24000 Suédois et Cosaques contre 36000 Russes en chiffres bruts mais quelles sont réellement les forces en présence ?
L’infanterie Suédoise : la crème de la crème, les cracks des cracks, des bêtes de guerre assoiffées de sang à qui on a appris à décharger leurs mousquets à bout pourtant juste avant le choc, ce qui est bougrement efficace. Leur moral va de highly superior à élite, c’est beaucoup. Leurs bataillons sont relativement faibles en effectifs (de 500 à 700 hommes grand max), ils sont donc malgré tout fragiles, des années d’entraînements et de campagnes, ça use.
Le cavalier Suédois : la crème de la cr...ok, pareil que pour l’infanterie mais qui tire pas et vachement moins efficace contre les carrés de piquiers bien organisés, mais culbute son homologue Russe sans y penser.
Le cosaque : un Russe mais en mieux, se déplace à cheval, combat à pied, on n’en a pas beaucoup ; 1000 à 1500 hommes armés de carabines et d’épées, efficaces pour tenir 2 secondes des terrains difficiles dont personne ne veut.
L’artillerie : une batterie de pièces légères mais facilement déplaçable, utile, pas pour les dégâts minimes qu’elle occasionne mais pour le malus au moral de l’unité qui reçoit son tir.
Les Russes : leur infanterie composée de pauvres âmes données au Tsar par la noblesse (qui préfère combattre à cheval, mais de loin, avec des carabines, ils détestent le choc). Leur faible moral et entraînement (de raw à below average) sont, en partie, compensés par la masse (750 à 1000 hommes par bataillon) et une proportion moindre de piques dans leurs unités par rapport aux Suédois (25 % contre 33%) ce qui fait que leur feu est très dangereux pour les petits bataillons Suédois.
L’artillerie : 2 batteries légères et 2 medium (qui tirent à 16 hex)
Le déploiement Suédois:


Les positions Russes (son corps de bataille principale n’est pas encore activé, il sortira au fur et à mesure du camp) :


L’idée est d’affronter les Russes en terrain découvert et les engager en mêlée, là où mes troupes excellent et ne risquent pas de trébucher sur un caillou ou foncer dans un arbre. Il nous faut surtout éviter les échanges de mousquetterie qui tourneraient rapidement à notre désavantage. Toute unité d’infanterie Russe capable de nous tirer dessus devra être culbutée dans les plus brefs délais.
On va donc progresser sur le centre droit adverse et enlever les redoutes qui s’y trouvent (les bataillons qui les garnissent sont moins puissants que ceux du corps de bataille). La plus grosse partie de notre cavalerie protégera notre flanc gauche. Le flanc droit sera refusé parce que 1) on a beaucoup moins de troupes et on ne peut pas être partout, 2) les positions du flanc gauche Russe sont bien trop puissantes (redoutes, village, bois et un ravin, dont les abords, si mon adversaire y positionne quelques bataillons et artillerie, deviendrai vite le tombeau de ma jolie armée) 3) c’est proche de son camp et de son artillerie et 4) ça fait très Frédéric II avant l’heure, Fred nous doit tout !