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Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 6:19 pm
par necroproject
EU3 - IN - patch 3.2b 1403

Difficile/Difficile - leaders et monarques non historiques (sinon, impossible d'avoir de bons généraux et conservation d'un monarque moyen durant 400 ans)

On connaît tous la chanson : l'empire est sur le déclin, la chute est proche, mieux vaut le turban...non ! le sceptre du Basileus ou la mort ! Belle résolution : l'empire est effectivement cerné par un ennemi redoutable : l'empire ottoman. Celui-ci dispose d'au moins 3 avantages majeurs sur la Nouvelle Rome :
- Un territoire aux ressources incomparablement plus vastes
- des chefs de grande qualité
- surtout, le fait d'être en technologie latine, d'où un net bonus sur la recherche par rapport à nous, pauvres orthodoxes.

Depuis que l'IA a hérité d'un cerveau (merci EU3 et dans une plus large mesure, In Nomine), fini les coups d'éclats façon EU2. Bref, sans un sérieux coup de pouce du destin, le nôtre sera irrémédiablement scellé, malgré toute l'astuce et la bonne volonté du monde.

D'où ce premier Dilemne :


I) Quand commencer une partie avec Byzance ? (1399-1420)

3 périodes retiennent notre attention :
- 1399, alors que le turc est aux prises avec le timouride
- 1403, alors que le turc est en pleine guerre civile et vient de nous relâcher thessalonique
- 1453, parce que je le vaux bien. (on rigole :lolmdr: )

La date historiquement la plus favorable est incontestablement la première. Toutefois, le comportement du Timouride est soumis à un aléa très fort et comme si ce n'était pas suffisant, ce n'est pas lui mais le minable sultanat de karaman qui dirige l'alliance.
Pour ma part, ai essayé 3 fois consécutives avec chaque fois un résultat différent, mais toujours défavorable :
- soit le karaman se fait poutrer en moins de 2 et la guerre est pliée en faveur de l'ottoman au bout de 6 mois
- soit timour lang meurt, son empire tombe en guerre civile et le turc va jusqu'à l'envahir (pire scénario)
- soit, cas le plus courant, le timouride fait une petite promenade de santé autour de Shivas (il n'avance même pas jusqu'à Ankara !!!) puis signe la paix et s'en va.
Bref, signalez-moi si vous obtenez quelque chose de différent, mais pour ma part, j'ai préféré abandonner.

Une solution intermédiaire est de prendre en 1401, alors que le timouride est toujours en guerre et vient d'annexer shivas. Mais on est toujours confrontés à cette épée de Damoclès de la signature d'une paix précipitée.

La seconde date fut celle que j'ai choisie. Il n'y a plus d'armée turque, hors un petit contingent de 5000 hommes, certes redoutablement menés, face à près de 20 000 prétendants au trône et révoltés. Le fait de disposer de la province de thessalonique constitue de plus un apport financier appréciable, mais la principale différence tient en la possession d'une flotte bien plus importante et qui équivaut PRESQUE à celle de l'ottoman. de plus, notre armée est forte non pas de 2 mais de 4000 hommes.
Enfin et ce n'est pas rien, Le duché d'Athènes a succédé à Venise.

Voici la carte :

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La stratégie la plus directe voudrait de construire une armée importante et envahir l'empire ottoman. Cela peut fonctionner mais aussi complètement rater, ne serait-ce qu'à cause de ces maudits prétendants qui vous reprendront toutes les provinces les unes après les autres. D'où une action en 3 temps :
- 1 déclarer de suite la guerre (on dirait que cela permet de prolonger la guerre civile) au turc
- 2 utiliser son peu d'argent pour fomenter des révoltes de patriote en Moree et/ou à Athènes. But : s'assurer au moins 2 provinces et donc une base économique dans la guerre de très longue haleine à mener (il faudra miser sur 10 années au moins)
- 3 construire quelques galères, juste ce qu'il faut pour supplanter la flotte turque.
Seulement après cela, augmenter son armée afin de rivaliser avec l'ottomane et commencer à reprendre ses provinces. Comme les prétendants vous empêcheront de tout prendre, si possible, utiliser là encore des révoltés afin de gagner du temps. Cela coûte cher (il sera peut-être nécessaire d'emprunter) mais c'est extrêmement efficace.
Dès qu'un peu d'argent est disponible, fomenter des révoltes un peu partout en Mer Egée : Lesbos, Rhodes...j'ai pour ma part eu même la chance de récupérer la Crète. Vous êtes le libérateur des grecs, agissez en tant que tel !

Grâce à cette technique, ai pu obtenir en 1426 ce résultat appréciable :

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Le choix de prendre davantage de territoires en Asie Mineure qu'en Europe relève simplement de l'accomplissement d'une mission (recover Asia Minor territories) et de ce constat sympathique : je pourrai formenter des révoltes de patriotes favorables à l'empire en Albanie et à Edirne lors de la prochaine guerre.


II) Achever la victoire en Asie (1427-1447)

Ne surtout pas laisser le turc se ressaisir : c'est lui l'ennemi n°1. Utiliser les nombreuses alliances en vigueur en Anatolie (il est très probable que l'ottoman garantisse l'intégrité d'un autre sultanat mineur, voir lui soit allié) et déclarer la guerre. Continuer de tapper, tapper, tapper sans relâche.

Chez moi, en 1447 :

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Notes : j'ai ensuite enchaîné avec une guerre contre le Mamelouk, profitant d'une guerre de succession pour annexer Adana et Mus (turquie orientale). La déconfiture de leurs armées a provoqué la scission de la Syrie, formant pour moi un excellent bouclier.

Les nombreuses victoires permettent généralement un certain développement économique. Pour ma part, le gros fut investit dans la création d'un nouveau centre de Commerce à Constantinople et la reconstruction de la flotte, durement éprouvée.

Inflation maîtrisée (autour de 1%), revenus confortables pour l'époque (autour de 40) et armée dopée par ses chefs (tradition militaire à plus de 50%). Avec les ennemis d'hier abattus, un glacis face aux mamelouks et timourides, tout semble aller pour le mieux. Tout devrait, avec des pays normaux, aller pour le mieux. C'est pourtant là que les ennuis commencent.

à suivre...

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 7:44 pm
par Emp_Palpatine
Bien joué.

Comment ça se passe culturellement? J'ai cru comprendre que les byzantins avaient des facilités pour la conversion en Asie Mineure des Turcs et assimilés. Est-ce le cas?

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 8:01 pm
par necroproject
Je n'ai rien lu de tel, il faudrait aller voir sur Wiki. Toutefois, ce que je sais c'est que :

- les 3/4 de l'Asie Mineure sont des cores byzantins. Il y a donc peut-être un rapport avec cela

Ce que je remarque :

- il n'y a aucun bonus pour les conversions religieuses. Mon malheur d'ailleurs est de n'avoir jamais eu de ministre prêtre, d'où l'impossibilité de booster l'efficacité des missionnaires (act of uniformity je crois)
- généralement, le très gros de l'expansion culturelle grecque se fait effectivement en Asie Mineure et non dans les Balkans.

Mais ces détails ne sont rien par rapport aux problèmes que je commençais dès lors à avoir et qui iront en s'aggravant jusqu'au moment où je me suis, pour l'heure, arrêté, en 1485.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 8:29 pm
par Leaz
Et quid de la construction d'un centre de commerce a Istan.. Constantinople :chicos: ?

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 8:33 pm
par necroproject
Toi, tu ne lis pas les posts jusqu'au bout :mrgreen: : regardes l'avant-dernier paragraphe, commencant par "Les nombreuses victoires permettent généralement un certain développement économique..."

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 9:02 pm
par necroproject
III) Des premiers problèmes... (1448-1487)

Passé cette glorieuse reconquête, si l'empire se trouve en relative sécurité sur sa frontière orientale, il n'en va pas de même en occident : ainsi que vous pouviez le voir, la Hongrie, alliée à l'Autriche, s'était mise en tête d'intégrer les Balkans à son royaume et déjà Croatie, Bosnie et maintenant Serbie se sont rangées sous leur bannière. Ne reste outre l'Empire, que la maigre Valachie, le royaume monoprovincial d'Albanie et la république de Raguse.

Le problème pour nous est cette damnée technologie orthodoxe : nous sommes déjà distancés de 1 dans la technologie militaire par la Hongrie et nul doute que l'écart ira s'accroissant. D'ailleurs, non seulement nous ne pouvons toujours pas nous occidentaliser mais l'option n'apparaît même pas dans nos décisions nationales ! 2 solutions s'offrent à nous :
- améliorer les relations avec la Hongrie (coûteux), puis instaurer le statut quo et se concentrer sur l'Orient.
- devancer son attaque qui arrivera bien un jour ou l'autre et le plus tard sera le pire pour nous.

De 1450 à 1487, les guerres Balkaniques seront la grande affaire de l'empire. Elles absorberont des effectifs importants et nous empêcheront de peser de quelque poids que ce soit dans les tribulations des empires d'Orient.

La guerre sera retardée par une fâcheuse nouvelle : les Timourides et leurs vassaux géorgiens nous déclarent la guerre. Las, notre armée occupe rapidement toute la Géorgie sans parvenir à jamais obtenir la moindre compensation territoriale et, quelques années plus tard, nous rendrons ces conquêtes par suite de l'inactivité (l'événement de paix) militaire. Il faut dire que nous étions enfin occupés avec la Hongrie + l'Autriche.

Ces guerres auront, sur le plan territorial, un résultat appréciable. En 1487, voici les frontières de l'Empire :

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Le badboy en a pris un coup : 8 ! Mais le plus grave n'est pas là. Il est d'ailleurs finalement assez indépendant de nos choix stratégiques et, tout compte fait, nous sommes assez contents d'avoir abaissé la puissance de la Hongrie que nous nous employons à présent à charmer. Les problèmes sont :

1) Problèmes d'Ordre intérieur

- L'incorporation de nombreuses provinces non nationales multiplie les risques de révolte, à la fois en Anatolie et dans les Balkans. Nous avons eu à faire face à 8 révoltes simultanées, révoltes d'autant plus graves que le recul de la frontière Hongroise est contrebalancée par son avance technologique (surtout celle de l'Autriche) toujours croissante
- Ces mêmes provinces, qu'il s'agisse de l'Orient ou de l'Occident, ne sont pas orthodoxes et faute d'un ministre adéquat, notre taux de conversion est tout à fait médiocre, aggravé par la très très faible quantité de moines disponibles, le renouvellement devenant négatif autour de 1480 (choix d'une forte innovation). Cela se ressent à la fois sur leur taux de révolte, mais également sur leurs revenus, partant sur notre capacité à investir dans la technologie qui est loin d'avoir crue dans des proportions semblables aux dimensions de l'Empire : nous ne sommes plus que la 3ème ou 4ème puissance économique mondiale, contre 1ère 20 ans auparavant.
- D'où une quantité croissante de nos armées absorbées dans des opérations de police et la difficulté à mener des guerres.

Le choix d'une innovation importante, en vue de l'occidentalisation, se paie d'une incapacité temporaire à absorber nos conquêtes de manière efficace sans parvenir encore à nous assurer un niveau techologique satisfaisant. Or, nous ne sommes pas au contact de puissances "mineures" comme les teutoniques, la lithuanie ou la Finlande ! Notre capacité à mener des guerres longues et coûteuses en vies humaines s'est amoindrie du fait du taux important de révoltes.


3) Problèmes extérieurs

- Le monde musulman quoiqu'en guerre se raidit vis à vis de nous et, faute de missionnaires en abondance, nous ne pouvons envisager sérieusement une conquête. D'ailleurs, entre 1447 et 1485, notre seule avancée fut Van. Les provinces sont pauvres et donc peu rentables.
- technologiquement, et c'est le plus grave, l'occident a "enfin" pris son avance sur nous. Nous sommes donc incapables de mener une guerre contre l'une de ces grandes puissances, ce qui, paradoxalement, aurait été moins vrai 20 ans auparavant et annonce des jours sombres.
- Certaines puissances comme l'Espagne ou la France sont déjà colossales et protègent de nombreuses petites puissances limitrophes. Notre flotte ne sera jamais de taille à en triompher.

Bref, il semble qu'une aventure en Orient serait triomphale d'un point de vue militaire mais catastrophique d'un point de vue économique :
- multiplication des révoltes et donc augmentation de notre paralysie militaire
- provinces pauvres, hors le coût de la technologie est fonction du nombre de provinces possédées, d'où un acroissement de notre retard
- plus le pays possède de provinces, plus les sliders sont longs à bouger et donc plus il se passera de temps avant d'être en mesure de s'occidentaliser.

Conclusion

Nous proposons une stabilisation des frontières pour près d'un siècle, saisissant les opportunités si elles se présentent, l'ajout dès que possible de l'idée nationale des missionnaires et l'amélioration des relations avec nos redoutables voisins occidentaux.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 9:08 pm
par Emp_Palpatine
Si je me souviens , la Hongrie n'est pas en tech latine mais orthodoxe. Le différentiel doit venir de l'inflation (en as-tu?) et des sliders.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 19, 2009 9:10 pm
par necroproject
Pas d'inflation (moins de 1%) et sliders potables. je pense que cela vient de mon grand nombre de provinces pauvres à cause du taux de révoltes (ca diminue les revenus de la province) et du fait que (outre qu'elle triche, c'est une IA paradoxe et on est en Difficile) elle met peut-être le paquet sur la tech militaire là où j'essaie de rester un tant soit peu équilibré.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : dim. sept. 20, 2009 11:40 am
par necroproject
IV) ...A la fuite en avant (1488-1520)

Marquées du sceau de l'imprévu et de l'improvisation, les années qui suivirent nos victoires Balkaniques furent terribles : une guerre contre la Syrie dut être abandonnée, la Hongrie nous déclarant à nouveau la guerre, alliée comme de coutume à l'Autriche. Le temps de faire passer le Bosphore à nos armées, l'ensemble de la Croatie était sous contrôle de ces hordes catholiques impies.
La lutte à mort qui s'ensuivit fut sanglante et, finalement, nos armées victorieuses, obligeant la Hongrie à renoncer à ses prétentions sur ces territoires et nous versant la somme coquette de 400 pièces d'or. Mais à quel prix ! Notre mécontentement de guerre était monté au niveau faramineux de 14 ! tout l'empire se révoltait si bien qu'il fallut près de 2 ans pour rétablir l'ordre.

Un répis sembla apporté par la possibilité pour nous de contruire des ateliers dans tout l'empire, ce que le tribut hongrois nous facilitait.

C'est à ce moment que l'Empire Timouride nous déclara la guerre, grâce à la frontière commune que nous avions maintenant avec lui. Nous avions toujours à ce moment-là 8% d'usure de guerre et donc des révoltes un peu partout. Nous fûmes bien forcés de bâcler une paix légèrement désavantageuse, mais sans perdre de territoires ni renoncer à notre suzeraineté sur la Walachie.
Les Timourides remirent le couvert 5 ans plus tard, vers 1505 mais nous trouvèrent bien davantage prêts. Simultanément, la Syrie nous avait également envahis.

En revanche, par suite de la corruption massive de ses élites et de l'abandon de ses prétentions, la Hongrie semblait vouée à se tenir tranquille. Mais l'événement le plus important, c'est la possibilité, autour de 1500, d'occidentaliser le pays. Mais...nous ne disposons d'aucun monarque de niveau suffisant en administration. Qu'à cela ne tienne, pour le faire crever plus vite, nous en faisons un général.
cela ne loupe pas : il meurt et son successeur est...une buse administrative. Loupé. Par contre ,c'est un génie militaire et nous voici devant un dilemne :
- soit continuer à encaisser le Timouride et peut-être envahir le Sud de l'Italie, bref, tempérer en attendant ce génie administratif qui ne viendra peut-être jamais
- soit profiter de la faiblesse qui règne en Syrie pour s'emparer de Jerusalem et ainsi résoudre notre problème du manque de missionnaires (+0,5/an).

L'empereur se prenant pour Nicéphore Phocas, à moins qu'il ne s'agisse de Jean Tzimiscès...bon, se prenant pour lui-même, déclencha aussitôt cette invasion qui ressemble à s'y méprendre à une fuite en avant. Plus nombreuse à défaut d'être meilleure technologiquement, l'armée romaine balaya la Syrie, les mamelouks et leurs alliés. Le résultat est pour le moins appréciable, en 1522 (la guerre s'est achevée 5 ans auparavant) :

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A noter qu'il ne nous procure qu'un apport de + ou - 10 pièces d'or dans le budget. Dieu, que c'est pauvre un Orient en révolte...l'avenir dira si nous avons eu raison.

Notons 2 avantages à ces conquêtes :
- Jerusalem et son bonus en missionnaires ainsi qu'en prestige
- Le Sinaï : c'est à terme un débouché sur la Mer Rouge et donc une colonisation plus aisée (objectif : la compagnie des Indes).

Notons 2 inconvénients :
- multiplication des révoltes
- hausse du coût de la technologie

Re: Une partie byzantine typique

Posté : dim. sept. 20, 2009 12:08 pm
par Leaz
Pourquoi, puisque les territoires sont pauvres en orient, n'a tu pas choisit de te créer un rideau de vassaux sur les ruines fumante des empires décadents ? La création de la Perse a la place du Timouride par exemple te permettrais d'être tranquil pendant un bon bout de temps, le temps qu'ils reglent entre eux quelques petits "détails" :chicos:

Double avantage : d'un tu gagne un état plutot favorable a toi (mais bon, rien de définitif, j'ai déjà vus des etats liberés se retournés contre leur libérateur :ko: ), et surtout tu ne t'empêtre pas de provinces pauvres et inutiles, qui ne sont ni de ta culture ni de ta religion (le double effet kiss cool pour la technologie :? )

Ou alors se limiter a quelques cultures bien ciblées : turques, bien sûr, les syriens, pour pouvoir descendre le long de la méditerranée orientale et peut être les egyptiens. Mais en dehors de ces cultures je ne vois pas l'avantage pour toi, les irakiens sont bien trop pauvres, de même pour les provinces d'afrique du nord..

En tout cas ça fait plaisir un voir un revival de l'empire d'orient ! Maintenant que tu a atteins une extension quasi-maximal continue a prendre le temps de digérer tout ça, un empire solide est un empire unis !

Re: Une partie byzantine typique

Posté : dim. sept. 20, 2009 12:25 pm
par necroproject
Alors, je vais tenter de répondre :

1. Le timouride est très puissant et je suis incapable de le battre. Il bénéficie d'une armée de grande qualité et en nombre légèrement supérieur au mien. Impossible donc de créer la Perse à ses dépends
2. Tous les sultanats me détestent : même si je créais des vassaux, ils seraient trop faibles et se feraient vite bouffer.
3. Mon but, on l'aura deviné, est l'Egypte alors je ne vais pas rendre les 3/4 de mes conquêtes.

La prise de l'Irak et de l'Arabie offrirait l'avantage d'éviter que le Timouride s'y aventure et devienne trop fort.
L'Afrique du Nord, pour sa partie la plus intéressante, est aux mains de la Castille. et crois-moi, même si ce n'est pas riche, Algérie + Maroc + Tunisie, c'est un beau pactole qui tombe dans l'escarcelle.

Edit : pour avoir comparé à la difficulté : Moyen/Moyen, ici, l'IA est beaucoup plus aggressive et progresse mieux, technologiquement parlant.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : lun. sept. 21, 2009 2:59 pm
par necroproject
V) A la recherche de frontières naturelles (1522-1618)

En dépit des craintes émises à la fin du post précédent et des révoltes qui paralysent un long moment notre armée, la situation s'améliore grandement autour des années 1540, après une dizaine d'années de stabilisation dans la crainte d'une attaque Timouride ou d'une revanche.

Le moins important, d'abord, en Occident :
- C'est d'abord la conversion de toutes les provinces balkaniques à l'orthodoxe, qui permet de libérer une armée d'occupation pour l'Orient.
- C'est ensuite l'amélioration des relations avec la Hongrie, qui achève de sécuriser pour un siècle notre frontière Occidentale.

Le plus important, à l'intérieur :
- un ecclesiaste nous permet d'adopter l'acte d'avancement de la vraie religion (+1 révolte, mais +8% succès des missionnaires !) d'où une immense facilitation des conversions.
- surtout, l'arrivée d'une monarque aux qualités administratives reconnues nous permet de nous occidentaliser.
- la possession de Jerusalem (+0,5 missionnaires) permet de maintenir et même pousser l'innovation à son maximum, d'où le rattrapage progressif de l'occident.

Enfin, last but not least, en Orient :
- La désintégration de l'empire Timouride autour des années 1560 nous libère de l'ennemi le plus redoutable
- l'Anatolie est entièrement rendue à l'orthodoxie

L'empereur décide alors de :
- Donner à l'empire des frontières naturelles, plus facilement défendables
- Donner à l'empire un accès important aux mers Indiennes et, à terme, fonder la Compagnie Byzantine des Indes Orientales.
- S'emparer du centre de commerce d'Alexandrie

Mais, qu'est-ce qu'une frontière naturelle ? vaste question...l'empire se lança alors dans un bourrinage quasi effrené. Les résultats en 1618 se passent de commentaire :

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A noter : la prise de Malacca en 1617, dernière conquête.

Il est temps d'établir un aperçu plus détaillé car nous sommes à peu près à mi-parcours du jeu :

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A titre comparatif, signe que nous sommes presque au niveau des puissances occidentales, la technologie militaire autrichienne est à 25.

Quand à l'état de nos conversions :

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Nos deux grandes faiblesses sont l'armée (91 000 hommes seulement) et la flotte, détruite dans une précédente guerre face à la coalition Austro-Anglaise. Inutile d'ajouter que l'état de guerre pérpétuel et les révoltes empêchent de nous fixer un entretien des troupes minimum, ce qui rend nos charges militaires très lourdes et que la remise à niveau de provinces pouilleuses et aussi nombreuses (les joueurs russes ou chinois compatiront) est également très coûteuse.

Et justement, en 1618, un événement très fâcheux intervient, mais nous y sommes moins préparés que jamais : une attaque de l'Autriche (qui dispose d'un core sur la Croatie). L'Autriche qui est, avec l'Espagne et la France, l'une des principales puissances mondiales et l'une de celles ayant connu le plus grand développement depuis 1 siècle. ce, grâce à un titre d'empereur germanique mais surtout l'annexion pacifique de nombreux Etats allemands !

Elle nous déclare la guerre, alliée à l'Angleterre, en ce mois de mai 1618. inutile de préciser que ses forces sont quantitativement et qualitativement supérieures, tandis que notre flotte est incapable d'affronter celle des anglais qui vont ainsi débarquer un peu partout, surtout dans les îles de l'Egée. Le plus grave n'est pas tant le risque de perdre cette guerre car, après-tout, le danger n'est pas mortel. Non, le plus grave, c'est la lutte pour la suprématie en Europe Orientale et en Italie qui s'annonce sous les plus mauvais auspices.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. sept. 22, 2009 6:06 pm
par griffon
turcs ou byzantins pour les auttrichiens c'est kif kif

2 siècles de guerre à outrance en perspective

tu vas devenir l"homme malade" de l'Europe

au début du 19ème siècle ! :chicos:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : jeu. sept. 24, 2009 8:36 pm
par GA_Thrawn
Tu as eu de bons empereurs ou une palanquée de grosses buses incompétentes? :chicos:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 8:30 am
par necroproject
Extrêmement variable. La plupart étaient toutefois plutôt bon dans un domaine. Je n'ai eu qu'un seul génie (une femme en prime !) capable dans les 3 domaines mais ce fut assez rare.
je vais bientôt poster la suite...l'empire marque clairement le pas au XVIIème.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 11:14 am
par necroproject
VI) L'empire marque le pas (1618-1700)

Le XVII siècle ne fut pas de tout repos. Si l'Empire n'a jamais été aussi puissant, sa stabilité plus grande, ses armées plus nombreuses, le contexte stratégique, lui, s'est considérablement dégradé à son détriment :

- 1618 : déclaration de guerre de l'Autriche alliée à l'Angleterre et...notre allié Russe nous lâche !!! Seuls (contre plus de 400 000 hommes, dont 150 000 autrichiens à vue de nez), nous finirons par obtenir une paix blanche au bout de 6 années de conflit dantesque. Nous sommes sur les rotules, mais l'Autriche aussi. Les 14% d'usure de guerre et la flotte anglaise nous empêchant d'exploiter notre victoire finale sur le Danube.
- Puis, c'est le calme, hors une guerre-éclair contre les derniers Etats musulmans nord-africains, qui nous mettent en contact direct avec la redoutable Castille.
- vers 1630, nous préparons une ambitieuse et nouvelle campagne : l'invasion de l'Italie. Pour ce faire, nous avons reconstruit une flotte, armé une trentaine de transports et une fois les préparatifs achevés, déclaré la guerre à l'alliance de l'Aragon et du Portugal. Là encore, ce fut une guerre extrêmement longue, les provinces italiennes étant riches et l'Aragon refusant de signer la paix. Il nous fallut finalement débarquer jusqu'en Espagne pour qu'il accepter, après maintes prises de villes (Barcelonne entre autres) de nous céder le Sud de la péninsule, l'une de ses deux provinces siciliennes et l'île de Malte.
- C'est alors que l'Autriche nous déclare à nouveau la guerre...et nous n'avons pas encore rapatrié nos 30 000 hommes d'Espagne en Europe ! De plus, 30 000 cavaliers resteront bloqués eux aussi en Italie tout le long du conflit. La flotte anglaise nous l'empêchera et il nous faudra là encore de douloureux sacrifices pour obtenir à l'arrachée une paix quasi blanche, l'empereur payant le départ des envahisseurs d'un montant confortable de 400 pièces d'or.

La prise du Sud de l'Italie et le statut quo obtenu à l'arrachée dans les Balkans, conjuguée avec les progrès constants de l'orthodoxie dans l'empire nous mettent un pied en Europe Occidentale et à portée des Etats du Pape. Nous sommes toutefois isolés diplomatiquement : la seule grande nation orthodoxe, la Russie, nous hait et s'est indéfectiblement alliée à la Pologne.


- La Pologne qui nous déclare la guerre à peu près concomittament aux Etats du Pape (alliés eux à Florence) vers 1650. La qualité de notre armée nous permettra de signer rapidement une paix avantageuse (cession de la Transylvanie), avant que le poids des masses russes se fasse trop sentir dans le Caucase. Il faudra en revanche beaucoup plus de temps pour venir à bout des Etats du pape car nous ne voulons pas transférer une de nos armées en Italie, de peur qu'elle se fassent bloquer si d'aventure l'Autriche nous redéclarait la guerre. Nous signerons une paix moyennement avantageuse (cession d'Ancona) car l'usure de guerre se faisait sentir (9%).

Les quelques années qui suivirent pour récupérer, nous les mettrons à profit pour achever les sultanats musulmans en Afrique du Nord. Cependant, cette politique aggressive nous conduit à voir notre badboy exploser et culminer autour de 19-20. Situation d'autant plus périlleuse qu'un renversement majeur d'alliance s'est produit :
L'Autriche s'est alliée à la Castille (et au portugal) pour nous barrer la route sur tous les fronts.

Nous décidons alors de mettre notre argent à profit, soigneusement économisé, pour bâtir (enfin !) quelques (5) manufactures en Anatolie, région la plus stable et protégée de l'Empire. 2 manufactures d'armes, une distillerie et 2 de tissu. Surtout, nous préparons ardamment la guerre contre la Castille.

-Nous la déclarons vers 1675. Aussitôt, nous envahissons l'Afrique du Nord tandis que le gros de notre armée fait face à l'Autriche. Notre plan est simple : battre l'Autriche puis se retourner contre la Castille.
Après de longues et indécises batailles aux frontières, notre armée principale de 50 000 cavaliers détruit celles de notre adversaire, usées par une patiente politique de la terre brûlée puis, nous débouchons sur leur territoire avant de mettre le siège devant Vienne autour de 1678. La capitale Autrichienne prise, nous ne pouvons toutefois pousser bien plus avant car les révoltes se font sentir et nous avons besoin de ces forces pour les mater. Nous obtenons tout de même la cession de deux de leurs provinces de mines d'or, Krain et Grösz et le renoncement à leurs prétentions sur la Croatie et l'Istrie. Ce qui nous permet de nous tourner enfin contre l'Espagne.
Contre l'Espagne, la guerre, contre toute attente, est indécise car notre ennemie possède une suprématie maritime totale, débarque en Crete, à Malte, à Chypre et fait le blocus de la plupart de nos ports ce qui, outre les pertes financières importantes, fait dangereusement monter l'usure de guerre qui en est déjà à 7 au moment de la paix séparée d'avec l'Autriche. De plus, les provinces frontalières en Afrique du Nord sont barrées par des fortifications de niveau 3 et plusieurs armées totalisant environ 30 000 hommes, suffisant pour nous forcer maintes fois à lever les sièges.
La construction, coûteuse, d'une flotte de galions permet de remédier à cette infériorité et nous sommes prêts à repousser notre adversaire hors de méditerranée orientale...
- C'est alors que la France, alliée à la Scandinavie, nous déclare la guerre, détruisant les 3/4 de nos navires et instaurant un nouveau blocus de nos ports. Non pas que nous risquions l'invasion, avec la puissance de nos armées, mais l'incapacité à porter nous-même le blocus que nous subissons en Espagne nous empêche de signer la moindre petite paix blanche avec celle-ci tandis que notre usure de guerre monte dangereusement à 14, les révoltes se multiplient.
En 1681, après un an et demi, nous parvenons à bâcler une paix avec la France. La Castille, désormais seule, craque et nous cède une part non négligeable de ses provinces en Afrique du Nord. La paix est signée en 1683.

Ces guerres et des événements fâcheux (choix entre crise politique et inflation du badboy) ont fait monter notre badboy à 29. Autant dire que les 3/4 des nations limitrophes (ou pas) nous adressent des avertissements. Nous sommes très contrariés par cet état qui empêche d'exploiter rapidement et achever la reconquête de l'Afrique du Nord, voire, pourquoi pas, pénétrer en Europe car l'Italie ne saurait à elle seule nous résister.
Les 20 années qui suivent seront donc consacrées à la paix, au retour de la stabilité et à la construction de 2 manufactures. Hors une guerre rapidement gagnée contre la Russie avec laquelle nous essayons pourtant d'améliorer nos relations. Le badboy est redescendu..à 23 !
Grand événement : l'industrialisation, qui porte nos revenus à 560. Nous sommes largement devant le 2nd, la Castille, avec ses 330 de revenus.

Image

Notez aussi les progrès en Afrique, leurs royaumes m'ayant déclaré la guerre par le jeu des alliances. Leur conquête n'a pas été pour rien dans la croissance de mon badboy et j'ai peut-être là commis une erreur.


NB : @Griff' : on ne peut tout de même pas appeler l'Empire l'Homme malade de l'Europe :lolmdr:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 12:51 pm
par von Aasen
Alors, c'est quand que tu me demandes de déplacer ce sujet dans la section AARs? :lolmdr:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 1:00 pm
par necroproject
Bah, disons qu'à l'origine, ca ne devait pas en être un, juste donner 2 ou trois tuyaux à ceux qui aimeraient se lancer avec Byzance, montrer les quelques problèmes et puis, ce n'est pas rédigé avec un grand soin...on reste vraiment dans les très grandes lignes. :siffle:

En plus, je n'ai ni une mentalité de pachifiste, non plus de gros bill à vouloir mener une world conquest en badboy wars, alors...déjà que la reconstitution de l'Empire romain est totalement hors de portée. :ko:

Mais si tu y tiens tant, tu peux le dépacer en section AAR :chicos:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 1:05 pm
par Urial
c'est vrai que pour le coup c'est un belle aar :mrgreen:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 1:13 pm
par von Aasen
necroproject a écrit :Bah, disons qu'à l'origine, ca ne devait pas en être un, juste donner 2 ou trois tuyaux à ceux qui aimeraient se lancer avec Byzance, montrer les quelques problèmes et puis, ce n'est pas rédigé avec un grand soin...on reste vraiment dans les très grandes lignes. :siffle:

En plus, je n'ai ni une mentalité de pachifiste, non plus de gros bill à vouloir mener une world conquest en badboy wars, alors...déjà que la reconstitution de l'Empire romain est totalement hors de portée. :ko:

Mais si tu y tiens tant, tu peux le dépacer en section AAR :chicos:
Ça me semble quand même avoir tourné sérieusement à l'AAR, même si je comprends que tu rechignes à le qualifier de tel vu la qualité de tes précédents écrits. ;)

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 1:27 pm
par necroproject
AleAAR Merda est : qu'il en soit ainsi ! Que l'AAR en soit merdé ! :lolmdr:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 5:32 pm
par griffon
il me manque la moitié droite du texte ! :cry: :sad:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. sept. 25, 2009 7:16 pm
par necroproject
t'arrives pas à scroller horizontalement ?!?

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 26, 2009 10:52 am
par griffon
les 3 premières lignes oui !

apres ca me prend le chou

et je loupe les 300 qui suivent ! :cry:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 26, 2009 8:29 pm
par necroproject
Bah, écoute griff, dès que c'est terminé, je te fais un joli PDF et t'envois le tout par fax.
Ou bien je redimensionne les images. C'est vrai qu'elles sont un peu bourrines à EU3...

De toute manière, encore 2 ou 3 posts et c'est terminé. je n'aime jamais les fins de partie : soit c'est hyper bourrin, soit on se donne des objectifs loufoques, soit on ne fait rien parce que c'est dans la poche.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. sept. 26, 2009 11:00 pm
par necroproject
C'est bon, images redimensionnées à 1100 pixels de large. cela me semble un bon compromis.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : dim. sept. 27, 2009 11:25 pm
par necroproject
VII) Les dernières poussées (1700-1780)

Paradoxe : nous voilà de nouveau parvenus à sécuriser nos frontières, mais nous n'avançons plus guère, comme si le front se stabilisait. Cela demande explications :

Ces 80 années ont été guidées par 3 soucis :
- Faire baisser le badboy
- Construire une flotte de guerre (au moins 50 vaisseaux de ligne, ca coûte cher...)
- Résoudre le problème de l'encerclement

Ce qui nécessite :
- de longues périodes de paix et l'accroissement de notre potentiel industriel pour éviter tant que faire se peut les badboy wars. Ce qui entre directement en contradiction avec :
- La nécessité de disposer d'une base stratégique pour notre nouvelle flotte : Gibraltar
- La neutralisation de nos deux principaux ennemis de revers : l'Autriche et la Russie, car, nos deux plus importants adversaires restent et seront la France et la Castille.

Et la chronologie qui suit :

- Une première guerre contre la classique alliance autro-espagnole s'achève avec un statut quo. Toutefois, elle a pour principal résultat de provoquer l'implosion de l'Autriche qui se trouve alors considérablement diminuée à l'Est tandis que l'Aragon et les pays Scandinaves la menaçent au Sud et au Nord. Ce répit, nous le mettrons à profit pour récupérer d'une usure phénoménale (14%) et commencer à diminuer notre badboy. la construction d'une flotte de 40 galions (nous sommes un peu en retard) est lancée !
- Par suite, l'Espagne se détachera de l'Autriche pour s'allier avec l'Aragon. Une pareille aubaine devant être exploitée, nous déclarons la guerre à ces deux Etats et, après une lutte épique, appuyés par nos nouveaux navires qui empêchent l'ennemi d'établir le blocus de nos ports, nous signons un traité magistral qui nous laisse en possession des dernières provinces aragonaises d'Italie et de la majeure partie des terres castillannes en Afrique du Nord.
De plus, ces nouvelles frontières ont l'avantage de nous mettre directement en contact avec les possessions Africaines de l'Aragon, utile en cas de conflit.
- Nous subissons à ce moment l'énième attaque traître de la Russie et de la Pologne, que nous liquidons rapidement par une paix blanche. Et employons les années qui suivent à améliorer nos relations avec le frère russe.

- La seconde partie de ces 80 années se focalise sur l'Italie, principal Champ de Bataille maintenant que la méditerranée est sécurisée grâce à la possession du port de Tangers, face à Gibraltar. Nous faisons face à une toute nouvelle et très redoutable coalition, principalement formée de la France et de l'Autriche. Nos profitons d'un avertissement de ces deux derniers pays pour déclarer la guerre à la faible Perse qui, occupée, sera toute heureuse de nous céder...la très française Venise !
- Toutefois, l'énorme masse de l'armée française fut un coup très dure pour nos armées en Italie, avec une bataille qui n'a même pas été décisive à Venise où notre flotte permis la reddition d'une armée de plus de 80 000 français, soit 20% de l'effectif de nos ennemis. Bataille pas même décisive à en juger par les flots qui continuaient de s'écouler depuis les Alpes descendant dans la Péninsule.
- Une série d'actions bien coordonnées nous rend toutefois maîtres des Etats du Pape et de la Lombardie. La prise de Rome est un fait d'importance car elle nous assure désormais un solde de prestige positif : en d'autres termes, nous serons désormais perpétuellement à +99 de prestige !

- Ce fut enfin la Grande guerre de libération de la plaine du Pô : notre principale armée est désormais forte de 80 000 cuirassiers et balaie l'armée Autrichienne, l'Autriche qui signe rapidement une paix blanche et nous permet de nous retourner rapidement contre la France. La tactique de la terre brûlée et notre cavalerie hachent les innombrables habits bleus qui refluent et signent la paix alors que nos troupes s'emparent de Lyon, nous laissant toute l'Italie jusqu'à Gênes et relâchant l'Etat du Wurtemberg.
- Ce patient travail fut complété par une nouvelle guerre contre l'Autriche, laissée à elle-même et qui fut suffisamment balayée pour nous céder (elle résiste bien, avec l'aide de l'Angleterre) ses territoires les plus méridionaux.

Ce qui nous amène à ce résultat en 1780 :

Image

D'un côté, plus aucune alliance ne peut nous résister. D'un autre côté :
- les guerres deviennent certes dantesques (mon armée dépasse les 250 000 hommes et les ennemis en sont souvent au double) mais du même coup fastidieuses
- les provinces à s'accaparer coûtent de plus en plus en points de victoires (l'Italie est richissime, mais la France n'est pas en reste : de l'ordre de 30% de points de victoire par province) d'où un piétinement rageant.
- les Etats auxquels je vais me frotter désormis ont un important empire colonial qu'il me faudra réduire si je veux m'emparer de tout leur territoire. Fastidieux.

Si donc vous avez des suggestions, un petit défi amusant en fin de partie...

Petit aperçu de l'italie et de mes revenus (un peu plus de 1000 de budget) :
Image

Re: Une partie byzantine typique

Posté : lun. sept. 28, 2009 9:36 am
par necroproject
J'hésite, au choix :
- Je peux encore tenter de reconstituer la Mare Nostrum.
- Je peux m'emparer des Balkans pour refaire l'Empire Ottoman dans ces régions
- Je peux tapper un pays en particulier.
- Je peux tenter l'invasion du tiers-Monde
- Ou bien envoyer un byzantin barbu sur la Lune

etc.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. sept. 29, 2009 12:02 pm
par Urial
ecrase l'espagne et l'aragon ! devient le maitre de la mediteranée ! :mrgreen:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. sept. 29, 2009 12:47 pm
par Leaz
C'est vrais qu'il n'y a rien de plus classe pour un empire romain que de faire la "mare nostrum", surtout a cette époque !

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. sept. 29, 2009 1:41 pm
par necroproject
Bon, ca va être chaud...but : aucune province méditerranéenne étrangère.

On va passer en mode ultra bourrin : augmentation de 50% des effectifs, renouvellement de la flotte, inflation exponentielle...

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. sept. 29, 2009 1:52 pm
par Leaz
Aaah ! En même temps ça sers a ça les fin de partie : faire péter la barraque :o:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 10:03 am
par necroproject
Un problème se fait jour : le warexaustion.

Je ne le savais pas, mais l'un des facteurs le conditionnant est le niveau de pertes dûes aux batailles.

Or, il va de soi que les pertes dans les guerres contre des nations comme la France sont extrêmement lourdes.

Ex :

- j'attaque la France et l'Autriche.
- Aucun de mes ports n'est bloqué
- Aucune de mes provinces occupées, à peine une de temps en temps assiégée.
- Je ne subis que 2 défaites de tout le conflit et écrase leurs armées
- Pourtant, en un an et demi de conflit, mon War Exaustion passe de 0 à 14 ! révoltes sur toutes les provinces etc. Il faudra au moins 5 à 10 ans pour rétablir la stabilité dans l'Empire.

Le plus étonnant est que les pays que j'affronte, dont les pertes sont infiniment supérieures aux miennes (merci l'armée de 96 000 cuirassiés), voient ce warexaustion monter bien moins rapidement. Ainsi de l'Autriche, écrasée, occupée à hauteur d'un bon tiers de son territoire y compris la capitale, armées détruites (pertes sèches de plus de 80 000 hommes impossibles à recompléter) voit son warexaustion inférieur au miens.

D'où une remarque et une question à l'adresse des membres du forum :
- il semble alors difficile de mener des guerres contre des coalitions, puisque cela implique un taux de perte plus élevé dans nos armées qui auront à affronter 2, 3 ou 4 puissances.
- ma question : l'attrition dûe aux problèmes de ravitaillement, spécialement en territoire ennemie, participe-t-elle de l'augmention du warexaustion ?

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 10:25 am
par Leaz
Pour répondre a ta question, oui, puisque que comme tu l'a dis le WE dépend du niveau de pertes.. pertes en bataille ou pertes par attrition c'est la même chose !

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 10:26 am
par Emp_Palpatine
L'attrition, c'est de la blague dans EU3. Fini l'hiver Russe, c'est une petite brise rafraîchissante maintenant... :goutte:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 10:29 am
par Leaz
Ben t'a jamais joué en gpo toi, l'attrition est un facteur fondamental de la guerre dans ce jeu :o:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 10:48 am
par necroproject
Oui, ce n'est pas un problème de manpower, j'en ai près de 350 000 et sans recours à l'idée nationale de la conscription (je garde cette carte en réserve). C'est uniquement un problème de warexaustion. A 14 ou 16, la guerre devient intenable dans un empire aussi grand : cela se révolte de partout !

Donc, je vais devoir "casser" mes armées en plus petits paquets pour les engager de façon plus économe. Jusqu'ici, j'essayais de les grouper au minimum par groupe de 30 ou 40 000 hommes, + une armée de 96 000 cavaliers chargées du nettoyage, espérant ainsi justement limiter mes pertes sur le champ de bataille, ce qui est exact.
En revanche, si le calcul comprend l'attrition quelle que soit son origine, alors les armées les plus grandes posent un grave problème de warexaustion de par l'inévitable difficulté à les ravitailler en terrain ennemi (et même allié).

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 2:01 pm
par von Aasen
Je te conseillerais de n'utiliser une "grande armée" que très ponctuellement, et de la retirer dès que possible chez toi, séparée en plusieurs groupes. Ton WE énorme est probablement aussi dû à tes sliders (innovation ou sujets libres à fond? Très mauvais.). Les IA sont en général plus rétrogrades et supportent donc mieux le choc. Personnellement en fin de partie j'ai, pour un grand empire, environ 5 groupes de cavalerie (8 000 à 15 000 cavaliers par groupe selon la densité de population de la région à surveiller) pour mater des révoltes, et ils ne font que ça. Un WE au max est à mon avis inévitable au bout d'un certain temps, si on ne sacrifie pas les techs.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 2:13 pm
par necroproject
Je n'ai, heureusement, pas dépassé les limites de mon type de gouvernement en ce qui concerne les sliders, afin de ne souffrir d'aucune pénalité de dissent supplémentaire. Cela étant, mon innovation, ma centralisation et mes libres sujets, sont au maximum de ce qu'il m'est permis de faire sans pénalité et restent donc assez peu propices à l'évacuation du warexaustion.

Bah, je crois qu'effectivement, avec l'arrivée de l'infanterie de masse en 1784, je vais pouvoir reléguer la cavalerie au matage des révoltes, ca devrait mieux équilibrer mes pertes.
La cavalerie en une énorme masse est guidée par l'aspect "quitte ou double" de cette arme : si son nombre permet comme un effet de "saturation", on peut plus facilement qu'avec de l'infanterie complètement détruire une armée ennemie sans contrepartie ou presque. Et avec la vitesse, la poursuite est un vrai régal. Mais je crois qu'effectivement, je vais abandonner tout ca.

Je suis tout de même obligé de faire des armées importantes : celles de la France atteignent les 55 000 hommes (je parle d'une armée, pas de l'ensemble évidemment) et l'autriche aligne en général 2 armées d'environ 45 000 hommes chacune.

L'armée compte environ 350 000 hommes...le maximum admissible sans pénalité.

Une petite découverte pour moi que ce warexaustion dû aux pertes, malgré de très nombreuses parties faites à ce jeu. Preuve que j'ai jusqu'ici été très économe du sang de mes hommes mdr.
En fait, j'avais déjà souffert d'usures similaires dans des guerres contre l'Autriche et l'Espagne coalisées, mais les blocus de mes ports, nombreux, les défaits et l'occupation de certaines provinces me fournissaient alors d'autres explications possible.
Là, aucun doute : 100% de mon usure provient de l'attrition.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 2:19 pm
par von Aasen
Oh justement je ne parlais pas des sliders qui dépassent les limites imposées par ton type de gouvernement. Les sujets libres tout court, et l'innovation aussi je crois, augmentent le max de War Exhaustion possible. Quand il est à plus de 20, ça devient intenable sans énormes forces de "police" ...

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mer. sept. 30, 2009 2:24 pm
par necroproject
Vu la taille de l'empire, rien que d'aller de Kaffa à tanger prend plus d'un mois sauf à prendre le bateau. C'est un simple phénomène de glissement : quand on s'aperçoit que les 60 à 70 000 hommes consacrés à la sécurité sur les arrières ne suffisent plus, qu'il faut commencer à prélever des unités du front pour éviter une catastrophe, que le nombre de révoltes augments de manière linéaire (genre 1 révolte tous les 2 jours, puis 3 révoltes/jour etc), on signe vite la paix même si rien ne nous empêche plus de pousser jusqu'à Calais.
Le problème est très accentué par le temps que met le warexaustion à diminuer. D'où le fait évident qu'il ne faut pas attendre d'en arriver à un niveau généralisé de révolte pour faire cesser les hostilités.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : jeu. oct. 01, 2009 8:29 am
par necroproject
redistribution des forces effectuée :

- cavalerie en arrière du front. Seule une petite armée de 55 000 lancier améliorés reste.
- infanterie de masse + batteries volantes forment le gros de l'armée, jamais plus de 40 000 hommes à la fois.

D'où l'abandon d'une stratégie dite "de la bataille décisive" pour des assauts généraux sur l'ensemble du front. Les pertes sont très inférieures et les résultats...
A cela s'ajoute l'usure des armées ennemies au fur et à mesure des guerres, qui peine à reconstituer ses forces.

Seules difficultés et de taille :
- l'importance des colonies exige de pousser l'armée très loin, parfois là où la flotte impériable est supplantée par l'ennemi, plus moderne (galions de guerres contre vaisseaux trois ponts...)
- le "coût" de certaines provinces (66% de points de victoire pour s'emparer de Barcelonne !)

Re: Une partie byzantine typique

Posté : jeu. oct. 01, 2009 12:38 pm
par necroproject
1780-1809 Mare Nostrum

L'empereur décide d'achever la reconquête du bassin méditerranée, ce qui nous met directement en conflit avec :
- la France, encore redoutable
- l'Aragon, peu dangereux mais incommode puisque les 3/4 de ses provinces se situent en Afrique Equatoriale
- la Castille, bien amortie par les précédentes guerres.

Malheureusement, le jeu des alliances nous confronte à quelques noix, molles, mais de vraies noix tout de même :
- l'Autriche, alliée à la France et donc l'armée reste une menace.
- La Pologne, qui débouche sur les Balkans et la Crimée
- L'angleterre, à la flotte importante
- le Portugal, lui aussi bien flotté.

L'empereur décide de s'occuper d'abord de l'adversaire le plus proche, la France. Allié à l'Autriche, c'est un adversaire puissant et redoutable, malgré son boutage hors d'Italie. L'idée, l'objectif de cette guerre, est d'améliorer notre frontière de revers en battant l'Autriche et lui prenant le Steiermark ainsi que Salzbourg, puis de nous retourner contre la France et s'emparer de la côte d'Azur.
Notre fer de lance est l'armée de cuirassiers à cheval, forte de 96 000 cavaliers. Sa mission sera de balayer très en avant du front les armées ennemies, à charge ensuite à l'infanterie d'occuper le terrain.

La guerre qui s'ensuivra restera dans les annales comme la grande boucherie de 1783. En un an, plus de 300 000 de nos sujets, parmi lesquels la fine fleur de la noblesse, périra, non pas tant sous les coups de l'ennemi que du fait de l'attrition que le rassemblement de telles masses devait immanquablement provoquer.
Les victoires n'y firent rien : devant un tel carnage, la population se révolta en masse alors même que nos armées campaient au pied de pyrrénées, sous les murailles de Lyon et sous les contreforts des monts de Bohême
Nous signâmes une paix certes très honorable, nous livrant le contrôle de la forteresse de Berne (niveau 6) et de l'ensemble de la côte d'Azur et parvînmes à nos objectifs. Mais au prix d'une anarchie durable qui ne fut résorbée qu'en 1789.

Nous profitons du temps qui nous est imparti pour réorganiser l'armée :
- les 96 000 cavaliers sont dispersés aux quatre coins de l'empire, à l'exception d'une force de 55 000 d'entre enxu.
- du coup, l'infanterie en charge du maintien de l'ordre est rappatriée en italie du Nord.
- de nouvelles troupes sont engagées, portant notre force à plus de 360 000 hommes.

Les guerres seront bien moins tactiques, mais nous espérons que cette diversions permettra de limieter nos pertes par attrition.

Notre objectif suivant est tout trouvé : l'Espagne et l'Aragon, alliés indéfectibles. Mais, auparavant, il semble bon d'achever la conquête de l'Italie par la prise de Mantoue et de Frioul. la mise en garde de la Pologne et de la Perse n'est que pécadille et nos armées triompheront de l'ennemi dans une guerre éclair.

Nous voilà en 1790 aux portes de l'Espagne. Plus de 150 000 hommes participeront directement aux opérations. La péninsule ibérique sera submergée par les armées romaines et une nouvelle victoire-éclaire semblait se dessiner...mais :
- Le portugal, allié de l'Espagne et solidement retranché derrière des fortifications de niveau 5 ou 6 mobilise de nombreuses forces pour s'en emparer
- l'Aragon n'est pas le chef de l'Alliance, mais c'est la castille. Or, les 3/4 de ses terres sont en Afrique. Pour le forcer à relâcher Barcelonne (66% de points de victoires), il faut nous emparer de tout cet immense territoire, tâche dévolue à des forces trop faibles : 2 armées, qu'épauleront une troisième venue depuis la péninsule.
- De même notre sécurité impose de réduire les points de résistance castillans au Sénégal et en Mauritanie, ce qui prendra du temps.
- La flotte anglo-portugaise nous infligea durant ce conflit notre seul échec cuisant en nous coulant pas moins de 20 vaisseaux trois ponts, bridés par notre infériorité en technologie navale. Les 50 galions basés à Gibraltar leur restent heureusement dissuasifs.
- Il fallu donc attendre 1807 pour que soit signée la paix et la Mare Nostrum pratiquement (à l'exception de la Sardaigne) reconstituée !

La réorganisation de l'armée a porté ses fruits : l'usure de guerre à son plus bas niveau, les pertes minimes. Elles nous permettent d'envisager une nouvelle guerre contre la France et l'Autriche. guerre triomphale et qui porte nos armes jusque dans la manche et nos frontières sur le Rhin. L'Alsace, pièce maîtresse dans l'échiquier européen, repasse sous notre contrôle.
Voici l'empire en 1809 :
Image
Bientôt la fin...de toute façon le badboy dépasse les 50 !

Re: Une partie byzantine typique

Posté : jeu. oct. 01, 2009 12:56 pm
par Urial
mais tu as un belle empire ! :D

c'est cela l'important ! :mrgreen:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : jeu. oct. 01, 2009 4:10 pm
par necroproject
1818 : le dernier combat

En 1818, toute la méditerranée est rendue à Byzance. Toute ? non ! Une île peuplée d'irréductibles sardines résiste encore et toujours à l'envahisseur.

Ce pourquoi le Sénat prépare ce qui sera sans doute la dernière grande campagne de l'empire : la conquête de l'inexpugnable, hérissée de fortifications et détentrice d'un juteux marché aux esclaves, repaire de tous les pirates qui n'ont plus guère d'autre endroit où se cacher.

Une nouvelle armée de 35000 hommes est levée. Nous la confions à notre meilleur général : Orestes Mouzalon. Plus connus sous le nom de "Maximos Herculeos Bourrinos Brutoidos." Initié dès son plus jeune âge au secret de l'acier, c'est le plus grand génie militaire de tous les temps depuis Tamerlan : 6 de feu, 6 de choc, 6 de mouvement et 1 de siège...

Image
Pour Dieu et l'Empereur (une grosse buse soit dit en passant, la pire sans doute en 400 ans de partie !)

Re: Une partie byzantine typique

Posté : jeu. oct. 01, 2009 4:30 pm
par necroproject
Fin
Et c'est la fin de la partie. un malheureux event à +3 d'inflation pour terminer. Voici les principaux screenshots :
Image
Image
Echec à la reconstitution de l'Empire Romain. Pour plusieurs raisons :

- perte de temps à contrôler Caucase, Irak et Péninsule Arabique, sans parler de la Corne de l'Afrique.
- puissance de la France ou de l'Autriche qui ont longtemps formé un véritable "bouchon"
- nombreuses colonies de ces mêmes pays, qui font que plus on leur prend de provinces sur le continent et plus il faut aller chercher loin pour leur arracher des points de victoire.
- nombre de leurs provinces tout court !
- problème de badboy
- mauvaise compréhension du problème de l'usure de guerre, d'où des conflits exténuants et la perte de temps qui en résulte.

J'aurais peut-être mieux fait de tenter une attaque plus précoce de ces pays. Difficile à dire. En tout cas, Byzance a survécu. L'Islam un peu moins et la Réforme encore moins (elle n'est plus guère active qu'en Pologne et en Hongrie).

Et merci d'avoir suivi ce (presque) AAR !

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 02, 2009 2:47 pm
par Urial
superbe !

meme si l'empire n'est pas reconstitué totalement c'est quand même un belle exploit :p

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 02, 2009 2:52 pm
par Maréchal Joukov
Oui c'et plus qu'épique c'est.... Bref :10:
Justinien a du se retourner de joie dans sa tombe :twisted:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 02, 2009 3:17 pm
par necroproject
Quelques remarques supplémentaires :

La difficulté joue un rôle extrêmement important : il détermine l'aggressivité de l'IA. si vous êtes, ce fut mon cas, souvent à subir des attaques que vous n'avez pas voulu, vous pouvez fort bien vous en retrouver bloqué au lieu d'enchaîner les conquêtes victorieuses.
Et comme plus vous conquérez, plus vous êtes fort (surtout la conquête de l'Occident), moins les guerres subies vous dérangent. L'inverse est la spirale de la stagnation voire du recul.

Tout cela pour dire :

- il n'y a pas loin du capitole à la roche tarpéienne

- l'Occident est incroyablement riche : sur mes 1750 de revenus en fin de partie, le nord de l'Italie, l'Espagne occupée et la France au sud de la loire en comptent pour plus de 700 ! et le manque de conversions religieuses ainsi que le taux encore élevé de révoltes empêchent d'en tirer encore toute la quintessence. si l'on ajoute l'Italie, on obient sans doute la moitié de mes revenus pour le seul Occident, alors qu'en terme de surface, il représente une frange bien maigre de mes territoires.

Ensuite, le plus riche est incontestablement, par ordre décroissant au pifomètre :
- L'Anatolie, surtout Occidentale
- La grèce et les îles de la mer Egee
- Les Balkans
- l'Egypte (enfin, le delta)
- l'Afrique du Nord (avec d'énormes inégalités toutefois)
- certaines parties de l'Arabie (notamment au Yemen) avec, là encore, de très grandes disparités.
.
La Géorgie et son extension caucasienne n'est pas pauvre, mais peu de provinces...elle doit valoir la moitié de l'Arabie. La Syrie, Hors Alep, ne vaut pas grand chose, l'Irak est médiocre et l'Afrique au Sud du Caire est on ne peut plus pouilleuse.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. oct. 03, 2009 1:14 pm
par von Aasen
Une bien sympathique partie :D

Re: Une partie byzantine typique

Posté : sam. oct. 03, 2009 1:32 pm
par necroproject
Ah mais je suis aussi la tienne avec un très grand intérêt ;)

Je trouve tout de même que le jeu est toujours bien plus intéressant quand on joue pour sa survie en début de partie. Après et surtout sur la fin, on s'emmerde quelque peu, sauf à optimiser comme un poulpe et combiner flottes et armées pour conquérir le monde entier, mais c'est pas mon truc.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 23, 2009 5:44 pm
par griffon
j'ai souvent joué un mineur Italien

( Venise ou Florence )

avec pour objectif la domination en Italie du nord

mais c'est tres tres difficile !

je n'y suis pas souvent arrivé

et pourtant quelle richesse , quel potentiel !

je suis sur que Von lorgne dessus du haut

de son trone Autrichien ! :chicos:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 23, 2009 6:00 pm
par von Aasen
griffon a écrit :j'ai souvent joué un mineur Italien

( Venise ou Florence )

avec pour objectif la domination en Italie du nord

mais c'est tres tres difficile !

je n'y suis pas souvent arrivé

et pourtant quelle richesse , quel potentiel !

je suis sur que Von lorgne dessus du haut

de son trone Autrichien ! :chicos:
Pas faux :lolmdr:

Mais c'est mission impossible: le Pape, devant lequel je m'agenouille avec humilité, domine la région :?

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 23, 2009 9:42 pm
par Emp_Palpatine
griffon a écrit :j'ai souvent joué un mineur Italien

( Venise ou Florence )

avec pour objectif la domination en Italie du nord

mais c'est tres tres difficile !

je n'y suis pas souvent arrivé

et pourtant quelle richesse , quel potentiel !

je suis sur que Von lorgne dessus du haut

de son trone Autrichien ! :chicos:
Milan peut bien s'en sortir, j'ai une partie en cours dans laquelle je suis bien parti pour recréer l'Italie. Les deux étapes facultatives intermédiaires, le poutrage de Venise et la Couronne Impériale, sont déjà atteintes!

Par contre, je ne comprends pas comment tu peux échouer avec Venise... Quel potentiel!

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 23, 2009 9:44 pm
par griffon
parce que je cours deux lievres à la fois avec Venise !

la Med Orientale et l'Italie du Nord ! :chicos:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : ven. oct. 23, 2009 9:54 pm
par Emp_Palpatine
Faut pas t'étonner.
Tu as quatre siècles pour atteindre tes objectifs! Chaque chose en son temps!
Rome ne s'est pas faite en un jour. :mrgreen: ;)

Re: Une partie byzantine typique

Posté : lun. oct. 26, 2009 4:16 pm
par necroproject
Cela dit et comme vous avez pu le voir durant ma partie, 4 siècles, cela passe TRES vite :lolmdr:

A vue de nez, avec Venise, sauf peut-être tenter l'annexion de Constantinople avant sa prise par le turc, il vaut 1000 fois mieux se concentrer sur l'Italie, qui est beaucoup plus riche et compacte que les Balkans.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 12:34 pm
par SeNTEnZa
jolie partie et un beau défi.

Effectivement les pertes d'attrition augmentent le WE presque plus que les pertes au combat, d'ou une attention a porter sur la logistique (separer ses armées, les faire transiter par des routes différentes)

Aller chercher le Swaïly et le fond de l'ethiopie t'a peut etre trop couté en bad boy et WE ?

J'aurais bien vu une expansion coloniale vers l'inde et l'asie (raison pour laquelle tu avais pris le controle de la mer rouge)

Je pense aussi que tu as un peu bénéficier de la non formation de l'Espagne (Castille et Aragon séparée) ce qui n'enleve toutefois rien a tes mérites.


La californie et l'Argentine portuguaise, pourquoi pas :lolmdr:
On dirait que c'est l'anglais qui a bénéficié des mineurs sud américains
La russie n'a pas été formée ? C'est toujours Moscovie a en juger par la couleur non ?

et encore bravo :signal:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 1:00 pm
par Urial
ca fait longtemps que t'est passé par ici mon sent ! :lolmdr: espece de necroposteur ! ;)

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 1:49 pm
par SeNTEnZa
oué j'ai vu la date apres ... :mrgreen:

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 2:17 pm
par necroproject
Lol, joli necropost (tant qu'y a du necro, moi j'aime :lolmdr: ) effectivement. Pour répondre à quelques-unes de tes questions :

- la ruée sur la Corne de l'Afrique ne m'a rien coûté en War Exaustion : 20 000 hommes à peine y ont suffit, peut-être 40 000 au plus fort du conflit. En revanche, j'y ai bien pris 10 ou 15 points de badboy, ce qui est énorme. Pour un gain économique nul (hors la satisfaction de contrôler la Mer Rouge). l'Arabie offre un bilan similaire (guerres faciles mais beaucoup de badboy) mais plus intéressant, économiquement parlant.
- En Asie, je n'ai du coup pas poussé plus loin que la prise de Malaca et son centre de commerce avoisinnant. La région est propice dans la mesure où peu de voisins sont réellement aggressifs (contrairement à l'Inde) et je suis tout près de la Chine (cela n'a pas servi, mais sait-on jamais).
- Si l'Espagne ne s'est pas formée, j'ai tout de même eu la très très désagréable surprise de voir la Castille annexer toute l'Afrique du Nord, la région de Tunis Exceptée. De plus, l'Aragon était perpétuellement allié à l'une des grandes puissances européennes, dont la Castille. Le plus important, ce sont les réseaux d'alliance et garanties, qui ont empêché une vraie poussée en Occident, même en Italie, avant longtemps.

Le truc le plus "con", c'est d'avoir laissé filé l'alliance russe et les relations diplomatiques en conséquent. De sorte que, de pays ami, celle-ci est devenue l'une des plus graves menaces pour l'Empire : au lieu de ne nécessiter que 20 000 cavaliers pour maintenir l'ordre dans le Caucase, la Syrie, en Irak et en Arabie, c'est 80 000 hommes dont j'avais en permanence besoin, 60 000 de plus et des fortifications très onéreuses évidemment. D'où d'ailleurs la dernière poussée pour tenir les montagnes de Géorgie, riches et facilement défendables.

Et puis je n'ai pas voulu me fatiguer à construire et surtout mener une guerre dans les colonies. Aucune opération amphibie de grande ampleur excepté l'invasion de l'Angleterre pour lui décrocher la Bretagne. Aucune flotte Byzantine n'a jamais été à l'Ouest des îles Canaries.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 2:32 pm
par rooom
C'est en tout cas un beau succes car la situation de départ n'est pas facile.

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 3:42 pm
par SeNTEnZa
c'est bizzare d'ailleurs que le Russe, orthodox ne soit pas quasi automatiquement en bonne relation avec une autre puissance voisine orthodoxe...

Re: Une partie byzantine typique

Posté : mar. nov. 24, 2009 5:16 pm
par necroproject
Il l'est au départ et les relations se maintiennent mieux. Cependant, l'attaque de la Géorgie, autre puissance orthodoxe et d'une façon générale, l'inflation gargantuesque de mon badboy ont sans doute convaincu les autorités moscovites que Byzance était un danger pour la paix.

A partir d'un moment, le monde se divise en deux : d'un côté les pays à votre botte, de l'autre ceux qui vous haïssent. Faute d'avoir su conserver la Russie dans le premier lot, elle est tombée dans le 2nd et l'on sait combien il est difficile de compenser des relations à -199. C'est très long et coûteux.