Nous restons avec les royalistes, qui se font de nouveaux copains...
Paragraphe 215 pour Thrawn, Jolou et Sent'
Plusieurs personnes sont assises dans une pièce spacieuse, éclairée par des bougies. A votre entrée, un monsieur âgé, à cheveux blancs, se lève pour vous accueillir.
— Bonjour, monsieur, dit-il. Permettez-moi de me présenter et de vous présenter ces personnes. Je suis le marquis de Lui_Même, naguère l'un des conseillers les plus intimes du roi, aujourd'hui, hélas, rien de plus qu'un fugitif. Et voici ma fille, Adolpha.
Il désigne une femme d'âge mûr, élancée, qui se lève et vous fait une révérence. Vous vous inclinez très bas devant elle.
— Nous avons dû fuir nos demeures sans rien emporter d'autre que les vêtements que nous portons sur nous, car nous avons été bannis par l'affreux Lafrite, dit le marquis. Notre intention est de gagner le plus rapidement possible l'Ecosse, où d'autres partisans de notre vénéré roi sont déjà rassemblés. Notre groupe comprend également le marquis de HerrMayor (il désigne un autre homme âgé, qui boit un verre de vin dans un coin de la pièce ; celui-ci lève les yeux et hoche brièvement la tête en réponse à votre salut après vous avoir demandé si vous étiez juif) et le comte de Nominoé, accompagné de son épouse, la comtesse de Nominoé, et de leurs enfants, Raoul et Josette (j'ai gardé les prénoms d'origine, ils sont trop kawaï).
Le comte, un homme assez jeune qui a quelque chose de militaire dans l'allure, se lève et s'incline en vous serrant énergiquement la main.
— Très honoré de faire votre connaissance, monsieur... ? Vous êtes un Illuminati ? Ou le Guépéou peut-être ? Savez-vous qui a attaqué les deux tours ?
Vous vous hâtez de vous présenter, et la jeune fille, Madeleine, vous dispense d'explications embarrassantes en revenant vous apporter un verre de vin. Vous acceptez celui-ci avec reconnaissance et, en le buvant, vous remarquez que les aristocrates vous observent attentivement. Le marquis de Lui_Même finit par prendre la parole.
— Nous espérions, monsieur d'Auvergne, que vous vous joindriez à notre groupe pour tenter de recouvrer la liberté. Je serai franc. Nous avons terriblement besoin de quelqu'un doté d'une certaine expérience militaire et d'une âme saine dans un corps sain. Et le nombre a toujours été un facteur de réussite.
Épuisé par les événements de la journée, vous acceptez sans trop réfléchir. C'est la meilleure occasion qui se soit présentée jusqu'ici, et il semble qu'elle repose sur un semblant d'organisation. Vous vous promettez d'interroger Madeleine dans la matinée, voire de lui donner un good thumble, mais, pour l'instant, vous êtes trop fatigué pour faire quoi que ce soit d'autre que de vous écrouler sur un lit. Rendez-vous au 37.
Paragraphe 37 pour Thrawn, Jolou et Sent'
Le lendemain matin, une fois restauré, vous allez retrouver Madeleine, qui est en train de préparer un cataplasme pour le marquis HerrMayor. Apparemment, celui-ci souffre de la goutte. Après avoir posé le cataplasme, Madeleine vous réunit avec le comte de Nominoé et le marquis de Lui_Même pour vous expliquer les dispositions prises. Elle déroule un plan de Paris sur la vaste table de la cuisine.
— Nous sommes ici, dit-elle en posant son doigt sur la carte. La porte la plus proche est là, à moins d'un kilomètre, mais elle est si bien gardée qu'il n'y a aucun espoir de la franchir. Notre organisation a préféré concentrer ses efforts sur cette porte-ci, celle de la rue des Clefs. Normalement, elle n'est gardée que par une seule sentinelle mais, si celle-ci a besoin d'aide, les renforts ne sont pas loin. Nous avons réussi à soudoyer le gardien habituel, le sergent Efelle. Il prend son service à une heure du matin, et il lui est déjà arrivé à plusieurs reprises de laisser sortir une voiture sans la fouiller, à condition que le cocher lui remette cinq louis d'or. La somme vous coupe le souffle. Avec cinq louis, on peut mener la vie de château pendant au moins deux mois ! (Thrawn et Sent' rigolent, c'est à peu près leur salaire horaire)
— J'ai amené derrière la maison, continue Madeleine, une carriole bâchée et suffisamment de chevaux pour la tirer et permettre à un cavalier d'ouvrir la route. Malheureusement, je n'ai personne pour la conduire : il faudra que l'un de vous s'en charge. Vous partirez d'ici à minuit et demi, et vous arriverez à la porte juste après que Efelle a pris son service. Emportez toutes les armes que vous possédez. Je ne peux rien vous fournir d'autre que cette carriole. Une fois sortis de Paris, vous prendrez la route du nord-est, qui conduit directement à la forêt. A dix kilomètres de l'enceinte, quittez la route, dissimulez la voiture sous les arbres et attendez qu'on vienne vous trouver. De là, on vous conduira à Calais, dans un endroit 'sûr, d'où un bateau vous emmènera en Angleterre. Oui vous allez passer au camp de Sangatte. Surtout si votre soeur vous fait des avances ne refusez pas, sinon ils vont comprendre que vous n'êtes pas de la région
Elle vous sourit, et votre admiration pour cette courageuse jeune femme s'accroît encore. Vous avez VRAIMENT envie de lui donner un good thumble. Le restant de la journée se passe à faire des projets. On décide que, au cas où quelqu'un viendrait à être blessé ou se laisserait distancer, il faudra l'abandonner. On ne peut pas compromettre la sécurité de tout le groupe pour sauver l'un de ses membres. Cela ne déplait pas tellement à Thrawn Rendez-vous au 141.
Paragraphe 141 pour Thrawn, Jolou et Sent'
A la nuit tombante, vous commencez à charger la carriole. Les femmes et les deux aristocrates âgés voyageront à l'abri de la bâche. Vous avez le choix entre conduire la voiture ou la précéder à cheval, en avant-garde. Si vous décidez de faire cavalier seul, rendez-vous au 56. Si vous préférez conduire la carriole, rendez-vous au 269.