent de la détruire. La 2e DI US est amoindrie.
Un KG blindé survit, mais les pertes ont été telles pour les allemands qu'il apparait déjà
réduit, et se replie sur Dieppe.



Devant l'opportunité qui m'est faite, je tente une progression au delà du fleuve avec la 10e Armored et la 30e DI réduite.
Si j'ai bien calculé, l'Allemand pourrait me contre-attaquer avec au maximum un rapport de force de 2/1, mes troupes se retrouvant, comme au tour précédent, hors ravitaillement. J'espère que Guernirian n'obtiendra pas de nouveau un résultat capable de me rejeter au delà du fleuve (4 chances sur 11 ).


Réduction de la Poche du Mans
Les troupes US ayant coupées les lignes allemandes, la lèvre orientale de la poche se referme, avec la lèvre occidentale fermée par les Britanniques.
La 11e Armored du General Roberts et la 59e Staffordshire du général Lyne vaporisent le KG blindé allemand qui s'accrochait au sud du Mans.
Au Mans même, les 243e et 3e FJ sont privées de ravitaillement. Bien que s’enterrant dans les ruines de la ville, elles ne peuvent tenir tête aux 5 divisions britanniques qui assaillent leurs positions. Les unités allemandes sont laminées.



Enfin, les deux unités de la Luftwaffe qui cherchaient à défendre le Loir pour couvrir le sud du Mans sont assaillies par 3 grandes formations blindées. Les généraux Kitching et Adair (commandant respectivement la 4e Armored et la Guards division) rivalisent de vitesse, tandis que les Hussards de Macksek écrasent toute résistance.




EXPLOITATION

Autant le dire tout de suite, j'ai fait la poule mouillée
Regardez la carte: j'aurais pu me glisser sur les flancs des 2e et 10e SS Pz, depuis le nord, avec 3 divisions blindées US (dont une amoindrie), et completer le mouvement par le sud (avec une DI qui a obtenue un résultat "Exploitation" à Chartres ). Cela aurait coupé le ravitaillement allemand (avec les ZOC que j'ai visualisé). Mais, sans supports (puisque PLUTO est à perpette les oies) je n'aurais pu atteindre qu'un 2/1 maximum: impossible d'eliminer d'un coup ces unités.
Et surtout, je me serais exposé à de possibles puissantes contre-attaques allemandes depuis Paris. Pas moins de 2 blindées de plus (dont une amoindrie), 2 panzergrenadier, et deux infanteries pourraient se concentrer avec les restes des deux cibles, et bénéficier des supports que Guernica, lui, va toucher.




Au vu de l'Etat de mes forces blindées US, je prefère décliner: sur mes 8 Armored, 5 sont réduites, ne laissant que peu de puissance de frappe.


Réparation de Ports
Dans le sud, refusant de dépenser des supports, je tente la réparation de Toulon sur la seule bonne volonté du génie US; peine perdue, le port n'est pas réparé (trop loin de PLUTO), d'ailleurs vu le résultat j'irais presque jusqu'a me demander si j'ai pas abimé le site
Marseille en revanche est remis en etat. Insuffisant pour le moment pour compter comme un port majeur de plus pour l'attribution des supports...mais ca viendra.

RENFORTS
2 Blindés US, 2 DI de seconde ligne, et une unité aérotransportable, (la 52e Glider britannique) arrivent en Angleterre.


Je suis pas pret d'entrer dans Paris, c'est moi qui vous le dit

En même temps, pourquoi rentrer dans Paris si tu t'ouvres le passage au nord ou au sud et fonce vers l'allemagne ?
Il sera alors obliger de reculer pour former une ligne cohérente..

C'est reparti !

Sinydoc a écrit :En même temps, pourquoi rentrer dans Paris si tu t'ouvres le passage au nord ou au sud et fonce vers l'allemagne ?
Il sera alors obliger de reculer pour former une ligne cohérente..

Une ch'tite capture d'écran vaux mieux qu'un long discours. Bon, désolé, il n'y a que 3 niveau de zoom sur cyberboard, et un cran en dessous, vous n'auriez vu que des pixels...

Bien, Paris en tant que tel n'est pas un objectif prioritaire. Il est vrai que c'est un objectif qui ferait baisser la satisfaction du Fuhrer, ce qui est toujours une chose à prendre (moins Hitler est content, moins Guernica a de supports et de remplacements). Mais il en existe d'autres: Brest (mais trop loin), les ports majeurs (donc il reste Le Havre, Calais, Dunkerque, et surtout Anvers, cible ô combien juteuse, mais à chailles pour le moment), ou les sites de V1, sur la cote picarde.
Mais surtout, Paris est un noeud de communication interessant. En effet, la logistique des QG ne transite que par les route et voies ferrées que vous voyez sur la carte.

Pour le moment, je cherche un moyen de passer la Seine. Quelque chose me dit que c'est pas pour tout de suite: je reviens sur ce que j'ai dit concernant mon tour 11 et ma tentative de percée en aval de Rouen: Guernica n'est pas limité à un assaut à 2/1; si il tire des bons supports, il peut monter au max, 6/1, qui me balayerait méchamment au sud du fleuve.

En bref, quand je dis que je suis pas encore à Paris, c'est parce que je n'ose même pas imaginer quand je pourrais capturer Anvers...et en fait j'imagine même jamais

T11 ALLEMAND - REPLIS ET CONTRE-ATTAQUES


Supports: Ayant hurlé tout l'été, le fuhrer, l'automne venu, se trouva de voie bien dépourvu.....
Et du coup, de nombreux supports son maréchal il pourvu...
(ouais, bon, je fais ce que je peux )

En effet, le niveau du Grandissimo Maestro Suprémo Del Reich de satisfaction est au max, à 8 (eh oui, fini le niveau max depuis les deux précédents limogeages), ce qui fourni 3 supports à Guernirian, (avec un 4e en stock)....

Et c'est Model qui arrive pour prendre le commandement de la 15e Armée. Tant qu'il n'y a pas de limogeage ou que le HQ auquel il est associé n'est pas détruit, il procure la qualification d'élite à toutes les unités à portée de son rayon de commandement.



Quant au second support, il va faire mal ....



MOUVEMENTS
Je m'attendais à de violents contres de la part de Guernirian....mais la plupart de ses mouvements consistent à se replier sur de nouvelles lignes de défenses.
Dans l'Ouest de la France, la 708e DI à la Rochelle, entre en Festung....aucune réaction de Hitler (je vous ais dit, il est enroué desormais), et du coup les FFI locaux sont assoupis aussi. La 16e DI converge vers cette position.

Dans le massif central, Boudi se sent encore un peu occupé: la 189e DI allemande descend la vallée de l'Allier (??? je pense) en venant à la rencontre de la 1ere DFL.
Autour de Lyon, un écran défensif se forme et s'étoffe: 4 DI et une Pz réduite.



Et plus au nord ?
15e et 3e PzG quittent Paris, suivis par 1er Leibstandarte et 11e Pz réduite, et toutes ces unités lourdes convergent vers Reims. Spectacle impressionnant pour les champenois qui ne doivent pas s'imaginer être libérés de sitôt.
2e Das Reich et 10e Frundsberg qui défendaient l'Eure se replient également à l'Est de la Seine : Guernirian met ses untiés lourdes à l'abri.



Sur la Seine enfin la 716e réduite rejoint le Havre (sans pouvoir immédiatement intégrer la Festung qui y est présente).

LA CONTRE ATTAQUE SUR LA SEINE
Dans un matin gris et pluvieux, les GI's qui s'accrochent au terrain au dela de la Seine voient leurs craintes se concretiser: les allemands contre-attaquent, alors qu'ils sont presques à court de munition: le HQH à estimé qu'ils tiendraient sans.
Mais bien vite, c'est l'effroi pour les tankistes de la 10e Armored: en face, entre les troncs déchiquetés, se glissent des monstres gris et lourds: des Tigres !!
Coté allemand, 85e et 348e DI forcent vers l'Ouest depuis Rouen, tandis que la 245e DI et les résidus de la 2e Pz completent le dispositif face aux américains privés de ravitaillement. Malgré l'appui des Tigres ( +2 colonnes de combat), l'attaque allemande, mal coordonnée, manquant de moyens, ne donne pas le meilleur d'elle même (6 aux des).
Dans la fournaise des combats, la 30e DI US est achevée, tandis que la 10e Armored subit de sevère pertes. La 245e DI allemande fond dans les combats.
Et là se présente un choix pour le défenseur: se replier en encaissant une perte de moins, ou s'accrocher au terrain. Puisqu'il n'y aura pas de phase d'exploitation, je peux me permettre de m'accrocher à ma tête de pont: au début du tour suivant, je serais ravitaillé.



RENFORTS
Pas moins de 6 divisions d'infanterie arrivent en renforts pour l'allemand. J'en ai détruit 7 ce tour (un record), à ce train, je suis pas pret de "tuer" la Wermacht . En plus de ces 6 divisions de renforts, les 3 PR de Guernirian lui permettent de "ramener à la vie" (Guernica m'a parlé de pratiques occultes de nécromancie ) 2 DI ( les redoutables 352e et 91e ), et de reconstituer la Pz Lehr réduite (au cout d'un PR et un support).

Et dans la foulée, il commence à préparer une ligne de défense loin à l'Est, sur la ligne Sigfried, qui sera un gros morceau à casser.
Ici , le dispositif "alsacien" :

BILAN RAPIDE FIN DU TOUR 11

Avant de passer à la suite, l'éléphant aux olives
euh....non, ca c'est autre chose.

Donc, un petit bilan des pertes de chaque camp. Pour rappel, on peut reconstruire des unités en dépensant des PR (points de remplacements) et éventuellement des supports (pour les unités lourdes telles blindées ou para).
A la fin de ce tour, il n'y a que 2 DI US "cassées". En face, 5 méchanisées et 15 DI; malgré cela, la résiliance de la Wermacht est telle que l'adversaire encaisse sans s'effondrer !




édité pour l'image trop grande

Il recule pour éviter de se faire déborder ou il a un bonus de fortifications si l'unité reste plusieurs toutrs au même endroit?
Car la le recul est profond...

PS: AAR Toujours aussi clair et immersif! Bravo

Maximus a écrit : ou il a un bonus de fortifications si l'unité reste plusieurs tours au même endroit?

Non, pas de bonus de fortification en restant plusieurs tours au même endroit.


Chers lecteurs, je vous demande un peu de patience et de tolérance, Guernica déménage ce week-end (courage gars !! )
et je ne sais pas quand il jouera la suite ....

TOUR 12 ALLIE - DEBUT OCTOBRE 1944

Météo:



Bon, qu'allons nous faire de ca....


Ravitaillement : Le HQ de la 3e Army est mis en mode ponton sur la Seine :



Grâce à ce ponton, mes unités qui s'accrochent avec les dents au nord de la Seine sont enfin ravitaillées.


SUPPORTS
Avec 3 ports mineurs en mes mains ( Saint Malo, Vannes, Sete) j'ai un petit bonus de +1 pour déterminer mes supports, et pas de malus lié à la météo. Je touche 3 supports, pas mal !
Et là, au moment du tirage aléatoire, surprise .
Je voulais engranger 4 supports pour bouger PLUTO d'un nombre illimité d’hexagones. Mais ne pouvant stocker plus de 6 supports, là, je décide d'agir....

Je commence par dépenser 3 supports pour déplacer PLUTO de 5 hexagones vers l'Est, le rapprochant à portée de Rouen.



Puis je pose mes 2 derniers supports.
Il faut croire que George sait flatter Einshowgladiatt et en obtenir ce qu'il veut: le diable d'homme profites d'une météo suffisament clémente pour user de la puissance de l'USAAF !



TRANSPORTS MARITIMES
Au sud, à Marseille, débarque la 9e Division d'Infanterie Coloniale , qui remonte la vallée du Rhône afin de rejoindre les rangs de la 1ere Armée Française.
Entre Cherbourg et les ports artificiels de la cote normande, les 4e Armored, 102e DI et 44e DI rejoignent l'ordre de bataille allié.

MOUVEMENTS

Avec l'espoir d'ouvrir le front de la Seine à Rouen, les troupes concentrées autour de Dreux et Chartres sont réorientés au Nord, et tant pis pour la perte de temps. La 4e Armored, filant à toute vitesse le long des routes normandes, parvient au sud de la Seine.

Quand à l'armée Britannique, elle passe en mouvement stratégique généralisé....bien qu'étant incapable de pousser aussi loin qu'elle le voudrait, puisque lié au rayon des QG. Filant le long de la Seine, l'ensemble des unités blindées se précipitent vers l'Est. En tête, les Canadiens de la 4e Armored font la course avec les Hussards de Maczek. Nogent est atteint, mais Troyes n'est pas encore à portée des patrouilles de reconnaissances.
Plus au sud, tandis que Orléans est libéré, la 49e DI approche de Auxerre.

Si aucune troupe britannique n'est en mesure de déclencher un combat ce tour ci, elle menace directement l'Est (la Lorraine) et j'espère piéger les forces allemandes qui s'accrochent autour de Lyon (bien que je pense que Guernirian se repliera avant).




Au Sud de la France , la 4e DIM, hors rayon de HQ, ne peut effectuer de mouvement stratégique et n'atteint pas Toulouse.
Quant à la 1ere Armée Française, elle aborde les collines des Chambarrans, à proximité du Viennois. Le dispositif allemand devant Lyon est suffisant pour me dissuader de passer à l'attaque, et je n'ai pas assez de mouvement pour déborder les défense par l'Est et le massif de la Chartreuse (et c'est dommage )



Et derrière la 1ere Armée Française, la 7e Armée US piétine, en attendant de trouver une opportunité de s'inserrer quelque part dans le dispositif.


COMBATS

Paris Ouest est attaqué par pas moins de 9 divisions alliées menées tambour battant par un Leclerc au comble de l'excitation, pressé et bousculé par son patron politique, le Grand Charles. Depuis Antony, Leclerc parvient à Ivry. En face, la 59e et la 226e DI allemandes sont étrillées et refoulées durement au delà de la Seine, rive droite.
Mais la capitale n'est pas considérée comme libérée (et pas de défilé sur les Champs Elysée). La manœuvre avait surtout pour but de me protéger le long de la Seine, sur une position centrale.




A Rouen, Patton obtient son Carpet Bombing. Il désire écraser les positions allemandes pour franchir en force la Seine.
Les bombes aplatissent la ville, mais toutes ne tombent pas sur leur cible, et transforment les batiments en cratères et en ruines propices à la défense. ( résultat de dés pas terrible).
Mais si la 85e DI allemande est anéantie dans les combats de rue, les résidus de la 348e DI s'accrochent désespérément au terrain et aux ruines de la ville normande. Guernirian sait ce qu'il fait: il m’empêche encore et toujours de franchir la Seine de manière massive.
Du coté allié, il y a des pertes, essentiellement parmi la 26e DI US.
C'est rageant mais l'attaque n'est pas un succès !




Emporté par son élan, la 5e DI du Général Irwin poursuit ses attaques, parvenant à éradiquer les éléments blindés qui couvraient le nord de Rouen, bien piètre consolation....



Mes troupes, incapables de couper le ravitaillement de Rouen, n'avancent pas, afin d'éviter une contre-attaque locale des panzers de Model (la 12e SS est à Amiens).


REPARATION DE PORTS
Apres Marseille, Toulon est réparé. Avec ce second port majeur sur la Méditerranée, je peut enfin considérer avoir deux ports majeurs pour m'attribuer mes futurs supports....

Toujours à Dieppe en octobre? Et ben, le bocage ne te réussit pas

Plus sérieusement, ton aar est vraiment très bien

j'adore le carpet bombing (ou a tu trouvé cette expression ? )

j'adore cette partie !

Vonck a écrit :Toujours à Dieppe en octobre? Et ben, le bocage ne te réussit pas

Tu noteras qu'il n'y a même plus de bocage pour me freiner .
Faut croire que je suis vraiment vraiment bien moins bon que les généraux alliés de 44.
Et que Guernica est bien meilleur stratège que Hitler .
Mais bon, c'est pas grave

griffon a écrit :j'adore le carpet bombing (ou a tu trouvé cette expression ? )

Bein il me semble que c'est l'expression consacré en la langue de "Chaquéspéhare "

griffon a écrit : j'adore cette partie !

Remerciez Guernica ! Ce type est brillant

Vonck a écrit : Plus sérieusement, ton aar est vraiment très bien

C'est bien tout ce qu'il y a de bien chez moi

Le carpet bombing a eu autant d'efficacité que dans la réalité:
c'etait relativement efficace contre l'industrie ou les installations fixes, mais contre des unités, cela infligait plus de dégat psychologique que physiques...
d'autant que leur précision n'était pas légendaire...

Rouen est devenu ton Caen...

Heu si je ne m'abuse c'est le carpet bombing qui a ouvert un boulevard pour Patton et Cobra. Plus grand chose de vivant sur des kms carrés, des chars allemands carrément retournés, la plupart des camions en feu.

Il est vrai que le carpet bombing US a eu plus d'efficacité que le carpet bombing britannique, dans la mesure où là les Allemands avaient retirés leurs lignes.

Maximus a écrit :Le carpet bombing a eu autant d'efficacité que dans la réalité:
c'etait relativement efficace contre l'industrie ou les installations fixes, mais contre des unités, cela infligait plus de dégat psychologique que physiques...
d'autant que leur précision n'était pas légendaire...

Rouen est devenu ton Caen...

Disons que le soucis c'est que là, j'ai attaqué une ville majeure derriere un fleuve (sauf une partie modeste de mes troupes ayant déja passé la Seine), alors que le Carpet Bombing du Tour 7 (?? ou 8, j'sais plus) je l'ai fait en plaine.
J'aurais tout aussi bien pu faire un gros trou d'entrée de jeu: les pertes à 6/1 peuvent s'echelonner de 1 à 8 pour l'ennemi (dans des cas extremes).

Et puis bon, ca n'aurais fait plaisir qu'à moi si j'avais applati les troupes de Guernirian, tandis que là vous avez droit à un ennemi accrocheur, compétent, finaud, ce qui donne une partie tres disputée.

Tres clairement, ma faiblesse c'est mon incapacité à prévoir longtemps à l'avance. L'inverse de Guernica

J'en viens même à regretter que Guernica ne vous ais pas fait un AAR à lui sur cette partie

aaaahhhhhh enfin, après 15 jours d'interruption par cause d'absence de connection internet de mon adversaire, enfin nous reprenons notre partie: j'étais à deux doigt du sevrage métabolique .


TOUR 12 ALLEMAND : UN REPLI EN BON ORDRE

Face à ma progression pourtant lente, la Wermacht poursuit son repli à l'Est, et en bon ordre !!


Ravitaillement A Royans, la 159e DI allemande se retrouve privée de ravitaillement, étant trop loin de toute source de ravitaillement....Ce problème ne durera que quelques instants, le temps...de passer en Festung défendant le port ! Les FFL sentent l'occupation s'amoindrir un peu plus....et une DI de FFL de fortune entre dans le pool des supports alliés.

Mouvements Des Festungs ! Il y en a partout, elles poussent comme des champignons, grossissent, attirent à elles l'essentiel des troupes allemandes isolées et en manque de ravitaillement, qui convergent vers les ports de l'Atlantique.
A La Rochelle, la 16e DI allemande rejoint ainsi la garnison, sans que cela émeuve Hitler, qui en a pris une (sale) habitude désormais :



Quant à la Manche, là aussi les positions défensives se multiplient, se renforcent. La 716e DI allemande, réduite par les combats, s'enferme dans le Havre, renforçant ainsi la 84e DI allemande.



Le reste de la Wermacht, lorsqu'elle le peut, évacue loin à l'Est ! La prochaine bataille ne sera pas pour le nord de la France, elle sera pour la Belgique et la Ligne Sigfried.

A Rouen, le HQ du Gruppe B se replie sur Abbeville, abandonnant les résidus de la 85e DI dans Rouen, pour me retarder.



Quant à Model, à la tête de la 15e Armée, il se replie sur Lille.



Sur la Seine, les KG disparates qui défendaient le fleuve aux abords de Mantes se hâtent vers l'Est, abandonnant à son sort la 712e DI pour retarder mes forces.



Les Panzers constituent un précieux atout pour Guernirian: il lui reste un gros groupe de 4 divisions puissantes. Celles ci évacuent la champagne. Les 2e et 10e SS menacent même mon flanc gauche britannique en se repliant vers Bar-le-Duc



Au Sud également, c'est le repli général. Les unités allemandes migrent vers le Nord. La 157e Gebirg s’enterre à Lyon, résolue à m'interdire le passage pendant que le reste des troupes cherche une échappatoire ...



RENFORTS ET REMPLACEMENTS

Increvable ! Inépuisable ! Telle semble être l'armée allemande. Des renforts, elle perçoit
pas moins de 5 divisions ce tour ci !!



Quant aux remplacements Guernirian joue un de ses supports :



Le support "Renforts".
Au total, ce sont pas moins de 5 "steps" reconstitués par l'Allemagne, dont la très "pénible" 2e Panzer.
Pour moi, tout est à recommencer, la Wermacht a reconstituée ses effectifs

T12 -Allemand : La ligne Siegfried se constitue !

Avant de passer à mon tour (d'ici peu j'espère), voici un apercu de la ligne que Guernirian est en train de se constituer, loin du front, à l'abri.....
Quand j'arriverais dessus, je vais passer un mauvais quart d'heure pour la franchir....

envoie des paras prendre les ponts sur le Rhin et l'Escaut

(Arnhem et Nimègues me semblent un bon choix)

puis lance une puissante offensive concentrée sur un front étroit

pour faire la jonction et percer le reich pour de bon !

griffon a écrit :envoie des paras prendre les ponts sur le Rhin et l'Escaut

(Arnhem et Nimègues me semblent un bon choix)

Trop loin !!
Le lacher de paras, c'est à 5 hexagones d'un HQ.

Pour l'instant, je tente de fermer la trappe de sortie des unités allemandes fuyant Lyon. Puis je vais enfin franchir la Seine en force (Spoiler ). Et de là, ma foi, on verra bien ce que j'arrive à faire.
Par contre va falloir patienter, janvier est traditionnellement overfull au taf, ca me fout en retard pour mes parties et mes AAR. Peut etre un petit coup ce week end.

TOUR ALLIE 13 - FIN OCTOBRE 1944

Météo : il fait beau. Ca aurait été mieux en été, mais c'est malgré tout pas désagréable.



Ravitaillement Alors là, ca coince. Autant la 1ere DFL dans la vallée de l'Allier, que la 3e DIM, au sud de Toulouse, sont hors de portée des QG de la 1ere Armée Française

Ici la 1ere DFL OOS (out of supply)



Sur la Seine, en amont de Rouen, le HQ du 12e Army Group passe en mode ponton, jette des ponts sur le fleuve, afin de contourner le bouchon de Rouen.

Supports
Entre le beau temps, et les ports mineurs qui aident au flux logistique (+1 aux dès pour chacun de ces critères), l'apport en support est en rapport ( oui, pas top comme rime ) . Je perçois 3 supports.
Parmi eux, la 1ere DFL des FLL, qui se constitue à Nantes; objectif: relever la 3e DI canadienne qui y stationnait.
Et coup de bol, le "Carpet Bombing" est de nouveau disponible. Il semble que l'USAAF cherche à se faire pardonner, et tente de rattraper le retard. Une seule solution pour le placer dans le rayon de PLUTO efficacement: aplatir Le Havre.

TRANSPORT MARITIME
La 4e DI US reconstituée est débarquée à Carentan. La 11e Armored US arrive à Sainte Mere Eglise (il n'y a pas de "l'" apostrophe).
12e Armored et 84e DI US transitent par le port de Cherbourg....c'est loin du front.



MOUVEMENTS
L'armée britannique cherche à se recentrer. Ainsi, la 3e DU canadienne quitte Nantes laissé à la garde de la 1ere DFL. La 43e DI quitte Angers, remonte le cours de la Loire. 51e DI et 49e DI viennent longer la Seine au sud de Paris, couvrant les HQ et l'approvisionnement des troupes qui roulent vers l'Est.

15e et 50e DI britanniques rentrent à Troyes, épaulé par la Guard Armored Division, et la 2e DI Canadienne en protège les abords. La 59e DI se précipite à Langres. La 4e Armored canadienne, enfin, atteint les rives de la Saône. Mais il reste pour l'heure impossible de couper la voie de retraite des unités allemandes qui remontent peu à peu de la région Lyonnaise....



L'armée US, enfin, franchit la Seine en force.
En aval de Rouen, la 2e DI US s'empare des sites de V1 proche d'Etretat, faisant faire grise mine au Fuhrer.

Le mouvement de la 2e DI US :



Enfin, de toute part sur le cours inférieur de la Seine, en aval de Paris, les unités US franchissent le fleuve. Le ravitaillement enfin assuré par les pontons du HQ 12e Army Group permet d'envisager de combattre. La rive orientale est enfin alliée (bien trop tardivement).



COMBATS

A Lyon, 6 divisions alliées, dont la 45e DI US de la 7e Army, attaquent les positions de la 157e Gebirgs qui cherche à freiner mon avance. L'unité allemande est entammée, et se replie dans les Dombes, tandis que la 1ere DB reçoit un marqueur d'exploitation.



Le Havre. Sans l'appui de l'aviation, il aurait été impensable de pouvoir entamer les défenses de la Festung. Mais écrasé sous des tonnes de projectiles de tout calibre, les 716e (réduite) et 84e DI allemande craquent sous la pression de 4 divisions US pourtant affaiblies . En quelques jours de combats, les derniers défenseurs se rendent, laissant les alliés maitres d'un nouveau port majeur.



Cette perte d'un nouveau port majeur n'enchante guère Hitler.



A Rouen , les résidus de la 348e DI allemande, isolés, tournés sur leurs arrières, sont anéantis. Les 2e Armored Hell on Wheels et 3e Armored Spearhead, lancées a plein régime, obtiennent une exploitation.

Sur la Seine , la 712e DI, elle aussi tournée et isolée, assaillie par 4 divisions, est détruite en quelques jours.
Cependant, cette élimination ne se fait pas sans casse : la 9e Armored US, déja fort réduite, subit suffisament de pertes pour ne plus être considérée comme une unité combattante.
A peine plus à l'Est, entre Valmondois et Bruyères-sur-Oise, les KG qui défendaient les bois sont confrontés à 4 unités alliés à pleine puissance, dont la 2e DB. Leclerc, profitant des soldats originaires de la région parisienne, utilise tout les chemins creux, tous les sentiers, et s’insère dans le dispositif ennemi pour le désagréger.



EXPLOITATION

A Lyon, la 1ere DB Française franchit le Rhone, s'assurant une tête de pont à l'ouest du fleuve. Mais son avancée est encore insuffisante pour rattraper les unités allemandes en fuite.

En Haute-Normandie, les 2e et 3e Armored, désormais débarassées de la 348e DI allemande, se précipitent à toute vitesse vers la cote du pays de Caux, et entrent en trombe à Dieppe (aucune perte de satisfaction pour la perte d'un port mineur suite à l'abandon de la France).



Le Front Final:

On voit bien l'avancée US en direction de la Somme, et le chemin qu'il reste à parcourir jusqu'à l'Escaut et la Meuse.
Quant aux troupes britanniques, bien qu’avançant à vitesse maximum en direction de l'Est, il est fort probable qu'en fait, incapable de boucher les voies d'évasion du Jura, elles ne soient pas en mesure de piéger les unités allemandes qui remontent depuis le Rhône.

j'ai failli faire un compte rendu.........

Mais à force d'avoir plantages sur plantages en déroulant Cyberboard, l'ordi à planté alors que j'étais sur le point de conclure ma saisie.

A part que ça permet de jouer, je HAIS l'informatique, ses versions incompatibles qui changent toutes les 5 minutes, son coté consuméristjtenkuléjteupiktonpognon, ça me révolte.
Alors du coup, bein pour ce soir , nada !!! va falloir que je prenne le temps de me calmer

Quand on fait un AAR, toujours le faire sur Word, mon jeune apprenti.

EDIT : pardon, je voulais pas dire Word...disons un éditeur de texte qui plante pas trop souvent...en tout cas moins souvent que la fréquence avec laquelle tu appuies sur Ctrl + S

Aghora a écrit :Quand on fait un AAR, toujours le faire sur Word, mon jeune apprenti.

EDIT : pardon, je voulais pas dire Word...disons un éditeur de texte qui plante pas trop souvent...en tout cas moins souvent que la fréquence avec laquelle tu appuies sur Ctrl + S

Certes, et c'est ce que je fais .... sauf que là, j'ai (forcément) pas eu le temps de sauvegarder avant que ca plante (faut dire aussi que l'ordi est pénible: il a le mauvais gout de ne pas prévenir avant de planter...)

Bref...............


T 13 ALLEMAND - FIN OCTOBRE 1944

Ravitaillement: OK pour lui.... (dommage tiens )

Supports: le niveau de satisfaction du Fuhrer fourni un support à Guernirian, ce qui lui en fait donc 4.
Or ces supports vont etre TRES bien utilisé par Guernirian (et pour au moins la 3e fois je lui tire mon chapeau ).

Tout d'abord, apparaissent des "gros matous" (dixit Guernica) qui viennent renforcer la 9e Panzer sur la Saone.



Mais surtout, Guernirian sort la "Saturation" , sur Troyes.
Brandenburger semant la zizanie ? Cartes pas à jour ? Réseaux routier endommagé, ponts trop fragiles, véhicules en panne au milieu des carrefours, MP saturé d'informations, priorités de déplacements à gerer ? Toujours est-il que Troyes devient une foire d'empoigne, pour l'avantage des cafetiers et bistrotiers locaux rinçant le gosier des Tommies coincés sur place.
En revanche, stratégiquement, cela va me mettre dans une m..... car je vais être incapable d'avancer suffisamment loin pour enfin clore la voie de retraite des allemands




MOUVEMENTS : LE GRAND DEMENAGEMENT

Tout d'abord, Hitler ayant fini par s'habituer à la constitution de réduits isolés, des Festung apparaissent à Calais et Dunkerque sans incidence sur le niveau de satisfaction du Fuhrer.

Puis la Wermacht déménage ! Du nord au sud, les troupes allemandes foncent vers les frontières du Vaterland, cherchant refuge derrière le Canal Albert, la Meuse, la ligne Sigfried, le Rhin ....
Ainsi, le Herresgruppe B et la 198e DI prennent le train, dépassent Bruxelles, filent sur Breda. La 276e DI file à Eindhoven. Model et la 12e Hitler Jugend s'enferment dans Anvers (ouille, ca va etre dur à casser ça ). 15e et 3e PzG atteignent Aachen.
La Leibstandarte, la 11e Pz (réduite) et la 326e DI atteignent Trier dans la Sarre. La 2e Das Reich et la 10e Frundsberg sont à Nancy.

Un petit schéma plus simple :



Au sud, utilisant les capacités du rail français, le HQ de la 19e Armée et 2 divisions rejoignent le Rhin. La 189e DI , à Clermont, remonte vers Nevers. Le Freiwst Sicherung (des Hiwis) approchent Dijon. Et surtout, 30e SS et 9e Panzer remontent au nord de Dijon......



COMBATS : LA PANZERWAFFE A ENCORE DES GRIFFES.....ET LES SORTS !

Au sud de Langres, 30e SS et 9e Pz réduite, appuyés par quelques bataillons de Tigre, déboulent sans prévenir sur la 7e Armored britannique, profitant tout autant du brouillard matinal le jour de l'assaut, que des difficultés d'approvisionnement en munitions des unités du front. C'est un carnage !!



La 7e Armored est anéantie !!!

REMPLACEMENTS
Guernirian sent que le bas niveau de satisfaction le menace de tomber à 0 et de perdre tout ses supports. Aussi n'hésite il pas à en dépenser un pour recompleter à plein la Panzer Lehr



L'autre unité recomplété est la solide 352e DI.

RENFORTS
Si la Wermacht perçoit la 462e DI et le support Skorzeni, l'OKW est contrainte de faire de transférer sur le front italien deux divisions d'infanterie :




Suis pas prêt de gagner moi

T14 ALLIE - DEBUT NOVEMBRE 1944 : LA POURSUITE !!!




Météo :



Il fait un temps pourri! C'est même la tempête qui souffle sur toutes les cotes. (oui, c'est la même cote entre la Manche et la Méditerranée, cherchez pas ). Pourtant, malgré les éléments déchainés, aucune des 5 têtes de ponts n'est détruite pas la tempête.

Ravitaillement:
Si loin de son QG de rattachement, la 4e DIM reste privé de ravitaillement.



Quand à la 4eme armored canadienne du Général Kitching, elle est à son tour trop loin de ses sources d'approvisionnement, avancée depuis 15 jours sur les bords de Saone.



Enfin, les QG de l'armée US repassent en mode "mouvement", puisque Rouen étant tombé, le ravitaillement peut traverser la Seine sur des ponts en durs plutôt que sur les fameux ponts bailey



Supports: j'en touche 3, dont la 36e FFL qui est regroupée dans le sud-ouest



TRANSPORT MARITIME

Désireux de renforcer mon action sur le théatre "nord", je débarque 4 unités sur la Manche: 14e Armored au Havre tout juste libéré (mais pas considéré port majeur pour l'instant); 9e Armored reconstruite à Dieppe, 103e et 87e DI sur les cotes normandes.
Du coup, en Méditerranée, le HQ du 6e groupe d'armée végète de l'autre coté de la mer, je le transporterais quand j'en aurais vraiment besoin.



MOUVEMENTS

Suite au grand déménagement allemand, les forces alliées se lancent, comme elle le peuvent, à la poursuite de l'ennemie. En lisant correctement les cartes routières, en évitant les rares forces allemandes encore présente à l'Ouest de la Meuse, je peut effectuer des mouvements stratégiques pour la plupart de mes unités.

Déboulant à toute vitesse dans le sillage de la Wermacht, 2e, 3e et 12e Armored US entrent à Charleroi, pénétrant en Belgique (et aggravant l'humeur du maitre du IIIe Reich).
Sur le second axe de progression de mes forces, 11e et 9e armored libèrent Lille, franchissent également la frontière Belge, et entrent à Ghent , provoquant alors une ire hitlérienne carabinée :Guernirian est limogé !



Dans la foulée, Model, qui commande la 15e Armée qui défend Anvers, en fait les frais, il est limogé avec son patron.....


Plus à l'ouest, l'axe de progression allié a soigneusement évité Abbeville et les rampes de lancement de V1 de la cote picarde : mon petit coté "truand" m'incite à garder ce stock de raison d'insatisfaction de Hitler pour un tour ultérieur, afin de provoquer des limogeages à bon escient.

Petit schéma :




Malgré les embouteillages monstres de Troyes, et le désastre de la 7e Armored "Desert Rats", le bouclage est enfin réalisé.
Le limogeage me met par ailleurs à l'abri d'une contre attaque venant de Nancy ou sont positionnées deux puissantes unités blindées allemandes...



Plus au sud, la 1ere Armée française se scinde en deux, glisse autour des Dombes encore tenues par les allemands, et file droit au nord, espérant enfin piéger les quelques unités allemandes qui n'ont pas réussies à se réfugier au delà du Rhin. Tandis que la 5e DB entre à Besançon, la 1ere DB se rue vers Dijon.
Dans les traces de la 1ere armée française, la 7e Army US enserre les Dombes.

COMBATS

Les Dombes, justement. Les restes de la 157e Gebirgs, isolée, hors ravitaillement, abandonnés a des centaines de kilometres de l'armée principale, est anéantie.



Un peu plus au nord, à Dijon, le HQ de la 1ere Armée Allemande subit les assauts de la 1ere DB française. Fourriers, postiers, cuisiniers, ambulanciers, photographes, quartiers maitres, conducteurs, tout ce personnel administratif, privé de ravitaillement, parvient néanmoins à causer des pertes à mon unité. Cependant, le HQ est détruit, la satisfaction de Hitler se dégrade encore (suite à un limogeage, la satisfaction continue malgré tout à diminuer dans le tour si les circonstances s'y prêtent )



Le front "sud" au final :



Et coté américain ? On réduit encore un peu plus les positions allemandes retranchées dans la capitale, qui n'est pas totalement libérée. Cependant, les mouvements tournants de mes forces m'ont assuré de priver de ravitaillement les 3 divisions qui subsistent.

REPARATION DES PORTS:

J'ai frisé la correctionnelle. Le tirage de dès est limite....Rasées jusqu'au sol par le bombardement aérien, pilonnées lors de l'assaut final, les installations portuaires ont par ailleurs été sabotées, minées, par les troupes allemandes avant leur rédition. Ceci expliquant qu'on a failli ne pas réparer le port.



Cependant, ce succès augure bien pour l'avenir: me voici avec un port majeur opérationnel plus proche du front, capable d'assimiler le transport de mes unités. Quant à l'attribution des supports, il me faut en capturer 1 ou 2 de plus pour voir mes capacités moyennes se renforcer (mais pas le maximum)....ca tombe bien, Dunkerque et Calais ne sont plus tres loin.

Tu vaincras!

il abandonne l'alsaçe ?

GA_Thrawn a écrit :Tu vaincras!

Rien de moins sur.

griffon a écrit :il abandonne l'alsaçe ?

En effet, depuis 2 tours, Guernica semble vouloir se retrancher derriere la Ligne Siegfried. On peut le comprendre. Je vous ferais un topo sur cette ligne juste avant de l'aborder.

Il sacrifie trois divisions dans Paris? Ca en vaut la peine?

Paris vaut bien une Fesse (tung)

Vonck a écrit :Il sacrifie trois divisions dans Paris? Ca en vaut la peine?

A mon avis, il aurait du essayer de les replier...mais ce sont des divisions très lentes. En les positionnant dans Paris, il m'a empêché de saisir ce nœud de communication très important, retardant toutes mes manœuvres ( deux tours pour franchir la Seine en force, trop long ) . Alors c'est peut être un bon calcul....
D'autant que son taux de renforts et de remplacement en infanterie est loin d'etre négligeable, il peut peut-être se permettre de perdre ces 3 divisions ? Faudra lui demander à la fin de la partie .

Maximus a écrit :Paris vaut bien une Fesse (tung)

T 14 ALLEMAND

Ravitaillement : En France, les unités allemandes piégées à proximité de Dijon sont désormais privées de ravitaillement :



Supports: suite au limogeage que l'OKW a subi, la Wermacht ne peut toucher qu'un seul support....mais vous verrez que ce sera bien suffisant....

Mouvements :

Face à l'avancée de mes troupes, Anvers est déclaré en Festung (et toujours pas de réaction hitlérienne ). La 70e DI allemande s'y retranche, la 12e SS restant libre de ses mouvements ( ne fait pas partie de la Festung).



Le long du canal Albert, les troupes allemandes constituent une ligne de défense :



Sans appuis lourds, placés à porté de PLUTO, j'aurais du mal à casser cette ligne. Et ce d'autant plus que l'Etat-Major allemand ne lésine pas sur les moyens: par rail, la 7e Armée et ses deux divisions blindées (2eme Das Reich et 10e Frundberg) quitte Nancy , traverse l'Allemagne, remonte le long du Rhin: Stuttgart, Mainz, Koln, et finalement, Eindhoven. Les moyens pour me contre-attaquer ne manquent pas.

COMBATS
Isolés, les troupes allemandes menées par la 9e Panzer sont bien résolues à ne pas se laisser faire, ni à se rendre sans combattre.
Mobilisant leurs derniers moyens, 9e Panzer et 30e SS contre attaquent la 1ere DB française qui s'est enfermée dans Dijon. Elle aussi est en manque de ravitaillement.
La Wermacht se bat bec et ongles, elle contraint l'unité française à se replier hors de la ville pour éviter la destruction. Au milieu des immeubles en ruine, la Wermacht ré-investi Dijon.



Renforts et remplacements :
La Wermacht n'en finit pas de se reconstituer. Elle perçoit pas moins de 5 unités, qui, si elles manquent de punch pour attaquer, sont suffisamment efficace en défense :



Et oui, vous avez bien vu, même la Luftwaffe reconstitue ses moyens. Quant à savoir à quel moment elle les mettra en œuvre ??

Le recompletement des effectifs se poursuit à un rythme effréné. Suite au limogeage, l'allemand ne devrait toucher qu'un seul PR (point de Remplacement). Mais, encore une fois



Le support "renfort" est joué. 2 PR de plus....la Wermacht recomplète la robuste 353e DI, et recréé à Dusseldorf la 243e DI avec des vétérans de la campagne de Normandie.

Petite compensation, une unité doit être transférée en Slovaquie : la 64e DI amoindrie part pour l'Est, et ne reviendra jamais.

T 15 ALLIE - FIN NOVEMBRE

Le temps....il s'écoule, s’égrène, trop vite par rapport à mes objectifs, et parfois, il est mauvais

Météo :



Cela implique pas d'appui aérien, et une distribution des supports plus aléatoires. En même temps, vu les placements des PLUTO au diable-vauvert....

Ravitaillement :
La situation de quelques unités isolées s'améliore. Ainsi, la 1ere DFL à Montélimar retrouve les lignes logistiques de la vallée du Rhône.
La 1ere DB française, aux abords de Dijon, est également ravitaillée. Et la 4e Armored canadienne, sur la Saone, privée depuis 15 jours, est enfin approvisionnée.

SUPPORTS :
Malgré le mauvais temps, je touche 3 supports. Ca, c'est l'effet bénéfique de mes ports majeurs opérationnels qui commenceà se faire sentir.
Parmi ces supports, la 14e FFL est regroupée à Tours. Son objectif: marcher sur Poitiers, et de là, sur les ports de la cote atlantique:



Profitant de mes nombreux supports, et anticipant (un bien grand mot dans mon cas) mes futures offensives, je décide de déplacer PLUTO PROVENCE :



Il devient donc PLUTO SARRE

Transport maritime : 4 troupes sont amenées sur la façade "Manche", dont 3 d'un coup au Havre. Par rapports aux ports normands, je commence à gagner du temps sur la proximité du front :




MOUVEMENTS
- Comme évoqué précédemment, la 14e FFL entre à Poitiers. Peu à peu le territoire français est libéré. Le niveau des partisans s'incrémente d'ailleurs tellement vite qu'il n'y a finalement plus d'unité FFL en réserve....
- au sud, la 3e DIM de la 1ere Armée française a laissé les FFL tenir Montauban, et rebrousse chemin, parvenant lentement à Carcassonne.
- Depuis quelques tours, des unités US de piètre qualité stationnaient aux alentours de Angers, se regroupant progressivement. L'idée était de les utiliser pour attaquer des ports majeurs/base U-Boat tels Lorient ou Saint-Nazaire, avec comme seul objectif de faire chuter la satisfaction du Fuhrer, l'éloignement des PLUTO rendant impossible la réparation des installations. Finalement, au vu des nombreux objectifs pouvant tenir ce rôle en Belgique ou plus au nord, je décide, bien (trop ) tardivement de les envoyer vers me front belge, ou je commence à manquer de troupes.

- L'armée britannique glisse au sud de la Seine, avec pour objectif de réduire les Allemands isolés dans le Nivernais ou le Dijonnais. Pour l'aider dans sa tâche, la 7e Armée US enserre Dijon par le Sud.

- La 1ere Armée française file à l'Est, et entre à Belfort, ou les troupes de De Lattre saluent le Lion.



Mais déjà les avant gardes repartent vers le Nord, le long de la Moselle:



Au nord , les troupes US progressent encore un peu plus à l'Est. Elles finissent par entrer dans Bruxelles, ce qui à l'heur de déplaire à Hitler, et pas qu'un peu : Avant/ Après :



COMBATS

La Bourgogne est témoin de combats d’arrière garde.
- Au sud de Dijon, 3e et 45e DI US assaillent les Hiwis allemands, parvenant à les éliminer sans coup férir, cueillant des centaines et des centaines de prisonniers.
- A Dijon même, ce sont les britanniques qui mènent l'assaut contre 9e Panzer et 30e SS. Manque de motivation ? Fatigue ? Intempéries ? Quelles qu'en soit les raisons, l'attaque, pourtant prévue en puissance (4/1 contre les allemands manquants de ravitaillement), échoue.

Paris
Dans la capitale française, 3 unités allemandes s'accrochent encore. Privées de ravitaillement, isolées, elles s'accrochent aux bâtiments et aux constructions, à l'instar de leurs consœurs à Dijon. 6 divisions US tentent de forcer les combattants allemands à la rédition, mais sans y parvenir ( 3 aux dès, ça aide pas) . La 325e DI et la 226e sont détruites dans les combats, mais la 49e réduite s'accroche encore



Dans le Nord , Dunkerque est encerclé, et mes troupes passent à l'assaut sans attendre. Un peu plus motivées qu'en Bourgogne (ça doit être les caves et les stocks de bouteille ?? ), mes troupes investissent le port, malgré de rudes combats. La 48e DI allemande est anéantie, la 44e DI US réduite. Cela me fait un port majeur de plus....et Hitler continue de grincer des dents.





Enfin, je regroupe mes unités blindées, à proximité de Anvers. Il me faut ce port. Cela augmenterais mes capacité de transport maritime, mes capacités à engranger rapidement des supports, et me permettrais d'amener mes renforts directement sur la ligne de front. Je cherche donc, malgré la Festung en place, à isoler la position. Cependant, en face de moi, se dresse le Canal Albert:



En plus de cet obstacle, les bois sur la rive orientale protègent les défenseurs qui m'attendent de pied ferme.
(en gros, rivière mineure attaquée de face: attaquant divisé par 2; foret: défenseur multiplié par 2) .
Cela explique ma concentration de moyens : 6 armored, mais qui ne bénéficient que d'un petit 2/1....



Par chance, l'attaque est un succès, la 198e DI allemande est pulvérisée.

A proximité immédiate: 2 panzer SS à Eindhoven, mais aussi la Panzer Lehr et 2 PanzerGrenadiers. Il me faut donc dissuader l'ennemi. Le terrain boisé m'aidera, mais je décide d'envoyer pas moins de 3 blindées au dela du Canal (pas de probleme de ravitaillement à travers une rivière mineure ). Je me met ainsi en position pour couper le ravitaillement de la 12e SS positionnée à Anvers; elle ne devrait pas trop m'ennuyer au tour allemand (et encore).



Reste qu'une autre possibilité de contre attaque existe pour l'allemand. Si je ne pense pas qu'elle soit à même de détruire ma tête de pont, elle pourrait me ralentir 2 tours, si Guernica y pense, et décide de tenter le coup.

Renforts : je touche 3 DI US de mauvais qualité, et j'entasse en Angleterre où patientent 8 unités US et 1 anglaise.
Recompletements : : la 7e Armored UK "Desert Rats" finit d'etre reconstituée en Angleterre. Et 2 divisions d'infanterie US sont recomplétées.

Rayer Dijon de la carte c'est déja une bonne chose

GA_Thrawn a écrit :Rayer Dijon de la carte c'est déja une bonne chose

Tu as quelque chose contre les Dijonnais ?
(m'en fout, hein, j'suis pas de la-bas )

il me manquait un screen sur la Bourgogne (sinon comment parler des caves et autres joyeusetés vinicoles )





désolé, overbooké pour l'instant, suite du tour allemand bientot

Superbe AAR comme toujours,

Tu peux élaborer sur Pluto Sarre? J'ai pas compris la manip...

Maximus a écrit :Superbe AAR comme toujours,

Tu peux élaborer sur Pluto Sarre? J'ai pas compris la manip...

Les marqueurs PLUTO permettent de placer dans un rayon de 3 hex des supports ( artillerie, aviation, etc) qui facilitent les combats. Mais pour déplacer un PLUTO, il faut dépenser des supports (la portée de ce déplacement dépend du nombre de supports dépensés) . Ces supports, je peux actuellement (cela dépend du nombre de ports majeurs opérationnels aux mains de l'allié) en percevoir entre 1 et 4 par tour; mais avec un maximum en stock de 6.
On peut placer PLUTO où on veut, cela ne dépend pas des zones controlées par les armées des 2 adversaires.

Comme PLUTO PROVENCE traine à coté de Marseille depuis mon débarquement au tour 9, il ne m'était pas d'une grande utilité là bas. J'ai donc investi 4 supports pour le déplacer de maniere illimité et le placer sur mon prochain axe d'attaque, puisque la Wermacht à abandonné les Vosges, l'Alsace, et en gros la France, sans combattre.

Il est vrai que ca téléphone un peu mon prochain axe d'attaque.....Mais c'était voulu.
Ceci dit, vous verrez que ca n'a pas marché

Cela répond il à ta question ?

farpaitement!

donc le pluto est visble de l'ennemi mais pas attaquable...
l'allemand a un équivalent?

Maximus a écrit :
donc le pluto est visible de l'ennemi mais pas attaquable...
l'allemand a un équivalent?

PLUTO est visible mais pas attaquable, en effet.
Et l'allemand n'a pas d'équivalent.

TOUR 15 - ALLEMAND

Ravitaillement: Anvers, isolé par ma manœuvre, est privé de ravitaillement (sauf la DI en Festung), ce qui amoindri la 12e Hitler Jugend et la 15e Armée. Évidemment, les unités piégées à Dijon ou Nevers restent privées de tout.

Supports Etant donné le niveau très bas de satisfaction du Fuhrer ( 1 point) , la Wermacht ne percoit AUCUN support. Ouf, c'est déja bien assez dur comme ça de la réduire .

MOUVEMENTS
Décidé à contrer ma manœuvre, Guernica réorganise son dispositif autour de ma poussée, et parvient à rétablir la communication avec ANVERS. Pas moins de 3 Panzers et une Panzergrenadier convergent vers le Canal Albert et se concentrent sur ma tête de pont; à ces unités, et bien qu'amoindrie par son manque de ravitaillement, se joint la 12e SS.

COMBATS
Aussitôt regroupés, les moyens allemands contre-attaquent ma tête de pont. La puissance des unités blindées allemandes reste dangereuse. Les unités blindées alliées vont le sentir passer durement ! A 1/1, l'effort allemand est violent, les vétérans des panzers font merveille !
Malgré les pertes qui s'accumulent, et en dépit des dizaines de blindés US qui brulent sur la rive orientale du Canal Albert, les tankistes américains s'accrochent au terrain ! Le terrain me permet de résister au prix d'une perte supplémentaire !



Dixit Guernica dans son mail :
" Et bien tu t'es bien accroché à l'écorce des arbres. On voit encore la trace... J'avais zappé ce second effet kiss kool de notre amie la forêt."

La 14e Armored disparait dans les combats.



Plutôt que de répartir les pertes sur deux unités, je préfère tout prendre sur une seule: la puissance logistique alliée est telle que la reconstruction d'unité blindées en Angleterre ne coute qu'un PR par step; il aurait fallu y ajouter un support si le recomplétement avait lieu sur le continent.

Quant à la satisfaction Hitlérienne , si elle grimpe de 1 point à la déclaration d'attaque blindée, elle redescend aussitôt à la phase de renfort. Etant à 1, le limogeage ne devrait plus tarder ........

Renforts et remplacements:
La Wermacht est comme une hydre: coupez lui une tête, elle repousse, sans cesse. La preuve avec l'arrivée de 7 unités de combat, dont 2 Panzergrenadier. Par chance, une unité doit partir pour la Slovaquie, et Guernica choisit la 416e DI.



SIGFRIED LINE
Bien, à mesure que le temps passe, je me rapproche de cette saleté, pire que la Ligne Maginot.



La défense des unités y est multiplié par 3; les exploitations et percées impossibles, les retraites des unités allemandes de même. Cela veut dire qu'il va falloir les anéantir sur place !!



VATERLAND

Comme si ca ne suffisait pas, à la première unité alliée qui met les pieds en Allemagne OU aux Pays-Bas, apparaissent aussitôt et immédiatement 7 unités de la Volksturm dans des villes allemandes :

ca va etre tendu la ligne siegfried...

l'axe que tu as choisi (là ou est pluto) est le moins défendu mais la ligne semble est double. De plus il a placé un gros matou en réserve à Koblenz...

tu crois qu'il recoit des renforts pour la contre-offensive des Ardennes, ou il doit faire avec ce qu'il a (et il a déka pas mal )

Maximus a écrit :ca va etre tendu la ligne siegfried...

l'axe que tu as choisi (là ou est pluto) est le moins défendu mais la ligne semble est double. De plus il a placé un gros matou en réserve à Koblenz...

tu crois qu'il recoit des renforts pour la contre-offensive des Ardennes, ou il doit faire avec ce qu'il a (et il a déka pas mal )

Alors le joueur allemand a la possibilité de placer des unités (et des supports) dans la réserve stratégique; il peut y reconstruire ses blindés pour moins chers que sur la carte.
Le joueur allemand peut déclarer une seule contre-attaque stratégique , à partir du territoire allemand;




Quant a PLUTO.....j'en ai un second. Il me reste "juste" à le déplacer.

TOUR 16 - ALLIES - DEBUT DECEMBRE

Déja....eh beh

METEO
si la saison n'est pas propice aux belles journées ensoleillées, aux promenades bucoliques, aux paysages fleuris, le temps n'est pas si pourri que ça...



Ce qui est dommage, c'est que l'utilisation de l'aviation, possible par une telle météo, ne peut etre envisagée: là ou est PLUTO SARRE, mes troupes ne sont pas au contact. La ou elles sont au contact, PLUTO Normandie traine au sud de la Seine...

Ravitaillement:
La 27e DM qui borde Lorient est trop loin du HQ SHAEF. Et la 14e FFL à Poitiers, de même.





SUPPORTS
Entre mes 3 ports majeurs opérationnels et mes 3 ports mineurs, le flux logistique est vraiment bon: 4 supports !
Un de ces supports est la 10e FFL. L'unité de la France Libre est regroupée à Poitiers.



C'est la dernière unité FLL du pool: la France, quasi entièrement libérée, s'est mobilisée aux cotés des alliés, s'armant et s'équipant à la va-vite, et acceptant les missions de 2e zone qu'on lui confie.

Transport Maritime
Dunkerque libéré est un port. Mais ce grand port n'est pas encore opérationnel à pleine capacité; il l'est cependant assez pour que la 30e DI US reconstitué y soit débarquée.
Au Havre, arrivent la 7e Armored britannique, qui file aussitôt vers la Bourgogne. 94e et 42e DI US montent quant à elle au Front.



MOUVEMENTS
Peu à peu, mes FLL convergent vers les Festungs de la côte atlantique. Niort est libéré.

La 1ere Armée Française progresse vers la Lorraine. Nancy, Metz, sont libérés. Mais la totalité de l'armée n'est pas en mesure d'entrer en contact avec la Ligne Sigfried.



En Belgique, Liege est atteint par la 8e Armored. Les GI's découvrent les joies du chocolat local






Le résultat est immédiat: Hitler pique une crise monstrueuse, et le général en chef (qu'a pas eu le temps de bien essayer son bureau) est limogé



Encore une fois, le niveau maximal de satisfaction tombe d'un cran (cette fois, le "maxima" ne peut plus descendre).

COMBATS
Loin du front principal, les Britanniques tentent de réduire définitivement la présence allemande en Bourgogne
(libérez le pinard !!! )

A Nevers, la 189e DI, privée de ravitaillement , tente de s'opposer à la 3e DI Canadienne. En manque de munitions, les hommes sous alimentés et épuises tombent en nombre, où se rendent en masse. La moitié de l'unité est détruite. Mais touts les combattants ne se rendent pas. Une manœuvre brillante leur permet de retraiter derrière la couverture de la Loire.

Et a Dijon, l'armée Britannique quasiment au grand complet se donne les moyens d’éradiquer la 9e Panzer et la 30e SS qui s'accrochent depuis déjà trop longtemps aux ruines de la ville.



Après quelques jours de combat, les troupes allemandes, dans l'impossibilité de retraiter, capitulent.

A Paris, les derniers défenseurs allemands se concentrent au sud-Est de la capitale. Les débris de la 49e DI allemande sont confrontés à 5 divisions US, qui ne font qu'une bouchée des soldats allemands; en deux petites journées la rédition des derniers ilots de résistance est obtenue.
En apprenant la chute de la ville lumière , Hitler enrage (alors qu'il a encore mal à la gorge de la prise de Liège, c'est pas très prudent pour ses cordes vocales...)



A Calais, la 182e DI allemande qui défend la Festung voit s'approcher avec inquiétude les troupes alliés. Mais tres vite l'inquietude change de camp: en cherchant la rapidité, l'armée alliée applique plutôt la précipitation. Ne prenant pas le temps de tourner la ville, mes forces ne progresse que sur un seul axe, le long de la côte. La défense allemande a vite fait de concentrer ses moyens sur son flanc nord. Antichars, champs de mine, nids de mitrailleuses enrayent tres vite mon assaut; la 10e Armored (déja réduite) encaisse tellement de pertes qu'elle est retirée de l'ordre de bataille alliée; mes forces sont contraintes au recul.



EXPLOITATION
La 3e DI Canadienne poursuit son attaque sur la 189e DI allemande. Mais la Loire n'est pas un obstacle a négliger; son franchissement difficile cause des pertes dans mes rangs. Mais la division allemande n'est pas en etat de resister bien longtemps, elle disparait en quelques jours.



REPARATION DE PORT
Dunkerque est entre mes mains. J'ai même une unité du génie sur place, prête à procéder aux réparations....sauf que les équipements lourds manquent.... ( in game: PLUTO est trop loin pour que la réparation puisse s'effectuer).



REMPLACEMENTS
La 3e DI canadienne, éprouvée dans les combats autour de Nevers, est recomplétée..
Et la puissance industrielle US me permet de reconstruire la totalité de la 14e Armored en Angleterre.

RENFORTS



En renfort, je n'ai que la 76e DI US; comme de toute manière j'ai 6 unités qui attendant en Angleterre de traverser la Manche, le probleme n'est pas là. Il faudrait que je m'empare d'Anvers pour régler le problème en augmentant mes capacités de transport.

La 50e DI UK doit être retirée du jeu. Soit disant que c'est pour combler les pertes de l'infanterie britannique durant la campagne . ( meuhhhh je proteste, ca fait plusieurs tours que j'avais pas eu de pertes avec mes britanniques ) .


EDIT: ah oui, alors je n'ai pas osé lancer d'attaque sur le Canal Albert. Trop de monde en face, bons terrains défensifs, pas de supports possible. Je me suis contenté de renforcer ma tête de pont qui avait été clairsemée, et de ramener le plus près possible du front mes unités d'infanterie à la traine....

raaah avec ces rotterdams, amsterdam quasiment sans défense, on en vient à regretter de ne pas avoir de barges de débarquement supplémentaires...

Un petit Market Garden est possible?

Maximus a écrit :raaah avec ces rotterdams, amsterdam quasiment sans défense, on en vient à regretter de ne pas avoir de barges de débarquement supplémentaires...

Si seulement les garnisons de ces ports voulaient bien aller voir ailleurs, je lacherais quelques paras
Mais Guernica est loin d’être un idiot; il sait ce qu'il risque.

Maximus a écrit :
Un petit Market Garden est possible?

Réponse plus loin dans le tour.

TOUR 16 ALLEMAND

Supports: Etant donné le limogeage en cours, le chef de l'OKW (on ne sait plus qui c'est à force d'ailleurs )
ne perçoit qu'un seul support, qui reste stocké .

MOUVEMENTS

L'allemand fait quelques modifications de son dispositif dans les Ardennes. Il vient aussi renforcer l'axe annoncé de mon prochain effort en Sarre: la 62e DI vient renforcer la 560e VolksGrenadier à Saarbrucken .



L'image anticipe d’ailleurs sur la fin de tour: la 18e LwFD n'est pas encore présente à cette phase du jeu.

Plus au nord, la 25e PanzerGrenadier divizion vient relever la 12e Hitler Jugend à Anvers (sans entrer dans la Festung). Cette derniere évacue Anvers pour se rendre à Tilburg. La FBD ( héraldique: casque doré) transite par rail depuis Koln jusqu'à Nijmegue, et son alter égo, la FGD (héraldique: casque blanc) se positionne à Utrecht. Et la 243e DI vient défendre Eindhoven.



En clair :

Maximus a écrit : Un petit Market Garden est possible?

Avec ce dispositif, non: les HQ allemands sont positionnés de telle manière à pouvoir assurer le ravitaillement des unités à proximité d'Anvers et de la côte, quel que soit le point de parachutage choisis. Les unités de combats défendent les points de passage obligés et les emplacements stratégiques. Et les Paras seraient vraiment trop loin du XXXe Corps pour etre défendus et rejoints à temps.

COMBATS

La situation s'enlise sur le Canal Albert, et c'est à mon détriment. Des positions comme Vrieselhof, Oeleghem, Schilde, sont âprement disputés. Le génie tactique allemand, la détermination des combattants de la Wermacht, fait peser une énorme pression sur les GI's.
Une nouvelle attaque concentrique mobilise la plus grosse partie de la PanzerWaffe.



Si le terrain boisé permet aux défenseurs de s'accrocher à leurs positions, le carnage recommence dans leurs rangs, et la 12e Armored en entier disparait dans les combats. Je préfère m'accrocher au terrain plutot que d'avoir à franchir à nouveau l'obstacle du Canal Albert. Mais cette attrition ne favorise que mon adversaire.

Ici une fortification hollandaise du début de la guerre et un canal antichar à Schilde :




Les pertes alliés à ce jour :


Hitler, lui, est contenté par cette puissante attaque de ses blindés. Sa satisfaction remonte, au grand soulagement de Guernirian (ou bien est-ce un autre chef ???)



Repoussant l'échéance d'un prochain limogeage, le chef de la Wermacht s'exclame :

"Non je suis pas un héros, juste un gars qui fait son devoir pour protéger ses hommes et son pays... Chaque jour je joue ma carrière et ma vie face aux folies d'Hitler, la fin est proche... Tu peux citer cette phrase dans ton AAR et rajoute des violons larmoyants et la sonnerie au mort en fond sonore. Merci."
Voila, c'est fait.

RENFORTS
Aucun ce tour, ouf.
Remplacements En revanche, la Wermacht a la possibilité de reconstruire 2 unités réduites disposant de 1 point de force d'attaque maximum n'importe ou sur la Ligne Siegfried. Les effectifs de la 18e Luftwaffe FeldDivizion et de la 49e DI sont recomplétés, le dispositif ennemi s’étoffe.

T 17 - FIN DECEMBRE 1944 : L'ARMEE ALLIEE PIÉTINE

Météo : le temps reste plutôt clément pour la saison. Les gelées sont rares, les pluies éparses, la neige rare.
Avec une telle météo, on peut esperer déployer la puissance alliée....



Ravitaillement : Grace au placement du HQ Shaef, la 27e DM qui garde Lorient est enfin ravitaillée .
Ainsi en est-il également de la 14e DM des FFL qui tient Poitiers.

Supports: Le débit logistique est plutôt bon, puisque je continue à percevoir 3 supports ce tour ci.

Aussitôt, 4 supports sont dépensés pour bouger PLUTO NORD d'une distance illimitée.



Afin de rapprocher cet Axe logistique des combats, on approche de la frontiere Belgo-Hollandaise. Mais il me faut rester à portée des ports majeurs de la Mer du Nord, Dunkerque et Calais, pour avoir une chance de les rendre opérationnels. Alors on coupe la poire en deux en le plaçant à proximité de Tournai.



MOUVEMENTS
Bien que privés de ravitaillement, la 36e DFL entre à Bordeaux, un port majeur autant qu'une base U-Boat. Pour Hitler, c'est un choc douloureux à encaisser ( perte de 2 de satisfaction)





La 7e Armée US remonte peu à peu vers Langres.
Quant à l'armée Britannique, elle entre en force en Alsace. En la plaçant totalement à la droite de mon dispositif, j'évite les intrications avec les armées US ou françaises. Strabsourg est en vue....



La Iere armée Française aborde Sarreguemine, avec pour objectif Saarbrucke juste de l'autre coté de la Sarre.

Et l'approche autour de Calais se fait avec un mouvement plus ample, la ville est tournée par le sud, avec la capture d'un site de V1 en cours de déplacement. (et donc -1 de satisfaction).

COMBATS
Toutes les conditions sont réunies pour obtenir des résultats en mesure de bousculer l'armée allemande. Mais rien ne va se passer comme prévue (et je vais enchainer les dès moisis pour le plus grand bonheur de Guernica ).

A Calais, la 182e DI allemande va poursuivre sa farouche résistance contre mes forces, bien que cette fois mes forces soient supérieures au tour précédent. Réduite, la 182e DI s'accroche.




A ANVERS , mes forces se concentrent pour investir le grand port flamand. Grace à la proximité de PLUTO, je me permet de déployer un support d'artillerie. Mais aussi de l'aviation ! Si je ne compte pas m'emparer du port dans la foulée, j'espère bien réduire les défenseurs. Mais l'attaque patine, piétine, s'enlise dans les méandres de l'Escaut. (et dans un jet de dès à la con).




Ma 104e DI subit des pertes. En face, la 25e PG et la 70e en Festung sont réduites. Mais les Feldwebel allemands vont faire des merveilles pour récuperer fuyards et trainards, pour armer à la va vite les planqués de l’arrière, les blesses légers, les permissionnaires.
Support Kommando Division rajoute un step de défense.....




Plus à l'Est, sur le Canal Albert, l'armée US tente d'élargir sa tête de pont, au sud de Tilburg ( région de Turnhout/Kasterlee).
Le Canal étant déja franchi, mes troupes n'ont pas à en subir les désagréments pour l'assaut. Et l'aviation , toujours à portée, doit m'appuyer dans ma progression.
Hélas, hélas, trois fois hélas, le succès n'est pas au rendez vous (mais le dès moisi de 5, lui, si ).
Ma 9e DI encaisse des pertes, et en face, 212e et 246 VolksGrenadier subissent des pertes pour conserver le terrain. Avec un tel resultat, impossible d'obtenir un tremplin pour une large offensive




Les canaux qui coupent la foret dans la région de Kasterlee:


Plus au sud, la 1ere Armée Française concentre ses efforts contre deux divisions enterrées dans les fortins de la ligne Sigfried, et couverts par la Sarre. Malgré les chars, malgré une aviation omniprésente qui appui de ses feux mes troupes, l'assaut est enrayé.
( à 3/1, 4 aux dès ) ; les combats s’éternisent, les combattants s'acharnent ( résultat particulier Engagement: l'assaillant relance le dès pour rajouter des pertes). Au total, je ne subit aucune perte, la 79e DI allemande subit une seule perte.
La Ligne Sigfried a encaissé sans sourciller mon assaut.



Réparation de Ports
Grace à la proximité de PLUTO, la réparation de Dunkerque se fait, sur le fil du rasoir ( à 1 près au dès).




Renforts et remplacements
Avec mes 2 PR US, je reconstruit entièrement une Armored US en Angleterre. Elle débarquera dès le tour prochain à Dunkerque.
Quant aux renforts : une seule DI US.




BREF, un tour décevant, qui fait encore augmenter d'un cran la tension: arriverais-je à briser l'armée allemande à temps ?????


On va un peu atteindre le tour allemand de Guernica qui se prend quelques jours de congés...

la qualité Gladiatt

griffon a écrit :la qualité Gladiatt

non, non, faut pas déconner non plus, ca vaut ni le Pulitzer ni le Goncourt
c'est gentil, mais je ne suis pas plus content de moi que ça en ce moment, j'ai la sensation d'avoir perdu verve et inspiration pour mes AAR.

T 17 - ALLEMAND - FIN DECEMBRE 1944

Ravitaillement :Enfin extrait des combats autour de Anvers, la dangereuse Panzer Lehr est désormais correctement ravitaillée, prête à frapper.

Supports

Au coeur de Londres, en plein milieu de l'apres-midi, une énorme déflagration pulvérise un vieil immeuble dans le quartier du Surrey Lodge.



C'est la stupeur et la consternation parmi les londoniens. On s'interroge. Serait-ce un accident, une fuite de gaz ? Car enfin, la Luftwaffe est totalement incapable d'attaquer la capitale anglaise. Un V1 ? Ces missiles, bien qu'exceptionnellement rapide, sont néanmoins visibles, et surtout audibles: ils font un vacarme de locomotive, or personne n'a rien entendu. Alors ?
Alors la crainte augmente lorsque une seconde explosion déchire la nuit suivante, dans l'East-End. Puis encore une autre quelques heures plus tard, dans des champs.
Il faut bien se rendre à l'évidence, une nouvelle arme de terreur s'abat sur Londres....



Enfermé dans sa Wolfschantze, Hitler jubile au premier tir, mais son humeur s’émousse lorsqu'il constate que la Grande-Bretagne ne vacille pas lors des attaques suivantes. D'autant que le missile est bien moins fiable que son prédécesseur, et que beaucoup s'abiment en mer.



La satisfaction du Fuhrer remonte à 4.

MOUVEMENTS

Pour défendre Anvers, la Wermacht garnie la "Festung" avec ce qu'elle trouve comme effectifs disponibles. Les restes de la 25e PG et la Kommando Division s'enferment avec les restes de la 70e DI pour interdire l’accès au grand port flamand aux alliés.



Les mouvements sur le front allemand sont limités à la 243e DI qui glisse au sud de Eindhoven.

RENFORTS

Deux unités sont reconstituées par l'OKH (pour pas cher en plus, il à du avoir un prix ).



La 348e DI, qui finit même par être recomplétée totalement, se positionne à proximité d'Aachen, et la 344e DI au nord de Saarbrucken.

Enfin, face à la pression soviétique à l'Est, le Haut commandement allemand est contraint de transferer une division en Slovaquie.
La 49e DI, qui fait face à Haguenau, est retirée de la ligne Sigfried. (pour ceux qui doutaient encore de qui a gagné la guerre en Europe )

T18 ALLIE - DEBUT JANVIER 1945

mon dieu que le temps passe vite

Météo
L'hiver 1944/45 est en fait clément et tres doux (donc à l'inverse de IRL ), avec peu de précipitations génant les mouvements des armées. Même si les soldats rampants dans la boue apprécieraient plus de chaleur....



Ravitaillement Hormis la 27e DM libre qui passe OOS face à Lorient (suite à une réorganisation du front atlantique), rien à signaler.

SUPPORTS
Avec 4 ports majeurs opérationnels, 3 ports mineurs (et plus) et un temps clément qui n'entrave pas la navigation maritime, la logistique alliée est sur de bons rails (et même avec un jet de dès faible).
4 Supports sont perçus, dont la 23e division FFL. Elle est regroupée et armée à la va-vite à Rennes. Non que les bretons aient besoins d'être plus libérés, mais je met en place un projet.



Enfin, désireux de poursuivre les efforts contre Anvers, je dépense 2 supports pour conserver l'artillerie à sa place. Les munitions affluent vers le port belge, afin de maintenir un feu roulant contre les positions allemandes.




TRANSPORT MARITIME

3 Unités US sont débarqués à Dunkerque, dont une du génie, prévue pour officier à Calais....une fois ce port prit....




Et enfin, à Marseille, débarque la dernière unité du front méditerranéen, le HQ du 6e Army Group.



MOUVEMENTS

Strasbourg et Haguenau ne sont finalement pas investis, ni Colmar ni Mulhouse. L'Alsace apparait comme une voie secondaire sans intérêt. Les Britanniques, au lieu de libérer cette portion du territoire français, viennent relever la 1ere Armée française devant Saarbrucken.
La 1ere Armée française glisse un peu plus au nord en direction de Trier. Mais la Ligne Siegfried représente un obstacle conséquent
(en terme de jeu: le cout en point de mouvement est tel qu'il m'est impossible de me glisser dans l’hexagone vide)



Mais la pénétration française en Allemagne (hex de la 7e Armored US et 1ere DB ) provoque une réaction d'autodéfense immédiate en Allemagne. En faisant appel à la défense patriotique du Vaterland, la Wermacht mobilise en urgence adolescent et vieillards, infirmes et réformés, bref, le tout venant, et les équipes comme elle peut.
7 divisions de Volksgrenadier sont levées, à Wiesbaden, Dortmund, Mainz, Stuttgart (hors carte), Onasbruck, Munster. Si la capacité offensive de ces unités est inexistantes, il faudra compter avec leur capacité de résistance (bien que réduite)



Plus au nord, la 7e Armée US entre au Luxembourg sans heurts.

COMBATS
Saarbrucken . Décidés à percer, les Britanniques concentrent d’énormes moyens pour s'emparer de la ville frontière.
Pas moins de 8 divisions affrontent 2 unités allemandes. Solidement retranchées, celles-ci résistent avec énergie.



La 3e DI UK encaisse de sérieuses pertes (elle est réduite). Les allemands ont le choix entre se replier avec une perte ou s'accrocher avec deux pertes. Au prix de la 79e DI anéantie, la Wermacht s'accroche; c'est un choix judicieux, car elle pourra effectuer aisément une rotation d'unités pour tenir la position.

Calais.
Amertume. C'est le mot qui s'impose. Si les officiers de la 182e DI peuvent etre fiers du temps qu'ils ont fait perdre à l'Etat-Major allié pour la prise du port, que pensent les hommes de troupes, abandonnés derrière les lignes par une armée en retraite ?
L'amertume est aussi du coté des GI's qui ont perdus tant de camarades durant les 6 semaines de combat pour la prise de la ville.
L'amertume enfin du Haut-commandement allié qui a été retardé dans la prise progressive des ports de la Mer du Nord, et qui a couté bien cher pour un objectif qu'on pensait initialement mal défendu.

Apres 6 semaines de combat, les survivants de la 182e DI se rendent aux troupes US. Enfin.



L'humeur de Hitler s'en ressent, et tombe à 2

Anvers
Face à cette festung, l'armée US met le paquet. De grands efforts sont faits (voir les supports) pour alimenter les unités d'artillerie en munition afin d’assommer la défense allemande. Au QG, on est fébrile. On espère, mais sans trop y croire, pouvoir s'emparer du port. A tout le moins on cherche à en réduire les défenseurs. Afin d'avoir des moyens adéquates, on détourne même les 4e et 11e Armored pour prendre en tenaille les forces ennemies.



Les combats sont rudes. On se bat pour chaque immeuble, qui deviennent des fortins qu'on écrase systématiquement à coup d'obus. Dans cet enfer urbain, la 87e US encaisse les pertes. En face, écrasés par la puissance alliée, les allemands subissent bien plus de pertes...mais sans lacher la ville. Si la 70e DI (déja réduite) est anéantie, ainsi que la Kommando Division, les restes de la 25e PG interdisent encore le port.

Sur le Canal Albert (proche de Schilde), on tente encore une fois d'élargir la tête de pont. Il faut concentrer de très gros moyens pour enfin parvenir à bousculer l'adversaire. L'engagement des 4e et 11e armored contre Anvers ne permet pas de pousser plus fort, mais il faut faire des choix. La 212e VG réduite est détruite, et l'ennemi recul. La 3e Armored, en pointe, pourrait exploiter son avance....mais seule, à proximité de puissantes unités de Panzer, il n'en est en fait rien.



RENFORTS ET REMPLACEMENTS
Les Britanniques n'ont pas d'unités éligibles à être recomplétée (la 3e DI étant au contact de l'ennemi, ne peut recevoir de recompletement). Dans l'armée US, ce sont les 9e et 104e DI US, stationnées en Belgique à proximité du front, sont recomplétées.
Et 4 unités US arrivent en Angleterre en renforts.

A la mi janvier, le front allemand n'est pas encore enfoncé, même si peu à peu la tête de pont sur le Canal Albert s’élargit. Anvers est encore aux mains de l'ennemi. La Ligne Siegfried n'a pas été percée, et à peine entamée.
En fait, honteusement, j'attends les Russes . Je m'expliquerais sur cette réflexion au tour suivant, il y a une raison (mais franchement j'en suis pas fier )

Budapest ?

T 18 -ALLEMAND - DEBUT JANVIER 1945

Pour la nouvelle année, Guernica m'a souhaité l'éradication de mes unités, et il va s'y atteler
(franchement, avec des potes comme lui, plus besoin d'ennemis )


Supports



L'humeur de Hitler, exécrable en permanence depuis des jours, empêche la Wermacht de percevoir des supports.

Ravito: RAS

MOUVEMENTS
Sur le front hollandais, la 257e VG stationnée au nord ouest de Tilburg glisse à proximité de Anvers: la Wermacht est bien décidée à ne pas lâcher cette place clef.



A Saarbrucken, la 560e VG vient renforcer la 26e amoindrie, comme je l'avais pressenti.




Partant de Koblenz, 3 unités allemandes, dont la puissante Leibstandarte Adolph Hitler (appeau à panzerporn ) montent au front, depuis Trier (Treves) sans chercher à défendre la première ligne de la Sigfried Linie; au nord de Trier, deux unités de VolksGrenadier se concentrent.

COMBATS
La concentration de moyens allemands depuis Trier n'est pas anodine. Car les allemands déclenchent....la contre-offensive des Ardennes (Ta Tam !! )
Depuis le nord de Trier s'élancent deux divisions de fantassins contre la faible 103e DI US.
Quelques heures plus tard, opérant un coup de fouet depuis le sud, deux divisions blindées concluent un encerclement autour de l'unité US. En quelques jours, la 103e DI US, encerclée, se rend en masse, autour de .....Trierweiler (si, si ).



Les collines de l'Est du Luxembourg.



Les combats ne sont pourtant pas une promenade de santé: la 1ere LS est réduite. C'est un choix de perte en relation avec ce qui va advenir aux tours suivants.
Le terrain boisé empêche à l'offensive de se poursuivre (pas d'Exploitation quoi). En revanche, Hitler est assez satisfait.



RENFORTS ET REMPLACEMENTS
Je l'ai dit plus tôt, non ? Hein, je l'ai dit ? Increvable, la Wermacht.

Les renforts allemands se montent à deux divisions d'infanterie.



A cela, il faut rajouter les recompletements: 245e DI (réduite) et 346e DI




LE FRONT DE L'EST SE RAPPELE A L'OKW

stratcom a écrit :Budapest ?

Ca, et tout le reste.
Le joueur allemand va devoir retirer une tripotée d'unité, et essentiellement des blindés. Ces blindés peuvent d'ailleurs être "réduits", ce qui explique le choix de perte de Guernica : il n'a plus besoin de maintenir sa Panzerwaffe en pleine forme.
En 2 tours, l'Allemand va devoir se séparer de 9 unités blindées et 4 d'infanterie !
Ce qui me laisse espérer la disparition quasi totale de la capacité allemande à me contre-attaquer. Reste que cela ne suffira probablement pas à m'obtenir la victoire (mais cela n'a guere d'importance: j'espere vous avoir satisfait avec mon AAR, et je me suis bien amusé avec Guernica. La partie en a d'ailleurs pour encore quelques semaines )

Dire que j'ai failli rater cet excellent AAR
Je me suis régalé à rattraper mon retard d'un coup..

sval06 a écrit :

Dire que j'ai failli rater cet excellent AAR
Je me suis régalé à rattraper mon retard d'un coup..

Merci, çà me touches

En revanche, sans vouloir cafter (ah bein si....et puis quand il va lire l'AAR il saura que je l'ai balancé, mais bon )
Guernica prend du retard pour la suite de la partie

Allez, tout à fait honnêtement, l’intérêt de prendre des coups et de gérer (diablement bien par ailleurs) la défense du Reich est peut être pas le plus motivant.
Et je sais aussi que Guernica est RÉELLEMENT occupé par ailleurs.

Donc, patience.....

griffon a écrit :dans cette variante c'est l'armée US

qui va etre "clouée" pendant deux mois

devant le verrou pivot de Caen .

Va donc falloir compter sur l'intiative

de "Monty" pour obtenir une percée !

Touchons du bois

du coup l'armée US se retrouve engluée dans les polders et estuaires , vraiment pas un bon choix !

T 19 ALLIE - L'ARMEE US TENUE EN ECHEC

La Météo de la fin janvier 1945 est particulierement étonnante. De mémoire de météorolgue, on n'avait pas connu un hiver aussi doux et ensoleillé depuis des lustres.



Au Grand Quartier General allié, on espère pouvoir profiter d'un temps aussi clément....

Avec une mer calme, sans tempete, il est aisé pour la marine marchande alliée de faire parvenir renforts et matériels dans les différents ports de la cote française.
Pour l'armée alliée, c'est Noel après l'heure: pas moins de 5 supports !

Mais ces supports ne vont pas sans poser problème....
Tout d'abord, on continue à armer à la va vite les résistants de la dernière heure en France



Si ces troupes de fortune sont capables de maintenir les garnisons allemandes dans leurs bastions, elles n'ont guère d'autre utilité !

Par ailleurs, l'égo de Bernard Leigh Montgomery, Earl of Alamein, l'incite à de nouveau se mettre en avant.
Coup dur pour moi: Patton était depuis 15 jours tenu en reserve pour espérer profiter d'une belle opportunité. Avec le caprice du Marechal, le bouillant George est remisé au placard !!



Par chance ou par déveine, comme on veut, Monty n'a malheureusement pas d'autres effets (tirage aléatoire).

TRANSPORT MARITIME
Avec la remise en état de Dunkerque, les troupes destinées au front peuvent maintenant débarquer au plus près.



MOUVEMENTS

La 1ere armée française penètre dans la Ligne Sigfried à proximité de Trier. Mais n'ira pas plus loin ( cout de déplacement sur cette ligne, et unités ennemis en 2e ligne de défense). Méthodiquement, les bunkers et obstacles sont pétardés, la ligne démantelée. Mais la progression est du coup limitée.

Quant à l'armée US, elle se masse à proximité de l'Escaut, de la Maas (la Meuse belge et hollandaise), attendant une percée qui ne vient pas....

COMBATS
A Saarbrucken, Monty, méticuleux comme à son habitude, regroupe ses troupes, et attaque avec une enorme supériorité numérique.
Mais l'allant des troupes britanniques ne suffit pas. Les Blokhaus et les positions préparées des unités allemandes leur permettent de tenir le choc. Mais à quel prix ! La 26e VG, déja l'ombre d'elle même, se délite totalement; la 560e VG encaisse des pertes significatives (elle est réduite). Mais l'armée britannique ne perce pas ! La 15e DI UK subit d'ailleurs des pertes.




A Anvers , les Américains concentrent de plus en plus de moyens. La prise du port est devenu un enjeu capital, pour acheminer toujours plus vite hommes et matériels sur le continent. ( Si le joueur allié capture Anvers, il obtient son 5e point de transport maritime; et la table d'attribution des supports favorise le plus grand nombre de port majeur opérationnel disponible).

Avec le beau temps inespéré de cette fin janvier, l'aviation tactique vient appuyer les fantassins et les chars qui montent à l'assaut de la ville ! Cette fois, 4 axes d'attaques sont prévus. On espère beaucoup: la 257e VG allemande n'a pas eu le temps de rejoindre la Festung Antwerpen !




Dans l'enfer urbain crasseux et poussiéreux de Anvers, les défenseurs allemands donnent une leçon d’opiniâtreté aux 10 divisions US qui s'acharnent en vain !

Plus à l'Est, ce sont 9 divisions, dont pas moins de 4 blindés, qui cherchent à franchir le Canal Albert, et à bousculer les unités d'infanterie allemandes. Il faut le brio des tankistes de la 2e DB française, le professionnalisme des vétérans de la campagne de Normandie des 4e, 35e ou 28e DI US, pour enfin refouler l'ennemi ! ( après 2 jets de dès vraiment moisis, en voici un bon, là ou c'est le moins crucial pour moi ).



Les 9e VG et 276e DI, sevèrement malmenés (réduite chacune) fuient !
Bille en tête, la 8e Armored déboule sur Eindhoven !!

Les canaux d'Eindhoven






Dans la ville, le QG de la 15e Armée n'a pas le temps de se replier ! Les troupes de service n'ont pas le matériel lourd ou l'entrainement pour faire face à des chars US, même en s'abritant en ville.
Le QG est détruit.

Entre la perte d'un QG et celui d'une ville hollandaise, l'humeur de Hitler, de exécrable, devient meurtrière. Le chef de l'OKW fait immédiatement son paquetage pour le front de l'Est.



La 8e Armored tient, seule, la cité néerlandaise.
Ne vous faites aucune illusion sur sa survie. Même avec le limogeage, la Wermacht a le temps, avant que les Panzer ne partent à l'Est, de m'écraser à 5/1 (malgré la ville qui double ma défense) et de rétablir une ligne de front.

PORTS
Un exploit des sapeurs US (pour compenser un tour décevant ?) : le Port de Calais est remis en état.

griffon a écrit :

griffon a écrit :dans cette variante c'est l'armée US

qui va etre "clouée" pendant deux mois

devant le verrou pivot de Caen .

Va donc falloir compter sur l'intiative

de "Monty" pour obtenir une percée !

Touchons du bois

du coup l'armée US se retrouve engluée dans les polders et estuaires , vraiment pas un bon choix !

Mon intention a dès le départ été de concentrer mes efforts sur la cote: la prise des ports de la Manche et de la Mer du Nord assurent une manne conséquente en terme de supports. Même si les Ports sont également tres aisément transformable en Festung par l'Allemand.
Une fois les ports pris, et l'armée US en Belgique, mon intention était de franchir les fleuves pour déboucher sur la plaine d'Allemagne du Nord; l'option historique de Monty quoi.
Un second axe "secondaire" de progression dans la Sarre ne me semble pas compromettre mes efforts dans le nord; ce tour-ci, l’immixtion de Monty dans mes plans n'a fait que me gener un peu plus dans le déroulement des opérations.

On pourra faire un débriefing en fin de partie, je sais dors et déja où j'ai péché, mais on pourra argumenter sur d'autres points...avec la participation de Guernica s'il à le temps et l'envie, puisque je lui ouvrirais l'AAR dès la partie finie. Son analyse peut-etre interessante.

Quoi qu'il en soit, ce n'est que moi qui perd à un jeu, y'a pas d'enjeu sur la liberté de populations réelles .....???
(ah moins qu'un univers parallèle ne soit crée à chaque partie de jeu, et que ses habitants patissent des erreurs des stratèges en herbes que les joueurs sont ? )

T 19 - ALLEMAND - FIN JANVIER 1945

Pour le haut-état major allemand, la capacité ferroviaire du Reich est un souci de plus en plus marqué: le travail d'attrition de l'aviation tactique alliée réduit peu à peu le nombre de locomotives en état de marche, détruit dépot de charbon et garages d'entretien, et la capacité de transport décroit.
En appareté, un membre de l'Etat-Major allemand confie " le réseaux ferré prend cher ! "




SUPPORT La Wermacht, battue, retranchée dans son Reich, parvient encore et toujours a rassembler des moyens. Et pas n'importe lesquels: des Tigres flambants neufs !! Qui, selon Guernica, "roulent sur la reserve d'essence"...mais qui roulent quand même droit vers moi !






ô pauvre, si je me fait pas traiter de panzerporniste là

MOUVEMENTS
Anvers se renforce: la 257e Volksgrenadier, qui défendait les abords de la cité portuaire, se faufile dans la Festung.

Afin de proteger la Ruhr, la ligne Sigfried se garnie de troupes au nord du pays, entre Mochengladbach et Duisbourg.



Mais surprise, la ligne allemande recule ! Les Panzers glissent au nord, se mettent à l'abri derrière le Waal: 12e HitlerJugend, 10e Frundsberg, Lehr abandonnent la ligne de front.



Mais un certain nombre d'unités se regroupent, et se concentrent autour du saillant de Eindhoven...

COMBATS
Eindhoven n'est tenu que par une division blindée alliée, la 8e Armored. Le tissu urbain a beau représenter un terrain défensif favorable, ce n'est pas suffisant pour tenir tête à 8 divisions allemandes qui attaquent de manière concertée. D'autant que les petits groupes de fantassins se faufilent partout, tournent les groupes de chars américains, foudroient les points d'appuis des GI's, et progressent. Et lorsque la résistance tente de s'organiser, ce sont les Tigres qui montent en ligne, et jouent de leur puissant canon !
Même les canaux ne suffisent pas à dresser d'obstacles suffisants...



En une poignée de jours, la 8e Armored est anéantie ! La Wermacht a encore les moyens de frapper.



Eindhoven, repris, cela devrait satisfaire le Fuhrer....ce ne sera pas le cas, son niveau de satisfaction maximal est déja atteint.

L'attaque a été tellement fulgurante, puissante et efficace que 2 unités blindés, La Das Reich et la FGD, se replient sans anicroches au nord du Waal. (en exploitation quoi ).

RENFORTS

Et là, c'est " le choix déchirant ", selon mon émérite adversaire;
car ce n'est pas l'arrivée de la 490e Feldersatz qui va le ravir



Hitler a décidé de contre-attaquer à l'Est. Son reve est de briser l'encerclement soviétique de Budapest. Une bonne contre-offensive est censée détruire les pointes blindées russes, et lui donner le temps de mettre en oeuvre les armes nouvelles que ses ingénieurs mettent au point.
Et pour cela, il regroupe de nombreuses unités du front de l'Ouest :




Je vous ais "entouré" le coté "actif" des unités retirées, pour bien faire la différence avec l'autre "face" du pion.

Mini compensation, avec 1 PR (point de remplacement) l'allemand reconstruit la 331e DI réduite (non, pas de screen, j'ai la flemme de réouvrir le jeu ).

T 20 ALLIE - DEBUT FEVRIER - DE MAIGRES PROGRES

Météo
A la grande surprise des météorologues alliés, la météo se maintient dans l'acceptable, prolongeant une incroyable série de beaux jours à la soit disant mauvaise saison.
(en passant, à propos de mauvaise saison, vous avez remarqué le temps pourri de ces derniers jours )



Ravitaillement
Hormis la 36e DI FFL à Bordeaux, tout mon petit monde est ravitaillé.

SUPPORTS
Continuant sur une belle lancée, mes forces perçoivent 4 supports.
Parmi ceux-ci, des armes et des équipements en nombre suffisant pour armer et équiper une unité FFL de plus à Nantes



Profitant d'une météo acceptable, j'utilise deux supports pour maintenir la permanence de l'aviation tactique au dessus d'ANVERS , espérant en finir avec cet énervant abcès de fixation.



Mais l'effort de l'aviation ne se limite pas à ce secteur, car aux alentours de Trier, là aussi les positions ennemies seront assomées par mes "Jabos" (chasseurs-bombardiers en allemand).

Et pour s'emparer de Saarbrucken, les Funny's de Hobart, de la 79e Armored, viennent appuyer les forces britanniques: les fameux Churchill-Pétard devraient pouvoir maitriser les bunker ennemis.

Un Churchill-Pétard



TRANSPORT MARITIME
Dunkerque est un excellent point de transit pour amener les renforts sur le continent, à proximité du front, et de manière groupée.
Aussi pas moins de 4 divisions passent par ce port en ce début fevrier.



MOUVEMENTS
Sur le front de l'armée britannique comme sur celui de la 1ere Armée française, le coté statique et figé du front n'amène pas de grands mouvements.
En revanche en Hollande, le retrait de l'armée allemande permet à l'armée US de s'élancer. Pas bien loin, pas bien vite, mais tout de même. Cependant, le point de fixation de Anvers entrave la liberté de mouvements sur le flanc occidental de mon armée.
Encombré dans un espace restreint, l'armée US se presse en attendant que les troupes de première ligne daignent ouvrir des brèches.

Première victoire, aisé, Tilburg, vide de troupes allemandes, est libérée sans coup férir par les GI's, ne manquant pas de faire s'étrangler un peu le maitre du IIIe Reich (sa satisfaction chute à 5).

COMBATS
A Anvers , les forces US s'élancent pour le dernier effort afin de s'emparer du port et de venir à bout des restes de la 25e PG et de la 257e VG. Totalement coupés des lignes allemandes, les défenseurs s'accrochent depuis des semaines malgré de lourdes pertes. Comme en janvier, dès qu'un point de résistance est repéré, l'aviation vient le pilonner. Immeubles en ruines, fossés, tranchée, bunker improvisé, rien n'est épargné. Pas moins de 13 divisions s'évertuent à franchir le fleuve, les canaux, à réduire les positions ennemies.




Pourtant, contre toute attente, les maigres troupes allemandes encaissent les coups, et résistent avec un acharnement dantesque.
A la fin de l'assaut, Anvers resiste encore !!

L'Etat-Major allié est consterné. En dépit de tout les efforts déployés depuis plus de 6 semaines, l'offensive est tenue en echec. Un echec cuisant. Anvers (et son fameux quartier de Contretout, merci à Boudi ) constitue un point de fixation entravant mes mouvements. Ce port, le plus important de ce théatre d'opération, serait susceptible de booster ma logistique.
Le moral est au plus bas, encaisser une telle défaite est difficile....




Un peu plus au nord, Hertogenbosch est défendue par la FBD brigade, renforcée d’éléments d'infanterie. Les allemands font face à la charge furieuse du corps blindé US. La 276e VG fond dans les combats, tandis que la FBD est contrainte au repli.



A Eindhoven , l'armée US tente de réinvestir la ville qui avait été reprise violemment quelques jours plus tôt, décimant la 8e Armored US. Grace au retrait allemand, la position peut être attaquée sur plusieurs axes. Pas moins de 3 divisions blindées épaulent 3 DI US dans l'offensive.



La 9e VG est démantelée, la 269e est réduite, et retraite. Eindhoven est libérée de nouveaux (n'engendre pas de perte de satisfaction du Fuhrer puisque c'est un "deuxieme" passage).

Plus au sud.......
Trier est défendu par de solides formations ennemies: la 326e DI, et la redoutable 1ere LS, bien qu'amoindrie, mais qui s'appuient sur de solides fortifications.
Il faut d'énormes moyens pour la 1ere Armée française pour attaquer ce point de la ligne Siegfried, et l'appui de la 7e Armée US, puisque pas moins de 3 divisions US participent aux combats.
Encore une fois, l'aviation écrase les blockhaus les uns apres les autres pour aider mes troupes au sol.



La 326e est totalement anéantie dans la défense de la ville, tandis que les restes de la Leibstandarte s'esquive.
Enfin, la ligne Siegfried est percée ! La breche n'est pas large, mais voila tout de même un début de résultat. Il sera certainement insuffisant pour remporter la victoire.

Dans les heures qui suivent, les GI's découvrent le passé romain de Trieves.

La porte impériale:



Les thermes :



Saarbrucken
L'ingéniosité britannique s'incarne dans les Funny's de Hobarth. C'est avec une certaine aisance que l'armée britannique réduit à néant les restes de la 560e VG, et s'empare enfin de la ville. La ligne sur ce point est doublée, et n'est donc pas percée.



En revanche, Hitler s'étrangle: il ne peut même entendre qu'une ville allemande soit tombé dans les mains de l'armée alliée.
Sa satisfaction chute brutalement de 3 point.



Et maintenant ?
L'armée allemande va encore transférer sur le front Est 5 unités mécanisées/blindées. Il en reste 7 sur le front Ouest, et la capacité de contre-offensive allemande va encore se réduire, ainsi que la capacité de défense. Mais cela suffira t'il à ce que je fracture le front allemand ???
Rien n'est moins sur.
Mes innombrables retards (une partie dû à la malchance, une partie à mes erreurs) m’empêcheront de bousculer l'armée ennemie à temps....
*

édité, j'ai remis la bonne image pour Saarbrucken

ton unique erreur , et elle date du tout début

est , à mon avis , d'avoir mis l'armée US en aile gauche !

Chers lecteurs, Guernica, jamais à court de malchance, vient de voir son PC le lacher.
La partie est en stand by, le temps qu'il finisse un déplacement puis récupère un ordi.
Je vais pas le bousculer, hein, ce type est trop sympa pour qu'on le brusque.

griffon a écrit :ton unique erreur , et elle date du tout début

est , à mon avis , d'avoir mis l'armée US en aile gauche !

Je ne suis pas persuadé que ce soit une GROSSE erreur stratégique. Je reste persuadé que mon manque de clairvoyance quant aux manoeuvres ennemies, et ma tres mauvaise gestion du passage de la Seine, m'ont coutés bien plus que cette disposition, discutable au demeurant (dans le sens de : on peut en discuter).
Et puis c'est pas bien grave. Bien qu'adorant gagner (je vais pas me mentir hein), le plus important pour moi, et de tres loin, est de vous fournir un bel AAR !

C'est le problème de Vassal, sur vraies cartes il y a toujours la possibilité du coup de boule ou du chat pour éviter une défaite cuisante

gladiatt a écrit :Bien qu'adorant gagner (je vais pas me mentir hein), le plus important pour moi, et de tres loin, est de vous fournir un bel AAR !

Objectif largement atteint alors

T20 ALLEMAND - DEBUT FEVRIER

Ravito: RAS, le front allemand bien compact permet à tout l'ordre de bataille ennemi d'etre ravitaillé.

Supports : Les Tigres qui m'avaient agressés au tour précédents, liés à la 15e PG, sont retirés. Mais ce tour ci, eu égard à la volonté du Fuhrer et ses sbires, aucun support ne sera fourni aux troupes de Guernica.

MOUVEMENTS

Sur la cote de la Mer du Nord ou du lac d'Ijssel, les gigantesques port néerlandais de Rotterdam et Amsterdam sont déclarés Festung face à l'avancée (pourtant lente ) des troupes alliées :



Et la Wermacht se prépare à résister sur de nouvelles lignes défensives avec moins de monde: l'OKWest a été informé que le Fuhrer, bien décidé à enfoncer le clou contre l'Armée Rouge, a besoin de toujours plus d'unités mécanisées. Celle-ci seront prélevées sur le front Ouest, qui pourra résister aisément grâce au courage et à la détermination, des armes qui ont de tout temps fait leurs preuves.
Pour faire face, l'armée allemande recule :
- la Das Reich se positionne au nord de l'Ijssel à l'ouest de Arnhem, la Hitler Jugend au sud de l'Ijssel, tentant de protéger les approches de Arnhem par le sud, ainsi que le flanc nord de Nijmeguen





Paysage enneigé au nord de l'Ijssel , du "parc d'Utrecht", situé à l'Est de la ville Eponyme.




Et l'image bucolique de la brume d'hiver s'élevant du fleuve autour d'une barge.




Sur la Ligne Siegfried, la 180e DI doit refluer vers l'Est depuis la première ligne de défense, afin de faire face à la percée française sur Trier.



La Wermacht, dans son repli, n'initie aucun COMBAT

Et la décision, douloureuse, imposée par l'OKH et les stratèges de Hitler de plus en plus déconnectés de la réalité, expédie 3 unités de Panzer et 2 PG à l'Est, vers leur destin. Heureuse surprise, la Leibstandarte qui défendait les sorties de Trier fait partie du voyage.



Ce ne sont pas les 3 unités levées à la hâte qui vont pouvoir suppléer ces grosses unités :

T21 ALLIE - FIN FEVRIER 1945 LES RUSSES A BERLIN AVANT L'US ARMY, CELA SEMBLE BIEN PROBABLE !

Bletchley Park, Section Spéciale , Hutte 10: section Météo



- Colonel, je dois rendre compte à Ike lui même d'ici ce soir. Que vais-je lui répondre ? Que vos Sorciers Yakis ne collaborent plus ? Qu'ils ont des états d'âmes ? Voila pres de 8 semaines que vos services parviennent à maintenir un temps dégagé au dessus du front, à une époque de l'année où on s'attendrait à autre chose. Je suis sûr que les Fritz n'ont rien compris à ce déreglement climatique.
Mais nous avons encore besoin de beau temps !

- Mon général, je comprends bien. Mais certains des hommes enfermés ici sont épuisés, et deux d'entre eux sont dans le coma ! Par ailleurs, en effet, ils ont des etats d'âmes : ils craignent que le "grand père blanc" ne tienne pas ses promesses une fois la guerre gagnée, ayant trompé leurs freres indiens maintes fois déja par le passé. Ils veulent des garanties, ils veulent du concret, des lois passées en faveur des Indiens par exemples. Sans cela ils ne "danseront" plus pour vous.

- Je vois. Je vais en discuter avec Ike. Mais remettez les au boulot dès que possible, avant même d'avoir une réponse !

( Tiré de "L'histoire secrete de la Météo ", aux éditions Gladiattdélire )

Donc, Météo



Le ravitaillement est bon pour tout le monde

SUPPORTS
4 Supports ce tour ci. En prévisions d'opérations futures, j'en stocke 2, et en place deux autres pour les combats.

TRANSPORT MARITIME
La noria de convois continue a déverser matériels et troupes pour alimenter les combats. Dans un port majeur, on peu amener 4 unités d'un coup.



MOUVEMENTS

Partie de Boulogne, la 71e DI s'empare enfin des 3 sites de V1 restant du Pas de Calais. Ce mouvement, qui provoque le limogeage du grand chef de l'OKW, se révèle inutile, vous verrez pourquoi : j'aurais pu garder "en reserve" du potentiel d’insatisfaction.





Face au retrait allemand, le 1er Corps US, 3 divisions blindés, s'élancent, franchissent Waal et Ijssel, et entrent dans Utrecht (amenant le niveau de satisfaction du Fuhrer à 5 ). Mais la route de l'Est est verrouillée par la puissante Das Reich.

COMBATS

- Saints Nazaire
Apres des semaines à concentrer les moyens FFI, je lance un assaut, en profitant de l'aide de Ultra: les codes allemands déchiffrés ont vite permis de deviner quels fortins étaient mal équipés, mal défendus ( support Enigma).



Privé des avantages de la Festung, la garnison allemande capitule très vite. La satisfaction de Hitler dégringole ( 1 pour Port Majeur, 1 pour base U-boat).

Cependant, quel gaspillage, quelle perte de temps. Ce support, je l'ai tiré il y a 2 tours. Imaginant à chaque fois m'emparer de Anvers, j'ai reporté son utilisation. Au final, la prise du port n'a aucune incidence stratégique. La perte de satisfaction engendrée par cette capture aurait du être placée à un autre moment, un autre tour, pour paralyser l'allemand. Et l'utilisation directe du support contre Anvers aurait eu un autre impact sur le déroulement de la campagne.
Sur ce coup là je ne suis pas content de moi

Anvers justement. On concentre les nouvelles unités débarquées ce tour ci à Dunkerque, et on décalle peu à peu le dispositif vers l'Est. Mais au final, on hésite pas à pilonner la ville pour s'assurer de sa prise (et également parce que PLUTO est très éloigné du front ). A 5/1 , le résultat a failli m'étrangler. 4 aux dès. Je cumule les déveine depuis quelques tours. Par chance, cela suffit à liquider les dernières poches de résistance. La 78e DI subit des pertes. Enfin....Trop tard, bien trop tard.



Le niveau de satisfaction de Hitler chute de ..... 5 Points !!! et provoque un double-limogeage !! (ce qui n'a aucune incidence sur le jeu....j'aurais du mieux estimer mes mouvements pour en provoquer deux d'affilée ).

Au nord, la position de la 12e HJ, entre Waal et Ijssel, est solide, elle ne peut être abordé aisément.
Les troupes US se concentrent alors sur Nijmegue, défendue par la 2e Gebirg Divizion. La proximité du Vaterland donne t'elle un regain d'energie aux troupes allemandes ? Ou bien les Feldwebbel sont ils plus dur avec ceux qui flanchent ?
Toujours est-il que mon assaut est enrayé, et je n'arrive pas à déboucher à l'Est de la Meuse



La 2e Gebirg est réduite, ainsi que la 5e DI dans mes rangs. Les combats sont si lents, que la 34e SS a largement le temps de réagir pour venir garnir la Meuse depuis Dusseldorf :



Plus au nord, 6 Armored US cherchent à refouler la Das Reich tapie dans les bois entre Utrecht et Arnhem.
A 2/1, mes divisions font à peine jeu égal avec les Panzers. Il y a des pertes de chaque coté, mais la 2e DR s'accroche encore au terrain....




Débouler dans les plaines de l'Allemagne du Nord risque de se faire bien trop tard: il va me falloir 4 supports pour bouger PLUTO au tour 22, ne me laissant que 2 tours pour percer et exploiter.....trop court. Partie foutue .

Au sud, les Britanniques attaquent la 62e VG retranchée dans les fortins de la Ligne Sigfried. Pas de manœuvre, c'est du frontal, brutal....Il faut pourtant essayer de passer....
6 aux dès (et beh, ca s'arrange pas), une perte de chaque coté....



Enfin, aux débouchés de Trier, la 1ere armée Française bouscule la 331e DI réduite qui tente d'interdire la vallée de la Moselle.

La Moselle à l'Est de Trier (Treves)



(c'est mieux avec la bonne image )

c'est un pays de vignoble :




La 331e occasionne des pertes à la 2e DIM, mais disparait dans les combats, tournée et bousculée par la 5e DB de Henri de Vernejoul...La porte est entrebâillée....mais il n'y a aucun résultat d'exploitation, comment bousculer l'ennemi dans ces conditions



Au final, les pressions sur le front allemand n'auront pas suffit à le déstabiliser....partie perdue depuis un moment, ca se confirme.

Une autre, une autre!!!!

Maximus a écrit :Une autre, une autre!!!!

Mais la partie n'est pas finie

Et si c'est juste pour me dire que tu attend la suite, ca dépend désormais de Guernica, dont j'attend le tour

Gladiatt

j'adore les données environementales avec lesquelles tu saupoudres tes AAR !

A défaut d'une victoire, tu nous auras offert un excellent compte-rendu de partie.

ouaip vraiment un aar suivi de pret ! bravo !

TOUR 21 - ALLEMAND - FIN FEVRIER 1945

Supports : En dépit de l'humeur massacrante ( au sens littéral ? ) de Hitler, qui aurait légerement tendance à punir ses officiers qui perdent, l'industrie allemande parvient encore et toujours à fournir du matériel à son armée, et les chefs d'Etat Major disposent de quelques moyens. 1 Support pour l'OKW.

MOUVEMENTS

La Hollande, coupée de tout, se hérisse de bastions et de retranchements: la 16e LW s'enferme dans Harleem.
Les unités qui y stationnent n'ont aucune capacité offensive, et serait bien en peine de me faire du mal directement. Mais elles pourraient tout aussi bien tenter de couper mes lignes de ravitaillement si je n'y prends garde, il faudra donc que je dispose du monde face aux polders.

Repli en Moselle:
Pour faire face à ma timide percée en Moselle, le 2e Kampfgruppe de la Kriegsmarine et la 271e DI réduite remontent la vallée depuis Koblenz, formant un bouchon devant moi.
Mais de plus, les unités sur la Ligne Sigfried, cherchant à éviter un hypothétique futur encerclement, décrochent de la première ligne !



Dans les villages allemands frontaliers, les habitants regardent, le cœur serré, l'armée du pays battre en retraite. En bon ordre, mais en retraite.
Pour les officiers qui dirigent leurs colonnes, c'est le bon choix. La défaite n'est que subjective. Ils savent que leur Fuhrer sacrifie à une divinité obscure, sortie des tréfonds des abysses. Chtulhu ? Shub Niggurat ? Non. Rûhlaufderspiel ! (anglicisé par Rûhlaufzeghèm) .
Et Rûhlaufderspiel a rendu un oracle: si les alliés ne contrôlent pas 7 villes majeures allemandes, et ne "sortent" pas 19 unités en direction de l'Est, alors la défaite ne sera qu'illusoire.

En dépit des attaques permanentes alliées sur le réseau ferré, il reste des locomotives en état et des trains qui circulent, de nuit, sous un véritable parapluie de Flak.



Et c'est ainsi que la 352e DI quitte la petite ville tranquille de Baden-Baden le long du Rhin pour venir étoffer le dispositif en vallée de Moselle ( se voit sur le précédent screen).

Repli vers le Rhin
Il n'y a pas que le front de Moselle qui se rétracte.
Face aux troupes US qui ont franchis l'Ijssel et le Waal, l'Etat-Major fait monter en ligne une unité de paras, en partant du principe que ces troupes d'élites sauront résister à l'ennemi. Il n'y a qu'a voir la valeur de l'unité formée à la hâte pour voir à quel point ce corps a perdu en qualité et en puissance : la 8e FJ s'enferme à Arnhem, à proximité des ponts...qui n'évoquent rien pour le moment .
La 2e Das Reich, affaiblie suite à ses combats, glisse entre Waal et Ijssel, tandis que la 12e Hitler Jugend vient remplacer la 2e DR au nord d'Arnhem.



RENFORTS

La situation du Reich est difficile. La mobilisation du ban, de l'arriere ban, et de tout le reste ne suffit plus.
L'erzatz Nr413 de Frankfurt prend la direction de l'Est, pour défendre l'Oder....

T 22 - ALLIES - DEBUT MARS

LA WERMACHT BOUSCULEE (TROP ? ) TARDIVEMENT

Météo



Le printemps, peu à peu, se fait sentir, cherche à se faire jour...

RAVITAILLEMENT
Corned Beef, chewing gum, soda, bière, grenade, obus de 105, essence, médicaments, parka, moufles, café, chocolat, tout le monde est ravitaillé.

Supports
Pas moins de 5 supports, mais avec quelque contrariétés ...

Car un Maréchal a décidé de faire encore une fois un retour inutile et gênant sur le devant de la scène.

SHAEF FIN FEVRIER

- IL ME FAUT CET ESSENCE ! Omar, vous m'avez promis la priorité en approvisionnement !
Il était convenu que la décision serait suspendu au résultat météo. Ca y est, vos petits génies de Bletchley Park ont eu leur résultat. Pas terrible d'ailleurs, ils auraient pu faire mieux non ! Ce foutu temps n'est ni pourri ni ensoleillé !
Mais maintenant, JE VEUX MON ESSENCE, Omar !

- George, calmez vous ! Montgomery a besoin de temps pour percer la ligne Sigfried et....
- Ce FOUTU BUVEUR DE THE ??? Me faites pas rire, Omar, il piétine comme à son habitude. Ca fait des semaines qu'il cherche à percer quelques blocs de bétons dressés devant lui !
- Vous êtes injuste George. Ses forces ont percés à Avranches, fermé la poche du Mans, coupé la retraite des unités allemandes remontant Rhône et Saône, et il a réussi à prendre Saarbrucke.
- N’empêche, à chaque fois que son Ego surdimensionné l'a amené sur le devant de la scène, on a attendu en vain une percée décisive ! Mais Omar, fournissez moi ce foutu fuel, et je fous en l'air ces foutus fridolins retranchés derrière leur foutu fleuve !!
-.....George, je vais en parler avec Ike, on va voir ce que l'on peux faire pour vous.




Afin de porter tout le poids de la puissance allié vers le front, je dépense 4 de mes supports pour déplacer PLUTO.



Par chance, et un brin de précaution, 2 supports avaient étés stockés, et sont dépensés aussitôt.

TRANSPORT MARITIME



Et les troupes continuent à se déverser par les ports de la Manche: les Canadiens envoient des blindés, de l'infanterie, mais ce sont les derniers renforts britanniques que les alliés vont percevoir. Il reste 3 divisions d'infanterie US de second rang en Angleterre.

MOUVEMENTS

Partout on se presse vers le front.

ET.....

PARACHUTAGE !
Comme il a fallu patienter pour trouver une situation s'y prêtant, sans envoyer les paras au massacre inutilement.
Il fallait aussi que les QG alliés soient suffisamment proches du front (un parachutage s'effectue à 5 hex d'un QG au maximum).

Et enfin, par dizaines, par centaines, les C-47 sillonnent le ciel des Pays-Bas, débarrassé de la Luftwaffe. A leur bord, des milliers de britanniques bien décidés à porter le fer et le feu chez l'ennemi.
Alors que la carlingue résonne du boucan assourdissant des moteurs, les hommes se pressent vers la porte latérale. Le vert est mis: "DROP" !!




Par grappes, les hommes en sautent, sticks après sticks, accrochés aux suspentes de leurs parachutes....



Première Drop Zone visée: les forets à l'Est de Arnhem, sur la route menant à l'Allemagne, où la 1st Airborne doit couper toute communication à l'ennemie. Après quelques minutes d'inquiétude, il devient évident que l'affaire a été rondement menée: tres peu de pertes, aucune contre-attaque ennemie à craindre. Le saut est réussi !

Seconde zone: la Gueldre, au nord de la première.
La Gueldre actuellement c'est surtout ça :



mais en 1945 c'est un territoire marécageux qui devait plus ressembler aux rares zones humides qui restent :



En dépit du terrain difficile, les Reds Devils, les Diables Rouges de la 6e Airborne , investissent la Gueldre sans efforts.

Reste la 3e DZ; celle-ci est confiée aux opiniâtres écossais de la 52e Glider divisions. Tractés par des Wellington ou des Avro Anson, une flotte de planeurs Horsa vient se vautrer dans les champs à l'Est de l'Ijssel. Et prend possession des lieux sans encombres.

La manœuvre est une réussite totale ! La première ligne allemande, depuis le Zuider Zee jusqu'au Waal, est encerclée !!




COMBATS

George en concoit une juste colère: sur le front de la Saare, Montgomery attire l'attention de la presse et des services de propagande alliés. L'homme a de l’entregent, des appuis politiques, et il détourne une partie des moyens alliés à son bénéfice.
(par chance, le tirage aléatoire n'a rien accordé à Monty, mais sa simple apparition m'a imposé de le mettre en jeu, et de devoir faire un choix déchirant dans mes supports )

Face à l'armée britannique, se tient la 62e VolksGrenadier (VG) réduite qui tient la ligne Sigfried.
L'assaut patine, est mal embarqué (2 aux dès ), mais la puissance alliée permet de l'emporter; la 62e VG est détruite, mais la 15e DI britannique perd un step.



Plus au nord, la 1ere Armée "De Lattre" se heurte à la résistance allemande: la Wermacht a réussie à créer un bouchon suffisamment solide sur la Moselle. La vallée, trop resserrée, ne permet pas les manœuvres.
Et pour tourner les positions, il faudrait briser les lignes que l'Allemand dresse sur mes flancs.
Je cherche néanmoins a éroder la résistance ennemie sur la ligne Sigfried.




Il faut pas moins de 8 divisions (certaines déja affaiblies par des semaines de combats) pour refouler la 361e VG; mais celle-ci parvient à retraiter en bonne ordre, sans pertes, quand la 9e DIC subit une perte/

Sur la Meuse , au sud de Monchengladbach, la 1ere Armée US tente un passage en force contre la 243e DI allemande. Menées par la 12e Armored "Hellcat division" de Roderick Allen, 5 divisions d'infanterie US franchissent le fleuve.
La 243e DI est détruite. Mais le franchissement du fleuve a pris du temps, aucune exploitation ne peut être obtenue.



Cet assaut doit inciter l'ennemi à attaquer ma tête de pont constituée des 70e, 75e et 104e DI US, qui seront privées de ravitaillement: un fleuve majeur empêché celui-ci de passer s'il n'y a pas de HQ sous forme de pontons adjacents.
A tout le moins, je cherche a gêner les mouvements adverses d'un éventuel redéploiement au nord, voire à le contraindre à lâcher le fleuve comme ligne de défense.

Au nord de Monchengladbach, c'est la 8e Air Force que l'on mobilise pour écraser la 245e DI allemande et la 22e LuftFeld Divizion.
Un déluge de bombes retourne le sol, bouleverse le paysage, et anéantie les défenses de la Meuse.
De front, 2 divisions blindées, sous couvert d'un marteau formidable, traversent le fleuve.
Mais des survivants se dressent de leurs trous chez l'ennemi. Et la 22e dispose de quelques batteries antichars: pour prendre pied, la 16e Armored subit des pertes.
Au bout de quelques heures, néanmoins, la 22e Lf est anéantie sur place, la 245e est refoulée. Une seconde tête de pont est emportée sur la Meuse.




Front des Pays Bas

A l'Est de Nijmegen, la 34e SS et le HQ de la 7e Armée, retranchés dans les bois, sont pris au piège par l'avancée alliée sur la Meuse : les patrouilles alliées empechent le ravitaillement de leur parvenir.
Tandis que 2e "Indian Head", 4e "Ivy" et 29e "Blue and Grey" progressent de front contre les SS sous entrainés de la 34e division, les chars de Leclerc entament une manœuvre de flanc par le sud le long de la Meuse.
Privés de moyens, la 34e est anéantie sur place, laissant le temps au QG de Dollman de se replier sur Duisbourg.




Désormais, les restes de la Das Reich et de la 2e Gebirg sont isolées dans une boucle du Waal. Quelques barges réquisitionnés aupres des batteliers du Rhin ne suffiront pas à fournir les munitions ou l'essence dont une formation comme la 2e DR a besoin.
Pour en venir à bout, la 13e Armored bénéficie d'un soutien aérien intense; le moindre point d'appui est mitraillé, le moindre blindé repéré bombardé ou tiré à la roquette. En quelques jours la défense s'effondre.

Mais les durs à cuirs de la Panzerwaffe ne se laissent pas faire aisément. Par poignée, les équipages de chars franchissent le Waal sur des barques ou des barges, abandonnant leurs engins immobilisés par le manque d'essence ou endommagés.

Le Waal a proximité de Nijmeguen.



Quelques blindés parviennent même à franchir le fleuve nuitamment (formation d'un KG).

Mais l'essentiel des 2 unités est anéantie sans la moindre perte allié !



Et le KG qui s'est enfui de cette nasse :




Arnhem: bataille de paras.
Le fameux pont d'Arnhem est défendu par le Mayor Frozden de la 8e FJ, mais l'assaut allié arrive de l'Ouest, d'où déferlent 2 divisions d'infanterie et une de blindée, la 4e de Hugh Gaffey, bien décidés à pulvériser les lignes de défenses ennemis.
Celui-ci, privé de ravitaillement, a d'autant plus de mal à résister que les écossais de la 52e Glider les prennent à revers. Des combats "fratricides" entre paras ont lieu dans les faubourg de Arnhem.

Face à la ville, la 28e DI est sévèrement accrochée à proximité du chateau de Huys.



Mais au bout de 10 jours, la totalité des effectifs ennemis, sans aucune voie de retraite possible, est contraint à la capitulation.



La disparition d'un HQ, de ses services et troupes logistiques, ainsi que d'une ville hollandaise, font plonger la satisfaction hitlérienne de 2 points ( à 3).

La Gueldre est également isolée, coupée des lignes allemandes dans la gigantesque poche formée par mes paras.
Apres des jours à combattre les redoutables tankistes de la 12e HJ, les hommes de la 3rd Armored "Spearhead" du general Maurice Rose, et de la 2nd Hell on Wheels de Isaac White sont désireux d'en découdre, tout en sachant que les chances sont pour eux: l'aviation assomme avec brutalité le moindre point de résistance, dans un ballet incessant de chasseurs bombardiers qui se relaient dans le ciel néerlandais.

Les Reds Devils attaquent la 12e HJ dans le dos, prenant à revers l'unité. Cherchant une échapatoire vers leurs lignes, les chars allemands tentent de bousculer les paras peu armés pour faire face à des blindés. Mais les chars tombent en panne d'essence les uns après les autres, faisant tourner court toute tentative de rompre l'encerclement.
La 6e AB subit malgré tout des pertes.

En revanche, la 12e HJ au complet est rayée de l'ordre de bataille ennemi.



EXPLOITATION
En dépit de certains cafouillages, de quelques erreurs, de combats couteux, Patton et Bradley exultent:
Le front nord allemand s'est quasiment volatilisé !!
Avant que l'ennemi ne se ressaisisse, il faut pousser le plus loin possible !

A travers la Hollande, 3 divisions blindées US et 2 d'infanterie mènent une cavalcade effrénée, droit à l'Est.
Sur leur route, Enschede.
Exces d'optimisme ? ( ou pas de bol aux dès ), imprudence ?
La 471e Ersatz Division serait bien incapable d’arrêter la charge des Shermans de toute une armée US en rase campagne.
Mais, à l'abri précaire des maisons de la petite ville hollandaise, l'unité surprend les GI's, et fauche les premiers assaillants imprudents.
La valeur de l'unité n'est cependant pas reluisante; sous le poids du nombre elle doit retraiter avec pertes, livrant Enschede à l'armée US.



Perdre une ville hollandaise de plus est une déconvenue brutale pour le Fuhrer ( sa satisfaction perd encore un point, tombant à 2)



REPARATION DE PORT
Tout au long du tour, des résultats de combats peu brillants ont occasionnés des pertes inutiles, des avancées moindres qu’espérées, des déconvenues.
Mais alors si il y a une arme qui mérite un coup de chapeau ce tour, c'est le Genie.
Alors que les chances de remettre en état le gigantesque port de Anvers sont minimes ( un modificateur de -4 sur un dé), mes équipes réparent docks, grues, dessertes et axes routiers, draguent les bassins, consolident les quaies, dressent des hangars.
Antwerpen est opérationnel !!!!

LE BILAN



Si je ne peut espérer emporter une victoire nette contre Guernica, je pense me remettre en course, et pas qu'un peu,
pour un match nul: il me suffirait de sortir 19 unités par le bord Est de la carte pour remporter une des deux condition de victoire.
Je vois mal ce qui pourrais m'en empêcher dans les deux prochains tours.


RENFORTS
L'allié ne touche aucun renfort à partir de ce tour. Il me reste 3 DI de seconde zone US en Angleterre, 2 paras US esquintées depuis leur saut en Normandie, et une Glider US.

Belle reprise en main....

T22 -AXE

Ravitaillement: aucun problème pour les troupes de l'axe.

Supports : 0. Rien. Du tout. Il n'y a pas grand chose de disponible dans les arsenaux allemands pour le front ouest ce tour-ci.

MOUVEMENTS
Si la Wermacht n'est pas en débandade totale, il y a cependant des remaniements importants sur le front. Mais l'OKW, en cherchant a préserver certains points, en dégarni d'autres.
Ainsi Monchengladbach, sur la Meuse, est abandonné. Le front se porte sur le Rhin.
Aachen est dégarni d'une partie de sa garnison, la 7e FJ transitant vers Koln.
Et les Ardennes aussi sont finalement lâchées par les troupes allemandes.



Venant de la Foret Noire, la 272e profite des rares convois ferroviaires encore en etat de marche pour garnir la région d'Onasbruck; la 352e elle s'enterre à Lingem.
De toute évidence l'allemand cherche à m’empêcher de sortir des unités à l'Est.

RENFORTS ET RECOMPLETEMENTS
La satisfaction du Fuhrer tombe à 1.

3 unités sont encore levés à la hate par l'OKW.




Ces unités ont beau être faibles, enterrées dans des villes leur assurant la certitude du ravitaillement, elles seront à même de s'opposer férocement à mes troupes.
Ce sont Munster, Duisbourg et Dortmund qui profitent de ces renforts.

T 23 ALLIE - DEBUT AVRIL 1945

Météo

Pour le IIIe Reich allemand, la météo, qui fut si clémente pour la Wermacht à la fin de l'été, à fini par devenir un cauchemar.
Bien qu'instable, parfois humide et nuageux, le ciel s'ouvre trop souvent sur des nuées d'appareils alliés qui viennent bombarder et pilonner les défenses si laborieusement établies à chaque recul, à chaque défaite.
Avec angoisse, les hommes de troupes lèvent le nez chaque matin vers le ciel, histoire de savoir à quelle sauce ils seront croqués, et si un orage salvateur viendra masquer leur positions à l'aviation ennemie...





Ravitaillement : tout le monde OK.

Supports:
Il aura fallu des semaines, presque des mois, pour que les armées alliées s'emparent du port le plus important de la façade atlantique en Europe. Désormais, avec Anvers entre leurs mains, c'est un flot ininterrompu de matériel qui parvient aux combattants.

Dès le XIVe siècle, Anvers été un port d'importance. En terre flamande (et donc espagnole), il représente une importante concurrence pour les ports Néerlandais.



Sitôt débarqués, troupes et matériels empruntent les rocades qui contournent la ville, et se dirigent plein Est vers le front, où les unités combattantes attendent leurs fournitures.

Il n'y a que de rares privilégiés pour admirer le centre ville.



Mais, une fois la cote éloignée, c'est la course le long des grands axes enfin dégagés vers l'Allemagne. Des centaines de camions transitent sur les routes des Pays-Bas.
Le centre de gravité de PLUTO est encore une fois déplacé vers l'Est (et ça me coute 3 supports sur les 5 perçus ce tour).




TRANSPORT MARITIME
La taille de Anvers est si imposante, le débit en navires entrants et sortants est tel, en cumulant avec la proximité du front, que la capacité de transport allié atteint son apogée.



Mais c'est bien tardif: l'essentiel des troupes combattantes a déjà posé le pied en Europe continentale.
Au Royaume-Uni, on "racle les fonds de tiroir", et on envoi les dernières troupes disponibles; même la 82e Airborne US fait partie du voyage (mais elle n'a jamais été recomplétée depuis son saut en Normandie).



MOUVEMENTS
Les troupes britanniques débarquées au tour précédent poursuivent leur bonhomme de chemin, au sud, pour rejoindre le front de la Sarre.
En revanche au nord, c'est la cohue. Le percement du front allemand à ouvert des opportunités. Le Haut Commandement Allié espère désormais arracher un "Nul" face à l'excellence de l'adversaire.
Alors, par toutes les routes, tous les chemins, tous les sentiers, l'armée US se précipite au dela du Waal, dont les ponts sont enfin ouverts.

Le pont John Frost :



En tête des armées US, les blindés caracolent, foncent, le plus loin possible. Un mot d'ordre: "Ne vous préoccupez de rien d'autre que d'avancer !" (Et il aura fallu l'intervention de Ike pour édulcorer le message !)

Et sur la Meuse, on aborde la Ligne Sigfried, on l'investit partout où l'ennemi a reculé. Il faut du temps: des troupes d’arrière garde défendent les bunker (sinon comment expliquer le nombre de point de mouvement nécessaires pour franchir cet obstacle)

COMBATS

Aachen. . Aix La Chapelle. La capitale impériale de Charlemagne. Pour chacun des camps, c'est un symbole. Bien que se rattachant à la création du Heiliges Reich (le Saint Empire) fondé par Otton au Xe siecle, Charlemagne n'en est-il pas un glorieux précurseur ?
Pourtant, les nécessités militaires ont incités l'OKW a ne laisser qu'une seule unité en garnison, la 346e réduite. En retrait, la 167e VolksGrenadier tente de conserver un corridor vers l'intérieur du territoire allemand.
L'armée US enserre la ville avec 10 divisions, pas toutes de bonne qualités. Il convient d'assurer le ravitaillement à tout le monde, car il passe loin au nord sur la Meuse, pour les unités ayant franchies le fleuve.
L'attaque bénéficie d'un l'appui aérien modéré: dans ce secteur, la présence des chasseurs bombardiers est tres dispersé (Support ayant un grand rayon d'action mais un faible apport; il est situé à 3 hex de distance si vous le cherchez sur la carte).





Est-ce l’orgueil qui pousse les hommes de la 346e à défendre la ville impériale ? Le désir de défendre le Vaterland ? La peur des Feldwebel ? Toujours est-il que ces hommes s'accrochent ( 5 aux dès....premier d'une série allant de pas terrible à franchement moisi) .
C'est pourtant insuffisant pour tenir indéfiniment. La ville finit par tomber, les hommes de la 346e se rendent.
Pour le maitre du Reich, c'est un sacré coup dur. Une série d'officiers sont arrétés, jugés pour trahison. Certains sont envoyés sur le front de l'Est (un limogeage)





Pour les GI's les plus curieux, enfin se dévoile la Sainte Chapelle, ses ors, ses merveilles.









KOLN
Une fois les défenses de la Meuse percée, les blindés alliés s'élancent vers la Ruhr, avec une certaine circonspection: la zone risque d'être sévèrement défendue par l'OKW.
Pour investir la région, la 1st US Army souhaiterait pouvoir largement déborder au sud de Koln.
Mais les tres solides 91e DI et 5e FJ , appuyés sur la Roer, défendent Duren. Impossible de passer ici rapidement ou aisément.
Il faut se résoudre à attaquer Cologne de face.
Les chars ne sont pas à l'aise en milieux urbain. Pourtant, le Haut Commandement presse le mouvement: des considérations politiques imposent un rythme d'opération élevé, il reste peu de temps pour "doubler" les Russes.
Alors, 5 divisions US s'attaquent à la ville, appuyées par l'aviation.



Le terrain est difficile, les combats acharnés. Bien que dominés par l'armée alliée, les combattants de la 7e FJ ne lâchent pas aisément....( 4 aux dès )
Cependant, la supériorité allié finit par l'emporter et refouler durement les restes de la 7e FJ.

La ville sur le Rhin :



Moselle:
La vallée de la Moselle reste fermée par un bouchon difficile à aborder de face. Les manœuvres consistant à tourner les positions ennemies se poursuivent.
La 180e DI allemande est assaillie par 6 divisions alliées, certaines amoindries.



En quelques jours, l'attaque vire à la déculottée et à l'humiliation !! Mieux que résister, la 180e repousse les assaillants.
( 3 aux dès à 3/1 ; si je ne recule pas je prends des pertes; comme s'accrocher au terrain n’apporterait pas grand chose, ce front étant foutu, je recule en désordre. A ce moment là, j'en ai un peu marre des résultats de combats moisis)

Plus au sud de l'axe mosellan, les britanniques poursuivent leurs assauts sur la triple ligne de défense qui m'interdit l'accès à la vallée de la Nahe.
Encore une fois, la supériorité numérique est contrebalancée par le dispositif défensif ennemi ( j'ai quand même la vague impression que cette f...... ligne Siegfried est sur-estimée).
5 puissantes divisions cherchent à percer la ligne...




La 49e DI britannique encaisse des pertes. La 462e DI allemande est réduite également. Les deux unités de la Wermacht refluent vers Kaiser-Lautern. Miracle (petit alors), la ligne Siegfried est enfin percée par les Britanniques. Trop tard, bien trop tard, et le Haut Commandement allemand le sait pertinemment, ce n'est pas ici que se jouera la partie.





Front Nord
Il me faut ici plus qu'ailleurs bousculer l'ennemi sans pitié.

A Lingen, la solide 352e DI s'abrite dans les bois qui bordent la ville. C'est une solide position défensive. Par chance pour moi, elle ne menace pas mon axe de sortie vers l'Est. Alors on la laisse tenir la ville sans l'inquieter.

Entre Munster et Lingen, des troupes allemandes s'interposent. Elles ne bénéficient pourtant pas de la protection modeste mais réelle de l'Ems. Cherchant à protéger le carrefour routier à l'Ouest d'Osnabruck, elles sont vites tournées sur chaque flanc, coupées de leurs lignes de ravitaillement. Il "suffit" de 2 divisions blindées, appuyée par l'aviation, pour refouler brutalement les unités ennemies vers le sud, avec de sérieuses pertes.





Sur un terrain propice aux avancées mécaniques rapides, les blindés US foncent vers le sud, atteignent Munster, encerclent la ville.
Dans les ateliers souterrains, dans les usines en ruine, dans les entrepôts encore intacts, la Wermacht trouve quelques munitions pour continuer le combat. Les soldats trouvent un peu de chaleur et de nourriture auprès de la population, avant que celle-ci ne retourne se terrer dans ses abris souterrains où les combattants n'ont pas le droit de chercher un abri...Silhouettes grises qui se fondent dans les amas de ruines, ils repartent vers un destin de poussière et de deuil.

L'assaut allié échoue à s'emparer de la ville ( 5 aux dès )




Plus à l'Ouest, la dernière unité blindée, formée d'éléments disparates ( des survivants de la 2e DR essentiellement), inquiète les alliés: il faut éliminer tout risque pour les axes de communication.
Alors la 4e DI US entame des opérations en coopération avec les unités airbornes britanniques (celles-ci sont considérées de nationalité britannique ET US, pour permettre ce genre de coopération). Situées au nord, elles coupent le ravitaillement des blindés.
Isolé, l'unité finit par succomber aux assauts qui coute cependant du monde à la 4e DI US.


EXPLOITATION

Abrités tant bien que mal au sud de l'Ems, les effectifs réduits de la 272e DI allemande inquiètent encore le Haut Commandement allié: si la division allemande remonte au nord vers Osnabruck, elle serait susceptible de m'interdire la voie de l'Est.
La 11e Armored réduite est alors projetée vers la petite ville allemande sans défense qui voit l'unité US pénétrer dans la ville.

Et la 13e Armored glisse au sud, tourne l'Ems par l'Ouest, et vient matraquer la 272e DI (toujours privée de ravitaillement) avec un appui aérien important.




Sous un déferlement de puissance, les landser, assommés, finissent par se rendre aux tankistes du général John Wogan.

Munster

Dans l'élan de l'attaque sur la ville, la 8e Armored poursuit ses efforts. Dans le champ de ruines qu'elle à pour objectif, elle combat les résidus épars des troupes ennemies qui s'accrochent comme elles le peuvent.



Contraintes de lâcher pied peu à peu, les troupes de la Wermacht finissent par se rendre ( impossibles pour elles de retraiter).

Hitler s'étrangle....il perd 4 points de satisfactions d'un coup ...cela correspond à un deuxième limogeage dans le tour; ce qui ne met sert à rien, voire même m’ennuie car l'armée allemande sera capable de percevoir un support .




REMPLACEMENTS
Le seul avantage (on se console comme on peut ) de la honteuse retraite française est de décoller les unités du front, et me permet de recompleter la 2e DIM et la 9e DIC.


A la fin du tour, la route de l'Est semble s'ouvrir devant moi....reste à vérifier au tour prochain si je serais en mesure de sortir 19 unités.





T 23 AXE : LA WERMACHT KO DEBOUT

Les capacités offensives de l'armée allemande semblent définitivement brisées. Cependant, prudence, il reste un support dans l'arsenal ennemi, pioché ce tour. Et non joué, gardé au chaud en réserve.

MOUVEMENTS
Sur le front de la Sarre, si le reflux honteux de l'armée française laisse un sacré répit à l'OKW, l'avancée britannique en revanche oblige la Wermacht à se redéployer en ordre, mais en retraitant.



La 36e VG est contrainte de se replier au nord, évacuant la ligne Siegfried. A Kaiser-Lautern, la 12e VG vient prendre le relais des 344e et 462e réduites.

Au nord, Duren sur la Roer est abandonné par 91e et 5e FJ: la garde le long de cette rivière ne rime plus à grand chose, il faut désormais se concentrer sur la défense de Bonn.

La Roer à proximité de Duren :



Et la 167e VG s'éloigne de Aachen pour défendre le cours supérieur de la Roer :







Venant du front du Rhin totalement inactif , la 18e VG qui défendait Kehl, face à Strasbourg, transite par rail jusqu'à Mannheim.
Et provenant du même front, la 6e FJ elle aussi prend le train, à destination de Koblenz (au débouché de la vallée de la Moselle).
Cependant, il y a peu de chance que l'effort allié se porte ici dans les quelques jours qui arrivent.

RENFORTS / REMPLACEMENTS
Des cendres des unités disparues, la 198e (réduite) renait. Centrés autour de quelques cadres et vétérans, des éléments disparates sont assemblés pour constituer un semblant d'unité pour défendre Koblenz.

Enfin, 5 divisions arrivent en renfort. Ces unités ont beau être faibles, elles n'en sont pas moins encore des troupes capables de se dresser contre moi et de m'interdire la victoire.




QUE VA NOUS RESERVER LE DERNIER TOUR ?

(ne revez pas, je ne vais pas gagner, mais on va "tâcher moyen" )


Edité pour la taille de la gravure en début de post

édité pour tenter de réparer la disparition des images, le 06/09

En tout cas ça tient en haleine jusqu'au bout ton truc !

Par contre y a certaines images qui n'apparaissent pas.

Y a juste marqué en bleu "Image". C'est d'un sobre...

Quel que soit l'issue de cette partie, tu nous auras une fois de plus livré un compte rendu de haute volée.

Aghora a écrit :Par contre y a certaines images qui n'apparaissent pas.

Y a juste marqué en bleu "Image". C'est d'un sobre...

hier y'avait tout bien

je tente une correction de ce pas !

Archange a écrit :En tout cas ça tient en haleine jusqu'au bout ton truc !

stratcom a écrit :Quel que soit l'issue de cette partie, tu nous auras une fois de plus livré un compte rendu de haute volée.

Merci
Ca reste l'objectif primoridal de cet AAR !

Impeccable !

T 24 ALLIES - DEBUT AVRIL 1945

Météo

Le temps n'aura plus grand chose à promettre aux bribes d'unités allemandes encore en train de combattre pour le Reich et son maitre.



Ravitaillement: OK

Supports
La logistique alliée tourne désormais à plein régime. Il ne reste plus qu'à fournir le bon matériel au bon endroit, le bon appui au bon moment.... 5 supports sont tirés.

Alors que l'armée US semble sur le point d'emporter tout devant elle, attirant l'attention sur ses chefs, revoila un personnage qui désire briller et se montrer à son avantage.....



MONTY !



Décidément cet homme là a le chic pour apparaitre quand cela me dérange ! (bon, soyons clairs, cela me dérange tout le temps ). Et que fait il ? Un tirage aléatoire va me permettre de déterminer son action.....et il ne fait rien de plus que me bouffer un support.

Face à l'échéance qui se rapproche, et au vu de 2 supports qui ne me servent à rien, je décide de déplacer PLUTO Sarre un peu à l'Est.



TRANSPORT MARITIME
Il ne me reste que la 101e Airborne réduite pour venir compléter la garnison de Anvers.

MOUVEMENT



En longues colonnes de véhicules, les unités US sont prêtes à s'élancer droit à l'Est, vers l'Elbe, vers Berlin, toujours plus loin.
Alors que des milliers d'hommes sont sur le point de rouler sans s’arrêter, au Haut Commandement Allié, des officiers d'Etat Major se penchent sur les cartes pour déterminer les meilleurs trajets.
Soudain, un doute s'installe dans la pièce ou sont coordonnés les mouvements. On convoque les officiers supérieurs. On fait même venir Bradley et Einsenhower.
Face au doute, on fait recours aux méthodes les plus obscures.

D'un vieux coffre, on extrait un ouvrage antique. Un grimoire, relié de cuir, renforcé de magnifiques ferrures en argent, est délicatement déposé sur un lutrin. Des pages de vélin jaunies et patinées par le temps, l'on fait le plus attention possible, leur fragilité extrême l'oblige.



On compulse devant le Commandant suprême les mots magiques....

Onques ne remportera cette parti
Si emporté loin à l'Est
Il n'emmène moult bannières
Ainsi que 2 HQ amis


Il faut sortir 19 unités par l'Est....et 2 HQ.

2 HQ ?????????????????

Panique, confusion, doute, angoisse. Le 12e Groupe d'Armée est prêt à foncer vers la sortie de la carte. Mais un autre HQ ?
On consulte les cartes....

CATASTROPHE , le plus proche HQ est à Eindhoven. Bien trop loin pour sortir.


L'incompétence du Haut Commandement Allié est évidente, l'inconséquence, l'irresponsabilité, que dis-je, la débilité, la crétinerie, ne font aucun doute !!!!
Il est impossible aux alliés de l'emporter par ce biais là.
..........

On change d'optique.

Alors là évidement se trouve la limite entre gagner le jeu et gagner la guerre: il semble évident que la guerre est gagnée, il suffit d'achever l'ennemi. Quelques semaines devraient suffire (peut-être 3 tours ?).
Donc, je décide d'achever la Wermacht !

Du Nord, l'armée US progresse vers la Ruhr. De l'Ouest, on déborde la Roer, on approche du Rhin, on s’insère entre les formations allemandes qui s'enferment en hérisson dans les agglomérations.
Au sud, la progression de la 1ere Armée Française et de l'armée britannique reste limité par les lignes de défenses allemandes.

COMBATS

La vallée de la Nahe est assez resserrée, et coule lentement jusqu'au Rhin.
Ici les chutes de Potenfells :



Mais le terrain est un véritable charodrome si on prend en compte les plateaux qui bordent la rivière :



C'est sur cet axe que Monty veut percer. Inutile de déployer trop d'efforts sur Kaiser-Lautern: la voie principale menant à Mannheim sur le Rhin serait certes ouverte, mais encore faudrait il passer le Rhin pour assaillir la ville.
Alors Monty lance un poing blindé contre les 362e et 344e DI allemandes délabrées.



Pour s'ouvrir un chemin déja entrebâillé, les "Hobarth's funnys" sont associés à la 11e Armored, Taurus Pursuant, de "Pip" George Philipp Bradley Roberts. Les Hussards de Maczek appuient la manœuvre, les canadiens de Foster complètent l'ensemble.
En quelques heures, les deux divisions allemandes sont anéanties sur place.

Afin d’agrandir la brèche et de sécuriser les flancs, Kaiser-Lautern est attaqué par 3 divisions britanniques, dont les blindés de la Garde.



La 12e VolksGrenadier est refoulée sans ménagement et avec pertes. Elle reste néanmoins en bouchon sur la route de Mannheim.

La ville de Kaiser-Lautern:




Sur la rive nord de la Nahe, l'armée britannique, emmenée par la 5e Armored canadienne et les Deserts Rats de la 7e cherchent à agrandir les failles dans le dispositif ennemi.



Mais pour épauler la 361e VG, il y a les vieux briscards de la 353e ! Et l'unité s'accroche au terrain, tend des embuscades, et même contre-attaque quand elle le peut. L'attaque britannique tourne au fiasco, les unités sont contraintes au repli, laissant du monde sur le terrain ! (4 aux dès à 2/1 ca pardonne pas ).

Au nord de la Nahe, l'armée Française revient à l'attaque sur la Moselle. Attaquer de face reste impossible (sans appuis). Descendre le cours de la Moselle pour atteindre Koblenz semble totalement illusoire.
Alors on cherche a repousser les flancs-garde du dispositif ennemi. La 180e DI allemande est assaillie par 4 formations blindées qui n'hésitent pas à engager le combat sur un terrain boisé favorable à la défense. Les goumiers marocains ouvrent la voie aux chars.



En dépit de pertes non négligeables, l'armée française taille en pièce la 180e DI qui fond dans les combats.

Le paysage local :



Bien tardivement, l'armée française a réussie une manœuvre permettant d’enserrer la 353e DI qui vient de refouler les britanniques.

L'Armée US

Remagen !. Il y a un pont sur le Rhin à cet emplacement.

En 1945 :



Actuellement, le pont n'existe plus :



S'infiltrant en profondeur dans le dispositif ennemi, Leclerc mène son unité toujours plus loin, toujours plus vite, en tête des unités américaines qui rivalisent avec lui. Enfin, tournant Bonn, on aborde la petite localité défendue par la 19e VG.




L'unité allemande n'est pas résolue à se laisser faire. Elle s'accroche. La 83e DI US encaisse des pertes. Mais en terrain ouvert, la 12e VG se volatilise en quelques jours sous les coups de boutoirs alliés.
Devant Leclerc s'ouvre la voie pour franchir le Rhin....

Bonn est défendue par deux divisions allemandes solidement retranchées, décidées à se battre jusqu'au bout.
7 divisions US s'élancent contre leurs positions.



Chaque immeuble se transforme en bastion, épaulant les bastions voisins. Chaque rue, chaque avenue devient un axe de tir.
Dans cet environnement étroit, dans ce coupe-gorge de pierre et de béton, la supériorité alliée ne joue pas.
Les pertes sont rudes dans chaque camp. La 104e DI US perd un step, la 5e FJ également, mais les allemands tiennent toujours la ville.


Au nord, Dortmund est tourné par l'Est, la Lippe ne présente plus d'obstacle entre les hommes de la 249e DI et les chars des 3e et 13e Armored US. 4 autres divisions prennent part à l'assaut.



3 aux dès .

Dans ces dernières semaines de combats, l'armée US n'est pas à la fête: les troupes de la Wermacht se battent sur un terrain tres favorable à la défense, ils se battent ravitaillés, ils se battent le dos au mur.
Comme le disait un GI: "Les Allemands n'ont peut être plus rien pour se battre, mais ce rien ils l'utilisent diablement bien"
Et de fait, si la 249e DI est anéantie, les pertes US s'accumulent. La 29e DI US en fait les frais.

La satisfaction du Führer s'effondre.




A quelques kilomètres à l'Ouest de Dortmund, Essen est devenue une position inexpugnable, ou s’entèrent les meilleures troupes allemandes.



La noix serait trop dure à casser pour le moment. On contourne, on laisse tomber...

Duisbourg. La position est bien défendue: pas moins de 3 divisions s'appuient les unes les autres, protégées derriere un réseaux de cours d'eau, entre le Rhin et la Lippe.

La Lippe à proximité de Duisbourg :



Le Rhin à Duisbourg: pas un cours d'eau à prendre à la légère.



On voit encore les Bunkers édifiés le long des berges pour défendre la ville :



Sur la ville, un grondement sourd résonne en permanence. Quel que soit le temps, le tonnerre et la foudre ne sont pas en cause.
L'orage est d'acier et de feu : l'artillerie lourde américaine tonne et pilonne.
De toute part, l'armée alliée investie la place. Au nord, les paras britanniques (toujours considérés de la double nationalité) appuient la progression de leurs voisins de la 4e Armored qui attaque le long de la Lippe depuis le massif forestier de .....j'en sais rien .
La tache la plus rude incombe aux 4e DI (réduite) et 9e DI US qui doivent franchir le Rhin sous un feu roulant qui doit faire courber la tête aux défenseurs.



De manière inattendue, ( mais un 11 aux dès ça aide pas mal quand même), l'assaut est un succès fulgurant. Les cours d'eau sont franchis sous un déluge de feu et un tapis d'obus qui écrase tout. Les grands axes de la ville sont vite investis, contrôlés, les points d'appuis réduits. La ville tombe aux mains alliés tandis que les survivants des unités allemandes déroutent au sud.

La rage de Hitler est à son comble. Tout les officiers qu'il peut atteindre sont limogés, démis de leurs fonctions, emprisonnés ou envoyés sur le front de l'Est (limogeage).

Au nord du dispositif, Lingen est assailli par 5 divisions. La 352e défend pourtant des positions favorables dans les bois.
La supériorité américaine n'est pas écrasante. La 352e encaisse de rudes coups, mais ne se désagrégè pas et continue de s'accrocher au terrain.



EXPLOITATION

Un des objectifs du jeu, c'est de s'emparer de 7 villes majeures allemandes.
Comptons donc les villes que je tiens, du nord au sud:
Munster; Dortmund; Duisbourg; Koln; Aachen; Saarbrucken.

Il me manque une ville pour remplir un objectif, et ainsi arracher le match nul avec Guernica. Je vais foncer !

Monty a devant lui un boulevard pour foncer droit devant. Inutile d'attaquer Mannheim, protégé par le Rhin. Monty prend
pour objectif Mainz, sur la rive gauche du fleuve. Pour assurer sa protection et son ravitaillement, la Guard Armored Division se positionne face à Mannheim et aux reste de la 12e VG.
11e Armored et 4e Canadienne déboulent dans les faubourgs de Mainz. Le dispositif ennemi est percuté violemment, les points d'appuis sautent les uns après les autres; les Funnys de Hobart prodiguent une aide conséquente dans les combats de rue. Mais il y a aussi de la casse dans les rangs britanniques. Et au final, les troupiers allemands ne lachent pas le terrain. Mainz tient.........




Sur le flanc gauche des britanniques, l'armée française a enfin percée, même si ce n'est pas droit le long de la vallée de la Moselle.
Au piémont des monts de la Sarre le paysage ressemble aux Vosges.



Par un mouvement tournant, deux divisions blindés française caracolent dans le dos des 353e et 361e DI allemandes. Elles leur coupent tout ravitaillement, avant de les assaillir.



De rudes combats se déroulent durant quelques jours. Les deux unités d'infanteries laissent du monde sur le carreau, mais la 5e DB française également. Il aura manqué ici un tour pour faire un sort à ces unités.

Au nord à Duisbourg, la 4e Armored US n'a pas la puissance nécessaire pour seule emporter la position d'Essen....

Je n'ai toujours que 6 villes allemandes.

Remagen.. A la tête de son unité, Leclerc aurait adoré franchir le pont, débouler sur les arrières allemands, compléter l'encerclement de la Ruhr, exploiter loin à l'Est.
Il sait cependant la situation dans laquelle le Haut Commandement se trouve.
Alors, frustré de sa folle chevauchée à l'Est, il se rabat au nord: ses chars roulent vers Bonn, avec fureur et détermination.



L'entreprise est une folie. 5e FJ et 91e sont solidement retranchées, bien décidés à arrêter les chars français. Sans appuis, la tentative de Leclerc est vaine. Il subit des pertes qui le contraignent à stopper son assaut.
Bonn n'est pas tombé (il aurait fallu que je fasse 12 aux dès: tentative de la dernière chance )


T24 ALLEMAND LE CHANT DU CYGNE ET DERNIER BAROUD D'HONNEUR

Pour faire face à l'avancée britannique, la Wermacht se replie au dela du Rhin, se concentrant sur la défense de Mannheim



COMBATS

Au sud de Bonn, l'Allemand monte une contre-attaque violente contre la 16e Armored réduite. Les blindés US sont "pulvérisés sur place" (je cite mon partenaire ) par cette contre-attaque inattendue.




BILAN FINAL : VICTOIRE ALLEMANDE TOTALE




L'Allemand remporte la partie à un poil de ..... : je n'ai remporté aucun des objectifs.

Il me manquait un tour ou un peu d'attention pour trouver un second HQ pour partir droit à l'Est.
Il me manquait un peu de chance aux dès ou un tour pour m'emparer d'une septième ville majeure.

La carte finale :




Guernica à désormais le droit de lire et commenter .
Laissez lui un peu de temps, il prend des congés.

Ca c'était une partie


édité, car la victoire allemande méritait bien un gros titre