Paragraphe 235 pour Reborn, Aheuc, Sval, Strat, Griffon, Jmlo et Room
Vous avez tous renié vos serments, allez donc pleurer misère au 3Le document signé par votre père établit sans conteste la validité de la requête du baron et Maître Bébert, votre avocat, ne répond plus à aucun de vos messages depuis que vous avez refusé une augmentation de 185 % de son tarif horaire à cause de la hausse du loyer de son officine. Une vague de désespoir vous submerge lorsque vous comprenez que vous ne pouvez rien faire pour aider votre mère. La position du baron est solide et inattaquable. Le lendemain même de la brève audience qui attribue au baron la propriété du domaine de votre père, suivant jugement rendu par le juge Buzz, dont le fait qu'il joue au golf avec le baron Gilou tous les samedis est bien entendu totalement indifférent à l'affaire, vous trouvez, à votre réveil, votre mère en larmes. Elle vient de recevoir du tribunal une sommation l'expulsant du manoir et du parc. Vous entendez déja dehors l'huissier qui sonne à la porte pour inventorier votre Super Nintendo. Dans le journal du matin, Manuel Valls vous traite de sale kosovar. Vous faites aussitôt appel, mais, entre-temps, la seule solution est de chercher dans le village un logement pour votre mère et vous-même. Le jour de la seconde audience finit par arriver. Si vous êtes toujours dans l'armée, rendez-vous au 136. Si vous êtes déserteur, rendez-vous au 3.

Paragraphe 3 pour Reborn, Aheuc, Sval, Strat, Griffon, Jmlo et Room
Qui veut aller faire rendre gorge à ce koulak de Gilou ?Le fait que vous soyez un déserteur pèse lourdement contre vous, le juge Buzz entendant notamment le témoignage du colonel Bébert, qui montre à tout le jury horrifié les traces des sévices que vous lui avez fait subir, et, dès le départ, il est manifeste que vos protestations seront vaines. La Cour se prononce en faveur du baron Gilou, qui ajoute donc un quinzième manoir à ses possessions dans la ville. Votre mère quitte le tribunal en larmes, et c'est humilié et la rage au cœur que vous lui emboîtez le pas. Finalement, vous vous dites que Philippe Poutou et Boudi, ils disent pas que des conneries, et que le Pacte de Varsovie, du coup, était peut-être bien purement défensif. Durant les deux semaines suivantes, vous voyez la santé de votre mère se dégrader de jour en jour. C'est la spirale classique : alcool, drogue, prostitution... Vous êtes contacté par le marquis de la Villardière pour faire un reportage et vous vous dites que si le sergent Mad n'avait pas été griffonisé, il eut certainement été de la partie. Ne pouvant récupérer le domaine légalement, vous cherchez d'autres moyens de vous faire rendre justice. La fureur flambe en vous comme les bûchers des émeutiers, et vous envisagez sérieusement de tuer le baron Gilou pour le punir du tort qu'il a causé à votre mère et pour lui montrer que chez vous aussi on peut causer sévèrement viril. Qu'allez-vous faire ? Partir exiger réparation (rendez-vous au 245) ou demeurer comme un bon fils (et donc pas comme Gérard Lambert) au chevet de votre mère (rendez-vous au 226) ?
