1419-1428 : les guerres ibériques
Nobles QGistes, saviez-vous qu’il existait des hommes qui tel Gandalf pouvait vivre pendant des siècles ?
Si Gandalf le gris a passé une partie de sa vie auprès des hommes et des hobbits, Djop le vert, lui, fut le conseiller caché, mais influent, de plusieurs générations de monarques portugais !
Voici les écrits qu’il nous a laissé :
28 Décembre 1418, le Portugal est en guerre contre les infidèles de l’autre côté du détroit de Gibraltar ; Tangiers est assiégée par les 20 000 hommes du général Pereira. Pourtant lorsque Jean 1er, mon roi, me rend visite, il est hésitant quant à la poursuite de cette campagne.
Attendait-il de moi que je le conforte dans sa croisade contre les musulmans ? Je n’en sais rien, mais voilà le discours que je lui tins :
« Mon roi, vous êtes compétent, vous êtes grand. Seulement, votre costume me semble trop petit. Voyez plus grand que ces quelques provinces sunnites qui apporteront plus de désagréments que de revenus et tournez votre regard vers la très catholique Castille. Son armée, en regard de la notre, est faible, ses riches provinces sont mal défendues.
Isolons-les et attaquons-les et faites fi du mariage de votre petite nièce avec le cousin du roi. Même si le peuple risque de gronder, il s’en remettra ».
Certes, le roi n’est pas franchement visionnaire mais il n’est pas stupide pour autant !
Le 1er janvier une alliance est signée avec l’Aragon et voilà la Castille isolée sur la péninsule ibérique.
Dans le même temps, une imposante force armée se met en place. Pereira après avoir quitté le Maroc débarque à Lisbonne, 10 000 sont levés à Porto et la garde royale forte de 20 000 soldats est envoyée au sud en Algarve.
Enfin, pour préparer le peuple à l’imminence de la guerre, le souverain castillan est copieusement insulté au cours de l’été
Le 12 octobre, épaulé par son nouvel ami aragonais, Jean déclare la guerre. Avant même la fin de l’année nos soldats assiègent les villes de Séville, Burgos et La Corogne, écrasant les armées ennemies
Le premier semestre 1420 sera paisible. Chaque paysan portugais est sommé de prendre les armes si bien qu’un nouveau corps est formé au printemps et ce sont 10 000 hommes qui assiègent Extremadura le 12 juin
Le 15 juin, notre allié signe la paix avec l’ennemi, récupérant au passage l’archipel des canaries ; il a bien su tiré son épingle du jeu !
Le 1er septembre, sa gourmandise le pousse à déclarer la guerre au royaume de Navarre ; mon roi le suit dans cette entreprise appuyé par la ferveur populaire (Stabilité de nouveau à +3)
En fin d’année Pereira, qui vient de prendre l’Andalousie, se dirige vers la province de Léon, qui tombe sans résistance le 10 février.
5 jours plus tard, la paix est signée avec Navarre et un étrange sortilège replace des hommes castillans à l’intérieur des forteresses que nous venions de prendre. Tout est à refaire !
Frappé par cette injustice, le peuple s’enthousiasme pour l’armée et à la mi-année, je suis fier d’annoncer à mon souverain que toutes les villes castillanes hormis Tolède, Madrid et Murcie sont de nouveaux assiégées
De plus l’armée ennemie forte de 23 000 hommes ne nous cause pas de désagréments en restant étonnamment cantonnée dans sa capitale
Ainsi, les victoires succèdent aux victoires et du 11 au 13 décembre, ce sont pas moins de 3 provinces qui tombent entre nos mains : la Galice, la Cantabria et Léon
Les hommes nouvellement disponibles fondent en masse sur Tolède et ses mines d’or et rien ne vient arrêter la déferlant portugaise. Au cours de l’été 1422, ce sont Séville puis Burgos qui sont prises à leur tour
A la fin de cette année, 3 provinces restent libres bien que Murcie soit assiégée depuis août.
En 1423, Tolède puis Murcie tombent mais le roi castillan, très têtu, refuse chacune de nos propositions de paix (l’Andalousie + les 3 provinces du nord). Qu’importe ! En attendant, sa stabilité baisse …
En 1424, rien ne bouge sur le continent, je conseille donc à Jean de développer notre colonie des Açores. Puis, alors que le 1er novembre l’Aragon part en guerre contre Grenade et que nous honorons notre alliance, le général Pereira, lui, part à l’assaut de Madrid.
Six mois durant, il poursuivra l’armée ennemie avant de pouvoir établir le siège devant la capitale le 1er mai 1425.
Mais les castillans, voyant le vent tourner, avaient pris la précaution de garnir leurs placards de vivres et ce n’est qu’un an plus tard que Pereira pu pénétrer victorieux dans Madrid.
Le 18 mai 1426, la Castille, à genoux, nous cède ses 3 provinces côtières du nord ainsi que l’Andalousie.
Nos soldats, qui auraient pourtant bien mérité un peu de repos, se doivent de repartir en campagne, direction Gibraltar
Pendant ce temps à Lisbonne, le 1er janvier 1425, un marin farfelu vient réclamer trois navires pour explorer le monde pour le compte du Portugal. Son nom, Diego de Senill.
Sur mes conseils, le roi accepte à conditions que le jeune (malgré son nom) Diego parte en direction du soleil couchant. Trop heureux pour refuser une si périlleuse aventure, le marin part s’établir aux Açores. De là partiront ses expéditions.
Pendant 2 ans, ses rapports comporteront toujours ces quelques mots : de l’eau, de l’eau et encore de l’eau…
Mais le 2 avril1427, Jean fut surpris de recevoir une missive plus lourde qu’à l’habitude. Et pour cause, elle contenait du sable d’un archipel découvert par Diego, les Bermudes. Le roi s’empressa d’y en voyer des colons qui s’y établir dès le 8 septembre.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le 12 septembre Pereira vint annoncer en personne à la cour que Gibraltar venait de tomber. Dès le lendemain, la paix était signée. Dorénavant le Portugal contrôlait l’accès à la Méditerranée.
Toutefois, la Navarre, furieuse devant tant d’expansionnisme, nous déclare la guerre le 1er novembre 1427 entraînant derrière elle ses alliés castillans et anglais (Pendant la période de paix, nous aurons eu juste le temps d’envoyer 5 marchands vers le nouveau centre de commerce de Thrace). Une course poursuite s’engage alors ; ils assiègent Cantabria et nous assiégeons Léon. Grâce à Dieu, les hommes de Pereira furent les plus rapides et le 16 juillet 1428, le béarnais s’excuse de nous avoir ainsi offensé et nous reverse 105 Ducats
Une somme qui fait du bien aux finances du pays après 10 ans de guerre
