Et voilà, nous y sommes.
Quatre mois que l'offensive était concrètement préparée, depuis que le recrutement de troupes "colorées" avait permis de sérieux renforts, des redéploiements. Pendant toute la fin de l'hiver, il y a eu du mouvement, des corps d'armée déplacés, redéployés. Un fer de lance a pu finalement être dégagé. Il suffisait, à présent, d'attendre le bon moment. Le déclenchement de l'événement "offensive de printemps".
Reste à espérer avoir conservé la surprise!
Le plan est simple... On perce, et on exploite.
La pointe nord du front de Pennsylvanie a été choisi: c'est le talon d’Achille du front ennemi.
Des gardes nationaux, un train blindé, du génie... On devrait pouvoir les bousculer facilement!
Une douzaine de divisions, tous les chars de la Confédération participent à la première vague.
Hélas, on constate que la collaboration entre les unités blanches et noires est quasi nulle! Ca ne va pas faire notre affaire, mais on ne tire pas un trait sur soixante ans (et plus...) d'histoire.
La première phase est un succès, la ligne ennemie est franchie!
Mais les pertes sont importantes et disproportionnées, considérant la faiblesse de l'opposition. L'ennemi s'en tire sans trop de mal.
Si les premiers plans, une attaque à partir de Lancaster vers Wilmington et Philadelphie, avaient été suivis, c'eut été un massacre...
Qu'importe, la percée est faite, en route pour l'exploitation! La ligne adverse peut maintenant être prise de flanc.
Charge!
Immédiatement, alors que le mouvement reprend un peu ses droits et que l'attaque n'est plus frontale mais multi-directionnelle, les pertes diminuent!
Ça passe comme dans du beurre, mais l'adversaire recule encore sans trop de mal.
La suite est logique: exploitation. On chasse les unités ennemies bousculées...
Et on tâche de se glisser sur les arrières de la ligne arrière pour provoquer son effondrement dans les tours à venir!
A la fin de la semaine, voici le bilan:
Le centre-nord de la ligne ennemie a été pulvérisée, une jolie brèche a été faite. Une partie du flanc droit adverse est menacé d'encerclement.
Pour vous montrer, aussi, ce qui arrive à une unité soumise à des combats intensifs, un zoom sur la "80ème", au coeur de l'action depuis le premier jour:
Cette unité noire a subit des pertes notables mais pour le moment supportables. Elle est surtout déjà à court de ravitaillement et sa fatigue s'accroît. Transposez ça dans le désert, sans l'infrastructure logistique de la Pennsylvanie.
Quoi qu'il en soit, la 80 ème est fière de son action et s'en vante haut et fort, surtout qu'elle est la deuxième division noire a été levée. La première, les rivaux de la 82ème, est restée l'arme au pied à Lancaster.
Une vue à plus grande échelle, pour vous donner... des idées...