Hot Summer GPO
Posté : ven. juil. 22, 2005 9:03 pm
Ici les courageux peuvent apprendre au monde émerveillé leurs héroïques actions pour faire de leur pays une grande puissance (comment? Ce n'est pas votre objectif? Je n'en crois pas un mot
), ici aussi ils peuvent négocier avec les autres monarques qui ont l'incroyable culot de partager le même but...
Je commence, n'hésitez pas à suivre le mouvement (tu rêves, mon bon, tu vas encore être le seul à pondre ces torchons lamentables et risibles dont tu as le secret
)
Histoire de la Suède, par Thor Danton. Introduction.
Ma tendre amie,
Comme les hivers sont froids ici et comme ils sont longs ! Heureusement, nous ne manquons pas de bois pour nous chauffer et il se trouve toujours quelques courageux pour oser braver les éléments déchaînés afin de gagner quelques salvateurs poissons : les Suédois sont vigoureux et d’un courage inégalé
. Mais les épreuves s’abattent sur nous comme sur Job jadis...
Les percepteurs danois, maudits soient-ils, parcourent notre pays et nous saignent comme des sangsues : nos enfants meurent de faim ou de froid alors que Copenhagen l’infâme organise de coûteux feux d’artifice. Mais qu’ils tremblent, les perfides, car en vérité je vous le dis, un jour le châtiment céleste frappera cette ville de tous les vices comme jadis Sodome et Gomorrhe
!
Notre suzerain, oh le mot horrible, nous saigne, il nous tuera tous si nous ne réagissons pas. La guerre... voilà tout ce que ces maudits ont trouvé ! Mais c’est toujours nous, les pauvres, les souffrants, qui en payons le prix : nos jeunes hommes se font tuer dans les rangs danois pour une solde de misère et, une fois tombés, sont abandonné sans remords aux charognards : pas une tombe, rien
. Quel chrétien agirait donc ainsi ? Que fait le Pape ? Est-il digne d’être encore vénéré par notre peuple ? Et nos jeunes filles ne peuvent même pas pleurer leurs compagnons perdus : elles aussi périssent, épuisées par 19 heures de travail par jour aux champs, 90% des récoltes étant confisquées par les Danois démoniaques : la faim a finalement raison de leur vaillance
.
Notre royaume disparaît, notre royaume se meurt et, pendant de temps, les goinfres danois s’engraissent : notre sueur, notre sang et notre or leur permettent d’annexer le Mecklenburg et le Holstein... Dieu autorisera t-il une telle infâmie ? Sommes-nous donc damnés ? Je ne peux y croire, l’heure de la révolte sonnera un jour...
Car celle-ci ne saurait plus tarder, ma mie : les condamnés que nous sommes agitent leurs chaînes. Qu’avons-nous à perdre ? Rien puisque nous ne possédons rien
. Maintenant, nous ne réclamons encore que du pain et des fourrures, mais le mouvement va s’amplifier, je le pressens : non aux prélèvements danois ! Non à la conscription obligatoire pour grossir leurs armées impies ! Non à toute forme de suzeraineté danoise ! Liberté, liberté, liberté !
Peuple de Suède, réveille-toi ! Aux armes ! Chassons les Danois de nos terres et prenons notre revanche sur l’injuste destin ! Bientôt, la Grande Suède sera LA référence du Nord et le misérable Danemark sera réduit à moins que rien... il connaîtra à son tour la déchéance, la peur, le froid et la faim...

Je commence, n'hésitez pas à suivre le mouvement (tu rêves, mon bon, tu vas encore être le seul à pondre ces torchons lamentables et risibles dont tu as le secret

Histoire de la Suède, par Thor Danton. Introduction.
Ma tendre amie,
Comme les hivers sont froids ici et comme ils sont longs ! Heureusement, nous ne manquons pas de bois pour nous chauffer et il se trouve toujours quelques courageux pour oser braver les éléments déchaînés afin de gagner quelques salvateurs poissons : les Suédois sont vigoureux et d’un courage inégalé



Notre suzerain, oh le mot horrible, nous saigne, il nous tuera tous si nous ne réagissons pas. La guerre... voilà tout ce que ces maudits ont trouvé ! Mais c’est toujours nous, les pauvres, les souffrants, qui en payons le prix : nos jeunes hommes se font tuer dans les rangs danois pour une solde de misère et, une fois tombés, sont abandonné sans remords aux charognards : pas une tombe, rien


Notre royaume disparaît, notre royaume se meurt et, pendant de temps, les goinfres danois s’engraissent : notre sueur, notre sang et notre or leur permettent d’annexer le Mecklenburg et le Holstein... Dieu autorisera t-il une telle infâmie ? Sommes-nous donc damnés ? Je ne peux y croire, l’heure de la révolte sonnera un jour...
Car celle-ci ne saurait plus tarder, ma mie : les condamnés que nous sommes agitent leurs chaînes. Qu’avons-nous à perdre ? Rien puisque nous ne possédons rien

Peuple de Suède, réveille-toi ! Aux armes ! Chassons les Danois de nos terres et prenons notre revanche sur l’injuste destin ! Bientôt, la Grande Suède sera LA référence du Nord et le misérable Danemark sera réduit à moins que rien... il connaîtra à son tour la déchéance, la peur, le froid et la faim...
