Le Quartier Général

J’ai à peine touché au jeu jusqu’à maintenant alors je prends les Ottomans histoire de relever le piètre défi de perdre leur flotte en moins de 6 mois. Flotte qui comprend en plus du Croiseur de bataille Goeben et du croiseur léger Breslau, 3 pré-dreadnoughts, 2 croiseurs légers (20 nœuds maxi, il ne pourront donc pas accompagner le Goeben qui peut monter jusqu’à 25) , 2 divisions de destroyers (dont une constituée de navires de classe Durandal mais dont le manque d’entretien limite la vitesse à 17 nœuds...bons pour la casse donc ; mes pré-dreadnoughts sont aussi rapides.) et un navire marchand armé et convertit en mouilleur de mines. Bien sûr, à part les équipages du Goeben et du Breslau, tout le monde à le mal de mer (niveau d'entrainement de-1 ou -2).

En début de campagne, on peut obtenir contre des points de victoire des navires supplémentaires historiquement plausibles, j’opte pour une division de destroyers Autrichiens ainsi qu’un croiseur léger de même nationalité et pour le maintient du Mesudiye (le plus pourris des pré-dreadnoughts) en Mer Noire, ce n’était sans doute pas un bon investissement. Tout cela me coûte quand même 14000 PV (pour remporter la partie, il faut avoir un différentiel de 150 000 points en sa faveur). Les autres options coûtent trop cher.

Tour 1 :

Une mission nous est proposée ce tour ci, il s’agit d’aller couler 2 navires entre Sebastopol et Odessa. Le moment est très bien choisi, nous ne sommes pas encore en guerre, le Goeben et le Breslau battent maintenant pavillon Ottoman, l’ennemi ne se méfiera pas. C’est une ruse de guerre bon enfant.
Le choix des navires pour cette mission se porte sur le CL Midilli (hihihi)...

...qui sera accompagné de 3 DD de classe S165 extrèmements rapides en soutient.

Si on tombe sur un convoi il sera sans doute escorté par des destroyers ennemis, les S165 s’opposeront s’ils approchent de trop près notre CL. Si on tombe sur plus gros, on prendra la fuite.

Notre route : Istanbul, Ouest de Sebastopol puis NNW sur Odessa.


24 heures plus tard, on tombe enfin sur un petit convoi composé d’un navire marchand armé et de 4 petits dragueurs de mines, ils nous font coucou. Mals entraînés, mes DD foncent illico au contact au lieu de laisser le Midilli (hihihi) faire le boulot tranquillement (ils étaient en « support », pas en « screen », avec un meilleur niveau d’entrainement, ils n’auraient pas considéré qu’il y avait une menace à mon avis). Résultat l’un d’eux prend un mauvais coup et sera bon pour 4 semaines de docks.


Nous rentrons sans autre dommage, content de la course mais néammoins inquiets : les tourelles du Midilli (mmpppffrrr...) se coincent régulièrements.
Il ne nous reste plus qu’à engranger des Points de victoire.


Quoi ! Ces sales traîtres de russkofs ont osés s’en prendre à nos croiseurs en pleine paix ! Ces gens n’ont-ils donc aucune morale !Honte sur eux ! Nous nous vengerons !
L’auteur de ce massacre contraire aux lois de la guerre est un navire de classe Bogatyr, avec ses 12 canons de 152 il n’a laissé aucune chance au pauvre Peyk-i Sevket démodé dont l’équipage avait foi en la bonté humaine.

De retour au port, on se rends compte que le Midilli (ouarf!ouarf!ouarf) a dépassé sa période de révision de 3 bonnes semaines ce qui explique les tourelles qui ont tendances à se coincer...un navire quasiment neuf !

C'est très con, les commentaires entre parenthèses avec le Midilli, mais je n'ai pas pu m'empêcher de sourire !
Ca m'a fait penser à Jacky Berroyer dans Kaamelott, quand il déclare : "Il y a encore aujourd'hui des mots du lexique enfantin qui déclenchent chez moi un rire irrépressible ... des mots comme zizette ... ou pissou ..." et il se marre en le disant puis ajoute très sérieusement : "Non, vous voyez, c'est handicapant quand même ..."

Bon, sinon, bon courage avec tes marins d'eau douce et autres Bachibouzouks !!

Merci! (pour les 2 parties du message)


2ème semaine de guerre :
On reçoit 10 OP, si c’est comme ça tout les mois, sachant qu’activer le Goeben en coûte 19 par exemple, on va vite se retrouver paralysé.
Bien, le Midilli (mrmmrmmr…) est partit se faire huiler les tourelles pendant 3 semaines et le DD imprudent est en cale sèche pour 4...mais comme les techniciens Turcs ne peuvent pas gérer plus d’un bateau à la fois (en fait 2 : 1 lourd et 1 léger), on ne reverra sans doute pas le DD avant 2 mois.
Mais ceux du KuK de classe Huszar viennent d’arriver, ils sont un peu moins rapide mais plus lourdement armé que ceux qu’on a actuellement (7 canons de 70 au lieu de 4). Leurs équipages ont été formés en faisant du pédalo sur le Danube mais à part ça je suis content.
Arrive également l’Admiral Spaun, un croiseur ultra moderne Austro-Hongrois (si, si) qui manque de punch (7 canons de 100, le Midilli (hahahahahahaha) en a 12 de 105) et de torpilles (0) mais il est rapide (27 nœud). Son équipage est composé de vrais marins (de l’Adriatique hein, pas des 40e Rugissants). Ce spécialiste de la fuite pourra remplacer l'ex-Breslau (na!) si besoin...il tombe donc bien.


L’Admiral Spaun affrontant une mer démontée en Adriatique.

Avec nos maigres point, on entraîne les DD et on active le Yavuz et l’Admiral Spaun qui lui servira de scout (il l’avait déjà accompagné au début de la guerre pour sa sortie de l’Adriatique avant qu’il ne rejoigne le Breslau).
L’outrecuidance Russe doit être punit ! Nous allons nous glisser discrètement entre la côte et les champs de mines sous le feu des batteries adverses et bombarder Sebastopol. Un plan aussi audacieux ne peut que laisser baba les Russes et réussir. Peut être cela fera-t-il également sortir la flotte adverse et notre ex-Goeben n’en fera qu’une bouchée (les Russes n’ont pas de dreadnought pour l’instant). Nous sommes très optimiste.

Au petit matin, aux abords de Sebastopol, un premier navire est repéré, il se révélant n'être qu'un chalutier armé, c'est à peine s'il mérite un regard et on ne repêchera pas les survivants, nous sommes en mission de combat!


L'Admiral Spaun repère des emplacements de batterie, on lui ordonne de venir sagement se placer derrière le Yavuz, inutile de prendre un mauvais coup.


Notre cible principale est identifiée, il s'agit du Georgiy Pobedonosets un vieux cuirassé qui sert d'état-major aux Russes...c'est une très bonne idée, surtout que ses grosses pièces ont été démontées et ce ne sont pas les batteries côtières de 152 ni de 203 qui vont faire peur au Yavuz (à cette distance en tout cas), ses 280 ont plus de portée (représentée par le cercle). En une longue passe la cible est détruite et les 2 complices prennent la direction d'Odessa, il leur reste des munitions.


2 marchands et encore 2 chalutiers seront coulés, magnanime et ne risquant rien, l'Admiral Spaun recueille les survivants.

On reprend la direction de l'est et après une courte patrouille qui ne donnera rien, nous rentrons à Istanbul.


Le Yavuz couvert de gloire rejoint son port d'attache.


Espérons que les Russes ont compris la leçon! On remarque quand même qu'ils peuvent générer 500 PV/semaine grâce à leurs navires de commerce, il faudrait qu'on en coule 1/mois pour compenser cela.

La cosmétique du jeu est un peu aride. C'est du tour par tour? La campagne dure combien de temps? Ce sont les champs de mine que l'on voit en achuré bleu? La météo impacte-t-elle les opérations?

Cela tourne très bien sur mon 486 dx2 66! J'ai eu quelques petits plantages mais c'était à cause de ma soundblaster mal configurée...oui, ce n'est clairement pas SFX, pour être plus moche il faudrait qu'il soit en ASCII.

Pour les phases d'opération, c'est du tour par tour (de 1 minute) camouflé en STR. Le jeu se déroule apparemment en temps continu (avec sa vitesse de défilement réglable et pausable) mais résout effectivement les actions toute les minutes (en mettant automatiquement sur pause quand un événement important survient, tu peux régler les événements qui vont entrainer une pause) et rien ne t'empêche (au contraire, il y a un bouton exprès) de ne faire défiler le temps que de minute en minute.

Les zones hachurées bleues ce sont des champs de mines connus et entretenus en permanence. Tu peux aller aussi en poser avec tes bateaux mais ils seront moins impressionnants.
La météo est dynamique et à énormément d'impact, ne serait-ce que sur la détection mais pas que. Faut par exemple faire gaffe aux petits DD qui vont filer à plus de 30 noeuds par tempête, ça va mal finir pour eux.

3e semaine de guerre (comme le temps passe vite):
Les 2 CL de classe Mecidiye sont envoyés à Trabizonde (seul port en dehors d'Istanbul pouvant accueillir autre chose que des destroyers) accompagnés de la 1ère division de destroyers. De là, on peut plus facilement gêner les opérations Russes dans l'est de la Mer Noire. Ces CL ne sont pas mauvais, ils filent 20 noeuds et sont relativement bien armés. Mais dans ce monde cruel il n'y a pas de 1/2 mesure, si ils tombent sur un Bogatyr ils se feront rattraper et exploser.

Le Mecidiye et ses 2 canons de 152...

Mais le convoi de transports de troupes pour le Caucase qu'ils croisent est à peine escorté, c'est un massacre, 4 transports et un petit escorteur sont détruit.


Là, dans le petit encart, on voit certains des facteurs qui affectent la précision du tir. Les Ottomans ont par exemple -20, y -z-ont pas de télémètre les Ottomans?!

Galou a écrit : ↑mer. janv. 27, 2021 9:56 pm ...
Là, dans le petit encart, on voit certains des facteurs qui affectent la précision du tir. Les Ottomans ont par exemple -20, y -z-ont pas de télémètre les Ottomans?!

Artilleur typique de la marine ottomane

Oui, on va instaurer la visite médicale obligatoire. Il n'y aura pas de passe droit!

La 4e et 5e semaines de guerre sont consacrées aux bombardements de Sebastopol (encore le Georgiy, il est increvable), Novossibyrsk (une batterie côtière) et Batoumi (les installations portuaires). Tout se passe sans incident jusqu'à ce qu'on rentre...en retard (on a droit qu'a un peu moins de 72 heures pour effectuer une opération) ce qui entraine un malus aux PV (2500 !) mais surtout fatigue les équipements du Yavuz: les tourelles se mettent à déconner. J'ai comme l'impression que c'est encore une super innovation Allemande ces tourelles, le nec plus ultra de la technologie, hyper sophistiquées, tout confort, bref y' pas mieux tant qu'on ne les expose pas à la pluie ou au gel...Le Yavuz est donc bon pour 4-5 semaines de révisons et son compère l'Admiral Spaun arrive à peu trop vite à quai: 2 semaines de docks.
Les semaines suivantes sont donc très calmes, je ne fais pas de sorties et engrange les points d'opérations.

Tranquille jusqu'à la nouvelle année où un raid de destroyers est mené sur les transports convoyant, une fois de plus, des troupes pour une offensive Russe dans le Caucase (ils ne savent pas qu'ils vont se heurter à notre puissante 3ème armée dont plus de la moitié des hommes sont chaussés). Filant à plus de 20 noeuds, arrivant rapidement presque bord à bord avec les lourds navires marchands, délaissant les canons dont ils ne savent de toute façon pas se servir, les petits DD de classe S165 lâchent leurs torpilles...qui font mouche! 3 transports sont rapidement envoyés par le fond. Une deuxième passe est annulée quand les 1er tirs Russes touchent leurs cibles (eux), on se carapate avant de recevoir de nouveaux dégâts, en plus il pleut à verse. Bonne année quand même!


Pfff...c'est trop nul les canons.



Le brave Muavenet (mouahahaha) rejoindra Trabizonde à faible vitesse

Mine de rien, à force, début 1915 nous sommes à 90 000 PV sans avoir livré de vrais engagements (ce qui est très triste, jusque là il n'y avait pas mieux que le Yavuz dans la zone, maintenant les Russes ne vont plus tarder à recevoir de puissants dreadnoughts.

L'IA russe laisse à désirer à sortir ses transports sans escorte.

Je dirai oui et non.
Je crois qu'elle est surtout prévue pour les batailles navales, pas pour de la "stratégie" (sans compter que c'est une campagne amateur, donc d'un gars pas forcément au courant de toutes les ficelles). De plus, de temps en temps, les renseignements me signale que "Les Russes ont 10 OP à dépenser ce tour" et avec 10 OP, tu actives 1 CL et 2 DD et c'est tout. L'IA étant une IA, si elle ne se constitue pas une réserve et dépense tout au fur et à mesure, n'a pas grand chose à m'opposer même si elle a 3 fois plus de navires que moi, ce qui est embêtant. Il faudrait que je vois cela avec une campagne plus musclée où les OP ne sont pas distribués aussi parcimonieusement, mais là je me forme.
De temps en temps je regarde le parcours emprunté par sa flotte (on peut faire ça à la fin de l'opération) et il est loin d'être idiot (mais soit on se croise pas aux bonnes heures, soit elle choisie de défendre un objectif que, ben moi je n'ai pas choisi).
Mais défendre chichement ses flottes de transports c'est débile, le moindre croiseur qui arrive là dedans fait un carnage sans aucun risque.

6e à 20ème semaines de guerre: bombardement, bombardement et bombardement avec la 1ère vraie bataille navale! (mais ne nous emballons pas)

Bombardements effectués soit avec le duo Yavuz/Admiral Spaun soit avec l'un des cuirassés Turc, le Torgud Reis (17 noeuds, 3 tourelles de 2x 283mm) accompagné de son compatriote le Mecidiye. Comme on peut le voir sur le screen d'après, avoir des 283 comme canons, c'est bien mais il faut toucher la cible:


Tu as mal travaillé à l'école: -10
La cible est trop petite, tu la vois pas: -20
Heureusement, elle ne bouge pas: + 10
La louche que tu utilises pour tes mesures est rouillée: -30
T'es Turc: -20
T'es Turc: -20...Ha non, ça vous l'avez déjà compté m'sieur! . Ha oui, effectivement, mille pardons.
Ta mère est Turque: -20
Ton père est Turc: -20
On t'aime pas: -20
T'as le soleil dans les yeux: -20

Bref, les malus s'accumulent tant que le pauvre Torgüd est obligé de s'approcher à moins de 3 km de sa cible à la nuit tombée pour espérer la traiter dans des délais raisonnables (un peu moins d'une journée). Ce qui a le désavantage de l'exposer aux tirs de contre-batterie et de bien mettre l'ennemi au courant qu'il est là.


Le Torgüd Reis, avec ses hunes blindés pour accueillir les officiers de conduite de tir, on a bien essayé d'y faire monter des officiers Arméniens pour voir, mais leurs camarades Turcs s'amusaient à les lancer sur le pont

C'est un peu cabossé qu'il prend la route du retour, fier de sa mission accomplie, quand le Mecidiye repère 2 destroyers et un CL Russes en approchent ! Le CL, un Bogatyr, d'abord pressant, rompt rapidement le contact quand il voit le Mecidiye se mettre à l'abris des canons du Torgüd (à mon avis, il ne connait pas ses ennemis, sinon il aurait attaqué).



Par contre les destoyers Russes (très bien armés et disposant d'une dizaine de tubes lance-torpilles! ) rodent dangereusement autour de nous, attendant une occasion pour frapper (à la nuit?), par prudence, le Torgüd change fréquemment de direction mais les pestons s'accrochent (tout en restant hors de portée de tir). Le capitaine du Torgüd se résigne à lâcher la bride au Mecidiye qui va chasser au loin les impertinents (le Bogatyr avait pris la direction du SE, notre CL ne risque donc normalement rien de ce coté là) et personne ne rentrera blessé. Une bien belle bataille!


Là, en rouge, la route suivie par le Torgüd, en gros trait bleu l'escadre ennemi et le fin trait bleu le CL et les 2 DD Russes venant voir ce qui se passait au NE (le Torgüd qui bombardait Novosibirsk)

26e semaine, fin avril 1915.
Le Sultan nous presse d'aller bombarder les installations portuaires d'Odessa (c'est une mission obligatoire, si on ne la réussie pas on perd 3000 PV). Le problème c'est que nous n'avons que 19 points d'opération de réserve pour ce tour et nous n'avons comme navire disposant de canons assez puissants que le Yavuz de disponible (les cuirassés Turcs sont en réparation pour le Torgüd et en révision pour les 2 autres). Ne voulant pas user tout nos OP avec l'activation du seul Yavuz, on tente le bombardement avec le Midilli (si ses canons ne sont pas puissants, il a la vitesse pour s'échapper au cas où). Arrivé sur site, cela lui prendra 8 heures de bombardement continu pour arriver au bout de sa mission (par chance, en faisant exploser un dépôt quelconque).
Alors qu'il commençait son bombardement, une forte escadre est signalée à quelques miles nautiques au NE d'Istanbul: au moins 1 BC, 5CA et 1DD nous disent les gardes-côtes sans doute originaires de Marseilles. Le Grand Amiral de la flotte Turque Galouchon n'est pas très inquiet jusqu'à ce qu'on lui signal qu'un convoi de charbonniers est attaqué par un fort parti (un peu plus vraisemblable celui là de 1BC et 1CL). Il n'a pas le choix et ordonne immédiatement à l'équipage du Yavuz de faire monter la vapeur, bien entrainé celui-ci devrait pouvoir effectuer cette tâche en moins de 3 heures... (une activation d'urgence ne coûte que la moitié des OP mais 1) un ennemi doit être signalé et 2) l'effet n'est pas immédiat: il faut le temps de préparer les navires)


Vue d'une partie des douces collines d'Istanbul

En attendant seules les batteries côtières et quelques petits destroyers bien rapides défendent la ville. Et ils la défendent bien : une torpille à fait mouche, mais sur quoi ? UN CL, Un DD ?..les moyens de communications sont rudimentaires à l’époque et l’on ne nous informe de rien !
Je m’y attendais un peu, mais une fois sortie aucun gros bâtiment en vue, seulement des pestes de DD qui rôdent autour du Yavuz comme des chacals. On vire à babord, on vire à tribord, on fait varier la vitesse pour éviter un éventuel mur de torpilles. C’est stressant et le Yavuz décide de ne plus prendre de risque et d’aller à la rencontre du Midilli déjà sur le chemin du retour. Avec son appui, il sera plus facile de chasser les DD adverses.


Le Yavuz, non pas fuyant, mais volant au secour du Midilli.


Quand ils sont à moins de 40 miles l’un de l’autre, le Midilli repère la fumée de 3 navires qui foncent sur lui, il s’agit d’un CL de classe Bogatyr et de 2 DD, rapidement, 1 obus de 152 trouve sa cible et explose sur le petit bateau Turc mais il ne touchera aucune de ses parties vitales. Le Midilli riposte avec ses canons de 105 et fait mouche lui aussi pendant que les chauffeurs pelletent à tour de bras le charbon dans le foyer...il s’agit de prendre un peu ses distances mais pas trop, Il faut attirer le Bogatyr sur le Yavuz.

Au secour!


Un croiseur de classe Bogatyr et sa collection de 152mm


Cache toi derrière moi petit frêre!

Le croyant seul, Il donne la chasse à notre petit CL. Il ne le sait pas encore mais il est déjà coulé...ça prendra quand même 8 heures de martèlement par les batteries du croiseur. Plus puissant, plus rapide, mieux blindé, la tâche est facile pour ce dernier.
Trouvant le temps long, j’ai regardé le log des hits qu’il avait reçu (plus d'une centaine) et il se trouve que les AP de 280mm avaient tendance à le traverser de part en part sans exploser, mais il s’est fait aussi tirer dessus à la HE et à la SAP entrainant une foule de coups critiques du style : fuite dans les condenseurs, des membres d’équipages sont brûlés..c’est cool mais je ne vois pas très bien comment cela se traduit dans le jeu. En tout cas la localisation des dégâts est très fine). Nos 2 navires rentreront tranquillement au port (1 coup reçu dans une tourelle mais l’obus n’a pas pénétré pour le Yavuz, le Midilli a un gros trou dans sa coque mais au dessus du niveau de l’eau : il a perdu la moitié de ses points de structures en 1 coup…)

Les Russes ont perdus leur 2 CL (l’autre était la victime de la torpille) ce qui ôte une grosse épine du pied à la marine Turque (ils n'en ont que 2 sur ce théâtre) même si lors de cette opération nous avons perdu pas moins de 6 navires charbonniers (saletés de DD). Les Russes ont bien demandé un armistice depuis quelques semaines et nous avons, le Sultan et moi, refusé, mais je ne pense pas continuer. J'aurai aimé voir leur BB à l’oeuvre, mais sans la couverture de leurs CL ils feront une proie relativement aisée pour mes destroyers (enfin ceux qui sont rapides). M'en vais essayer la Baltique coté Russe, on devrait être moins limité coté points d'opération.

J'ai oublié de mettre une photo du Midilli, c'aurait été dommage.


Hihihi